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Discussion : Couple mono/poly, débuts difficiles

pkd
le jeudi 09 août 2018 à 19h13
J'ai découvert ce post et ce que m'inspire ce témoignage est assez différent des réactions que je lis. Pour moi, il assez clair que A ne veut pas de polyamour et qu'il joue la montre dans l'espoir que soit Pleinelune redevienne raisonnable (mono), soit elle soit en situation de ne pas pouvoir le faire (enfants...).
Le fait que B soit une sorte d'Ex n'est qu'un prétexte. L'argument de on verra dans 1an, 2 ans... est tellement banal chez ceux qui veulent se faire passer pour ouvert, mais qui en fait ne le sont pas du tout. Pour preuve, A a passé des accords qu'il n'a pas du tout respecté et en plus a accusé Pleinelune de les avoirs mis en œuvre.
Cela aurait été avec un autre cela n'aurait rien change à mon avis.
Pour ce qui est des enfants et de l'urgence, c'est un faux problème. Tu avais dit que vous aviez la trentaine, en quoi, il y a urgence pour lui? Si toi, tu n'es pas pressée, pourquoi le serait il? L'horloge biologique des hommes laissé un peu de marge, il me semble.
Ne penses-tu pas qu'il faut régler votre conception de la relation et mettre en œuvre le PA, si c'est le cas, avant d'envisager des enfants ? Une fois que vous aurez des enfants, A diras que ce n'est pas possible maintenant, ils sont trop petits, ensuite, ils sont assez grands pour voir ce qui se passe, que vous n'avez pas le temps, qu'il n'est pas prêt,...c'est sans fin.
Laisser du temps c'est une chose, perdre son choix s'en est une autre.
Je pense que cela a été une erreur d'arrêter avec B, car cela a montré à A que ton envie était soumise à son contrôle. Maintenant pourquoi reviendrait il en arrière, il a ce qu'il voulait : toi pour lui seul.
Et puis concernant B, si le choix de Pleinelune c'est de vivre un PA avec A et B, pourquoi faudrait il aller chercher un C ou un D... Les gens ne sont pas interchangeables. Sinon, on ne cherche pas une relation affective, mais seulement du sexe.
Par contre Pleinelune, il faut aussi de ton côté, tu fasses le point sur tes envies et envisager ce que tu ferais si A ne changeais jamais d'idée.
Tu es prête à le quitter? À renoncer ? À forcer la main?
À un moment, il faut decider et faire ses choix en tant que personne autonome et ne pas laisser les autres choisir pour toi.
Mais il se peut que A ne soit jamais intéressé par le PA, en tout cas pas un PA ou tu aurais un amoureux. Ce que je comprends de tes écrits, c'est qu'il dit qu'il n'est pas contre, mais que tous ses actes disent le contraire.
Et puis quoi dans quelques années, oui... Que va-t-il arriver dans quelques années qui ferait que le PA devienne acceptable? A serait moins amoureux ? Plus lassé? Aller voir ailleurs, plus acceptable ?
Je ne comprends pas du tout l'argument.
Il me semble primordial de régler tout ça avant de faire des enfants. Quitte à ce que ta recherche et son refus vous mène à la rupture, il vaut mieux que ce soit sans enfants au milieu.
Bon courage dans ta/vos réflexions.
Message modifié par son auteur il y a 7 ans.
Discussion : Je lui en ai parlé... et ça l’a brisé

pkd
le lundi 06 août 2018 à 21h06
homme_partit
En couple depuis 3 ans à peine et F entend parler du poly. Sa réaction première est certes assez violente, mais pour un mono, elle retranscrit un impact émotionnel tout aussi violent.
Une telle annonce est difficile à entendre. Le fait est que la discussion est lancée sur le sujet démontre que F n'est pas si borné que cela.
Pourquoi 3 ans à peine, vous pensez que c'est plus facile après 5ans, 8ans... L'impact émotionnel traduit surtout un mono qui ne s'est jamais posé de questions. Parler de l'éventualité de quelque chose est quand même beaucoup moins violent que d'annoncer que l'on a un nouvel amoureux en vue. Mais bon, en effet la discussion semble lancée sauf qu'elle est sous la condition qu'Elsie oublie les balivernes poly... Il y a quelques décennies, les femmes devaient oublier les balivernes sur leur droit de vote ou la contraception...
homme_partit Je rejoins Bonheur lorsqu'elle explique que la déconstruction doit se faire à deux. Cela permet d'avancer à deux, à une vitesse cohérente pour les deux, en scellant des repères à deux.
C'est certes le schéma idéal sauf que si votre partenaire ne veut pas réfléchir ben on fait du surplace... Et quelquefois, il faut se faire sa propre déconstruction avant d'être en mesure de discuter et d'exprimer ses ressentis...
On fait souvent comme on peu et pas comme il faudrait.
Discussion : Je lui en ai parlé... et ça l’a brisé

pkd
le lundi 06 août 2018 à 13h14
Heureux que le dialogue continue dans un mode plus équilibré. Mais juste une remarque comme ça. Pourquoi ce serait toi qui devrait renoncer à tes envies et pas lui qui devrait renoncer à son utopie d'exclusivité où il est le seul et unique ?
Le discours, on verra dans 20 ans... Comment dire... me laisse rêveur...
Pour ce qui des lectures, il me semble que dans un couple, chacun est/doit être libre de lire et de penser ce qu'il veut...
Bonne chance à toi et à vous.
Discussion : Je lui en ai parlé... et ça l’a brisé

pkd
le lundi 06 août 2018 à 12h24
Bonjour Elsie
Merci de partager ton expérience et ton vécu. Je trouve également que ça réaction, telle que tu l'as retranscris est vraiment extrême. Tu lui as fait par d'une réflexion et de tes sentiments. Comment aurait il réagit si tu lui avais avoué être tombé amoureuse d'une autre personne. Se dire brisé car votre partenaire vous fait par de ses sentiments profonds est quand même culpabilisant. Vouloir nier la réalité et construire une réalité alternative ou tu n'aurais rien dit est quelque part une négation de tes sentiments et envies.
Se dire entier, passionné est une facilité quelque part qui évite de se poser des questions et impose aux autres de se conformer à sa vision des choses.
Maintenant, rien n'est définitif dans la vie. Peut-être va t'il réfléchir lui aussi... Tu ne peux pas dire que tu renonces définitivement, enfin si tu peux le dire et le croire. Mais définitivement est un grand mot comme toujours.
Une réflexion entamée disparaît rarement , avec ma partenaires, nous avons eu des discussions étalées sur plusieurs mois ne serait ce que pour se comprendre et mettre les mêmes choses derrière les mots.
Prends, prenez le temps.
Je viens de lire ton dernier message qui a été posté pendant que j'écrivais. Des pistes s'ouvrent et s'il est suffisamment curieux, le livre "Compression" d'Hypatia from Space EST vraiment très bien sûr le sujet de la jalousie.
Message modifié par son auteur il y a 7 ans.
Discussion : Suis-je poly-amoureux ? Besoin de vos conseils

pkd
le mercredi 25 juillet 2018 à 08h46
chatonsumo
Même à 28 ans, il y a des parties de la personnalité que je ne connais pas encore.
....
D'après l'article que j'ai lu sur le polyamour et sur sa découverte, j'ai pensé que c'était une piste. Mais je me suis planté.
Bah, tu sais j'ai 51 ans et il y a toujours des choses que je ne connais pas encore. C'est à la fois désolant et terriblement positif d'avoir encore à découvrir ?.
Pour la seconde partie, le polyamour est absolument une piste, mais elle nécessite une réflexion et une ouverture vis à vis de ta/tes partenaires qui est un pari.
Pourquoi ne pas explorer cette réflexion avec ta partenaire sans relier cette exploration à ton amie? Déjà pour savoir ce qu'elle en pense. Est elle sensible à cette réflexion sur l'amour? Est-elle une personne prête à sortir du moule social ?
On peut aimer plusieurs personnes et même passionnément et je dirais même que c'est plutôt normal, malgré ce que le modèle général prône.
Les barrières psychologiques dont tu parles sont en fait des barrières sociales internalisées dans ton esprit. Après tu peux les garder, voire les entretenir ou les franchir...
Bon courage :)
Discussion : Suis-je poly-amoureux ? Besoin de vos conseils

pkd
le mardi 24 juillet 2018 à 09h17
Bonjour Chatonsumo,
En lisant ton témoignage, j'ai souhaité te faire par de mon expérience.
Je te dirais en premier, qu'il est tout à fait humain, tellement en fait, de ressentir des sentiments comme les tiens. De même que les confusions émotionnelles que cela entraîne.
Vous êtes ton amie et toi en train de jouer le jeu de la montée du désir qui peut en rester à ce stade si c'est que vous souhaitez, mais qui sinon peu très rapidement mener à la concrétisation des sextos.
Mon avis en la matière est dans un premier temps, d'avoir une discussion neutre avec ton amie pour savoir ce que vous voulez faire de cette attraction. Un jeu de séduction, mais qui n'irait pas plus loin ou bien c'est une véritable attirance qui aboutira à une relation.
Dans le premier cas, il faut faire attention car même si cela reste un jeu à distance, si jamais vos messages étaient vu par vos conjoints cela pourrait détruire beaucoup de choses. Même si rien de physique ne c'est passé.
Comme le recommande Bonheur, tu devrais lire rapidement un ou deux livres de Thalmann (les 10 plus gros mensonges et Virtues polyamour) pour t'aider à réfléchir.
Ensuite, par rapport à vos conjoints soyez très prudents et respectueux. As-tu déjà discuté d'avoir des attirances hors couple avec ta conjointe ? L'idée d'un couple ouvert? Sais-tu si elle a réfléchi à ces questions ?
Si elle est radicalement contre ces idées ça va être assez difficile de parler de votre attirance, sans compter de dire que vous êtes allez jusqu'à des sextos...
Donc réfléchi bien sûr ce que tu attends d'une telle discussion. Il ne faut pas lui en parler pour soulager ta conscience et la laisser se débrouiller avec l'information, mais voir à deux comment il est possible de gérer ça. Que feras-tu si elle exige de tout cesser? Comment envisages tu de la rassurer?
Si ta conjointe est ouverte à l'idée de pouvoir être attirée hors de son couple, ce sera plus facile. Mais j'ai connu des personnes prônant le couple libre, mais qui devenait hyper jaloux si jamais leur partenaire concrétisait...
Comme le dis Bonheur, il y a des chances que si vous rentrez dans une relation secrète, cela finisse par être su. J'avais lu une fois que la probabilité était de 50% en 1 an.
Min expérience des relations secrètes est que d'une part cela ronge de mentir à son/sa partenaire, ça peut baisser l'estime de soi, après la phase d'enthousiasme, si on n'est pas un menteur dans l'âme et ça devient de plus en plus compliqué de sortir du mensonge.
C'est possible, mais très compliqué...
Par contre, aller vers la transparence c'est un certes un bon conseil, mais il faut être prêt à en assumer les conséquences, cela peut aussi aider à bâtir une relation plus sain avec son/sa partenaire, mais cela peut également entraîner des fêlures dans le couple si le le ou là partenaire n'est pas prêt.
Peut-être lui faire lire, les 10 plus gros mensonges sur le couple, et en discuter à deux de manière neutre pour réfléchir sur le sujet. C'est un livre qui peut aider à ouvrir le dialogue.
Bon courage dans ta réflexion.
Discussion : Vivre une relation en tant que partenaire non primaire

pkd
le mardi 12 juin 2018 à 11h03
Merci Gwenny. Oui j'avais lu ce texte. Il pose un certain nombre réflexions sur les attentes et les limites que chacun peut attendre d'une relation polyamoureuse secondaire (mais également des autres formes de relation).
Merci pour le partage. :)
Message modifié par son auteur il y a 7 ans.
Discussion : Vivre une relation en tant que partenaire non primaire

pkd
le lundi 11 juin 2018 à 22h40
bidibidibidi
Je pense que tu ne m'as pas compris. Pour moi, tu n'as, à aucun moment, vécu une relation polyamoureuse. Tu n'as jamais été partenaire secondaire, vu que tu n'as été qu'amant. Deux mois, ça n'est pas suffisant pour faire une transition polyamoureuse.
Parler de relation secondaire, dans ton cas, c'est trop tôt. C'est ce qu'elle aurait voulu que tu deviennes, si son couple et votre couple avaient réussi leur transition vers le polyamour
Mais si j'ai parfaitement compris. C'est même très évident. Cependant, je persiste. La thématique abordée n'en est pas moins valide. C'est bien pour cela que le titre de la discussion est "Comment vivre une relation en tant que partenaire non-primaire ?"
Je n'ai pas prétendu transitioner d'une place de primaire à autre. Mais j'avais besoin de conseil pour vivre ce qui m'était proposé.
Il ne me semble pas que l'essentiel du message du blog cité focalisé sur la question de la grossesse d'une partenaire. C'est quand même plus large et oui, comme toute réflexion sur les relations elle ne concerne pas exclusivement les relations secondaires, ni d'ailleurs les relations non monogames.
J'adore la liberté et l'ouverture d'esprit que l'on trouve sur ce forum. J'ai juste un petit problème quand des aspects de définition et de forme viennent masquer le fond. Très souvent des arguments sur ce qui est ou n'est pas du polyamour est utilisé comme argument pour couper court à une interrogation.
Pour ce qui est de l'infidélité, il me semble qu'elle a été le point de départ de beaucoup de relations polyamoureuses. Il y a même un chapitre qui aborde la question dans la Salope Éthique sans prendre de position morale sur le sujet. C'est un fait, point. Ensuite que fait-on avec...
Il ne faudrait pas qu'une morale monogame exclusive soit remplacée par une morale polyamoureuse qui jugerait de ce qui bien ou pas dans les relations humaines. Mais bon, je m'éloigne du sujet ;)
Message modifié par son auteur il y a 7 ans.
Discussion : Vivre une relation en tant que partenaire non primaire

pkd
le lundi 11 juin 2018 à 14h19
Merci bidibidibidi, je m'attendais à une réaction de ce genre, je connais bien les post du forum et l'argument adultère vs polyamour ne met jamais très longtemps a être dégainé.
Ensuite, l'argument secondaire, ça marche très bien quand on a soit même un couple ou bien un réseau polyamoureux est aussi le second qui sort en général.
Si tu connais le livre "More than two" tu as du lire la partie ou Franklin parle d'une de son amoureuse secondaire qui demandait être plus présent dans sa vie et que pour des raisons de hiérarchie par rapport à son couple primaire, il n'a pas voulu écouter et a qui il a recommandé de trouver un partenaire primaire pour équilibrer. Cela a explosé en vol quelques années plus tard car explique t'il, elle voulait plus de lui, elle ne voulait pas une autre personne pour compenser...
Certes ces années, nous avons été en situation adultère et je savais que la transition vers le polyamour serait pour le moins difficile. Elle n'a durée que 2 mois. Cela ne change pas le fond de mon témoignage. En ce qui me concerne. J'aurais eu le même problème si j'étais tombé amoureux d'une personne en couple polyamoureux et qui ne concevrait pas que j'ai une place plus grande que celle qui m'était proposée... A part peut-être la rupture actuelle.
Bien sur, on peut toujours arguer du fait que si j'étais réellement polyamoureux, je saurais me satisfaire de ce que les relations peuvent offrir sans en attendre plus. Mais c'est un degré de lâcher prise que je n'ai pas encore atteint ;)
Je ne pense pas être le seul a porter le message des partenaires secondaires vis à vis du discours général qui est le polyamour permet d'ouvrir votre couple et votre partenaire (mono ou poly) ne doit pas se sentir en danger car l'amour est additif. Tout cela est vu de la perspective du couple.
Bien sur, il existe une multitude de cas ou cela est bien vécu, notamment car une personne ne souhaite pas être plus, a déjà un réseau amoureux ou bien un couple "primaire".
Ce qui à mon avis ce qui change beaucoup de choses c'est comment sont considérés les partenaires hors du "nesting couple" (on va évacuer l'hypothèse des relations entièrement non hiérarchiques). Quelle place? Comment s'épanouir en n'étant pas un partenaire primaire? Comment vivre le fait d'être mis en situation de partenaire secondaire lorsque l'on aspire a avoir une place plus importante dans la relation? Bref...
As-tu lu les blogs que j'ai mis en copie?
Discussion : Vivre une relation en tant que partenaire non primaire

pkd
le lundi 11 juin 2018 à 11h50
Bonjour, merci de ces retours :) Je commençais à croire que cette thématique n'était pas intéressante. Je reconnais que ma prose est un peu confuse, mais je l'ai rédigé d'un jet dans une situation de grand stress. Un peu de temps a passé depuis, je vais pouvoir échanger, de manière un peu plus claire. Enfin je l'espère...
Gwenny
... je me rappelle m'être parfois senti douloureusement accessoire...
Comme tu l'a ressenti Gwenny, le problème principal est de se sentir accessoire. De ne pas avoir être considéré dans ces aspirations. Alors que même si nous ne sommes pas le partenaire de vie "Nesting partner" comme disent certain, on aspire à faire quelque part parti de la vie et de certains choix de son amoureuse. Je serais heureux d'en discuter avec toi en mp ou bien comme le propose Caoline d'en faire une discussion qui va bien au-delà de ma situation.
Le lien ne marche pas... Je ne sais pas si je l'ai lu...
J'ai beaucoup lu ces blogs.
www.toastology.com/2012/11/09/polyamory-is-hard
https://solopoly.net/2012/11/27/non-primary-partne...
J'ai également travaillé à me faire une charte de mes limites et mes attentes personnelles que je considère importante et à respecter pour que je puisse m'épanouir.
Kuoni, merci également de partager ta réflexion. Je partage votre analyse sur la difficulté à avoir des relations constructives dans le cadre strict de la hiérarchie.
Pour faire le point de ma situation, j'ai essayé de négocier avec mon amoureuse, une évolution de la proposition pour trouver un compromis acceptable par tous sans succès. Elle c'est mise dans une situation de stress telle, qu'elle dépérissait à vue d'œil. Principalement car je pense, elle ne voyait pas comment il était possible de le mettre en œuvre une relation qui m'intégrerait plus et que cela ne correspondait peut-être pas à ses propres aspirations et limites.
Kuoni
- Tu acceptes son offre, peut être en modifiant l'idée que tu as de votre relation. Ce qu elle souhaite ressemble plutôt à un rapport occasionnel avec toi, sans possibilité de se projeter dans le futur, ou de construire quelque chose.
J'ai finalement comme tu le dis accepté son offre en essayant de travailler sur moi pour ajuster mes aspirations et en espérant que lorsque nous aurions mis en place des bases relationnelles fonctionnelles nous pourrions voir quelles seraient les marges d'évolution.
Malheureusement, elle n'a pas put m'offrir même cela. Elle n'a pas réussi à gérer le passage à la transparence de notre relation, aux stress de son compagnon, à mon propre stress et à se positionner au milieu de tout cela.
Elle m'a annoncé vouloir mettre fin à notre relation amoureuse, il y a quelques jours. J'ai assez mal vécu cela de part tout le chemin que nous avions fait et car cela s'accompagne de tout le stress et la déprime d'une rupture amoureuse. Celle-ci faisant suite aux déprimes successives de la requalification de ce que je pouvais espérer de notre relation.
Actuellement, j'essaye de rebondir, elle essaye aussi de se retrouver. Nous maintenons un dialogue pour voir ou l'on va. Si on va arriver(si je vais arriver ;)) à transitionner vers une relation amicale si tout espoir est perdu pour une relation amoureuse.
Mais je dois avouer que tout cela me laisse blessé et avec de grand doutes sur ma possibilité de vivre une relation polyamoureuse. En tout cas, comme le disent Franklin Veaux et Eve Rickert dans "More than two". Beaucoup de personnes qui ont été à la place de partenaire secondaire jurent de ne plus recommencer l'expérience.
Message modifié par son auteur il y a 7 ans.
Discussion : Vivre une relation en tant que partenaire non primaire

pkd
le lundi 21 mai 2018 à 14h50
Bonjour, voilà j'ai une relation avec une amoureuse qui dure depuis plusieurs mois. Elle est en couple. Nous avons démarré cette relation comme une relation adultère classique (à l'époque j'étais encore moi même en couple). Nous sommes tombés vraiment profondément amoureux et nous étions tous les deux pour des couples ouverts et polyamoureux. Nous avons beaucoup joué avec l'idée de vivre ensemble. J'ai fini par lui demander de vivre avec moi dans le cadre d'une relation ouverte. Ce qu'elle a accepté dans un premier temps, car elle m'avait déjà proposé la même chose quelque temps avant. Cependant, après réflexion, elle a décidé qu'elle ne pouvait envisager de quitter son partenaire et qu'elle voulait que je reste son partenaire secondaire. Elle lui annoncé notre relation et son souhait de vivre sa relation avec moi quelques jours. De mon côté, étant libre je m'était projeté avec elle en tant que partenaire de vie. J'ai vécu cette décision comme une rupture, elle aussi pense que c'est une sorte de rupture. En tout cas la rupture de projets...
Après réflexion, j'ai accepté de voir comment nous pourrions vivre cette nouvelle forme relation. Cependant, ce qu'elle me propose, 3-4 jours par mois, est très en dessous de mes attentes/besoins/souhait pour une relation.
Je n'envisage pas avec plaisir de vivre seul en attendant que mon amoureuse soit disponible pour moi. J'aurais été/je suis prêt à avoir un projet d'évolution vers une relation à 3 plus proche, mais ce n'est pas son souhait. Elle refuse de l'envisager et ne souhaite pas vivre ouvertement comme polyamoureuse au-delà de son conjoint.
De plus son conjoint commence juste à accepter de "partager" son amoureuse avec moi.
Voilà en quelques mots le contexte.
Ma demande de conseils est:
Comment accepter/gérer ce passage en position de partenaire non-primaire que je vis un peu comme une rupture. Je sais que je n'ai jamais vécu comme un partenaire primaire avec elle, mais cela était mon projet et le sien aussi à un moment. La plupart des livres que j'ai lu (beaucoup) se placent toujours dans l'optique du couple qui s'ouvre et de comment vivre des relations polyamoureuses sans briser son couple. Mais rarement comment vivre une relation polyamoureuse en tant que/du point de vue du partenaire secondaire?
Merci de vos avis constructifs. J'en ais franchement en besoin.
Message modifié par son auteur il y a 7 ans.
Discussion : Quand la NRE fait mal...

pkd
le jeudi 01 mars 2018 à 15h55
Bonjour,
Je suis nouveau ici et nouveau également dans la réflexion polyamoureuse, alors soyez indulgents avec ma compréhension qui peut être différente de personnes ayant une plus grande expérience du polyamour.
Je n'ai pas compris le message de Bubblegum exactement comme cela. Il me semble qu'elle a initiée une relation avec un nouvel amoureux en accord avec son partenaire, mais que par la suite NRE aidant et problèmes relationnels au milieu. Elle a progressivement inversé la hiérarchie initialement envisagée.
C'est une question est très peu abordée dans les livres que j'ai pu lire sur le polyamour comme si, le partenaire initial ou bien l'approche polyamoureuse empêchait par "magie" des inversions de priorité entre des partenaires ou bien qu'amoureux un jour, amoureux toujours...
Je serais très intéressé également pour lire les retours des personnes qui ont été ou pas par cette situation. Est-ce aussi simple qu'un "pur style monogame"? Est-ce lié à la notion de hiérarchie?
Je veux dire le partenaire primaire, celui avec qui en principe on partage le plus de choses et souvent la vie quotidienne. Est-il toujours et at vitam enernam primaire par le fait que l'on a une approche "pur style polyamoureux" ;)?
Bien à vous et au plaisir de vous lire.