Polyamour.info

Drya

Drya

(France)

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Discussion : L'amitié homme-femme (sans sexualité) est-elle possible s'il y a désir des deux parts ?

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Drya

le mercredi 03 février 2010 à 18h43

En fait, Drya, toutes les "régles" que mentionne l'article sur l'exclusivité amoureuse dont tu nous a fait part sur un autre fil! (pas boire d'alcool en sa présence!!!) :-)

Les règles peuvent servir de support au réapprentissage à se passer de l'assouvissement du désir entre vous, une fois que vous aurez pris le coup et que ça se fera naturellement, que vous aurez axé votre relation sur autre chose que ce désir, les règles n'auront plus d'utilité.
D'autres considèrent que couper les ponts, de manière temporaire ou définitive, est LA solution, chacun sa façon de le vivre, mais je pense que tu as compris que cette solution était la pire de toute dans mon idée.

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Discussion : Accepter la monogamie ?

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Drya

le mercredi 03 février 2010 à 18h38

S'il réfléchissait un peu, il verrait que c'est très répressif et qu'en plus c'est se leurrer dans la grosse majorité de ce qu'il dit, mais comme je disais, tout n'est pas à jeter (tiens, du mal à retrouver quoi finalement... peut-être la notion que l'exclusivité est une volonté parce qu'on considère qu'elle nous fait du bien - cela suppose aussi que ça soit un choix des deux, en toute lucidité.

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Discussion : L'amitié homme-femme (sans sexualité) est-elle possible s'il y a désir des deux parts ?

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Drya

le mercredi 03 février 2010 à 17h07

Bah, c'est toi qui dit que c'est pas épanouïssant (pour lui du moins, puisqu'IL ne veut pas), donc la seule solution: apprivoiser le désir pour qu'il soit un moteur sous-jacent plutôt qu'une entrave.

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Discussion : L'amitié homme-femme (sans sexualité) est-elle possible s'il y a désir des deux parts ?

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Drya

le mercredi 03 février 2010 à 17h04

Pour moi, ca ne veut pas dire que ce n'est pas possible, ça veut dire qu'il faut se faire progressivement à l'idée que se sauter dessus ne mène à rien d'épanouïssant, mais qu'il reste beaucoup à partager: malgré l'envie de se sauter dessus, on peut focaliser l'expérience des rencontres sur autre chose en attendant que ça se fasse naturellement.

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Discussion : Accepter ses propres sentiments

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Drya

le mercredi 03 février 2010 à 15h08

Salut!
En fait, la question que tu poses est la question qui se pose tôt ou tard dans un couple (qu'on le sache ou non au départ) sous des formes ou à des moments divers. Mais le fond reste le même:
*qu'attend-on d'une relation amoureuse? (ses propres besoins et ceux de son partenaire: négociation obligée!)
*qu'est-ce qu'on privilégie, à quoi accepte-t-on de renoncer pour répondre aux besoins de l'autre, qu'est ce qui est nécessaire pour soi? (réciproque pour les deux personnes)
Et l'aspect exclusif ou non de la relation fait partie de ces questions. Mais aussi une relation platonique, une retransformation en amitié (des sujets récents réfléchissent à ça), etc...

En fin de compte, tout est affaire de négociation, on ne peut pas faire l'impasse sur ce sujet, puisqu'il se présente forcément, avec plus ou moins de force.
Il faut être lucide sur soi-même et sur l'autre.
J'aime cette phrase qui dit que "Les besoins ne sont pas des obligations mais des indications de directions favorables."
(Pour réf: www.redpsy.com/infopsy/inconditionnel.html et www.redpsy.com/infopsy/fidelite.html)

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Discussion : L'amitié homme-femme (sans sexualité) est-elle possible s'il y a désir des deux parts ?

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Drya

le mercredi 03 février 2010 à 13h44

"Apprivoiser" le désir ? comme dans la relation platonique dont tu parlais Guilledouce

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Discussion : Accepter la monogamie ?

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Drya

le mercredi 03 février 2010 à 11h55

Bon, je ne résiste pas à vous donner en lecture cette page:
www.droitdesavoir.org/exclusivite.html
En le lisant, j'ai vu aussi que tout n'était à pas jeter non plus, mais je me suis demandé à quel point l'auteur CROIT à ce qu'il écrit? à quel point il ne renie pas les capacités d'adaptation, de compréhension du genre humain, sans parler du sens réel de l'amour sous ses diverses formes (inconditionnel, "contact" comme j'ai lu quelquepart, basé sur l'amitié et le souhait du bonheur de l'autre...).
Presque tout ce que je lis vise à convaincre que c'est très enrichissant de vivre de frustration et de détournement de l'attention, bref d'aveuglement et d'enfermement (voir la partie "Comment réaliser l’exclusivité dans le couple ?").
Enfin, bon, je sais que je suis influencée, comme vous maintenant, par la connaissance du principe du polyamour, mais ma dernière question est: combien de personnes peuvent croire le ramassis d'obscurantisme que représente ce texte? C'est bien ça qui m'inquiète le plus: que la plupart des gens croient que tout ça est la vérité et un credo digne de foi.

Message modifié par son auteur il y a 16 ans.

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Discussion : Comment faire avancer les mentalités de notre société sur le polyamour ?

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Drya

le mercredi 03 février 2010 à 11h21

"Exclarrogatif" !!! mdr! j'adore ce mot! :-D

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Discussion : L'amitié homme-femme (sans sexualité) est-elle possible s'il y a désir des deux parts ?

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Drya

le mercredi 03 février 2010 à 11h09

En fait, la vrai question n'est-elle pas: y a-t-il une vraie frontière entre l'amour et l'amitié? si oui, où s'arrête l'amitié et où commence l'amour? avec le désir? Le désir signifie-t-il l'amour?

De mon point de vue (et je parle de mon ressenti dans diverses circonstances), l'amitié homme-femme existe, le désir ne transforme pas l'amitié en amour...
De même que l'amitié n'est pas forcément présent dans le désir ou la passion, ni peut-être même l'amour - sans parler de vie de couple, encore autre chose (là, j'ai eu une expérience qui me fait dire que l'amour n'a pas besoin d'amitié, mais je n'arrive pas à dire si c'était de l'amour ou de la passion uniquement que j'ai senti...)
L'amour est pour moi une sensation de transcendance (difficile de mettre un mot précis) quand je vois/pense à cette personne. C'est plus que de l'attention, de la tendresse, de la préoccupation à son endroit. Un ami ne me fait pas cette impression, le désir non plus.
Pour finir, le fait d'avoir eu une histoire d'amour avec quelqu'un, même courte, donne une dimension supplémentaire à l'amitié, une complicité comme toutes celles qui peuvent exister dans l'amitié. Mais le désir rend difficile d'en "rester" à l'amitié quand on sait qu'on aimerait montrer et recevoir plus, mais c'est une question d'habitude et d'acceptation (tiens, on y revient ^^) de transformation de la forme de la relation: quels que soient les sentiments, si l'amitié existe entre vous, elle peut se montrer/recevoir, même si vous sentez qu'elle a une dimension supplémentaire mais qu'elle reste sous-jacente.
Pas forcément facile à appliquer, mais c'est en le vivant qu'on arrive, à force de réessayer, à s'en tenir aux règles qui vous sont nécessaires. Peut-être aussi, comme dit Junon, qu'il faut que le désir soit apaisé, je pense qu'on peut aider le désir à s'apaiser, en sachant que la personne compte toujours, qu'elle reste présente dans sa vie, même si on laisse le désir de côté.

Message modifié par son auteur il y a 16 ans.

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Discussion : Accepter la monogamie ?

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Drya

le mardi 02 février 2010 à 10h21

Guilledouce
Drya: j'ai oublié un autre truc qui aide bien : l'expression artistique. Quitte à ronger son frein, autant transformer son attente en autant de tableaux et poèmes, au moins je suis contente de ma production, et pis ça fait du bien que ça sorte!!! D'ailleurs comment qu'on appelle le masculin de la muse? Le muso?? ;-) Chéri muso, en voici un joli surnom platonique, non? hi hi...

Bah, je suis pas douée dans beaucoup de domaines créatifs, alors c'est plus frustrant que défoulant, donc je viens polluer de ma rage ce forum, au moins quelqu'un le voit et me dit "pooooovre Drya", et moi je suis contente, même si je pleure de plus belle (la vie est trop injuuuuste! *rebalance son pot de fleurs par terre*) mais ça va mieux qu'hier quand même :-) )
Bon, pis le platonisme, ça peut être viable après coup, mais je sais que je suis plutôt spontanée, et en général je me retrouve sous la couette avant d'avoir réfléchi... Mais de savoir que ça peut se faire quand même (le platonisme) ça console.

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Discussion : Accepter la monogamie ?

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Drya

le mardi 02 février 2010 à 10h15

Rosalie
Siestacort: «  Le polyamour, comme bon plan pour la retraite, on ne l'avait pas envisagé..»

Ou encore, la blague du couple qui divorce à 101 ans: «  on attendait que les enfants soient morts...» :-)

Message modifié par son auteur il y a 10 heures.

Je vois que la retraite donne des perspectives! même de libération après avoir protégé ses enfants... si c'est pas beau!

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Discussion : L'écologie de l'amour ou aimer écologiquement

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Drya

le mardi 02 février 2010 à 10h13

Dans l'intention, c'était plutôt "privilégier ce qui est abondant plutôt que ce qui est difficile à trouver", non?
Mais c'est une bonne trinité, plutôt que "frustration-culpabilité-insécurité" <3

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Discussion : Amours pluriels ou manques pluriels ?

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Drya

le mardi 02 février 2010 à 10h11

Merci Titane, dire des mots qui sonnent justes, ça donne au moins l'impression de pas être complètement à la rue.
Pour le moment, mon problème dans la perte, c'est pas seulement de "perdre" sa présence et tout ce que je ne pouvais partager qu'avec lui, c'est aussi de sentir qu'il me fait une accusation de plus (d'avoir déçu ses illusions) chaque fois qu'il coupe encore un pont, constater qu'il me considère désormais comme quelqu'un de dangereux pour lui, ... et, par extension, potentiellement pour d'autres.

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Discussion : Amours pluriels ou manques pluriels ?

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Drya

le lundi 01 février 2010 à 23h47

Merci Rosalie, je prends volontiers le câlin :) si vous avez quelques vieilles assiettes à me donner aussi pour passer ma colère?
Merci aussi pour le lien, je note, ça peut servir...

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Discussion : Accepter la monogamie ?

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Drya

le lundi 01 février 2010 à 23h37

Voui, je suis tellement dans les choux que je suis pas claire (je parlais de mon amant qui a fait des projets pour nous deux, choisit le nom de notre enfant, limite choisit la maison qu'on allait acheter, alors que je lui avais toujours clairement dit que je ne quitterais pas mon compagnon et qui a toujours cru quand même pouvoir me convaincre de changer d'avis, il a utiliser tous les moyens à sa dispo pour ça, culpabilité, chantage affectif... :-( ), mais ce post est un peu hors sujet, je ne fais que passer ma colère depuis 2 heures... désolée, je vais supprimer ces derniers posts ici et l'autre sujet.

Message modifié par son auteur il y a 16 ans.

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Discussion : Accepter la monogamie ?

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Drya

le lundi 01 février 2010 à 23h20

Salut Guilledouce, merci pour tes tips, et je comprends ta patience, l'espoir aide tellement quand on tend tous vers la même chose.
Je pensais à quelquechose dans ce genre en parlant de relation platonique, merci de me donner une idée plus concrète, je garde ça pour le cas où le problème se présenterait de nouveau.
Malheureusement pour ma situation actuelle avec mon amant, ça n'est pas viable, ce n'est pas ce qui l'intéresse, je finis par avoir l'impression d'avoir été considérée comme une mère porteuse, une place à occuper dans ses projets sans tenir compte des miens... mon coeur balance entre l'amour et la rancoeur d'avoir été manipulée (notez comme mes réflexions évoluent de plus en plus tristement: tout ce que je voulais éviter). J'ai tout fait pour évoluer vers une amitié puisque l'amour n'était pas possible, j'ai beaucoup donné pour quelqu'un qui s'enfuit et qui ne compte même pas tabler sur l'amitié qu'on avait pour se (mais s'il ne le veut pas pour lui, au moins me) reconstruire. Je ne sais plus quoi faire pour (nous) me sauver de cette blessure qui va rester maintenant ouverte. Ca me dégoute de plus en plus de la logique que finit par donner la monogamie: frustration, culpabilité et rancoeur. Vive l'amour!

Message modifié par son auteur il y a 16 ans.

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Discussion : Amours pluriels ou manques pluriels ?

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Drya

le lundi 01 février 2010 à 19h16

Mouais, ben je peux pas accepter si facilement une perte quand il y a autre chose de possible, je sais je me répète.
Je ne fais pas confiance au destin, même si le hasard nous réserve aussi de bonnes surprises. Sinon autant de rien espérer, pourquoi se donner du mal si accepter est si paisible?
Désolée, encore une fois je ne crois pas que le deuil nous construise. La perte de quelqu'un est irremplaçable parce qu'une personne n'est jamais remplaçable. Ce n'est qu'une perte, pas une construction.

Message modifié par son auteur il y a 16 ans.

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Discussion : Amours pluriels ou manques pluriels ?

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Drya

le lundi 01 février 2010 à 17h33

Comme disait Lilie, j'ai l'impression que le polyamour offre la possibilité d'adapter au lieu de briser à tout bout de champ pour des raisons souvent illusoires.

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Discussion : Amours pluriels ou manques pluriels ?

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Drya

le lundi 01 février 2010 à 17h30

Bah, c'est la série :( je suis en plein dedans aussi...
La dernière fois que j'ai vécu ça, je n'ai pu m'en remettre que 2 ans plus tard quand on a pu se revoir sans cette méfiance... Donc quand il y a eu "évolution". Je n'arrive pas accepter la fuite quand il existe une solution. La fuite ne répare pas: en gros, pour moi, c'est un deuil qui n'en finit pas/qui ne se fait jamais (selon l'interprétation).

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Discussion : Amours pluriels ou manques pluriels ?

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Drya

le lundi 01 février 2010 à 17h13

Franchement, j'ai plutôt l'impression qu'au fond on est d'accord sur la plupart des choses, qu'on argue pour définir des mots, mais on est d'accord sur le fond. Question d'interprétation.
Pareil pour le terme de "deuil": c'est une question de définition, je suis d'accord avec ton analyse, mais je considère toujours que la perte pure et simple, c'est à dire sans véritable raison, est une destruction qui, au contraire d'une transformation (d'une relation par exemple), détruit et ne construit rien. Ca laisse le néant, c'est une fuite plutôt qu'une construction avec les éléments existants: sachant qu'on ne change jamais fondamentalement, pourquoi vouloir provoquer une perte de ces éléments existants plutôt qu'une évolution ?

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