Notion d'inconscient
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bonheur
le vendredi 14 août 2015 à 09h10
Oui, le chewing-gum qui perd du goût et dont on n'ose pas se débarrasser. Alors, on le maltraite jusqu'à ce que ce ce soit lui qui se sauve (pour heureusement retrouvé sa saveur). QI ne rompt pas, ce ne serait pas une solution pertinente, ce serait un échec.
Pour en revenir à Bodhicitta8. On peut être un QI et ne pas suivre les normes ou les remettre en cause. Peut être que ton ours ne sait pas comment faire suite à cette perte de saveur ? Ne pas oublier que lui, il a des problèmes à résoudre, pendant que toi tu vis...
Après, un couple mono-poly est viable et un couple QI - QE est viable, si la volonté de chacun-e et la dynamique commune est là. Si l'apprentissage et la connaissance de l'autre va dans le sens de la durée relationnelle, si QI ne prend pas les autres pour un terrain d'étude mais pour des personnes qui offrent et à qui l'on offre du bonheur. Dans la vie, tout est viable.
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bonheur
le vendredi 14 août 2015 à 09h24
Rien
D'abord, la vie en QI ce n'est pas une vie sans émotions, bien au contraire! Sauf que les émotions sont liées à l'intérieur de la personne, pas à la relation de couple. Un QI peut être heureux soit quand il est célibataire,soit quand il est en couple.
Pour QE, les émotions sont évidemment avant tout liées à l'intérieur de la personne. On ressent et ensuite on offre pour partager ce que Bodhicitta8 a très bien décrit.
QE aussi peut être heureux en couple ou en célibataire...
QE, contrairement à QI, n'a pas besoin de rationaliser, de trouver une fonction, une utilité à ses émotions... et encore moins à les expliquer car un ressenti ne s'explique pas, il se vit. QE entretien son émotionnel d'une manière naturelle. Il ne songe même pas à l'exploiter (une année je plante du maïs et l'année d'après du soja ; pour QE, poussera ce qui poussera, au hasard des graines qui viennent se semer naturellement)
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Jak
le vendredi 14 août 2015 à 09h59
On s'écarte un peu du sujet quand même, non ?
QI et QE c'est un débat autour de l'inconscient, j'entends bien.
Mais donc, qu'est-ce que l'inconscient ?
Si je dois prendre la définition brute (étymologique), il s'agit de ce que l'on sait sans en avoir conscience.
Donc, des mécanismes qui vont et viennent en dehors de notre rationalisation, de notre réflexion.
Un peu comme la respiration est un mouvement inconscient alors qu'attraper son verre d'eau quand on a soif est plutôt un mouvement conscient.
C'est très rationnel, mais personnellement, je vois l'inconscient de cette manière.
De l'autre côté, il s'agit aussi de imprégnation de notre mémoire sensorielle et physique.
Quelque chose que l'on a vécu, que l'on a "senti", reste enregistré dans notre cerveau. Dès lors, un rien peut faire resurgir cette mémoire sensorielle : un type de tissu que l'on a "touché", un aliment que l'on a "goûté", ...
Autre exemple, quelqu'un qui a joué de la guitare pendant quelques années peut jouer sans vraiment se concentrer. C'est un peu comme laisser l'instrument jouer, alors qu'on est plutôt dans une conversation.
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
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bodhicitta
le vendredi 14 août 2015 à 10h15
bonheur
La question pour ton ours est peut être : désire-t-il aller à la rencontre de ses émotions ? (il en a, il est humain)
Pour ça il faut etre capable d'interroger son inconscient justement je pense.
Si il n'y a pas accès c'est plus compliqué... :-/
bonheur
QE, contrairement à QI, n'a pas besoin de rationaliser, de trouver une fonction, une utilité à ses émotions... et encore moins à les expliquer car un ressenti ne s'explique pas, il se vit.
Je pense que le "probléme" est que mon ours est QE, sans se rendre compte que son affecte est modifié par son inconscient (au passage, j'viens d'apprendre que ça mére faisait le cathé aux enfants du village...)( :-/ j'dis ça... j'dis rien)
J'ai l'impression que positionnement par rapport à cet notion d'inconscient serait la clef...
bonheur
On peut être un QI et ne pas suivre les normes ou les remettre en cause.
Je pense que c'est en intellectualisant, rationalisant, qu'on remet les normes en cause plus facilement (j'dirai presque qu'on les remet forcément en cause car elles n'ont rien de rationnel)
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
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bodhicitta
le vendredi 14 août 2015 à 10h41
Puck
comme le dit Evavita, il faudrait mieux définir ce que l'on met derrière le mot inconscient avant de débattre dessus.
Jak
Mais donc, qu'est-ce que l'inconscient ?Si je dois prendre la définition brute (étymologique), il s'agit de ce que l'on sait sans en avoir conscience. (...) De l'autre côté, il s'agit aussi de imprégnation de notre mémoire sensorielle et physique.
Dans le robert c'est tout ce qui échappe à la conscience, conscience du latin> connaissance,
c'est p t etre que ça (l'inconscient) échappe à notre connaissance, que l'on fait tel ou tel chose (respiration, réflexes, jouer de la guitare machinalement... etc)
ça échappe à notre connaissance jusqu'à ce qu'on y pense, qu'on l'intellectualise, on sait que l'on respire et on peut en etre plus ou moins conscient mais à la base c'est inconscient.
Jack, dans le début de la conversation que tu as lancé "polyamoureux mais monogame par choix" :
Mezrahi
Il y a peut-être des choses qui gagneraient à être examinées séparément, chacun de son côté, pour voir pleinement combien ça résonne différemment pour chacun ? Qu’en penses-tu ?
Jak
Sur ce point, que penses-tu que nous devrions "examiner" ?
P t etre parlait t'il d'examiner l'inconscient aussi...
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
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bonheur
le vendredi 14 août 2015 à 14h01
L'inconscient n'a en effet rien de rationnel, comme nos émotions, nos ressentis, nos facultés innées ou acquises. Il reste que nous sommes un être à part, à un instant T, et qu'en matière d'irrationnel nous sommes tous au stade "d'apprentis". Il reste que nous continuerons à vivre et à évoluer.
Par contre, notre vrai nature (là encore, comment définirait-on cela ?) sera pérenne et nous caractérisera toujours. La découverte de soi, à travers n'importe quel biais (nos relationnels, nos lectures, nos découvertes diverses et nos introspections), reste le chemin le plus sûr pour bien vivre.
Au sein de notre intérieur, il y a des déclencheurs instantanés, disons que cela correspond à notre instinct, notre sixième sens, et que cela est à prendre en considération dans ses choix rationnels. En tout cas, personnellement, j'y suis très attentive. Donc, au delà de vouloir toujours tout comprendre, on peut suivre son instinct.
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Jak
le vendredi 14 août 2015 à 14h04
bodhicitta8, concernant l'inconscient, nous avons creusé cette piste.
J'estime pour ma part ne plus avoir de véritable inconscient.
Je m'explique : outre l'inconscient sensoriel et physique pur, j'ai intellectualisé à l'extrême mon inconscient pour élever le maximum de chose à ma conscience.
Je déteste ne pas avoir le contrôle, alors concernant le contrôle de moi-même, j'ai fait en sorte de balayer au maximum tout ce qui pouvait entraver ma chaîne de décision.
Depuis un moment, j'ai même pris sur moi d'entraîner mon cerveau à une réflexion multidimensionnelle (paralléliser les tâches comme un processeur d'ordinateur le ferait aujourd'hui).
Cela peut paraître étrange, surtout que je pourrais donner l'impression de m'écarter de ce que je ressens ou sens.
Il n'en est rien. Ma fibre émotionnelle n'est pas du tout affectée et j'ai la même sensibilité qu'avant (voire même un peu plus).
Quand à ma compagne, qui est très émotionnelle (moi -> QI, elle -> QE, on y revient finalement :-D ), je pense que beaucoup de choses dans son inconscient la freinent dans son évolution personnelle.
Selon moi, elle a du mal à admettre beaucoup d'éléments que j'estime percevoir de son inconscient, comme ses peurs primaires et certains doutes qu'elle a en conséquence d'un certain vécu.
Edit : j'ai validé mon post juste après celui de bonheur.
bonheur
Au sein de notre intérieur, il y a des déclencheurs instantanés, disons que cela correspond à notre instinct, notre sixième sens, et que cela est à prendre en considération dans ses choix rationnels. En tout cas, personnellement, j'y suis très attentive. Donc, au delà de vouloir toujours tout comprendre, on peut suivre son instinct.
Personnellement, pour boucler mon post, mon instinct ... n'a plus. Je l'ai rationalisé.
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
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bodhicitta
le vendredi 14 août 2015 à 15h50
Jak
en quoi ne pas croire en l'Inconscient est si limitant ?Est-ce tellement indispensable pour remettre en question des concepts ?
L'est-ce pour se forger des opinions et jauger (sans juger) les règles, les lois qui régissent la vie du plus grand nombre ?
(+) tu y réponds un peu tout seul :-D
Jak
j'ai intellectualisé à l'extrême mon inconscient pour élever le maximum de chose à ma conscience.Je déteste ne pas avoir le contrôle, alors concernant le contrôle de moi-même, j'ai fait en sorte de balayer au maximum tout ce qui pouvait entraver ma chaîne de décision.
Je pense que tu vois donc pourquoi je pense que sans cette notion inconscient tout analyse de soi même et de nos actions reste incomplète.
J'en suis triste j'ai vraiment l'impression qu'à cause de ça, on ne poura jamais vraiment se comprendre, et ne crois plus en notre bonheur ensemble (version poly) à long terme.
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(compte clôturé)
le vendredi 14 août 2015 à 16h03
Jak
bodhicitta8, concernant l'inconscient, nous avons creusé cette piste.
J'estime pour ma part ne plus avoir de véritable inconscient.
Je m'explique : outre l'inconscient sensoriel et physique pur, j'ai intellectualisé à l'extrême mon inconscient pour élever le maximum de chose à ma conscience.
Je déteste ne pas avoir le contrôle, alors concernant le contrôle de moi-même, j'ai fait en sorte de balayer au maximum tout ce qui pouvait entraver ma chaîne de décision.
Depuis un moment, j'ai même pris sur moi d'entraîner mon cerveau à une réflexion multidimensionnelle (paralléliser les tâches comme un processeur d'ordinateur le ferait aujourd'hui).
Cela peut paraître étrange, surtout que je pourrais donner l'impression de m'écarter de ce que je ressens ou sens.
Il n'en est rien. Ma fibre émotionnelle n'est pas du tout affectée et j'ai la même sensibilité qu'avant (voire même un peu plus).
Quand à ma compagne, qui est très émotionnelle (moi -> QI, elle -> QE, on y revient finalement :-D ), je pense que beaucoup de choses dans son inconscient la freinent dans son évolution personnelle.
Selon moi, elle a du mal à admettre beaucoup d'éléments que j'estime percevoir de son inconscient, comme ses peurs primaires et certains doutes qu'elle a en conséquence d'un certain vécu.
Edit : j'ai validé mon post juste après celui de bonheur.
Personnellement, pour boucler mon post, mon instinct ... n'a plus. Je l'ai rationalisé.
Message modifié par son auteur il y a 2 heures.
C'est aussi mon parcours. J'ai troqué mon inconscient contre la pleine conscience. L'instinct existe toujours, mais s'est transformé en une espèce de prévoyance: l'instinct me dit comme seront les choses dans le futur, et donne l'info à mon côté rationnel.
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Jak
le vendredi 14 août 2015 à 16h10
bodhicitta8
tu y réponds un peu tout seul :-D
Je t'avoue que je ne sais même pas comment ...
Rien
C'est aussi mon parcours. J'ai troqué mon inconscient contre la pleine conscience. L'instinct existe toujours, mais s'est transformé en une espèce de prévoyance: l'instinct me dit comme seront les choses dans le futur, et donne l'info à mon côté rationnel.
Dans mon cas, je n'ai même plus d'instinct, je calcule tout. Je fais des probabilités en fonction des éléments que j'ai.
Mais le résultat est le même.
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bodhicitta
le vendredi 14 août 2015 à 23h22
Jak
en quoi ne pas croire en l'Inconscient est si limitant ?
Jak
bodhicitta8: "tu y réponds un peu tout seul :-D "
Je t'avoue que je ne sais même pas comment ...
c'est comme ça que je pense que tu y réponds:
Jak
J'ai intellectualisé à l'extrême mon inconscient pour élever le maximum de chose à ma conscience
Car si tu ne croyais pas en l'inconscient, tu ne pourrais pas l'intellectualiser... ça limiterait les choses élevées à ta conscience suivant la logique de ta phrase
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
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Jak
le samedi 15 août 2015 à 11h05
bodhicitta8
Car si tu ne croyais pas en l'inconscient, tu ne pourrais pas l'intellectualiser... ça limiterait les choses élevées à ta conscience suivant la logique de ta phrase.
Quid de ceux qui intellectualisent tout naturellement ?
Ils n'ont pas forcément la possibilité de se rendre compte de l'inconscient, et donc, potentiellement, ils n'y croient pas.
Je pense que ceux-là ne sont pas plus limités que d'autres pour remettre en question des concepts socioculturels.
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bodhicitta
le samedi 15 août 2015 à 11h30
dans ta phrase:
Jak
J'ai intellectualisé à l'extrême mon inconscient pour élever le maximum de chose à ma conscience
pour l'inctelualiser il faut qu'il soit là, analysable, donc que tu admettes qu'il soit présent, qu'il existe.
Oui méme ceux qui intellectualisent naturellement.
C'est pour ça que je disais que tu répondais à ta question:
Jak
en quoi ne pas croire en l'Inconscient est si limitant ?
Je n'ai jamais dit que ceux qui n'admettent pas l'existence de l'inconscient sont plus limités que d'autres pour remettre en question des concepts socioculturels!
Enfin p t etre si on parle des normes comme concept socioculturel (avis perso)
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
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Jak
le samedi 15 août 2015 à 11h49
bodhicitta8
Pour l’intellectualiser il faut qu'il soit là
C'est sur ce point que je ne suis pas d'accord avec toi.
Moi, j'ai intellectualisé mon inconscient en toute connaissance de cause.
Mais je peux comprendre que certaines personnes intellectualisent en général leur manière de vivre et d'appréhender le monde. Et dans ce cas, je pense qu'il est possible que ces personnes ne soient pas forcément au fait de l'inconscient.
Et dans ce cas, je pense que cela ne les limite pas plus que n'importe qui.
Après tout, il existe plusieurs manières d'arriver à un même résultat.
Selon moi, c'est bien cela qui rend la vie si intéressante : de voir que certains arrivent à avoir un résultat identique au nôtre, sans avoir les mêmes cartes en main.
Et c'est de comprendre les gens qui font différemment qui est enrichissant, pas de les amener à faire comme nous.
Enfin, c'est mon avis.
Du coup, pour en revenir à ton ours, je pense qu'il serait intéressant qu'il s'intéresse à la manière dont tu vois les choses et qu'inversement tu t'intéresses à sa manière d'appréhender.
Mais sans que chacun se dise : "je détiens LA vérité". Ce qui selon moi est faux et absurde.
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
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Jak
le samedi 15 août 2015 à 11h55
bodhicitta8
Je n'ai jamais dit que ceux qui n'admettent pas l'existence de l'inconscient sont plus limités que d'autres pour remettre en question des concepts socioculturels!
Pourtant, tu l'as sous-entendu, non ? (juste de manière superficielle est une limite de la remise en cause dont tu parles, non ?) :
bodhicitta8
Je pense que la remise en causes des normes sans cette notion, reste superficiel.
Ou alors j'ai mal compris.
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
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bodhicitta
le samedi 15 août 2015 à 14h48
Oui en effet voici (en gras) la fin de phrase qui suivait ta 1ére phrase que tu viens de citer:
"Je n'ai jamais dit que ceux qui n'admettent pas l'existence de l'inconscient sont plus limités que d'autres pour remettre en question des concepts socioculturels!
Enfin p t etre si on parle des normes comme concept socioculturel "
Pour le moment je ne vois qu'en ça que ça limite de ne pas prendre en compte l'inconscient
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
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Jak
le samedi 15 août 2015 à 15h16
J'avais bien lu ta dernière phrase, j'ai mal du copier-coller la citation, et du coup, je suis resté avec le morceau que j'ai gardé.
Pour moi, une norme est un concept.
De mon côté, voilà comment je vois les choses :
Une norme c'est une règle qui régit de manière plus ou moins globale notre vie (tout ou partie). Les normes, en général, se fondent dans notre inconscient, puisqu'on suit ses règles, assez souvent, sans s'en rendre compte.
Le fait de croire à l'inconscient permet plus facilement d'accéder à ce qui est lié à l'inconscient. Et donc, la remise en cause des normes n'en sera que facilitée.
Le fait de ne pas y croire ... bah, cela dépend.
Pour celui qui n'y croit pas mais intellectualise toute sa vie, il ne se fondra jamais vraiment dans les normes et les remettra naturellement en question au fur et à mesure.
Et cela, même si en remettant en question et en choisissant les normes qui lui convient, il enrichit son inconscient (auquel il ne croit pas) d'une nouvelle norme.
Pour celui qui n'y croit pas mais se laisse simplement porter dans la vie avec ses convictions, là, effectivement, les normes il n'y réfléchira jamais (j'oserais même dire qu'il ne réfléchira pas à grand chose).
Donc il se limitera ... à ne jamais remettre en question quoi que ce soit.
bodhicitta8, j'aimerais comprendre ton point de vue.
Comment tu vois cela ?
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bodhicitta
le dimanche 16 août 2015 à 11h09
Si j'ai étais tant chagrinée d'apprendre que mon ours n'admet pas l'inconscient, :-(
C'est parceque je pense que son regard, sur les normes est incomplet, qu'à cause de ça il ne peut voir à quel point elles peuvent influencer notre vie. Influencer sa façon de vivre l'amour.
En d'autres termes que c'est à cause de ça qu'il ne pourra jamais se sentir vraiment bien dans une relation poly avec moi.
J'ai aussi la douloureuse sensation d'avoir "parlé dans le vide" (exagération) pendant toutes ces h de discutions autour du polyamour, de l'amour, des normes etc... qu'on ne peut pas vraiment se comprendre.
Je me demande si c'est si importent que ça?
ou si je suis tellement choqué par cette découverte (qui me donne envie de jeter l'éponge) surtout parceque j'ai les nerfs à vif (le coeur à vif) (ça c'est un fait, mais pour d'autres raisons)
Je vois trés bien ce que tu veux dire, on peut trés bien remettre en cause toutes les normes sans la notion d'inconscient.
Mais quand tu dis qu'on peut L'intellectualiser sans y croire, sans l'admettre je pense que sa sonne faux déja grammaticalement. (Enfin ça j'suis pas une experte) :-/ mais le: L' c'est bien l'inconscient? donc faut que cet "objet" :-/ existe...
rectification: c'est un attribut du sujet L'>l'inconscient
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
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bonheur
le dimanche 16 août 2015 à 14h06
Pour Bodhicitta8 : est-ce la première fois que ton ours t'apporte un doute ou une incompréhension ? Tu dis avoir passé beaucoup de temps en discussions et explications, mais en vain...
Bien que différemment et pour d'autres raisons que l'existence ou non de l'inconscient, j'ai eu par la passé à tenter, essayer de faire qu'une tierce personne surpasse l'aspect non normatif obligatoire à notre relation. Je crois que de son côté, son mal-être (et je le ressentais) était qualifié de "rien d'insurmontable", donc aurait pu perdurer ainsi éternellement. Evidemment, de mon côté, la situation de plus en plus difficile à vivre, et j'ai fini par mettre un terme définitif à notre relation.
Qu'ai-je gagné ? Dans un premier temps un gros coup de blues (ce qui ne serait plus le cas aujourd'hui) puis un énorme soulagement. Car, l'individu, quel qu'il soit, vit l'amour avant tout intérieurement. Donc, il n'a pas nécessairement "besoin" d'un lien pour aimer. Ca c'est le côté positif. Le côté négatif c'est que nos échanges sont réduit à 0 et que je n'ai plus rien à apprendre de lui.
D'ailleurs, de ce point de vue, l'échange était à sens unique : je lui ai fait découvrir mon univers, avec beaucoup d'honnêteté et de transparence... et lui ne m'a jamais ouvert aucun porte. Peut être voulait-il se préserver de mon optique de la vie et de mon optique concernant les lien humain... tout en bénéficiant des avantages (puisqu'il ne répondait présent uniquement quand il en ressentait lui l'importance pour lui, et le reste du temps je n'existait pas). Mais, notre cas était particulier et sans doute presque unique. C'est juste à titre d'exemple.
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Jak
le dimanche 16 août 2015 à 16h44
bodhicitta8
Mais quand tu dis qu'on peut L'intellectualiser sans y croire, sans l'admettre je pense que sa sonne faux déja grammaticalement. (Enfin ça j'suis pas une experte) :-/ mais le: L' c'est bien l'inconscient? donc faut que cet "objet" :-/ existe...
rectification: c'est un attribut du sujet L'>l'inconscient
J'ai indiqué que moi j'intellectualisais mon inconscient.
L'autre cas dont j'ai parlé parle d'une intellectualisation globale.
On peut très bien gérer un tout sans avoir plus d'attention pour les composantes de ce tout.