Et pourtant, est-ce si évident que l’amour doive se conjuguer à deux uniquement ? Rien n’est moins sûr…
L’amour a été chanté comme la force la plus puissante capable d’animer l’être humain. Il est supposé vaincre…
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Le verbe aimer est entaché d’un nombre impressionnant de croyances qui en limitent la portée. Une des plus tenaces nous impose de n’aimer, sur le plan sentimental, qu’une seule personne à la fois !
Et pourtant, est-ce si évident que l’amour doive se conjuguer à deux uniquement ? Rien n’est moins sûr…
L’amour a été chanté comme la force la plus puissante capable d’animer l’être humain. Il est supposé vaincre…
le lundi 26 janvier 2009 à 10h42
Je crois qu'il n'y a rien à rajouter ! Tout est exactement, mot pour mot, ce que je ressens de l'amour !
Bien sûr que l'amour est illimité et donc, impossible à limiter, emprisonner à l'image d'un couple traditionnel tel que le conçoit nos sociétés occidentales.
Comme le démontre la partie visible des sondages de "l'iceberg Amour" tout prouve en effet que notre nature d'Humain est faite pour aimer sans restriction.
Je disais toujours, et je le redis : La parole de Jesus fut "aimer vous les uns les autres, comme vous même" et c'est devenu "aimer votre conjoint uniquement, comme vous même"
Moi, j'ai opté pour les "uns et les autres" comme le disait Jesus.
D'ailleurs,c'est la seule chose que je retiens comme message de cet homme.
le mercredi 28 janvier 2009 à 16h15
J'ai un jour imaginé une sorte d' échelle de l' amour. La voici .
0 - Haine
1 - Amour possessif (un grand nombre de gens se trouvent à ce niveau )
2 - Accorder la liberté totale à ceux que l'on aime (là ça commence à devenir intéressant !)
3 - Amour inconditionnel ( pas facile à atteindre !)
4 - Amour universel ( c'est un niveau purement spirituel )
C'est vrai il vaudrait mieux mettre l'échelle dans l'autre sens avec le 4 en haut et le 0
en bas .
Cela vous inspire -t-il ?
le mercredi 28 janvier 2009 à 16h54
Moi ça m'aspire (vers le spirituel), ouarf ouarf...
le samedi 18 avril 2009 à 02h21
"Par contre, celui qui naît entre un professeur et son élève, entre un thérapeute et sa patiente, entre une personne d’âge mûr et un jeune[...]"
Le problème que cela soulève est que les prof, les médecin et les vieux (dans une bien moindre mesure, mais il fallait le noté quand même) sont censé détenir une certaine autorité, et plus particulièrement sur leurs élèves, patient et descendant.
Bon ok laissons les vieux de côté pour l'instant, déjà que faudrait les tuer a la naissance ^^
Mais plus sérieusement, que dire quand il s'agit d'un/e prof et d'un/e élève mineur/e, ou d'un/e psy et son/sa patient/e (en autre chose)?
(vous voyez pourquoi je laisse les vieux de côté maintenant?)
Bref trop crevé pour développé plus....
Au plaisir de vous lire.
le samedi 18 avril 2009 à 04h58
Un(e) prof et un(e) élève mineur(e), cela pose forcément problème : c'est du détournement de mineur(e) tout simplement...non ? (enfin, même si c'est de l'amour sincère, du point de vue légal, ce sera interprété comme tel)
Mais entre un(e) prof et un(e) élève majeur(e), même si certaines conventions sociales peuvent nous retenir, en ce qui me concerne je considère qu'à la base, cela ne pose pas de problème...par contre, il faut savoir mettre de côté la relation amoureuse lorsqu'on est dans la relation prof/élève. Ce qui est privé doit rester privé...
Finalement c'est comme l'amour au travail : beaucoup de gens gèrent cela très bien, mais...il faut le gérer !
En ce qui concerne un(e) psy et son(sa) patient(e), il y a je crois un phénomène qu'on appelle le transfert, et qui peut brouiller les idées (surtout celles du(de la) patient(e) je pense).
Si je tombais amoureuse d'un(e) psy qui me soigne, je prendrais d'abord la peine de finir ma thérapie avec lui(elle) - ou de changer de psy - puis de laisser un peu de temps passer, pour voir si cet amour est réel....ça me semblerait plus raisonnable.
Pour clore ce message, je pense que les exemples donnés dans le texte veulent juste montrer que certaines amours parfaitement saines sont mal acceptées par la société.
Je ne sais plus si c'est dit dans l'article, mais il y a encore aujourd'hui un certain nombre de milieux où il est très mal vu, par exemple, de tomber amoureux(se) de quelqu'un qui a une autre religion ou une autre couleur de peau que nous, même s'il a le même âge, la même catégorie sociale, et le même niveau d'éducation...
le samedi 18 avril 2009 à 09h33
Voilà, je suis d'accord, il faudrait idéalement être capable de différencier ce qui met en péril le développement du plus jeune /plus démuni, plus... celui qui est le plus "neuf"; de ce qui ne l'est pas. Plus facile à dire qu'à faire!
Les barrières légales et sociales qui sont mises visent à protéger les personnes des relations qui pourraient se nouer sous les couleurs de l'abus déguisé, en faisant peser une contrainte grâce à un pouvoir, un ascendant qu'on a. Ce dont les personnes restent maîtresses, question appréciation. Et ce qui paraissait magnifique à 18 ans deviendra peut-être insupportable à 30; il y a des couples qui sont des étapes de développement, et doivent radicalement changer ou se briser.
le samedi 18 avril 2009 à 18h58
Il y a aussi le :
-Aimez vous les uns sur les autres de Jacques Prévers.
-Aimez-vous vous l’un l’autre, mais ne faites pas de l’amour une
alliance qui vous enchaîne l’un à l’autre de Khalil Gibran
-Aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimés,
vous aussi, aimez-vous les uns les autres de Jésus Christ.
c'est à dire comme le Christ les a aimés, d' un Amour
inconditionnel (sans conditions).
Pour citer Yves Alexandre Thalmann :
Selon moi, le polyamour s’approche bien plus de l’Amour
inconditionnel prôné par les maîtres spirituels que l’amour
conjugal exclusif.
Je le rejoins dans le sens ou quand on commence à aimer de
façon beaucoup moins exclusive, l' Amour prend une autre
importance,on ne peut plus parler 'd'amour passion",
"d'amour douleur" ou même "d'amour compensatoire"
(à cause de l'autonomie affective qui s'installe et qui peut plus
partir).
Il me semble que l'on fini par Aimer pour Aimer, c'est-à-dire que
l'important c'est d'aimer et moins d'être aimer.
Mais d'aimer vivre et vivre avec tout ce qui va avec(la beauté
d'une fleur, une rencontre, etc.
Vivre pour Vivre quoi !
le dimanche 19 avril 2009 à 17h51
"l'important c'est d'aimer et moins d'être aimer."
Je rejoins ce point de vue !
le mardi 01 septembre 2009 à 19h53
Il m'arrive de dire, lorsque je parle d'amour inconditionnel ou universel, c'est celui-ci que j'essaie de vivre....
"Que l'amour n'est pas une bouteille de deux litres qu'on nous offre à la naissance et qu'il faut diviser parcimonieusement.... Non, l'amour qui nous est offert n'a pas de limites et pas de quantité.... Il est juste AMOUR. "
"Pourquoi en tant que parents sommes-nous capables d'aimer 3,4 voir 5 enfants ou plus, et qu'en approchant de l'âge amoureux, on doit réduire l'amour à une seule personne. Pourquoi au même titre ne pourrions-nous pas aimer... dans sa multiplication..... Car, à mon sens, l'amour se multiplie et non se divise...... "
le mardi 01 septembre 2009 à 20h35
Lallie
Que l'amour n'est pas une bouteille de deux litres qu'on nous offre à la naissance et qu'il faut diviser parcimonieusement....
Perso, je ne me réincarne plus à moins de la dame-jeanne
Pourquoi au même titre ne pourrions-nous pas aimer... dans sa multiplication.....
Y'ena un qui s'est exercé sur du pain et de la poiscaille, ça a pas mal donné, et c'était y'a un bail... y serait temps en effet de passer à la vitesse supérieure.
Allez, zou.
le mercredi 14 octobre 2009 à 18h21
LuLutine
"l'important c'est d'aimer et moins d'être aimer."
Je rejoins ce point de vue !
J'adhère aussi. C'est plutôt une bonne base que d'aimer sans rien attendre ou demander en retour.