Utopie, projet en l'air, Shortbus.
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Siestacorta
le jeudi 22 janvier 2009 à 14h40
Clémentine : Bah oui, tu m'étonnes.
Je fais peut-être un abus de langage, hein, peut-être faut-il dire "bar clandé"...
Mais non, aucun rapport avec ces autres "maisons de tolérance".
Quoi qu'à titre personnel, je sois pour leur légalité, mais ça n'a rien à voir.
Euterpe> tentant, n'est-il pas ? John Cameron Mitchell est assez imprégné de cette logique. Dans son précédent film, Hedwig and the Angry Inch (encore plus une claque de mon point de vue), une chanson disait :
"all the strange rock and rollers
You know you're doing all right
So hold on to each other
You gotta hold on tonight
And you're shining
Like the brightest star
A transmission
On the midnight radio
And you're spinning
Your new 45
All the misfits and the losers
Yeah, you know you're rock and rollers
Spinning to your rock and roll"
Bon, c'est bêta, mais c'est ça, une espèce d'entraide entre les singuliers et les paumés, qu'on trouve d'ailleurs aussi dans "l'hymne aux paumés" de higelin (excellement bien dite puis gueulée sur l'album)
Toi qui viens d'un pays sans frontière
Hors-la-loi, poète déraciné,
Toi qui vis sans regarder en arrière
Au-devant de ta propre vérité
Si parfois ton âme désespère
Quand les hommes t'ont humilié,
Lance une prière à l'Univers entier,
Où que tu sois, je te rejoindrai
Et toi qui es resté fidèle à toi-même
Et que ni la haine, ni la peur n'a touché
Si tu te sens rejeté par tes frères,
Si l'amour t'a abandonné,
Lance une prière à l'Univers entier,
Où que tu sois, je te rejoindrai
Alors appelle, appelle-moi,
Appelle et réponds-moi,
Où que tu sois, appelle-moi,
Qui que tu sois, je t'aime,
Appelle-moi.
Bon, c'était la minute naïve du docteur Siesta, faites comme si vous aviez rien entendu...
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(compte clôturé)
le jeudi 22 janvier 2009 à 15h56
oui "lhymne aux paumés", je le connais il est bien sympa et Edwige je l'ai vu ce film !!
mais je reste persuadé que certains squatts sont ce type de lieux peut-être plus au Pays-Bas ou en Allemagne qu'en France ou tout est très cloisonné, compartimenté...
Par contre le risque avec les lieux décalés c'est de tomber dans le destroy, le glauque ou alors le "syndicat de défense mutuelle" aussi,non ?
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Siestacorta
le jeudi 22 janvier 2009 à 16h07
Toutafé...
Je ne sais pas trop quelle serait la meilleure forme ici.
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françoise (invité)
le vendredi 23 janvier 2009 à 15h42
Je ne cherche pas à fréquenter uniquement des Lutins et Lutines, vu qu'ils et elles sont rares, mais- par mes livres notamment- tous les gens que je rencontre savent comment je vis... et me posent des questions soit par curiosité, soit pour chercher la faille, soit parce qu'il ou elles aimeraient bien lutiner. C'est ainsi que beaucoup de relations se sont peu à peu faites à l'idée que le Lutinage existe et semble rendre heureux, et qu'il n'est pas le fait d'allumés plus ou moins pervers. ( j'ai l'air tout à fait normale :) )Le fait que je vive avec le même homme depuis 35 ans et que je puisse inviter des amis (mono de stricte obédience) en disant "Mon cher et tendre n'est pas là, il passe le week-end chez sa copine) dédramatise pour eux le Lutinage. Peu à peu, ils se rendent compte que c'est faisable et que ça n'est pas incompatible avec l'Amour, puisqu'au contraire c'est plus d'amour! Et c'est ainsi que certains finissent par avoir avec moi des relations Lutines, osent peu à peu en parler chez eux, et peu à peu leur compagne de vie, s'apercevant que je ne vais pas "piquer son mec", s'apercevant que nos relations ne nuisent aucunement à leur relation de couple (l'améliorant même parfois) sont plus confiantes, et qq unes sont devenues des copines, même si, par discrétion, nous n'évoquons pas ensemble ce qui nous lie au même homme. Cette démarche prend du temps, c'est sûr, mais elle ne nécessite aucun lieu "fait pour", elle n'enferme pas les Lutins entre eux, elle inscrit ce mode de vie parmi d'autres mode de vie, sans l'imposer, mais en montrant que cela peut exister et co-exister avec d'autres choix de vie amoureuse. Il faut en parler, sans prosélytisme, pas pour convaincre mais juste pour que les gens sachent que ça existe et que c'est possible.
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(compte clôturé)
le vendredi 23 janvier 2009 à 18h00
Merci pour ce résumé, Françoise. Ca donne en effet une vision paisible et plénifiante de cette manière de vivre, qui convient à certains et pas à d'autres, et à la limite, moins on fera de tapage, plus ça pourra entrer dans le paysage gentiment.
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ibisrouge (invité)
le mardi 17 mars 2009 à 09h20
A Françoise et Clémentine: tout cela est très bien vu !
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(compte clôturé)
le mardi 17 mars 2009 à 13h32
En fait, en repensant à l'idée de départ, j'y verrais également un lieu d'accueil pour la minorité lutinienne; du genre de ce qu'il y a eu et existe encore, ces antennes urbaines où les gays, les lesbiennes, les HIV +, bref, tous les stigmatisés pouvaient aller librement pour trouver du soutien. Surtout les jeunes qui découvraient leur différence et ceux plus âgés qui en prenaient conscience tardivement. Ou qui venaient de se prendre en pleine poire un diagnostic assez terrible.
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Siestacorta
le mercredi 18 mars 2009 à 22h03
Arg.
J'y arriverai pas, hein.
Mon idée shortbus n'est pas particulièrement un plan pour lutins. Pas un truc de rdv/rencontre un peu libertin, ni un "SOS love affair".
Ou alors si, mais parmi 1000 autres choses.
Je rêve vraiment d'un lieu d'extrême tolérance, où, dans la douceur, PA, bbw, gays, queers, goth, fêtards et autres outsiders se sentiraient bien.
Disons que c'est un fantasme de carrefour des undergrounds, même si rien que le nommer dilue un peu l'idée...
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(compte clôturé)
le mercredi 18 mars 2009 à 23h01
Un lieu d'extrême douceur? Certaines églises... aussi. Je rigole qu'à moitié; l'autre pleure de consternation devant les récentes déclarations du pape.
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Eric (invité)
le jeudi 19 mars 2009 à 16h22
Pour revenir sur le fait que certains ont été déçu par le film Shortbus (que j'ai adoré, soit dit en passant) notamment parce qu'il donne l'impression que tout le monde y est flippé...
Je trouve quant à moi que les personnages du film ne sont flippés, justement, que tant qu'ils ne sont pas encore parvenus à s'ouvrir totalement l'esprit et à se lâcher, à se laisser-aller, car une fois que cela est fait les personnages retrouvent justement leurs couleurs ! Et se laisser-aller passe tout autant par l'acceptation de soi-même que par l'acceptation de l'autre. C'est donc une quête visant à se libérer de nos entraves culturelles, ces dernières étant génératrices de frustrations chez les personnages. Les seuls personnages qui semblent ne pas être flippés et qui sont bien dans leur tête sont finalement ceux qui ne se posent plus du tout de question et qui vivent leur truc naturellement.
Je pense qu'il faut surtout voir le film comme une ode à la différence plus que comme une ode à la liberté, même si d'une certaine manière les deux concepts sont liés dans Shortbus. En gros, le film nous montre qu'il n'y a pas une sexualité type, que chaque individu a ses particularités et que chacun a le droit à l'orgasme, le sien, tel que son corps le réclame, et que ce n'est pas uniquement une question d'amour. Il faut se libérer des entraves culturelles pour explorer de nouvelles voies, car c'est dans cette exploration (qui est une forme de liberté, en effet) que chacun finira par trouver sa propre voie, celle qui fera de lui un être entier, et donc qui lui donnera accès au bonheur.
Bref, je trouve que le film parle quand même beaucoup plus de sexe que d'amour (l'amour n'y est pas vraiment le sujet). Il nous invite à laisser nos préjugés de côté et à porter un regard nouveau sur notre propre recherche du bien être intérieur. D'ailleurs, on n'a pas vraiment le choix : la première scène du film est une claque qui pourrait en choquer plus d'un, mais c'est une manière de nous obliger à nous vider totalement l'esprit avant que l'histoire ne débute vraiment, pour que nous ayons un regard neuf sur le message que l'auteur veut nous transmettre ensuite. Soit on parvient à passer cette première scène et on embarque avec joie dans ce bus jusqu'à la fin, soit on arrête immédiatement le visionnage.
Enfin, c'est comme ça que je le vois, que j'ai compris le film. Mais je conçois que des films aussi "brise-préjugés" puisse donner lieu à diverses interprétations !
Ensuite, par rapport au point de vue de Françoise qui s'oppose à toute forme d'étiquette ou de lieu dédié, afin de ne pas "anormaliser" (sic !) le polyamour en lui posant de nouvelles limites (géographiques ou identitaires)... Je suis d'accord sur le fond, dans l'absolu (c'est à dire dans un monde parfait), car il est étrange de revendiquer une liberté d'être et de penser tout en essayant d'encadrer cette liberté, et je pense que tous les polyamoureux du monde rêveraient de voir le polyamour admis dans nos cultures comme un concept naturel et évident coulant de source et ne générant pas plus de questions que lorsqu'on déclare préférer les brunes ou les blondes, tout comme cela devrait être également le cas pour d'autres "idées" telles que l'homosexualité, la différence éthnique, la différence de sexe, etc.
Cependant, je trouve tout de même un peu candide de fermer les yeux sur le fait que nous ne sommes pas dans un monde parfait et que le polyamour est non seulement encore très marginal mais également souvent pointé du doigt (assimilation courante soit à l'échangisme soit à la polygamie) et peu compris. En parler librement contribuerait certainement plus rapidement à expliquer et banaliser peu à peu le polyamour, mais dans la réalité actuelle des choses cela ne contribuerait pas forcément à notre épanouissement personnel en nous marginalisant, car nous avons toutes et tous besoin de nous sentir intégré au tissu social.
C'est génial que Françoise puisse vivre au grand jour ses amours plurielles mais c'est un cas parmi d'autres et je connais des personnes pour lesquelles la transparence a été nettement plus destructrice et qui ont aujourd'hui fait le choix de vivre leurs amours en silence pour parvenir à se reconstruire une vie sans être montrés du doigt dans leur voisinage et sans voir les services sociaux débarquer pour vérifier que les enfants n'étaient pas en danger... (oui, car la présence de jeunes enfants dans un foyer change tout de suite la tolérance dont peuvent faire preuve les gens quant à vos différences...). Chaque cas est différent, l'environnement n'est pas le même, et donc la possibilité d'un regroupement communautaire est salutaire pour certains (et inutile pour d'autres, tant mieux pour eux).
Il y a donc une communauté silencieuse par nécessité, et quelques égérie ou figures emblématiques qui jouent le rôle de porte-parole, telles que Françoise. La communauté silencieuse n'en a pas moins du poids de part le simple fait de son existence et des statistiques que l'on peut en tirer (oui je sais, les statistiques c'est moche, c'est mal ^^). Tous ne peuvent pas être porte-parole. Il faut donc penser à toute le monde lorsqu'on s'attaque aux emblèmes communautaires et que l'on souhaite d'affranchir de toute catégorisation : le risque est de laisser pas mal de monde sur le carreau, dans une grande solitude.
Bref, là où je veux en venir, c'est que dans le contexte actuel, même si je suis d'accord qu'il faut en parler de plus en plus autour de nous, notre marginalité est avérée (j'aimerai que cela soit différent mais cela ne changera pas du jour au lendemain) et que du coup l'existence d'une bannière identitaire (telle que le terme de polyamour) permettant de relier les gens et de former une communauté, ainsi qu'un lieu ou un rendez-vous permettant de dialoguer avec des personnes ayant la même ouverture d'esprit (et donc qu'il n'est pas nécessaire de convaincre et avec qui il n'est pas nécessaire de devoir se justifier) et de partager des expériences (accrochez-vous pour trouver des polyamoureux dans vos amis d'enfance ou vos collègues de boulot pour partager vos expériences...) sont donc des idées appréciables (et appréciées puisque c'est grâce à cette étiquette que je suis ici aujourd'hui à vous parler et à essayer de vous soutenir).
De plus, avant de tomber sur le terme "polyamour" sur Internet, ma compagne et moi ne parvenions pas bien à définir ce que nous ressentions (la confrontation des idées est importante pour cela) et nous nous sentions vraiment très seuls dans notre différence et notre réflexion. Et franchement, cela nous ne aidait pas à prendre le risque de nous dévoiler naturellement à notre entourage !
Je suis donc POUR l'existence d'un lieu de rassemblement (même s'il n'est que virtuel sur le Web), et plutôt deux fois qu'une.
Après, les étiquettes ont leurs limites et même au sein de la communauté polyamoureuse il y a des différences de conception.
Par exemple, je ne partage pas totalement la vision de Françoise Simpère pour le polyamour. Pour moi et pour la personne avec laquelle je vis au quotidien et avec laquelle je vais me marier au mois de juin, nous ne concevons le polyamour que dans le cadre d'un partage total entre toutes les personnes impliquées, c'est à dire la formation d'une sorte de "groupe" au sein duquel tout le monde est connu, accepté et apprécié (même si certaines relations sont plus "amitié" que "amour", notamment entre personnes du même sexe n'étant pas bisexuelles). Ce groupe pouvant former un véritable foyer (donc une sorte de mini-communauté), et des notions de relations primaires et secondaires peuvent y être intégrées (par exemple deux couples pris comme deux entités peuvent vivrent ensemble une relation polyamoureuse). Intégrer ce groupe requiert donc de séduire et convaincre l'ensemble, ce qui limite dans la pratique sa taille. De plus, cela implique que des notions d'exclusivité sont maintenues : l'exclusivité limite alors nos possibilités d'amours au sein du groupe.
Ce n'est donc absolument pas de l'amour libre, mais de l'amour ouvert, et pourtant c'est quand même des amours multiples !
Je suis donc un défenseur du mariage pluriel, bien que n'étant pas un fervent défenseur du mariage dans l'absolu.
Il y a donc plusieurs formes d'expression du polyamour (aimer sincèrement et honnêtement plusieurs personnes à la fois, à la base...). Tout comme la morale de Shortbus, chacun sa manière d'être, chacun sa façon, il n'y a pas de modèle parfait.
Chacun sa façon de vivre ça.
Françoise à la sienne, j'ai la mienne.
Au final, j'aimerai bien qu'un lieu tel que le Shortbus existe, parce que je pense qu'il répondrait à un véritable besoin pour beaucoup de monde.
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oO0
le samedi 21 mars 2009 à 03h27
Pour le lieu, je te suis complètement Eric exception fait de l'opposition culture-nature.
Par exemple, ta prédisposition pour le polyamour me semble fortement marquée par la culture là, où la mienne, plus dans l'esprit libre pourrait se confondre avec la nature, l'état de liberté naturel dans lequel chaque personne naît. Pourtant, je suis un anti-naturel et un pro-culturel ce qui me permet de douter que l'homme d'origine en son état de nature vivait une sexualité épanouie sous prétexte qu'il n'y avait pas d'entraves culturelles. Je pense bien au contraire qu'il la vivait plutôt mal...
La culture ne se définit pas comme une entrave, mais bien davantage un moyen d'expression de la liberté. Sans moyens de s'exprimer, la liberté d'expression se trouve vite limitée à la seule expression du corps et encore, faut-il que les autres corps interprète le comportement des autres corps comme une forme d'expression. Cela n'empêche pas évidement, des formes culturelles qui plutôt que de développer une plus grande liberté d'expression préfère la limiter, mais ce n'est pas le propre de la culture, juste le propre de certaines cultures.
Ainsi je pense que l'état de nature s'apparente davantage à une sexualité faite d'actes dénués d'expression et que c'est, par la culture, que se développera (se cultivera) l'expression. "Dénué d'expression" signifie, ici, des actes dénués de sens de sorte que rien ou quasi rien n'est signifié de l'un à l'autre et vice versa de sorte et que que chacun, chacune ne signifie quasi rien en dehors des sens physiques.
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(compte clôturé)
le samedi 21 mars 2009 à 09h01
Je suis assez d'accord; en plus, avant de devenir un but et un plaisir en soi, ça a été un instinct de reproduction, bêtement. Et que je sache, le plaisir partagé n'est pas la règle en ce cas. Pour parler d'êtres qui ne sont que dans la nature, les femelles des félins ont vraiment mal, par exemple.
Et parmi les singes qui sont parmi les plus près de nous génétiquement, les chimpanzés (dont on découvre actuellement que certaines espèces ont des cultures particulières, ce que l'on croyait le signe distinctif de l'homme!), les bonobos font ça par sociabilité, aussi, comme d'autre singes s'épouillent.
Le sexe comme mode de communication? Un concept à creuser.
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(compte clôturé)
le mercredi 25 mars 2009 à 08h06
Je trouve que ça me fait trop penser aux règles d'un couple traditionnel, juste un peu plus large, mais toujours assez contrôlant, fianlement.
S@m, pour le sujet communication érotique, j'ai un bouquin intéressant, un petit recueil de nouvelles SF, "Persistance de la vision", qui m'a assise par terre le jour où je l'ai lu il y a bien longtemps. Il est de John Varley, un illustre inconnu dont je me réjouis de vous livrer ici le nom. La nouvelle qui m'a à ce point impressionnée porte ce nom-là. Les autres sont aussi intéressantes, mais celle-là...
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Eric
le mercredi 25 mars 2009 à 09h56
Ce que vous dîtes est juste. Certains de mes mots étaient peut être mal choisis, j'ai parfois du mal à trouver le mot juste et pourtant ce sont les nuances apportées par ces mots qui changent tout, comme quoi ce n'est pas simple d'exprimer clairement une pensée hors normes lorsqu'on n'en a pas l'habitude ^^.
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(compte clôturé)
le mercredi 25 mars 2009 à 11h17
Bof, tu sais, on ne fait que s'ajuster constamment pour être sûr qu'on parle de la même chose, no soucy :-)))
L'effet secondaire, c'est de découvrir qu'il y a autant de facettes au polyamour que de lutins.
Et aussi de se rendre compte que ce choix ne nous implique pas que dans ce domaine, mais remet en question... quasi tout. Gloups!
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Eric
le jeudi 26 mars 2009 à 10h41
Oui "sélectivité" est en réalité le terme approprié et retranscris bien mon idée, je n'étais pas satisfait du terme "exclusivité" mais sur le moment j'ai manqué d'inspiration !
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(compte clôturé)
le vendredi 29 mai 2009 à 13h31
A vous lire, je crois que je devrai voir le film en question...Shortbus. Pour moi c'était un truc américain sur l'échangisme, j'en avais entendu de mauvaises critiques (triste, glauque) et de plus, l'homme qui m'en avait parlé le plus en positif...vivait le sexe d'une façon bien triste justement. Comment dire...sans chaleur ? Il avait de beaux mots, mais en vrai c'était froid, c'était du sexe point final, c'était de l'échangisme. Bref, j'essayerai de le voir à l'occasion pour me faire ma propre idée.
Après, quand je lis plus haut là, je ne sais plus de qui désolée,"il pourrait y avoir un coin calin et après on verrait bien", enfin vous voyez de quoi je parle, je crois que ça reviendrai tout simplement à ce qu'une soirée "normale" devienne "échangiste". Parce qu'on verrait quoi à votre avis ? ........ lol jaune......
A la limite, je verrai plus cela effectivement dans un appartement, entre des gens qui se connaissent déjà pas mal. Mais bon...(tête perplexe là). Mon rêve serait de marcher entre deux homme que j'aime, ou qu'un homme marche entre deux femmes dont moi. Si après on peut se blottir tranquille sur le canapé à bavarder, ça devient génial. Alors le sexe hein...
Quand à ce qu'explique Eric, je ressens un peu les choses comme lui, même si je n'exclurai pas que des relations ne soient pas connues de tous les membres d'une "famille PA". Mais c'est vrai que j'aime ce qu'exprime Eric, je ne saurai pas vraiment en dire plus pour l'instant, mais ça me parle bien.