Le sexisme, c'est aussi ça
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Junon
le vendredi 27 juin 2014 à 22h49
Je crois qu'il faudrait le réécrire en gras, visiblement les gaulois les plus irréductibles ne lisent pas les stats ou les liens ou tout autre preuve démontrant par A plus B que leur fantasmes autour du viol sont faux...
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sielane
le mercredi 02 juillet 2014 à 10h35
Un mal peut se cacher derrière des maux ou des mots
rue89.nouvelobs.com/2014/06/26/harcelement-rue-fem...
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LuLutine
le mercredi 02 juillet 2014 à 19h21
sielane
Un mal peut se cacher derrière des maux ou des mots
rue89.nouvelobs.com/2014/06/26/harcelement-rue-fem...
NouvelObs.com
le harcèlement de rue, le sexisme de masse serait l’apanage des classes populaires et des étrangers
Pour ma part, ce n'est pas mon analyse.
Il est vrai que certains média présentent les choses avec ce biais-là...ce qui me semble bien malheureux.
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Papey
le mercredi 02 juillet 2014 à 20h16
Il est plus facile de critiquer les personnes "défavorisées" et/ou "racisées". C'est tellement plus intéressant que de porter un regard critique sur soit même en plus fait réac', c'est branché (oui, celui qui dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas, comprends tu !) C'est le cas depuis un certain temps et les mentalités ne changent pas (cf : coupe du monde, algérie, voitures etc... qui date de même pas d'une semaine)
edit : mots oubliés
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
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LuLutine
le mercredi 02 juillet 2014 à 20h39
Papey
Il est plus facile de critiquer les personnes "défavorisées" et/ou "racisées".
Oui, je trouve ça très vrai.
Plus facile que de critiquer les dominants.
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(compte clôturé)
le mercredi 02 juillet 2014 à 22h13
LuLutine
Oui, je trouve ça très vrai.
Plus facile que de critiquer les dominants.
Chacun a toujours une part de dominant et une part de dominé. L'harceleur de banlieue domine parce qu'il harcèle, mais il est dominé parce qu'il est au chômage et a la merci des services sociaux. La femme qui se fait harceler est dominée pendant qu'elle est harcelée, puis 10 minutes plus tard rentre dans le bureau qu'elle dirige et du coup passe au rôle de dominante pour les 8 heures qui suivent.
Dans ce cas là, si on critique la pratique du harcèlement de rue, critique-t-on un dominant ou un dominé? Pour moi, on ne critique pas aucun des deux, on critique plutôt un comportement. Si l'harceleur arrête d'harceler, on l'aime à nouveau, s'il n'arrête pas, on l'aime pas.
Et du haut de ma position de dominant-e (finalement, après toutes ces discussions, je me suis rendu-e compte que j'en suis un-e, et que je ne suis pas du tout prêt à lâcher mes privilèges) je donne mon conseil très paternaliste et très condescendant aux harceleurs de rue:
Harceler les gens dans la rue, c'est malpoli. Et c'est aussi un truc de loser. Vous voulez avoir l'air cool, être acceptés dans la bonne société, trouver une job mieux payée? Soyez polis avec les gens qui vous rencontrez dans la rue. La personne dont vous vous moquez aujourd'hui pourrait être votre cheffe au travail demain!
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LuLutine
le mercredi 02 juillet 2014 à 22h23
La-salope-helvetique
Pour moi, on ne critique pas aucun des deux, on critique plutôt un comportement.
Et bien oui, c'est ce qu'il faudrait, critiquer un comportement.
Mais justement, ce qu'explique l'article, c'est qu'on* critique parfois ce comportement en l'attribuant uniquement aux étrangers / aux personnes de "classes populaires" etc.
Et de fait, on se met à critiquer les étrangers / les classes populaires. Alors que le souci n'est pas là !
Ce ne sont pas (que) des personnes "de classe populaire" ou "étrangères" qui ont décidé de passer outre mon consentement. Cela dit, ce ne sont pas non plus de "mauvaises" personnes (et même, je continue de les apprécier - pour d'autres choses - c'est dire !).
Donc oui, c'est bien le comportement qu'on veut critiquer, on est d'accord !
Mais certains l'oublient, justement, c'était la teneur des remarques plus haut !
Signé : une privilégiée, car bien que femme bi-poly, je suis aussi blanche, de classe moyenne et j'ai un travail...
*le "on" fait référence à certains media dont on parlait plus haut
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Junon
le jeudi 03 juillet 2014 à 09h44
On peut être cheffe du bureau et tout de même dominée, hein...un statut élevé au travail ne donne pas tellement plus de privilège dans l'échelle sociale, puisque, cheffe ou pas, il faudra toujours composer avec des difficultés spécifiquement féminines...et même s'y voir ajouter celles liées au statut de femme de carrière (relation difficiles avec des subordonnés dû fait de son genre, choix d'élever des enfants ET/OU d'avoir une carrière, mise au placard, horaires non aménagés, etc...)
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(compte clôturé)
le jeudi 03 juillet 2014 à 10h07
Junon
On peut être cheffe du bureau et tout de même dominée, hein...un statut élevé au travail ne donne pas tellement plus de privilège dans l'échelle sociale, puisque, cheffe ou pas, il faudra toujours composer avec des difficultés spécifiquement féminines...et même s'y voir ajouter celles liées au statut de femme de carrière (relation difficiles avec des subordonnés dû fait de son genre, choix d'élever des enfants ET/OU d'avoir une carrière, mise au placard, horaires non aménagés, etc...)
Bien sûr! ce sont les raisons que m'ont poussé à quitter l'entreprise pour laquelle je travaillais avant pour fonder ma propre entreprise.
De cette manière:
- je peux gérer moi même mes collaborateurs, et arrêter la collaboration si la relation devient trop difficile.
- je n'ai pas besoin de choisir entre carrière et enfants
- il n'y a personne qui peut me mettre au placard
- je peux aménager moi-même mes horaires et travailler à la maison si nécessaire.
C'est vrai que ce n'est pas facile: pour faire ce pas il faut galérer pendant 1-2 ans, voir plus. Mais pour la suite, le problème est résolu! :)
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(compte clôturé)
le jeudi 03 juillet 2014 à 10h48
J'ai eu aussi mon entreprise, je confirme, c'est galère pendant au moins deux ans, voir plus. Je travaillais chez moi, mais les enfants avait malgré tout une nourrice. Aussi, j'ai la chance d'avoir un conjoint qui a toujours mis la main à la pâte. Nous avons toujours tout assumer et décider conjointement.
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Leolu
le jeudi 03 juillet 2014 à 14h23
De toute façon, même une femme chef d'entreprise a des comptes à rendre... à ses clients ! Et ceux-ci sont parfois plus tyrannique qu'un patron.
...et on peut aussi du sexisme dans ce lien-là !
("je n'achète pas une voiture neuve à une femme, elle y pige que dalle")
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(compte clôturé)
le jeudi 03 juillet 2014 à 14h59
Tout chef d'entreprise a des comptes à rendre et pas seulement à ces clients. Il y a aussi les fournisseurs, les organismes financiers, les organismes structurels (assurance, chambre des commerce et des métiers, organisme de retraite, de santé...), le fisc, le comptable et j'en oublie certainement. J'avais aussi des clientes, dont certaines hypers sympas, et aussi des clients, souvent sympas aussi. D'autres hommes comme femmes un peu particulier. J'aurai pas mal d'anecdotes sur ceux-ci mais bon. Et puis, est venu le tour de ceux qui faisaient intrusion en dehors des heures d'ouverture affichées, et qui m'empêchaient d'avoir une vie personnelle, alors j'ai tout arrêté. Ils n'arrivaient pas à comprendre que le fait que je travaillais chez moi ne signifiait pas que je sois à leurs services aux heures des repas, etc.
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sielane
le dimanche 06 juillet 2014 à 22h54
Pour ceux qui doutaient encore d'une culture du viol entretenue par les médias.
m.20minutes.fr/societe/1414815-pourquoi-agressions...
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bodhicitta
le mardi 08 juillet 2014 à 12h57
là aujourd'hui... sniff c'est l fin!
le 08/07 12h15
Le débat de midi par Thomas Chauvineau
Comment parler de l'égalité des sexes à l'école ?