Vivre en groupe ?
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ERIC_48
le lundi 18 janvier 2010 à 21h09
Voilà qui est très interessant.
Clementine : A priori, tu as l'air de me dire que ce n'est pas orthodoxe de parler de ça ici. Je veux bien essayer d'aller ailleurs, mais je ne sais pas trop ou, à moins de créer un site. Dis le moi clairement, que je le sache.
Merci à Lutevain et Allyalia pour leurs propositions
Insognare me remonte le moral car pour moi c'est plus un rêve qu'une suite de problèmes. Apparemment, le rêve peut devenir réalité, ça me donne du courage pour affronter les problèmes, et aussi les réticences (une réticence est-elle un problème ou un début de solution ?).
Comme le dit Titane, ce n'est peut-être pas obligé de voir cette expérience à dose intensive (j'aurais plutôt dit "permanente"). Par exemple, cela peut être une expérience pendant des vacances. Ca permet d'essayer, mais c'est vrai que ce qui marche pendant les vacances ne marche pas forcément dans une autre situation. Ou alors, on fait tourner. C'est alors un lieu ou l'on peut faire une expérience de vie en groupe, mais limitée dans le temps. Ceux qui veulent continuer doivent se bâtir un endroit "définitif".
Pour un architecte, toutes ces options, ne sont pas anodines, et ça risque de ne pas être facile de travailler sur un sujet ou les "clients" ne savent pas ce qu'ils veulent vivre ni combien de temps. Ce n'est pas le même cahier des charges s'il s'agit d'un lieu de vacances ou d'une habitation principale, ou une sorte de meublé pour une situation provisoire, meublé qui soit à la fois grand et spécifique.
L'expérience de Rosalie (au passage merci de cet éclairage), me parait riche d'enseignements, surtout sur les deux points suivants.
1) Trois personnes, ce n'est pas assez ou alors c'est trop.
2) Notion de venir rejoindre la famille, implique que ce n'était pas vraiment une vie de groupe d'égal à égal, mais que c'était une famille, j'allais dire, avec un grand enfant de plus, c'est évidement exagéré de dire cela comme ça, mais je ne sais pas comment le dire autrement, je ne peux pas m'empêcher de penser à "l'acceptation de l'enfant de l'autre" dans une famille reconstituée.
Ceci veut aussi dire que ce n'est pas uniquement d'une vie de groupe entre poly dont il s'agit, puisque dans un groupe, il y a des gens qui ne s'aiment pas plus que celà. Il me parait donc essentiel pour vivre en groupe que chaque participant soit pleinement partant pour vivre en groupe, à la fois dans des relations amoureuses et dans des relations amicales, en non pas juste acceptant les ami(e)s de ses ami(e)s (ce qui au passage, n'est ni une relation amicale ni une relation amoureuse).
En vous lisant, je m'aperçois que la question qui parait délicate (que la vie en groupe soit intensive ou non), est de savoir si l'on cherche à se rapprocher de la vie des autres en augmentant les zones communes pour favoriser les échanges, ou si au contraire, on cherche a augmenter les installations personnelles pour éviter les problèmes dans les zones communes...
Dans le deuxième cas, comme le dit Titane, ça ressemble à une ville (j'aurais plutôt dit un hotel avec des suites). Mon idée c'était plutôt la première option qui favorise les échanges dans des zones communes, sans compter que c'est aussi plus économique. Mais il faut avouer que c'est risqué, car si ça ne marche pas, ça peut vite tourner au cauchemar, d'ou l'intérêt de vivre cela comme une expérience, pour pouvoir retourner chez soi.
Evidement, le problème c'est quand on commence ami (ou même amoureux) et qu'on devient énemi, et dans ce cas, qui doit partir ? Je n'ose pas imaginer le tableau, d'ou l'intérêt de la date butoir, que ça aille bien ou non.
Il y a tant à dire sur ce sujet
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(compte clôturé)
le lundi 18 janvier 2010 à 21h17
ERIC_48
Clementine : A priori, tu as l'air de me dire que ce n'est pas orthodoxe de parler de ça ici. Je veux bien essayer d'aller ailleurs, mais je ne sais pas trop ou, à moins de créer un site. Dis le moi clairement, que je le sache.
Une boutade dont tu aurais ri, probablement, si tu avais lu les fils qui en font le fond.
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(compte clôturé)
le lundi 18 janvier 2010 à 21h20
titane
y'a aussi des camps de vacances en Libye ou Yemen !
oui, il y a les mêmes dans le middlewest de la plus grande démocratie du monde, so...
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Junon
le lundi 18 janvier 2010 à 21h30
Il y a quelques mois, j'aurais dit que vivre tous les 3 était mon idéal et puis...ça me titille moins, même si le sujet revient régulièrement entre nous, sous forme de plaisanterie.
Et je vois mal nos caractères très opposés (1 ours, 1 semi-ours et une ultra sociable) cohabiter :-)
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ERIC_48
le lundi 18 janvier 2010 à 21h31
Bizzarement, c'est l'ultra sociable qui risque de faire les frais de l'expérience !
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Junon
le lundi 18 janvier 2010 à 21h33
Là, c'est eux qui vont avoir peur...Remarque, s'ils ne sortent pas, ils ne craignent rien...
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(compte clôturé)
le lundi 18 janvier 2010 à 21h33
insognare
Moi j'aimerais énormément vivre une expérience communautaire, avec ou sans poly. Mais bien sûr avec poly ce serait encore mieux.
tu sais insognare, des communautés, il y en a quelques unes en france, en espagne... plus ou moins autonome, généralement libertaire, parfois poly...
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(compte clôturé)
le lundi 18 janvier 2010 à 21h37
Junon
Là, c'est eux qui vont avoir peur...Remarque, s'ils ne sortent pas, ils ne craignent rien...
Strasbourg, ça tue aussi les semi?
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ERIC_48
le lundi 18 janvier 2010 à 21h37
Continue Arnaud, on attend,
Des noms
Des conclusions
Ton avis
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Junon
le lundi 18 janvier 2010 à 21h38
Clementine
Strasbourg, ça tue aussi les semi?
Eh oui, le froid est terrible, ici!
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ERIC_48
le lundi 18 janvier 2010 à 21h40
Mais non Clémentine, les ours des pyrénées qui courent après les ours des cavernes du style "j'habite dans un appartement douillet et je me prénome Arthur".
A strasbourg, les semi remorque sont peut-être interdits, mais je ne sais pas si on les tue !
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ERIC_48
le lundi 18 janvier 2010 à 21h41
Le frois de Starsbourg !
On se croirait dans l'est (de l'Europe) !
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ERIC_48
le lundi 18 janvier 2010 à 21h42
De quelles communautées tu parles Arnaud ? excuse pour les ours c'est à part
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(compte clôturé)
le lundi 18 janvier 2010 à 21h46
oui, mon ? est arrivé quelques secondes après la suite de votre dialogue... c'est vrai que sur le net, la conversation est parfois compliquée...
des noms, des conclusions ?
des communautés, je sais ou il y en a, j'ai découvert leur existence l'été dernier mais je n'y suis pas encore allé. je compte bien le faire cet été.
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(compte clôturé)
le lundi 18 janvier 2010 à 21h46
ERIC_48
Mais non Clémentine, les ours des pyrénées qui courent après les ours des cavernes du style "j'habite dans un appartement douillet et je me prénome Arthur".
A strasbourg, les semi remorque sont peut-être interdits, mais je ne sais pas si on les tue !
Ah là là, Eric faut qu'on t'explique: Guilain au début du forum, plaçait partout des "Ah, ça tue les ours!" pour dire qu'il trouvait un truc au poil (des ours?). Et il l'a dit, j'en suis sûre! Arthur! Ceci: " Strasbourg, ça tue les ours!"
Junon a un ours et un semi-ours dans sa vie; donc y'en a un qu'a assez chaud, et l'autre qu'à moitié.
Ayé? Va falloir que tu lises tous les fils pour capter les inside jokes du forum... et toi aussi, Arnaud... :P
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ERIC_48
le lundi 18 janvier 2010 à 21h54
Je crois qu'il vaut mieux pour moi ne pas comprendre toutes les "inside jokes" du forum, car j'ai un travail, et je ne lit pas vite, et je comprend lentement, très lentement !
De toute façon, même en lisant tous les fils, je ne comprendrais encore pas, j'ai toujours l'air d'un con dans ces trucs là, car je suis toujours à côté de la plaque, avec un ou deux trains de retard.
Je n'avais pas vu que c'était une "inside joke", c'est pour ça que je m'en étais mêlé, mais si j'avais sû, j'aurais pas venu dans la "inside joke". Il me semblait bien en écrivant ma remarque "je sais tout" que quelque chose n'allait pas, mais j'ai osé quand-même, et voilà le résultat.
Heureusement que le ridicule ne tue pas, ou alors il me faudrait plusieurs vie, comme dans les jeux.