Polyamour.info

Demeter, tu me conseilles toi aussi de fermer le robinet des questions et qu'au lieu de tout vouloir maitriser, je devrais regarder la mutation s'opérer et laisser couler ?
C'est justement ce que je n'arrive pas à faire. Le questionnement et le doute font partie intégrante de ma personnalité et j'ai l'impression de me perdre si je ferme ce côté hyper cérébral.

Mais je me rends bien compte, en lisant ma propre phrase que je ne comprendrais pas ça tant que je suis dans le souci tant que j'éprouve ce sentiment si fort qui me brouille l'esprit.
Je dois lâcher prise et cesser de vouloir tout contrôler ? Oui, peut être.
Lulutine, je m'exprime toujours mieux par écrit que par oral. Donc, peut être devrais je tout coucher sur le papier et lui glisser derrière le volant...ca ne doit pas être infaisable...

Et oui, c'est une leçon d'espoir apporté à tous !
Perso, je suis heureuse, pleine de doute, angoissée, terriblement stressée mais heureuse !

J'aimerais un jour me payer le luxe de le remercier. Sincèrement, lui dire qu'il m'a fait morfler mais que grâce à lui, j'ai avancé. Lui dire qu'il a fait naitre une autre personne bien plus forte. Lui dire que grâce à lui, je suis plus moi. Et peut être que tout ça passe obligatoirement par la souffrance....

C'est pas évident c'est vrai......et oui, je me rends compte que mon état '"limite" de cet été vient surement de ces montagnes russes émotionnelles dans lesquelles il m'a précipité.
Je lui demandais rien, à la base....
Je sais il faut que j'arrête de me poser des questions et d'essayer de chercher des réponses...mais je le ferai quand je serai arrivée à le remettre à sa place.
Tant que je l'aimerais, je ne pourrais pas arrêter de me poser des questions.
Le recul ne se prend pas quand on est en plein coeur du problème mais quand on en est sortis....et surtout, quand j'arriverai à le remettre à sa place, les réponses me seront indifférentes. Enfin....

Tout à fait !
On est responsables de son bonheur et de son malheur...et de ses choix ou de ses non choix....ca pique un peu les yeux tout ça....

Je suis désolée, max, si j'ai remué de mauvais souvenirs masi je crois que c'est le cas de beaucoup de monde.....alors, c'est ce qui fait aussi que nous ne voulons pas de ces mensonges destructeurs......
On veut de la sincérité, de l'honnêteté. On veut aimer, on veut avoir un coeur assez grand pour aimer plusieurs hommes ou plusieurs femmes. On veut....on veut tout en fait, et c'est mal vu....puisqu'"on ne peut pas tout avoir."

Tiens, j'ai oublié quelque chose d'important. Moi aussi la constante référence à Sartre et Beauvoir m'agace. En fait, à l'exception de Nelson Agray, c'est surtout Sartre qui a profité de leur "mariage libre..."

Pas de problème, ça fait depuis le mois d'octobre que l'exceptionnel entourage que j'ai (mari et amis) me file les mouchoirs, me consolent, m'écoutent déblatérer, le maudissent, bref, font tout ce qu'il faut faire dans ces cas-là.

Et la santé mentale a déjà morflé pendant son absence (involontaire ) d'un mois. J'ai atterri chez le psy car il me manquait trop.

C'est bien ce qui me pose problème, mon moral dépend beaucoup trop de lui.
En fait, ça va beaucoup mieux quand je l'ai à proximité que quand il est loin.

Car même s'il est parfois hyper dur, il m'euphorise.

Je sais qu'on peut laisser des plumes dans une relation de ce genre. J'en ai déjà laissé mais n'est ce pas ce qui se passe quand nous sommes en pleine mutation .?
En fait, il a peut être été ma dernière balise.....avant mutation...

Et la souffrance, elle a des choses à me dire...si j'ai autant changé depuis un an, c'est grâce à lui...ou à cause de lui. Il m'a chamboulé jusqu'au fond de moi et pas seulement dans le domaine amoureux.

Fin octobre pendant les vacances de la Toussaint !

Je suis désolée de vous faire réfléchir comme ça ! En fait, je dirais que la souffrance amoureuse a toujours quelque chose de voluptueux. C'est plus "noble" de souffrir d'amour que de se rendre malade pour le découvert bancaire....Et même si je n'aime pas la souffrance, ça rend vivante ces émotions si fortes.....
Donc, espérer, ne plus espérer ? Ca va dépendre beaucoup de lui, tout ça....

Pour moi, il est évident qu'on se dirige plus vers une situation d'adultère classique que vers du PA.
J'aurais d'ailleurs tendance à dire que toute situation où seuls deux protagonistes sont au courant est une situation d'adultère et non de PA.
Beaucoup de maitresses savent que leur amant est marié.Bien souvent, pendant des années, il leur répète "bien sur mon amour, je vais la quitter mais tu comprends, elle est dépressive, elle boit, nos enfants sont petits..."
Ca s'appelle de l'adultère, pas du PA;

Quand à la sortie à deux, je l'ai déjà envisagé ! Plus d'une fois même ! Mais la trouille, encore et toujours, cette fichue trouille qui ne sert finalement pas à grand-chose puisqu'elle n'évite même pas le danger.

Je reconnais qu'au niveau de faire le premier pas, j'ai un sacré blocage. J'ai du mal. Vraiment du mal.

Donc, si une occasion se présente, je dois sauter dessus sans trop réfléchir aux conséquences et au "mais que va t'on penser de moi ?"

Et surtout "que va t'il penser de moi ?"

Je sais que mes tripes peuvent se planter, mais en même temps, chez moi c'est rare.
Dans la mesure où je ne suis pas accro à l'attention des hommes, quand mes tripes me parlent, généralement elles ont raisons.
Mais.....mais....L'erreur est toujours possible !

Oui, remarque c'est pas faux !
Mais ceci dit, perso,j'ai tendance à engueuler les gamins de 9 ou 10 ans qui parlent comme des ados genre "c'est mon ex,".... Ca m'ennuie quand ils sautent trop vite dans l'adolescence.
Et j'ai dit récemment à mes filles qu'elle avait bien le temps de s'enquiquiner avec les garçons.
Parole de femme pour qui les garçons ont toujours été un problème...

Je me rends compte en vous lisant, que même pour moi, ce n'est pas très clair.

Abandonner tout espoir m'est pour le moment difficile d'autant qu'il ne m'aide pas beaucoup.

Mais soyons honnêtes, (et j'essaie au moins de l'être au maximum même si tout n'est pas clair dans ma pauvre tête) c'est aussi parce que je ne le vois pas depuis deux mois. Donc, sans ma dose de lui, je réfléchis, me repasse la scène, essaie de trouver des solutions.....
Est-ce que quand je le vois, ça me fait souffrir ? Oui, quand il me lance des vacheries (mais je lui en lance aussi) ou qu'il m'ignore de manière ostensible......
Et généralement, est-ce que ça me fait souffrir ? Un peu....mais souffrir à cause de lui, je dois dire que je ne déteste pas......un peu maso,surement......d'autant plus que je n'aime pas souffrir généralement comme je n'aime pas être de mauvaise humeur, ronchon ou généralement d'humeur négative.
Je ne sais pas si je suis très claire, mais une chose est sure, je ne me vois pas abandonner tout espoir d'autant qu'une conviction venue de mes tripes me dit qu'il y a toujours un espoir......

Il me semble que fleur nous dit qu'il n'est pas au courant.

Tout à fait !
Concrètement l'homme dont je suis amoureuse a été un des premiers à me précher le libertinage au nom de la liberté dans le couple parce que sinon, la monotonie gna gna gna...mais s'est quand même vite planqué quand il a eu l'occasion de mettre cette liberté en pratique avec votre serviteuse.

Je suis d'accord mais j'estime que quand on ne vit pas en accord avec les théories ou les idéaux qu'on prêche (je parle de théorie, pas de conseil,) on évite de les précher aux autres. "Armons nous et partez" en quelque sorte.....Ca me fait penser à BHL qui pousse les gouvernements à partir en guerre sans pour autant bouger de saint germain des prés.....Hemingway et malraux ont fait plus que parler, ils ont pris les armes pour les républicains espagnols...ca change tout à mes yeux.

Je ne l'ai pas lu. Mais je pense que c'est une question de maturité. Perso, ma fille a actuellement la maturité nécessaire, elle ne l'aurait pas eu avant.