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Discussion : Anecdotes plurielisantes, amoureuses ou amusantes

tentacara
le mardi 30 mars 2010 à 15h39
mandarine
Tout est bien qui finit bien donc.
Peu importe le style la chute est toujours la meme .
Cyrano de Bergerac est un soldat à gros nez, raide dingue de la plus belle meuf du coin. Sauf qu'elle, elle kiffe Christian, le bogosse sans esprit, la salope ! Du coup, Cyrano la laisse se planter et prête à christian son talent de tchatcheur. Et il ne lui apprend qu'elle s'est faite gruger qu'au moment où il meurt. (Désolée, j'ai pas pu m'empêcher de ponctuer).
Sans avoir la vanité de me prendre pour Rostand, le style, Mandarine, est aussi indissociable du fond que le corps de l'esprit.
Et j'espère qu'en l'occurrence, tu conviendras avec moi que là,
"C'est un peu court, jeune homme!"
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tentacara
le mardi 30 mars 2010 à 15h25
ERIC_48
Six poly sont dans un bateau.
Tentacara se jète à l'eau
Qu'est ce qui reste ?
Tentacara a au contraire gardé les pieds bien sur terre. (De toute façon, le canal était gelé). Elle n'a eu besoin ni de bouée, ni de sauveteurs, et a même pas mal contribué à éviter le naufrage.
ERIC_48
Moi je dit que ça va se finir en partouze générale.
Excusez du style, je n'ai pas les talents de Tentacara.
Mon premier post sur le sujet disait, me semble-t-il, qu'il avait fallu se faire la guerre pour pouvoir se faire l'amour.. la chute ne me semble donc pas tant un mystère que les chemins empruntés pour y arriver.. et mon cher, tout le panache est dans le style, n'est-ce pas?
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tentacara
le mardi 30 mars 2010 à 09h57
Scène 4 Six poly sur un bateau
L'après-midi s'était déroulé sans incident notable, voire même dans une légère effervescence, dans l'attente de la soirée prévue.
Le dîner au restaurant fut pour le moins agréable et les regards coulissants laissaient présager une issue.. pluriellisante.
De retour sur le bateau, l'ambiance était aux chandelles, à la musique douce, au champagne et aux épices. L'ivresse à mesure qu'elle faisait briller les yeux commença à rapprocher les corps.
Les consciences étaient sereines, mais l'inconscient en embuscade n'attendait que son heure pour un nouveau sursaut.
Les corps blancs enlacés dans leur nudité la plongèrent dans le noir.
De langoureuse, l'atmosphère se fit d'un coup pesante. L'une se relevant doucement du choc, l'autre s'abandonnant à sa frustration. Mon Maladroit et moi tentâmes une médiation. Les blessures amoureuses font parler une langue étrange qui demande quelques fois les services d'un interprète.
Je me trouvai quant à moi rassérénée de voir mon autre amour dans les bras de sa nouvelle belle. Deux d'entre nous au moins seraient heureux ce soir et au milieu de toute cette agitation, je découvrais enfin le sens de "compersion". Ils disparurent discrètement et ne se manifestèrent plus qu'au paroxysme de leur plaisir.
Quant aux quatre restés à quai, nous passâmes encore la nuit en paroles, à la recherche sinon du consensus, du moins de la compréhension.
Au petit matin, je cédai aux injonctions de Morphée qui me tendait les bras et partis me coucher, laissant derrière moi ceux qui avaient encore tant à se raconter.
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tentacara
le vendredi 26 mars 2010 à 13h06
Tout d'abord, merci infiniment, Clem et Junon de réagir à cette démarche. Je me suis longuement interrogée sur l'intérêt de ce récit ici. D'autres ont préféré des espaces privés, d'autres encore n'éprouvent pas le besoin de le raconter. Si j'ai publié ici cette histoire, c'est précisément, comme le dit Junon, pour souligner que nous arrivons tous au polyamour avec nos blessures et nos chemins propres et que nous sommes confrontés à des situations où entrent en conflit nos principes et nos émotions.
Il ne s'agit en aucun cas de lavage de linge sale, Clementine. Nulle accusation ni rancoeur ici. C'est avant tout moi que j'expose avec mes failles et la derninère scène que j'ai racontée, c'est avec l'accord de mon cher et tendre que je l'ai publiée.
Clementine
exprimer à quelqu’un qu’on est blessé par un comportement, au niveau de l’ambition, je pense que ça devrait rester juste explicatif : « voilà, c’est comme ça que je fonctionne, voilà ce qui me met en joie et voilà ce qui me heurte ».
Là où je coince, c’est d’avoir dans l’idée de lui laisser une chance de ne pas reproduire le comportement blessant. Du coup, je trouve que ça devient de l’ordre de lui attribuer la paternité de fâcheries ultérieures, car chassez le bono-bite, il revient en bonoShortbus :-) ; c’est lui demander d’assumer la responsabilité de ce qui se passe, finalement, entre soi et soi. (BonoShort-circuit?)
Je ne prétends pas que la méthode est parfaite, mais j'ai un gros défaut : souffrir, ben j'aime pas ça.
Donc peut-être que l'origine de la souffrance est entre moi et moi, mais en l'occurrence, nous sommes un couple, nous prenons soin l'un de l'autre et chacun de nous souffre de la souffrance qu'il peut provoquer chez l'autre, surtout inconsciemment.
Il ne s'agit pas d'une prise de pouvoir, au contraire, je crois. C'est en revanche une forme certaine de contrainte que de lui dire," je fonctionne ainsi, la façon que tu as eue d'aborder cette situation m'a fait souffrir et j'aimerais ne plus avoir à souffrir ainsi quand c'est évitable". Libre à lui d'accepter ou pas cette contrainte. Mais désormais, il est mieux en mesure d'anticiper mes réactions et de choisir d'adopter avec moi un comportement qui nous permette de nous comprendre mutuellement et de nourrir notre couple plutôt que de le mettre en danger.
Nous sommes tous adultes et construits. On arrive dans une histoire d'amour avec ses valises déjà pleines. Tout le travail réside dans l'effort que l'on fait pour s'adapter l'un à l'autre. La seule motivation de cette adaptation réside dans l'amour que l'on ressent pour l'autre et son désir de le voir durer.
Je raconterai la fin de cette histoire parce qu'elle me tient à coeur, parce que j'en ai tiré un immense enseignement et parce que tous, je crois, nous en sommes sortis plus forts, plus grands et plus conscients des autres et surtout de nous-mêmes.
En ce qui me concerne, mes deux relations en sont aussi sorties renforcées et enrichies de liens plus solides qu'auparavant.
Mais la suite du récit n'a pas sa place dans un espace aussi public, je me retire donc là où ceux qui aiment me lirent sauront me trouver..
J'espère sincèrement avoir contribué au débat et vous remercie de m'avoir lue avec tant de respect.
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tentacara
le jeudi 25 mars 2010 à 11h47
Merci, LittleJohn de ton intervention.. pourrais-tu juste t'en tenir aux pseudos et éviter de citer -notamment- mon nom?
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tentacara
le jeudi 25 mars 2010 à 10h21
Scène 3 Sur le pont (bis)
De retour sur le bateau, malgré le poids écrasant de la fatigue et du chagrin mal éteint, je décidai de retenir mon Maladroit afin de venir à bout du malaise lancinant qui me tourmentait.
Ici, une petite digression s'impose sur ma façon toute personnelle de réagir aux évènements.
Je suis ce que j'appellerais une "hyper-communicante". Je suis consciente que ma perception des actions des autres ne correspond pas toujours à la réalité de leurs intentions, tout particulièrement lorsque ces actions me font souffrir.
J'éprouve un besoin irrépressible de comprendre les raisons de ma peine, je cherche tous les moyens, l'écriture, la parole, la musique, etc.. de savoir ce qui me blesse dans le comportement d'un être cher. Une fois que je pense avoir trouvé un commencement de réponse, je dois absolument en parler avec cette personne. Mon chagrin et ses manifestations sont aussi sujets à interprétations erronées que les actions de tout un chacun et il me faut d'une part les expliquer, d'autre part m'assurer que celui qui m'a blessée sache le pourquoi et le comment pour lui laisser une chance de ne pas reproduire le comportement blessant. Je peux revenir encore et encore sur un sujet (au risque, j'en ai peur, d'en devenir insupportable), aussi longtemps que de nouvelles clés de compréhension se font jour.. et tant que le malaise persiste.
Fin de digression.
Voici en l'occurrence, l'objet de mon tourment tel que je l'ai présenté alors à mon amoureux (et enrichi de réflexions ultérieures).
Tout d'abord, quoique j'aie su qu'une correspondance était engagée entre mon amour et notre hôtesse depuis quelques semaines, rien dans ce qu'il m'en disait ne laissait entendre qu'il se fut agit d'autre chose que d'une amitié naissante. L'une des plus belles qualités de cet homme étant son exceptionnelle capacité d'écoute et d'empathie, j'étais heureuse qu'une autre y trouve le même réconfort que moi.
Je n'ai compris que l'échange amical s'était mué en idylle qu'à l'instant où il m'exprimait son désir de dormir auprès d'elle. Le choc que je reçus sur le moment s'explique de plusieurs façons.
J'ai eu le sentiment d'être tombée dans un traquenard : Chacun de mes amoureux était donc venu retrouver une belle.. je n'avais été que la fournisseuse de Shortbus.
Le savoir avant de partir aurait-il changé nos plans? Sincèrement, je ne le pense pas. J'aurais simplement eu l'impression d'avoir le choix de refuser.. et donc de consentir librement et en toute conscience.
Comment interpréter le silence de mon amoureux quant aux espoirs qu'il concevait vis à vis de notre hôtesse ?
Ici encore, on note le gouffre qui sépare ma perception de ses intentions :
Pour moi, ce silence était le signe qu'il doutait de ma capacité à accepter une situation qui est pourtant la base de notre relation, à savoir le fait qu'il éprouve des sentiments pour d'autres. Cela signifiait aussi qu'il était capable de me cacher des informations importantes pour éviter d'avoir à s'en expliquer.
Pour lui, il ne pouvait pas m'annoncer à l'avance ce qui n'était qu'une éventualité à ses yeux. Il ignorait la façon dont se concrétiseraient ces approches virtuelles et ne se sentait pas capable de formuler ce dont il n'était pas sûr.. craignant sans doute de voir ses espoirs anéantis du simple fait de les avoir exprimés.
Une fois ce point éclairci, il nous restait encore à trouver le moyen de sortir de l'ornière.
Il n'était pas question pour moi qu'il renonce à vivre la relation qu'il espérait. Non seulement je comprenais son désir et sa tendresse pour notre délicieuse hôtesse, mais encore étais-je réellement heureuse que ses sentiments soient partagés.
Et puis c'eut été trop facile! Il n'est pas dans ma nature d'opposer un quelconque veto à l'amour de mes amours.. c'est contre ma religion!
Il lui faudrait donc réussir la prouesse, tout en s'abandonnant à son ivresse, de trouver les mots et les gestes qui me rassureraient et me rendraient la confiance en sa sincérité.
Tout ceci ayant été dit avec force larmes et maladresse de ma part, nous restâmes sur ces bonnes résolutions et redescendîmes bras dessus, bras dessous rejoindre nos amis encore tout ensiestés dans le chaleureux giron de notre embarcation.
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
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tentacara
le mercredi 24 mars 2010 à 14h07
Scène 2 Déjeuner en ville
Huit litres de café plus tard, une fois nos hommes levés, nous étions prêtes malgré la nuit blanche à affronter une journée dont le programme ouvrait encore une fois la porte à toutes les fenêtres.
Une bonne douche -allongée trois fois par la présence de mon Maladroit- m'ayant temporairement rassérénée, nous grimpâmes de nouveau à bord du fidèle Shortbus en quête de la toute puissante Reine des dieux de cette vallée.
Malgré les tensions sourdes, nous partageâmes dans une relative gaieté une vache et des patates, amplement méritées.
L'honneur de cette rencontre était attendu de longue date et la Reine des dieux éclaira cette fraîche journée de son sourire radieux et de ses conseils avisés.
C'est néanmoins fort las que nous nous reprîmes la route vers notre frêle esquif afin d'y prendre un court repos et de préparer corps et esprits à la prochaine soirée.
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
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tentacara
le mardi 23 mars 2010 à 10h17
Acte 2
Scène 1 Sur le pont du bateau
Alors que je couchais sur le papier mes pensées sombres (à poil sous mon manteau et en charentaises.. en Alsace.. en mars.. il neigeait! folle dingue!), je fus rejointe par notre hôtesse toute penaude du séisme involontairement déclencé et dûment armée d'une bouteille de jus d'orange et d'un paquet de clopes (truc à retenir pour qui voudrait me corrompre).
Je la rassurai bien vite sur l'objet de mon ire. Elle ignorait tout de mon ignorance des projets de mon maladroit à son égard et n'avait été que la circonstance de la découverte d'un sérieux problème de communication.
Nous profitâmes de ce matutinal moment d'intimité pour tenter de démêler les fils de sa vie pour le moins tourmentée.
Puis nous redescendîmes parmi les endormis, riches l'une et l'autre d'une nouvelle amie, afin de préparer le petit déjeuner.
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
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tentacara
le lundi 22 mars 2010 à 11h03
Je proposais cet exercice pour plusieurs raisons:
L'ambiance actuelle du forum me déplaît aussi et j'espérais pouvoir y réintroduire une démarche plus concrète.
Ce week end nous a confronté à des difficultés réelles du PA qui me semblaient pouvoir contribuer à une réflexion intéressante, notamment sur la communication, puisque c'est au prix de longues heures de discussions avec les uns et les autres, d'un très gros effort de communication que nous sommes parvenus à limiter la casse.
Je crois qu'une partie des leçons a déjà été tirée avant même la fin du week end, même si l'épilogue reste à écrire.
Malgré la forme quelque peu désinvolte de ma proposition, je ne vois pas ça comme une anecdote croustillante, mais comme un séisme qui a durablement chamboulé la vie de plusieurs d'entre nous.
Je comprends très bien tes réserves.. je voulais en ne racontant que le début de l'histoire, laisser à chacun(e) la possibilité de s'associer ou pas au projet..
Je raconterai probablement la suite de l'histoire (de mon point de vue, du moins) dans les prochains jours, pour les raisons expliquées ci-dessus.. en essayant de garder le maximum d'objectivité et de m'en tenir à mon ressenti.
Je suis néanmoins impatiente de lire tes réflexions plus privées sur ce sujet que je peine encore à laisser derrière moi.
Un grand merci d'avoir essayé! :D
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
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tentacara
le samedi 20 mars 2010 à 00h22
Junon
(rien à voir mais je t'ai trouvé charmante ainsi que tes bonoboat people)
Tous charmés itou! Le récit des heures qui ont précédé notre (trop brève) rencontre t'expliquera j'espère nos mines fatiguées et quelque peu déconfites. Nous sommes habituellement plus riants, je n'attends que l'occasion de te le montrer.
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tentacara
le samedi 20 mars 2010 à 00h04
Bon, j'ai livré mon canard (à titre informatif, j'étais sur le point d'entrer en studio.. rien de culinaire, ni de sexuel.. hélas!) J'ouvre donc le bal.
Acte 1
Un vendredi soir de mars, mes amours et moi avons entrepris un périlleux périple à bord de notre Shortbus d'apparat afin de rejoindre quelques polys de nos amis dans d'hostiles plaines orientales.
Après de longues heures de route, nous arrivâmes fourbus mais heureux de l'accueil chaleureux de nos hôtes sur la scène flottante de cet épique aventure (pléonasme redondant, je sais, mais elle mérite tous les superlatifs).
Le souvenir de notre première rencontre bisouteuse avec l'équipage nous avait à tous laissé espérer un délicieux week end de luxe, de calme et de voluptés.
L'un de mes amoureux avait affiché l'ambition de monter à l'assaut d'une charmante autochtone. Forte d'avoir su "communiquer avec amour", j'envisageais cette perspective avec une relative sérénité.
Mais déjà le drame se jouait sur un autre front.
C'est que mon autre amour aussi nourrissait des espoirs d'une chasteté douteuse à l'endroit de notre hôtesse (et je l'appris plus tard, à l'envers de notre hôte). Sauf qu'au fait de mes premières craintes quant aux amours naissantes de mon autre trésor et inquiet de ma réaction face à cette nouvelle configuration, il avait omis de m'en faire part, attendant le pied du mur pour m'informer de son escapade.. à deux pas de mon lit.
Tremblante de colère et, je l'avoue volontiers, d'une jalousie que n'aurait pu apaiser, s'il avait été temps, qu'une longue discussion ponctuée de câlins, je montai sur le pont confier mes tourments à l'aube naissante.
Le décor est posé, l'intrigue prend tournure et déjà sonne à nos oreilles la question dont la réponse se fera attendre tout un week end d'hiver :
"Mais qu'allions nous donc faire dans cette galère?"
Acte 2
Chers amis, c'est à vous!
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
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tentacara
le vendredi 19 mars 2010 à 21h46
J'aurais bien une histoire à raconter..
Six polyamoureux sur un bateau.. drame en trois actes.. ou comment passer du Radeau de la Méduse au Bonoboat..
Mais je peux pas, là.. j'ai un canard sur le feu..
Aux protagonistes qui l'ont vécu avec moi (+ Patate) si on en racontait chacun un bout.. histoire de montrer à nos chers Bisounours qu'il faut parfois se faire la guerre pour arriver à se faire l'amour... ?
Discussion : Elles veulent m'emmener à la plage le même w-e

tentacara
le vendredi 19 mars 2010 à 10h45
Salut, Solal. Devoir choisir entre les propositions de l'une ou de l'autre risque de t'arriver assez fréquemment. En ce qui me concerne, j'ai adopté un principe simple. Face à deux possibilités qui me font également envie, je choisis celle qui m'a été proposée en premier. Et je m'arrange pour que la seconde se fasse quand -même à un autre moment. Cela évite d'avoir à justifier d'une quelconque "préférence" et accessoirement, ça permet de faire deux fois plus de choses agréables. Puisque chacune est au courant de l'existence de l'autre, tu peux simplement expliquer à celle que tu risques de décevoir que tu te trouves devant un choix difficile et que tu veux te baser sur des critères objectifs. Le fait de lui proposer toi-même une autre date ou une autre activité du même ordre lui montre que tu as toujours le désir de passer du temps avec elle et que ton refus n'est que circonstanciel.
Et la prochaine fois que l'on te fait une proposition tentante, accepte la sur le champ, cela te permet si une autre proposition t'est faite de répondre que tu es déjà pris à ce moment là et de chercher directement une autre solution, plutôt que de les faire mariner toutes les deux.
Bon courage :)
Discussion : [Le site] Thème sexualités

tentacara
le lundi 15 mars 2010 à 12h39
Ou peut-être aussi qu'on peut rester un forum de débat ou s'échangent des idées différentes.
Discussion : Parler du sexe avec amour

tentacara
le lundi 15 mars 2010 à 10h31
insognare
Je sens qu'il va falloir un fil pour débattre de ce sujet...qui n'a rien à voir avec ce fil-ci !! ! Au cas où personne n'aurait lu le titre du fil.
Et désolée de passer pour l'emmerdeuse de service, mais moi qui ne m'énerve jamais là je le suis. Ca passe pas là c'est tout. Second degré, provocation et autre excuse ne change rien. Je ne dis pas que cet écrivain a fait ce qu'il écrit, loin de là, je ne dis pas qu'il n'a pas fait qq textes sympas, mais les phrases citées sont horribles, point final.
Le titre du fil est "Parler du sexe avec amour" , titre dont l'ambigüité m'a rendue joueuse.
Pierre Louÿs est certes provocateur dans le titre de son Manuel , mais il parle avec humour de la sexualité féminine. Et oui, c'est avec amour qu'il parle du sexe.
Donc, Inso, on peut parler du sexe avec amour en en parlant avec humour, avec provocation, avec poésie, avec verve, avec des mots crus, etc..
Parler avec amour, c'est aussi parler de l'amour du sexe.
Il me semble qu'en créant ce fil tu as oublié que tout le monde n'avait ni la même vision de l'amour, ni la même vision du sexe que toi.
L'amour n'est, pour moi ni puritain ni mièvre. Le Manuel de Pierre Louÿs est avant tout une déclaration d'amour à la sexualité des femmes.
Y voir une apologie de la pédophilie est juste grotesque.
Siestacorta, Le vécu de chacun conditionne évidemment l'angle sous lequel on lit n'importe quel texte, mais tu te méprends, je pense, sur le type de traumatisme qui provoquerait ce genre de réaction. Je pense qu'il s'agit plus d'une intoxication à Walt Dysney que des séquelles d'une enfance douloureuse. Et pour ta gouverne, je parle en connaissance de cause.
Insognare
Ca m'apprendra à créer un fil apparemment trop "bisounours" pour mes contemporains.
J'espère surtout que tu as appris que créer un fil ne signifie pas que tous ceux qui y participeront auront la même perception ou les mêmes références que toi. Le problème des Bisounours (je parle des personnages de référence) c'est qu'ils sont insupportablement mièvres.. d'ailleurs, les Bisounours ne parlent pas de sexe.
Discussion : L'épilation

tentacara
le vendredi 12 mars 2010 à 13h18
Siestacorta
En passant, la réaction de Clémentine sur son blog, en réponse "de fond" au site du MIEL, m'a bien plu.
A moi aussi! Elle le dit, comme toujours bien mieux que moi, mais ça me parle tout à fait.
Discussion : Parler du sexe avec amour

tentacara
le vendredi 12 mars 2010 à 11h48
ERIC_48
Tentacara : Quelle éducation ! :-)
Message modifié par son auteur il y a quelques instants.
La meilleure qui soit!
Discussion : Parler du sexe avec amour

tentacara
le vendredi 12 mars 2010 à 02h56
"Ne dites pas : "Sa pine est trop grosse pour ma bouche." Dites : "Je me sens bien petite fille quand je cause avec lui."
Pierre Louÿs, Manuel de civilité pour les petites filles à l'usage des maisons d'éducation
Discussion : Pas plus gros qu'un asteroïde

tentacara
le jeudi 11 mars 2010 à 17h16
Rosalie
ça y est... mon chien est mort (est-ce une expression que vous employez aussi en Europe?)
Message modifié par son auteur il y a quelques instants.
Non, ici, on dirait "mes carottes sont cuites " :-)
Je comprends très bien que ce genre de discours soit un caillou dans ta chaussure, mais cela te donne aussi une base pour argumenter a contrario.
1- Quel mal y-a-t-il à vouloir tout réussir.? Et pourquoi partir du principe que c'est impossible ? "Il faut viser les étoiles, pour avoir une chance d'atteindre la lune" (Ou quelque chose d'approchant).
2- Il me semble que le fait de voir posés les arguments anti-polyamour permet de construire une argumentation inverse.. Et un discours aussi caricatural que le sien est assez facile à démonter.
3- Laisse à tes amants le bénéfice du doute. Je suppose que ce sont des gens intelligents, capables de réfléchir par eux-mêmes. A la limite, je te suggèrerais de les mettre toi-même face à ce genre d'article. Ils pourront le confronter à ce que tu es et à la façon dont ils te perçoivent. Ils pourront aussi constater que tu dois affronter bien des préjugés pour vivre comme tu l'as choisi.. et que c'est tout à ton honneur. Je crois enfin qu'il est illusoire de croire qu'ils ne se font pas eux-mêmes ce genre de réflexions. Le fait de leur montrer que tu en es consciente, que ce sont des questions auxquelles tu réfléchis intensément ne peut que leur prouver que tu es intègre et loyale.
Les seules personnes qui me font vraiment peur sont celles qui ne se posent pas de questions.