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Dire "non" - pas si facile!

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(compte clôturé)

le jeudi 01 juillet 2010 à 18h51

.*

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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titane

le jeudi 01 juillet 2010 à 18h57

j'imagine.... et je partage cette larme d'émotion avec toi...

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Siestacorta

le jeudi 01 juillet 2010 à 22h20

subimago
quand je me suis acheté ma cravache, je n'ai pas pu la lâcher de la journée... ça me démangeait... j'ai dû aller à cris et chuchottements pour me calmer... :-/

c'est tellement bon ! *écrase une larme d'émotion*

*reprend son souffle*

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(compte clôturé)

le jeudi 01 juillet 2010 à 23h48

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Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Siestacorta

le vendredi 02 juillet 2010 à 01h26

C'est juste que j'ai oublié de respirer quelques instants.

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LuLutine

le vendredi 02 juillet 2010 à 01h55

subimago
je ressentais à te lire le regret de n'avoir pas pu choisir d'agir autrement. [...]
mais bon, je t'ai sans doute mal comprise.

Exactement, il n'y avait là aucun regret.
A partir du moment où je prends une décision, je n'en change pas comme de chemise, donc ça n'était pas un regret de devoir expliquer à C que ce n'était pas possible. Moi, je me sens bien comme ça !

En fait j'arrive à anticiper pas mal de choses. Si j'avais envisagé l'éventualité d'agir autrement, je n'aurais pas forcément passé ce type d'accord. Tout simplement.

Certains anticipent mal ; moi je sens comment les choses évoluent et je sais plutôt bien où je veux aller, en général. C'est peut-être aussi parce que j'aime prendre mon temps (jamais tu ne me verras "sauter" sur quelqu'un "le premier soir" !). :)

Peut-être aussi qu'on peut dire que je fais partie des gens qui écoutent plus leur "tête" que leur "corps", en tous les cas ça me convient.

Je ne trouve pas anormale la frustration. Satisfaire systématiquement tous nos désirs sans nous poser de questions, c'est ça que je trouverais anormal. C'est ma vision des choses bien sûr, mais je considère que savoir surseoir à ses désirs est une condition indispensable à (entre autres !) la vie en société.

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(compte clôturé)

le vendredi 02 juillet 2010 à 14h08

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Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Siestacorta

le vendredi 02 juillet 2010 à 15h42

Nan mais tu rigoles avec le dérouleur, mais en vrai, c'est tellement ce qui se passe.
Tellement de disproportion entre demandeurs et donneurs que c'est un des rares domaines sentimentaux où être honnête ne fait pas beaucoup avancer le schmilblik.
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*schtik*

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titane

le vendredi 02 juillet 2010 à 18h28

LuLutine
Exactement, il n'y avait là aucun regret.



Je ne trouve pas anormale la frustration. Satisfaire systématiquement tous nos désirs sans nous poser de questions, c'est ça que je trouverais anormal. C'est ma vision des choses bien sûr, mais je considère que savoir surseoir à ses désirs est une condition indispensable à (entre autres !) la vie en société.

Suis bien d'accord! Un désir reste in desir et un plaisir en soi même inassouvi... Ce n'est pas un BESOIN d'assouvir ses désirs!

Donc ne pas assouvir un désir et accepter une certaine frustration.... C'est pas une catastrophe!

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Romy

le samedi 03 juillet 2010 à 16h36

Si je résume ce que tu dis Siesta, tu trouves qu'il y a peu de dominatrices pour le nombre de soumis?

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(compte clôturé)

le samedi 03 juillet 2010 à 16h46

subimago
(...) or à mon sens, ces limites doivent être les mêmes pour les deux partenaires, sauf exception. j'explique pour l'exception :
une interdiction qui pèserait uniquement sur l'un des partenaires du couple serait par exemple pour ceux qui ont lu le livre "bienheureuse infidélité" l'histoire de ce couple où le garçon avait l'interdiction de faire l'amour à une autre au réveil (en la réveillant avec des baisers, des caresses) acte d'amour qui semblait pour sa compagne réservé à elle seule. en dehors de ça, les autorisations de sortie sont les mêmes. l'autorisation d'avoir un amant aussi. la fréquence des sorties, le droit de passer la nuit dehors, etc. il n'y a pas de "moi j'ai le droit mais pas toi".

O_O Je ne comprends pas cette exception. Pour moi elle n'a pas plus de raisons d'être que d'autres conditions, et je dirais peut-être même...encore moins de raison d'être. C'est du ressort de la vie intime d'un couple, et cela est bien moins impactant que par exemple, les horaires ou les absences.

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(compte clôturé)

le samedi 03 juillet 2010 à 17h45

Bon, j'ai rattrapé mon retard de lecture, ça commençait à me manquer. Page 7 à 9. Heureusement j'ai lu jusqu'au bout avant d'écrire, car sinon je n'aurai pas compris LuLutine non plus. :) Donc maintenant, je comprends LuLutine, et je me sens plutôt en accord avec la vision de Subimago. Et je vous remercie toutes les deux, grâce à vous j'apprends des choses, à la fois sur ce qu'il est possible de vivre, et sur ce que je ne veux pas vivre, ou ce que je ne suis pas.
En effet, mes réflexions sont passées en quelques semaines du point de vue "femme en couple qui souhaite ouvrir des perspectives polyamoureuses" à "célibataire se relevant à peine d'une rupture et souhaitant repartir sur des bases polyamoureuses". Inévitablement, et c'est d'ailleurs fort intéressant, les questions et les ressentis n'ont parfois presque plus rien à voir, même si heureusement je peux me servir quand même des deux ans de travail sur le sujet (voir même 5 ans au total en fait). Merci à tous et toutes.

Clairement, pour moi mon ou mes amoureux n'ont pas à me prévenir avant qu'une relation amicale ne devienne amoureuse ou sexuelle ou les deux. Ni à me prévenir avant de commencer une nouvelle relation qu'elle quelle soit. J'apprécie par contre de partager leurs vies, bonheurs et malheurs, donc qu'ils me parlent tôt ou tard des autres, prénoms, villes, ces petits détails qui matérialisent les relations et évitent parfois de s'inquiéter. Et je préfère largement un amoureux qui me dit "ce we je suis chez unetelle", plutôt que "je ne suis pas dispo ce we point final".

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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(compte clôturé)

le samedi 03 juillet 2010 à 20h32

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Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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(compte clôturé)

le samedi 03 juillet 2010 à 22h26

Oui je comprends beaucoup mieux. Surtout grâce aux exemples que tu me donnes. Mais ce qui me chiffonne dans le message que j'ai cité plus haut, c'est le mot "interdiction"...si préserver un fief passe par une interdiction, ça me choque un peu...
Hum...si je voulais que mon amoureux ne fasse quelque chose qu'avec moi , je pense que je lui dirais, peut-être en insistant je ne sais pas...mais interdire non, ou l'ennuyer avec ça...je ne suis pas sûre.
Je me vois tout à fait réserver quelque chose à un seul amoureux, mais là aussi s'il l'exige ça risque de me stresser plus qu'autre chose.
:-/

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(compte clôturé)

le samedi 03 juillet 2010 à 23h21

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Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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(compte clôturé)

le samedi 03 juillet 2010 à 23h58

D'accord. Je comprends vraiment mieux. ^^
Merci subimago. (+)

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(compte clôturé)

le dimanche 04 juillet 2010 à 00h21

de rien! ^^

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Siestacorta

le dimanche 04 juillet 2010 à 13h26

Rosalie
Si je résume ce que tu dis Siesta, tu trouves qu'il y a peu de dominatrices pour le nombre de soumis ?

Oui... Enfin, ça, je le dis même pas, c'est un lieu commun dans le milieu. Ce que je dis c'est que, dans mon cas, ce n'est pas seulement une barrière à la réalisation de fantasmes et de désirs, mais carrément à une certain type d'expression affective.

Presque aussi triste, certains soirs, que l'esseulement du célibataire qui n'a personne en vue mais qui aimerait juste un câlin, un partage.

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LuLutine

le lundi 05 juillet 2010 à 00h41

@subimago : je comprends assez bien que tu réserves à un seul amoureux certaines choses que tu ne fais pas avec d'autres ; je le fais aussi spontanément. C'est symbolique pour moi. Par exemple je n'irai pas en vacances avec un amoureux dans le lieu exact que j'ai fréquenté à la même occasion avec un autre. Ca me ferait bizarre, tout simplement. Certains lieux pour moi sont associés à une personne et pas à une autre, et c'est important pour moi de conserver leur symbolique et les souvenirs communs.

Il y a aussi des gestes, des mots ou des habitudes que je n'ai qu'avec un seul amoureux. Pas par obligation ou choix réellement conscient, mais surtout parce que chaque relation est différente et évolue différemment.

Cela étant dit, je vivrais sans doute mal le fait qu'un amoureux essaye de m'imposer de ne pas faire certaines choses avec un autre. Je pense que me sentirais bridée. J'en discuterais probablement longtemps avant que nous arrivions à tomber sur un accord qui satisfasse tout le monde...j'essaierais de comprendre ce qui est vraiment important pour lui, pourquoi c'est important, et si je peux le rassurer d'une autre façon ou non...

@insognare : peut-être que j'ai trop souvent souffert par le passé - et pas nécessairement dans le domaine amoureux - d'être tenue à l'écart de certaines choses, mise au courant une fois le fait accompli, je ne sais pas ; mais je dois avouer que je pourrais difficilement continuer à faire confiance à quelqu'un qui me sort un truc du genre : "Ah au fait, ça fait trois mois que j'ai une relation amoureuse ET sexuelle avec unetelle...".

A la rigueur, si on n'a pas eu l'occasion de se voir ou de se parler, je peux comprendre. Mais pas dans le cas (qui est la situation actuelle, et j'avoue que mes messages se placent dans les situations que j'ai déjà vécues) où l'on se voit ou parle au moins une fois par semaine, et où l'on n'habite pas suffisamment loin l'un de l'autre pour prétendre ne pas pouvoir se voir. Moi, s'il (comprendre : n'importe lequel de mes amoureux) me dit que c'est important et qu'il préfère me le dire en face, je me libère au plus vite. Si besoin c'est moi qui me déplace et je peux même dormir chez lui, même si je dois par exemple mettre 2h pour aller au boulot au lieu d'1h, car s'il dit que c'est important, je lui fais confiance.
Donc il n'y a pas de réel obstacle à ce qu'il m'en parle rapidement.
Ca me fait repenser à ce que j'avais dit à mon premier amour il y a douze ou treize ans : "Je ne veux pas qu'on se cache quelque chose d'important." (Il était d'accord avec moi. Bon, par la suite, nous avons tous les deux failli à cette promesse, le résultat est là : nous ne sommes plus ensemble...je ne veux pas réitérer cette erreur !)

Puis, je dis bien que je préfère être prévenue avant. La dernière fois, j'ai été "prévenue" peu de temps après (ce qui ne s'appelle pas vraiment être prévenue, alors disons plutôt informée) ; et je l'ai bien vécu.

Cela dit je suis sincère avant tout, et me connaissant, sachant que je ne suis pas certaine à 100% de toujours bien le prendre, je choisis de dire avec honnêteté que plus on me l'apprend tard, plus je risque de mal le vivre (même si ça peut aussi se passer bien, cf ci-dessus).
Je dis qui je suis, pour que l'autre le sache. Mon propos rejoint d'ailleurs ici un autre fil où subimago et moi parlions du fait que nous voulions nous montrer telles que nous étions, et être aimées telles que nous étions.

Je trouverais absurde que quelqu'un aime le "moi" qui lui dit : "Tu peux voir qui tu veux sans jamais rien me dire, je m'en fiche", alors qu'au fond le vrai "moi" (qu'il ne connait pas réellement, je l'aurais donc trompé au sens propre !) peut en souffrir...

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(compte clôturé)

le lundi 05 juillet 2010 à 08h22

@LuLutine : J'aime bien la différence que tu mets entre "prévenir" et "informer", et peut-être que 3 mois par exemple c'est trop oui. Je n'ai pas encore été dans la situation en question, donc il y a un moment où je ne peux plus projeter, il me faudra l'expérience émotionnelle pour être sûre de mon "moi". J'ai hâte de savoir ! ^^

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