Polyamour.info

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(France)

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Discussion : Comment en finir avec la culpabilité?

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yellow

le samedi 25 février 2012 à 21h27

Bonsoir à tous, bonsoir Anouk,
J'ai cherché le bouquin de Wotan hier, sans succès. J'ai lu des critiques qui parlent de méthode Coué revisitée, mais j'ai bien l'impression que c'est plus que ça. Tu nous diras ce que tu en penses après lecture..? :)
Pour le reste, je vais m'étendre un peu plus, allez..
J'ai connu la même situation que toi. A l'époque (il y a 3, 4 ans), j'ai vécu la plus belle des aventures amoureuses, tout était grand. Mon amoureux, aujourd'hui père de mon enfant, aimait cette partie de moi qui osait s'écouter et retrouver un être autrefois passionnément aimé, et jamais eu... Cela l'intéressait, il voulait suivre l'évolution de tout ceci sans trop savoir dans quoi il s'engageait. Moi j'étais confiante, je faisais le trajet entre mes rendez-vous et ma "maison" le coeur plein, ma joie était immense, ma gratitude envers ces 2 hommes sans limites. Je pouvais être moi-même, et différemment, avec chacun d'eux. Je me découvrais plus riche que la veille, plus bienveillante, plus coquine, plus tout...
Et puis peu à peu "mon" homme s'est éteint, je le retrouvais inquiet ou détaché, déstabilisé par ma joie, ses peurs reprenaient le dessus. Je suppose qu'être heureuse ailleurs mettait en péril notre avenir, même si je tentais de l'assurer du contraire. Tout le monde aura vécu ça ici j'imagine mais pour moi c'était très dur à assumer: mon bonheur immense contre son extinction lente, je ne pouvais rien y faire. Cela le regardait, c'était son expérience à lui dans ce cadre. Et je m'en sentais, quoi que je fasse, responsable.
Pour ne pas salir mon autre relation, je n'ai pas accepté qu'ils se voient, ou de trop en dire. L'un et l'autre se sont sentis délaissés et la jalousie est née. Chacun a voulu se réapproprier mon avenir, avec eux seuls bien sûr... Alors j'ai quitté ma parenthèse, que j'étais seule à vivre sans entraves. Les entraves, c'étaient les autres...
Je suis retournée à mon premier amour qui avait le mérite d'avoir essayé, et pas pu. J'ai fait souffrir l'autre, j'en ai mal encore, j'y pense très souvent, bien que sans regrets. J'ai la sensation de n'avoir pas eu de solutions une fois le bonheur trouvé et impossible à faire tenir...

Avec le recul, je me dis que j'aurais pu insister, imposer encore plus mes besoins et point de vue, rassurer, emmener... si j'avais moins culpabilisé. Certainement. Mais (est-ce honnête de ma part..?) je ne regrette pas d'avoir fait un choix par respect pour celui que j'ai rencontré et avec lequel je voulais rester longtemps, le plus longtemps possible.

Pourtant aujourd'hui quelque chose manque. ce n'est pas cette autre ou une autre relation, c'est l'ouverture d'esprit du polyamour qui devient pour moi une évidence si on est à l'aise avec soi et "son" monde. Et je regrette de ne pouvoir le partager. Je sais que dans mon quotidien cette vision des choses manque à ma joie, je suis seule avec mes certitudes et mes espoirs. Parfois j'espère bien que nous avons une deuxième vie... et plein d'autres... Parce qu'en une seule, si je quitte mon ami pour vivre mon rêve, je casse tout de même une chose que j'affectionne tout autant: notre histoire. Je choisis d'espérer évoluer sans me donner le droit de changer l'autre non plus. J'essaye de tout vivre bien, et de nous ouvrir, au moins à deux, à davantage d'authenticité, de nous pousser à être clairvoyants sur ce que nous sommes, à réfléchir un peu plus. Repousser le cadre, ce qui n'empêche pas le respect. Bref de faire tout ça, sans le polyamour vécu. Parce que chacun a ses limites, et on peut aimer quelqu'un qui a des limites autres que les siennes.

J'ai bien conscience qu'on peut se dire que j'ai manqué de courage, d'affirmation. Je crois que j'ai pêché par optimisme. Et je n'arrive pas à m'en défaire, sans savoir si c'est un mur qui m'attend ou la récompense de ces efforts d'espoir.

Voilà. ça ne fait pas bien avancer le débat, mais je voulais juste dire que le temps que tu gagnes à poursuivre ton idéal, même si cela ne se passe pas comme tu le souhaiterais, c'est un temps précieux pour que les autres fassent leur chemin. Si j'avais été moins pressée, si je n'avais pas abandonné... je ne sais pas où je serais aujourd'hui.
Comme a dit Popol, "vi, vi, no problemo... "(je me permets la reprise d'ac?)

Bon courage et profite... t'as un bon bouquin à lire en + ;)

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Discussion : Comment en finir avec la culpabilité?

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yellow

le mercredi 22 février 2012 à 18h08

Génial ton message Anouk................

Ajout d'un autre phénomène en plus de celui que tu décris: l'amoureux ne comprend pas pourquoi il ne peut être de la fête lui aussi. Il n'a pas le désir d'une autre et a mal, mais trouverait moins pesant d'être présenté, associé, voire peut-être amoureux lui aussi de cet autre, en tout cas l'espère-t-il, à moins qu'il n'aille y chercher des fantasmes. Bref, tout ce qui casserait définitivement ton envie d'aller aimer ailleurs ou de garder ton amoureux... Comment lui expliquer? On le dit peu.. et culpabilise..
Je ne sais pas si ça colle à ta réalité.

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Discussion : Et merde aux archétypes genrés

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yellow

le mercredi 22 février 2012 à 11h56

Bonjour
Je vais ptet être très hors sujet. mais je rebondis à partir de l'intervention d'Eric49 d'il y a un moment, entre autres.
Pour moi ce qui pose pb dans tout ça, ce n'est pas tant savoir qui on est, de quel genre, mais plutôt d'assumer notre liberté. De réussir, par l'expérience, à savoir dans quelles situations assumées on est le plus heureux, le plus soi-même. Et il me semble que ça passe d'abord par une idée qu'on a des choses (faites de notre éducation, nos envies, nos tentations, notre ouverture ...), et ensuite par la mise en pratique de ces idées.
Par exemple se dire "je crois bien que décidément je suis poly dans l'âme", et ensuite tenter cette voie. Faut une bonne dose d'égoïsme (sain) pour y aller, vérifier son intuition, voir si avec notre entourage c'est possible... ou pas... et en tirer les leçons. ça demande une belle énergie. Celle de celui/celle qui s'assume et tente. Cet égoïsme là, qui veut prendre sa vie en main et la guider pour avoir vraiment vécu, il est mal vu, quoi qu'on fasse (à part le bon mari/ la bonne épouse qui fait de son mieux tout le temps et en perd le goût de soi... voir le lien de Popol sur la lettre psy. ça, c'est acceptable parce que quand on voit les autres un peu malheureux pour les mêmes raisons que soi, ça fait du bien à tout le monde...). Par contre reconnaître, sans jalousie, qu'un tel mène sa barque sans se soucier du jugement des autres, qui a fait le tri entre ce qui est bien ou mal et finit par ne plus se poser la question parce qu'il fait juste ce qui lui semble bon pour lui, et pour son/ses compagnons, qui est enfin lui-même, ben là ça devient difficile pour beaucoup de gens. Comme si le bonheur des gens, c'éait un peu louche quand même dans tout ce marasme...
Pour conclure, outre son genre, son sexe, assumer sa part d'égoïsme, avec soi-même d'abord, puis avec les autres, c'est un trajet pas facile. D'autant que le contexte y fait pour beaucoup dans la possibilité d'être cela ou pas. C'est complexe. Pour les hommes comme pour les femmes. Et chacun, avec le poids de la société, de l'éducation, du trajet personnel, fait comme il peut avec cette notion d'être soi-même, de réfléchir à ce que ça peut être, et d'essayer, le plus souvent possible, d'y correspondre. Avec le respect des autres. Les obligations. La vie de tous les jours. Le JT, etc, etc.

Vous faites comment, les gens jolis d'ici, pour assumer au quotidien vos envies, pour les trouver, puis y répondre? Vous vous positionnez comment? Vous trouvez votre force en quoi? J'aimerais bien qu'on rebondisse là-dessus, de mon côté, dans le fil. ça serait enthousiasmant toute cette énergie dite.

Bizzzzz...

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Discussion : Tantrisme et polyamour

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yellow

le dimanche 19 février 2012 à 23h32

Il ressort de tout ceci un équilibre ravissant (si je peux me permettre), où l'évolution personnelle, l'acceptation de soi et l'épanouissement sont au coeur, quelles que soient les pratiques variables (forcément, en fonction du contexte de chacun).
En tant que future ex débutante en PA, suis impressionnée par autant d'aplomb et de sérénité...
Alors, le tantrisme: porte d'entrée comme une autre vers l'authenticité (aïe, trop d'enthousiasme pour le coup?).
Merci à vous!

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Discussion : Lui avouer en douceur que je suis polyamoureuse (et pansexuelle)

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yellow

le dimanche 19 février 2012 à 23h22

Excellents articles, très instructif!
Encore une fois, merci Popol! (quel pseudo aussi...)

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Discussion : Tantrisme et polyamour

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yellow

le dimanche 19 février 2012 à 10h42

Ok, pourquoi pas...

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Discussion : Tantrisme et polyamour

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yellow

le dimanche 19 février 2012 à 10h21

Merci beaucoup pour vos contributions au sujet...
Le tantra est une voie qui me parle beaucoup. Pas particulièrement au niveau de la sexualité, mais comme mode de vie. Pour moi ça consiste surtout à apprivoiser mes peurs, à essayer de vivre au maximum au moment présent, à comprendre comment fonctionne mon corps, à me libérer des règles préétablies qui ne me permettent pas d'explorer qui je suis.
J'aime beaucoup cette phrase de lilitu, c'est exactement ce que j'aurais voulu dire si c'était aussi clair dans ma tête ^^
Pour ma part j'aime les autres et la sexualité en est une des expressions privilégiées. Mais il y a aussi les codes que j'ai bien du mal à laisser de côté, parfois... J'ai souvent "éveillé" (pardon pour le côté prétentieux) les hommes que j'ai croisés à un amour plus vrai, plus simple, hors fantasmes.. Je me demandais donc si les PA étaient plus ouverts à cela. Je n'ai peut-être pas eu les partenaires les plus ouverts qui soient non plus..
Il me semble que dans le PA, il y a une recherche de soi, un cheminement puissant où l'on s'assume pleinement, où on revit. Je n'ai pas réussi à le pratiquer sans douleur pour les autres. mais encore une fois j'avais choisi très rigides, macho... Alors le cheminement, j'essaye d'y aller, d'y entrer, mais doucement, en ne me perdant pas. Pas facile. Mais tellement enthousiasmant..!

Une question pour Popol, s'il repasse par là: comment en arrive-t-on à être polyamoureux et asexuel? Il me semble que cette liberté du polyamour ouvre la porte aux plaisirs des sens et de l'âme, y a-t-il un but que je ne vois pas à s'en priver (en partie)?

Bisous à tous, encore merci ;)

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Discussion : Tantrisme et polyamour

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yellow

le samedi 18 février 2012 à 12h11

Je te remercie Lulutine pour cette réponse.
Je suis étonnée qu'il n'y ait pas sur ce forum plus d'adeptes que cela (aucun pour le moment) de cette pratique. peut-être parce que c'est instinctif chez les polyamoureux et qu'il n'y a pas besoin d'aller chercher une autre étiquette que celle là...
Bon, je repars avec mon tantra alors ;)

Bises à tous

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Discussion : Tantrisme et polyamour

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yellow

le vendredi 17 février 2012 à 16h07

Bonjour,
Ne m'étant pas retrouvée (du tout, du tout!!) dans le libertinage, je me suis rendue compte que finalement ce que je recherchais c'était le plaisir pour le plaisir, des sens, de l'amour avec un A qui passe par le corps, l'amour de l'amour ou quelque chose comme ça. En ayant butiné avec des notions de tantrisme qui m'ont bouleversée, je me demandais si chez les polyamoureux il n'y avait pas cette attente-là: l'amour du corps et de l'autre, détaché des fantasmes libertins qui agitent tout ce beau monde en quête de Q, toujours plus de Q.. Loin des fantasmes pour plus de "vraie" relation, il me semblait que le tantrisme et les polyamoureux faisaient se rapprochaient dans l'idée, et les actes...

Des réactions à cela?
Bises à tous

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Discussion : A seul polyamoureux dans le couple, quelles règles se fixer?

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yellow

le mardi 22 février 2011 à 09h01

Alors encore un merci.
Pour les liens, j'ai bien rigolé... elle est drôlement sympa cette blogueuse. Et je fais partie des 'listeuses', bien vu.
Pour la réflexion générale. Si je résume, il faut agir. Au lieu de faire des listes, vérifier si tout rentre dans l'agenda, vérifier si on tiendra le coup, se préparer comme pour un marathon, mieux que de stresser avant d'y être, agir. J'imagine qu'avant d'y aller on questionne juste:
-nos valeurs (bon de ce côté, c'est ok, même pas peur)
-les personnes concernées (si c'est possible, c'est rapidement ok, sinon pas de discussion possible). J'ai lu pas mal ici qu'il fallait un peu prévenir: "voilà je vis comme ça, ou je voudrais vivre comme ça, est-ce que ça te tente?" Attention au tue-l'amour quand même... (même danger que pour la liste)
-la dose d'anxiété liée à la situation, dans mon cas. (les conséquences de l'action)

Je reviens sur ce point, et puis ensuite il faudra je pense changer de discussion car on a un peu dévié du problème de départ. D'ailleurs les récentes apparitions de blusher et discussions qui suivent me semblent rejoindre un peu les problématiques évoquées... en tout cas ça me parle bien.
Je disais donc qu'un polyamoureux doit non pas céder à ses pulsions, même légitimes, de façon désordonnée, car il risquerait de se compliquer la vie inutilement. C'est peut-être pour cette raison qu'on vient en discuter ici: mettre de l'ordre, s'organiser, et prévoir un peu les choses. Effectivement faut pas pousser le perfectionnisme jusqu'à l'écœurement, mais juste pour se sentir un poil plus prêt, sans jeu de mots intentionnel..
Comme tu dis il y a évolution, aller-retours, et non reculs et avancées simples.
Mais je suis un peu tête de mule: le stade je me prépare est peut-être nécessaire quand même? Et je sais les dangers du non-faire pour cause de préparation...

Dans un autre post il faudra peut-être que tu dises, Siestacorta, comment tu peux être polyamoureux averti, réfléchi, visiblement heureux d'être hors norme (je pense à ton profil), et trouver un équilibre dans la philosophie du panda: et l'action, alors?
Faut ptêt pas t'interpeller sur le forum, me dire la marche à tenir si besoin.
La question générale qui peut intéresser tout le monde est celle-ci: à quel équilibre arrive-t-on quand on a réglé les problèmes cités plus haut, et qu'on est un polyamoureux heureux et à l'aise... (je sais, autant de modes de vie que de personnes etc... mais y'a bien un dénominateur commun chez tous ces gens qui veulent assumer leur capacité à aimer plusieurs (au moins dans le ressenti). Je me trompe encore? Ouh la règle sur les doigts qui se profile... :))
Je sais, ça se voit que je suis un fille qui a tendance à rechercher des guides plutôt que de vivre ses propres expériences. Ouais mais ça prend tellement de temps les listes aussi.... (je plaisante hein) N'empêche que même si tout est évolution, y aller puis renoncer, c'est rigolo pour personne. La carte n'est pas le territoire, mais avec la carte, on parcourt mieux le territoire, ça évite de se perdre dans les endroits où il n'y a rien à voir pour finir déçu du voyage.
Voilà. C'est quand même bien de voyager.
A bientôt.

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Discussion : A seul polyamoureux dans le couple, quelles règles se fixer?

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yellow

le lundi 21 février 2011 à 15h56

Merci pour ta réponse, fouillée, Siestacorta.
Elle m'a fait réfléchir tout le week end.. ;)
Bon, ce qui m'a le plus interpellée, c'est cette phrase: "Enfin, si la satisfaction des désirs c'est valoriser l'égo... Le désir d'absolu peut aussi se nourrir de la valorisation d'un égo encore plus balèze. " Effectivement, je ne l'avais même pas envisagé... et je crois que c'est assez juste me/ nous concernant! (la claque :-) )
Ceci dit, c'est finalement la question des moyens qui nous préoccupe plus (nous= beaucoup d'entre nous ici) que l'objectif: ce que l'on vit dans les faits est bien l'essentiel, à savoir donner de l'amour, en recevoir, le tout avec dignité, au moins joie. Oui, si c'est une vraie joie, cela doit suffire à légitimer beaucoup de formes d'amour très différentes. (cf. texte de Robert Misrahi 'la vraie joie', passionnant et dispo sur internet)
Peut-être que la question est 'qu'est-on capable de vivre'? Parce que vouloir trop, sans l'assumer ou en n'étant pas à l'aise, c'est loin du but recherché. Vouloir une situation plurielle pour une sorte de statut que cela offre (l'avant-garde etc.), ou par peur de choisir, bof aussi. Par ennui... aïe aïe aïe... C'est pour ces situations (dans lesquelles je me voyais aller si je cédais à mon goût pour le PA) que je fustigeais l'égo maître de tout...

Finalement, je vois bien qu'il n'y a pas forcément un pb d'égo pour être polyamoureux dans les faits.
Après avoir retourné beaucoup le problème, l'avoir secoué, jeté loin, rattrapé, regardé dans les yeux et puis... juste mis dans ma vie à sa place (il est à côté de moi mais fait pas de bruit)... eh bien je crois que, anxieuse de nature, je ne suis pas prête à me mettre une dose supplémentaire de stress lié à la gestion de deux aventures amoureuses (penser aux autres, à soi, au boulot, aux enfants s'il y en a, et il y a depuis peu).
Alors peut-être, je dis bien peut-être, que quand j'aurai dompté mon naturel angoissé, et même si aimer plusieurs corps, discuter profondément avec plusieurs hommes, et puis séduire et être séduite, jouer le long des limites amoureuses toujours souples et prêtes à se laisser repousser, seront toujours de vrais plaisirs que j'assume totalement, peut-être que je m'autoriserai à remplir mon agenda sans me sentir dépassée.
Du coup ça me donne un objectif joyeux pour lequel travailler: me donner les moyens d'avoir le choix bientôt, un vrai choix, parce que je n'aurai pas besoin du PA pour être heureuse, mais que j'en aurai envie et en serai capable. 2 conditions finalement habituellement nécessaires pour tout dans la vie.. :P
J'ai du dire encore beaucoup de bêtises et être brouillone, mais.. ça fait plaisir de parler de ça ouvertement, fin presque!
Une bise pour les gens qui auront lu, et les autres..
Yellow

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Discussion : A seul polyamoureux dans le couple, quelles règles se fixer?

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yellow

le jeudi 17 février 2011 à 13h08

Merci pour vos réponses...
Voici ce qui, pour finir, m'est apparu.
J'ai bien "regardé" ce qui me poussait à vouloir une autre relation amoureuse. J'y ai trouvé un besoin d'accomplir les désirs, tous les désirs, sans restriction. De les assumer même. De revendiquer cet attrait pour les plaisirs de l'amour. Etre moderne quoi, aller à l'encontre des dogmes de la vie à deux, bref tout ce que j'ai pu lire sur ce site et qui est très tentant.
Mais un examen plus profond, et l'expérience aussi avec cet autre, m'a montré que je laissais ce faisant de côté mon aspiration profonde d'absolu, non pas d'amour unique, l'autre est tout, ka passion débordante et qui enferme, mais un absolu dans le sens où quand on aime une personne, on peut le voir en grand, tout le temps. Et cela se fait dans une relation duelle. A trois, surtout avec 2 hommes, il y a forcément de la compétition, au moins en ce qui concerne le partage du temps et des sentiments: pas étonnant puisqu'à 3 c'est la valorisation de l'égo qui prime: je veux, j'obtiens sans honte. Mais on se coupe de ce qui est grand et a encore plus de valeur que la satisfaction de tous ses désirs. Il y a l'amour vrai qui, effectivement se limite, mais pour lui donner un sens qui se transmet à la vie toute entière des participants.
Bref. On me dira que je suis idéaliste, ou encore que je retombe dans l'idée du couple habituelle, par faiblesse.
Mais, après discussion ouverte avec chacun des hommes qui ont ma tendresse, sans cacher quoi que ce soit mais sans déballage non plus, je crois que je me sens mieux en faisant le choix du Grand au détriment du bordélique désir qui, même s'il est assouvi sans pudeur, reste insatisfait. Je lui préfère la satisfaction d'une conduite bonne et vraie, avec toutes les couleurs de l'amour, pour une personne. Et cela n'empêchera pas une évolution possible. Pas de dogme... mais pas de laisser-aller dans un certain cynisme en faisant les choses. Je m'y perdrais.

J'en suis là pour le moment. La question de l'absolu ou du cynisme... Bises à tous.

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Discussion : A seul polyamoureux dans le couple, quelles règles se fixer?

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yellow

le lundi 14 février 2011 à 15h22

Quelles règles pour que celui qui n'est pas polyamoureux ne souffre pas, accepte que l'autre prenne du temps avec un 3eme? Doit-il le devenir lui-même un jour pour que cela puisse fonctionner..?
Merci de vos témoignages. Je me sens polyamoureuse mais n'arrive pas, bien qu'ayant un compagnon très ouvert, à trouver ce qui le rassurera. Il ne voit pour le moment qu'un intéret dans les situations à trois, et moi très peu.
Si vous avez des conseils...

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