Polyamour.info

Bonjour à tous. Je suis intéressé par une rencontre sur Grenoble et je devrais être libre les derniers week-end de novembre. Les cafés c'est bien mais pas discret. Je connais le China-Moon en face de la gare où l'on peut manger à volonté dans une grande salle à l'arrière. Il faudrait que je retourne voir un restau à Fontaine qui m'avait semblé très ouvert, de même qu'un autre (asiatique) à Echirolles aussi. Bien sûr, il y a toujours le café panoramique de la Bastille plus propice à s'évader du conformisme quotidien.

Je désire plutôt secrètement depuis longtemps vivre une relation amoureuse à trois, avec deux femmes. Mais je me suis posé la question s'il y avait des enfants... Je sais que notre société n'est pas adaptée à quelque "fantaisie" (hors moeurs convenus) que ce soit. Et nous faisons des enfants pour qu'ils soient le plus heureux possible donc intégrés dans cette société même si elle ne correspond pas à ce que nous aimerions. Non pour leur imposer notre vision de l'amour, même s'il est légitime d'avoir notre vision personnelle. En conclusion, je pense que vivre à trois est possible dans le plus de discrétion possible et sans l'imposer à des enfants. Très difficile si l'on est jeune. Par contre, si l'on est une famille monoparentale, c'est peut-être plus facile d'approcher cette manière de vivre avec ses enfants. Le hic, c'est que les enfants veulent vivre dans le cercle familial exclusivement, mais lorsqu'il est explosé, il y aura toujours des problèmes avec "l'autre", l'intru, donc les autres si nous aimons plusieurs personnes. Je n'imagine le polyamour possible avec des enfants chez leur parents que dans une vie en communauté où chacun à son indépendance, son appartement, même si c'est dans la même maison. Les amours ne peuvent se consommer que sans les enfants. A moins qu'un jour ils annoncent "tu sais maman, ou tu sais papa, ça ne me gêne pas que tout le monde s'aime ici" ?

Il y a une chose au moins qui fait la différence avec le mono-amour, c'est l'absence de préjugés et l'ouverture d'esprit. Quand on choisit le mono-amour et que l'on ne veut rien savoir d'autre... on se replit dans la conventionnel pour éviter tout conflit avec son entourage, pour éviter de s'aventurer hors de la routine, pour ressembler au plus grand nombre et se rassurer. D'autre part je continuerai à aimer dans le silence souvent les femmes que j'ai aimées. Et je pense que tous ceux qui sont repliés dans le mono-amour en font de même, sans en être conscient souvent. Ou bien ils recherchent des relations extra-conjugales secrètes. Je ne crois pas au momo-amour. On aime toujours plusieurs personnes, à des degrés différents, même si l'on ne fait pas l'amour avec elles. Seule la manière de vivre ses amours est différente pour chacun. Il faut trouver la sienne, et la faire évoluer au fur et à mesure de son expérience.

Je viens du "libertinage échangiste" et je ressens de la tendresse, même très forte pour mes partenaires. Je serais très heureux de refaire l'amour avec elles. Et même d'avoir une relation amoureuse, c'est à dire se confier, se comprendre, s'aider. L'échangisme est plus facile que le polyamour car il n'y a qu'une affinité essentielle à partager, le plaisir sexuel. On peut se passer d'affinités philosophiques, ou de partage de passions. Dès l'instant où l'on aime quelqu'un, tout devient important. Et cela devient très difficile de rajouter en supplément un esprit qui est trés rare, cette vision de l'amour pluriel. Dans toute relation il est très rare de partager plus d'une ou deux affinités. Par contre, ne pas avoir une vie commune ou une relation exclusive permet de partager d'autres affinités, de prendre du recul et de ne pas perdre sa personnalité mais de l'enrichir au contraire.