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Discussion : Tromperie au sein d'un couple polyamoureux

bonheur
le mardi 03 janvier 2023 à 11h03
Bonjour @As_c.
En fait, si je comprends bien, sexe sans capote = relation prioritaire ? C'est ça.
Déjà, si vous faisiez l'amour tous les deux sans préservatif, c'est aussi elle qui prend un risque.
Aussi, vous pouvez du coup faire l'amour tous les deux avec préservatif... même si c'est vrai que ce peut être moins agréable.
Je suis désolée que tu n'es pas eu ton mot à dire et qu'il est pris la décision sans toi. Et je me doute que ce soit désagréable qu'il soit mis au pied du mur pour l'exprimer.
Point positif, il ne fait pas n'importe quoi avec toi. C'est te protéger que de s'être abstenu, non ?
Discussion : Reveillon et compersion

bonheur
le lundi 02 janvier 2023 à 10h57
Moi je l'admire, @lau93. Comme j'ai admiré mon chéri de vie il y a un certains nombre d'années maintenant. Lui a mis deux ans pour devenir acceptant et je dirais quatre pour vraiment être à l'aise... Quand une personne poly se découvre tardivement (question d'être soi et d'acceptation de soi), évidemment la vie de l'amour historique est impacté, d'autant plus si cette personne n'est pas intrinsèquement poly.
Il est possible d'être en symbiose mono avec poly... personne ne dit que c'est facile. Les larmes font partie de la vie et ce n'est pas un signe de fragilité. On peut pleurer sans que ce soit lié à la tristesse, ce peut être de la nostalgie ou bien un mix émotionnel (ou une surcharge d'émotions variées). Je fais partie de ces personnes qui ne retiennent pas ses larmes, au contraire je les perçois comme un mode d'extériorisation, d'évacuation. Du coup, pas de négativité dans ma perception du message.
Discussion : Reveillon et compersion

bonheur
le dimanche 01 janvier 2023 à 17h29
@Santa. Lorsque l'on connait l'histoire de @lau93 (et lorsque l'on connait @lau93), on devine aisément. Ce sont des émotions ou désagréments liés à l'acceptation du polyamour de son compagnon historique (ils ne vivent pas ensemble) et de la présence de sa métamour. Ce trio se connait bien, malgré tout, il peut arriver qu'une émotion se réveille (dragon) et vienne hanté la personne.
Il semble que les choix soient "critiquables", au lieu d'encourager la volonté de vivre cet instant là, tel que prévu en commun. Si @lau93 parle de compersion, c'est qu'elle fait preuve de compersion (et on s'en fout de qui aura fait la vaisselle).
Discussion : Reveillon et compersion
Discussion : Reveillon et compersion

bonheur
le dimanche 01 janvier 2023 à 16h43
Et si c'est prévu ainsi, suivant les emplois du temps de chacun-e ? Qui dit que @lau93 n'aime pas recevoir ?
Je trouve le coup très stéréotypé cette remarque @jeanluc66 et surtout démoralisante. Mettre du sexisme là où il n'y en a pas, je ne vois pas l'intérêt.
Ce sont plus les "dragons" qui sont l'objet de cette intervention, d'après moi. Le reste, lorsque l'on lance une invitation à manger, on assume d'avoir un peu de travail à faire une fois les invités partis. @lau93 a d'ailleurs peut-être eu de l'aide, après ce diner en amoureux.
Il y aura ici toujours des personnes pour venir détruire, gâcher, les émotions, les ressentis et les vécus. J'appelle cela de la pollution moraliste.
Discussion : Reveillon et compersion

bonheur
le samedi 31 décembre 2022 à 19h29
Fais de tes dragons des bienvenus :-D . Raconte leur ton histoire avec positivité. Invite les à se détendre et à te fêter ton toi. Ton toi que je connais ne peut être que dans la beauté et la bonté (+) .
C'est toujours inquiétant une première fois.
Je vous souhaite un excellent réveillon ensemble. Un repas de fêtes, agrémenté d'huitres et de champagne :-) ... c'est un super début. Tu es formidable, je ne te le répèterais jamais assez. Pour moi et mon chéri de vie aussi ça n'était pas arrivé depuis longtemps : 24 h en amoureux que tous les deux. <3
Discussion : Résignation des générations perdues et nouvelles générations

bonheur
le samedi 31 décembre 2022 à 15h55
Lunule
Le tout c'est de saisir notre "rôle", ou en tout cas celui qu'on veut bien s'attribuer, dans ce jeu générationnel. Dès lors on comprend notre bassesse, à la fois dans ce réseau énorme d'influence (spatialité) et dans cette durée du changement aux échelles de génération (temporalité)
Je n'espère que peu de mon "rôle". Je sème et voilà. Je reste dans le naturel, mon naturel. Tant que je ne vends pas mon âme à un diable blottit en embuscade (politique par exemple ; acteur économique...), je me sentirai bien dans mes baskets. Mes baskets sont atypiques et n'ont pas d'âge.
Discussion : Résignation des générations perdues et nouvelles générations

bonheur
le samedi 31 décembre 2022 à 15h52
Lunule
Bon, a priori, les jeunes dont du parle on déjà un certain âge, perso je les considère comme faisant déjà partie d'une génération perdue, dans le sens où la socialisation primaire est constituée depuis belle lurette.
Tout à fait. Je constate qu'ils avancent naturellement.
Un exemple. J'ai ragé lorsque Madame Macron a fait son commentaire jugeant sur le "iel" qui entrait (ben oui) dans le dictionnaire électronique. Mes jeunes m'ont dit de ne pas me mettre dans cet état, car eux ça fait déjà longtemps que le "iel" fait partie de leur vocabulaire et qu'ils n'ont pas besoin des très anciennes générations (bon j'adoucit par ces mots, ils ont été moins gentils que moi) et de leur autorisation. Ca me laisse percevoir du beau et je tente d'apprendre d'eux. Au fond, ils ont raison, on s'en fout de la "v...". Même si ça entre en contradiction avec le grand plan national LGBTQIA+ lancé par son cher mari. Il faut croire qu'ils communiquent pas suffisamment, aussi sur ces déplacements officiels à elle...
Discussion : Résignation des générations perdues et nouvelles générations

bonheur
le samedi 31 décembre 2022 à 15h47
Lunule
Dans ce cadre, il devient pertinent, à tous les égards, de comprendre notre rôle signifiant dans ce monde et de prendre nos dispositions pour réfléchir et expérimenter dans le sens de la déconstruction (tout en admettant qu'elle n'est pas viable en finalité, et donc vaine). Je trouve ça assez paradoxale en soit, mais cette vision vertueuse m'enchante et m'empêche de me résigner.
La résignation peut servir à réorienter son champ d'action. Pas d'entrer en immobilisme ou perdition (voir dépression).
Discussion : Résignation des générations perdues et nouvelles générations

bonheur
le samedi 31 décembre 2022 à 15h45
Lunule
Je comprends ton regard sur les jeunes qui t'entoure. Personnellement j'ai tendance à penser que même si nous ne sommes pas entouré-e de jeune (voulant dire les personnes constituant les générations postérieurs à la notre, donc en toute relativité), ça ne veut pas nécessairement dire que nous n'avons pas d'influence sur leurs constructions. J'ai tendance à voir l'influence individuelle comme connectée à un énorme réseau de multiples éléments s'influençant les uns les autres. De telle sorte que l'impact d'une personne sur une autre (quelque soit le domaine en question) influencera inévitablement les autres personnes en contact avec la deuxième. Pour être plus clair, si par exemple moi, qui n'ai aucun contact avec des jeunes, je suis en contact avec toi, que je t'impacte (positivement ou négativement), alors cet impact influera sur le contact que tu as avec les jeunes, et ainsi de suite. On peut très bien penser que ces impacts soit le fruit d'un élément objet et/ou abstrait (produit culturel, discours, émotions, contact physique, etc.).
La preuve, tu m'as inspirée :-D
Discussion : Résignation des générations perdues et nouvelles générations

bonheur
le samedi 31 décembre 2022 à 15h44
Dans quelques générations la souffrance existera toujours. Mon objectif n'est pas de discriminer les émotions, les sentiments. La souffrance est saine quand elle est considérée pour ce qu'elle est. La souffrance fait partie de l'humain. Donc, je ne désire pas aliéné l'humain du tout. Encore moins le rendre "flexible", mais tolérant. Ou alors, je ne comprends pas ce mot. Je sors jamais mon dard (scorpion ascendant scorpion) sauf si je suis agressée (la duperie est une agression). Cela ne veut pas dire que je n'aspire pas à connaitre et comprendre chaque individu.
J'ai eu dernièrement un déboire avec un double-discours qui m'a été servi. Et sur ce coup-là, c'était un manque soit d'affirmation de soi, soit de la "malléabilité maladroite", soit autre chose. Le tout aboutissant à faire pour moi le grand écart entre une vérité qui n'était plus mais dont on m'a maintenu dedans par un discours disons frauduleux. Et ça, c'est lié à un élément mis en place par l'ancien monde (j'entre dans le nouveau, ce soir, car je le décrète :-D ). La honte ! Ce fut le premier mensonge : la honte d'aimer une personne plus vieille, la honte d'aimer une personne déjà en "couple" (réinventer depuis longtemps maintenant), la honte de relationner à distance, la honte de... Dès qu'une relation normale s'est présentée, la "procédure" a été mise en place (inconsciemment ?) pour m'éjecter. Bref, il lui fallait du temps et il y a eu un "détournement de temps" au profit d'autre chose. Le changement de situation existera éternellement. La honte ? C'est à moi de transmettre la non-honte. Comme je dis souvent : et alors ? Quand à la non-duperie, seule une vrai transparence y remédie. Rien n'est mauvais, sauf qu'il faut communiquer pour éviter un grand-écart informationnel et cette forme de mensonges. Le mensonge enferme toujours et il transparait, toujours aussi.
Tomber les tabous. Je suppose que c'est ce que je fais de mieux. Accepter d'entendre, d'écouter, de répondre avec mon regard (différent j'en suis consciente), ... D'ailleurs, notre échange d'aujourd'hui m'a inspirée un texte, adaptable en chanson. Le thème étant les générations et le nouveau monde. Je l'ai envoyé à mon groupe préféré :-D . S'il n'en fait rien, je le transcrirai différemment. Quelque soit la diffusion (je reste modeste), oui, il sera lu à minima par quelques personnes et influera, c'est évident. Ces nouvelles générations veulent (sans généraliser) savoir, apprendre, comprendre... Pas si "bof" que les anciens veulent se complaire à critiquer. S'ils sont immobiles, c'est parce qu'ils sont devant des non choix. Des voies qu'ils ne désirent pas emprunter. C'est flagrant dans le milieu professionnel, moi qui suis au coeur des recrutements et du management. J'aspire aussi à transformer cela. Encore un défi de mon nouveau monde :-D
Offrir des sentiers, plus individuels, avec moins, nettement moins, de conformités. Quelque soit l'échelle d'actions, il faut agir. La passivité incite juste à l'immobilisme. Alors même si je suis Don Quichotte, tant pis. Rétrospectivement, je saurai ce que j'aurai fait et pourquoi je l'aurai fait. Actuellement, je réunis dans la diversité, la mixité... et surtout dans l'inclusion.
Vive 2023, je termine 2022 sur cette "ambition" ! (+) :-D
Discussion : Résignation des générations perdues et nouvelles générations

bonheur
le samedi 31 décembre 2022 à 12h33
Lunule
Je pense qu'on se rejoint dans le fond @bonheur. Quand tu dis que tu te résignes pour ta génération mais que tu t'investis pour les nouvelles, c'est justement mon point !!
A vrai dire, je crois qu'il y a trop, dans les luttes en général, d'attentes vis-à-vis des générations perdues (c'est-à-dire déjà trop socialisées aux normes contemporaines et dont la déconstruction est vaine en finalité, mais pas dans la démarche). Et qu'en fin de compte, nos luttes devraient prendre un peu plus conscience que les réflexions et les expérimentations des générations perdues, conséquences de la démarche de déconstruction, sont le plus bénéfiques pour les générations en construction et non celles s'investissant dans cette démarche.Là où il me semble qu'on diverge, c'est dans la prise en compte de cette démarche comme socle de construction pour les nouvelles générations. Je crois que ces réflexions et expérimentations participent, peu ou prou, à la construction des générations suivantes. Par ce fait, je comprends tout à fait qu'elles n'aient pas le besoin de nommer dans la mesure où elles intègrent peu à peu ces nouvelles normes. Pour résumer, pour moi, il n'y a rien d'ontologique, ça vient autant d'elles que de nous et que des générations mortes (littéralement).
En fait, je côtoie beaucoup de plus jeune que moi aussi, environ une génération d'écart, et je remarque cette capacité, quand bien même la personne de cette génération n'est pas sensibilisée aux vocabulaires et concepts formalisés par les générations précédentes, à s'adapter potentiellement facilement à eux. En un sens je trouve ça assez spectaculaire, dans la mesure où ces "jeunes" sont quand même adultes, alors j'imagine pas les enfants d'aujourd'hui dans le futur ahah.
Enfin tout ça pour dire que j'ai confiance, pour ma part, et je pense que cette résignation pour les générations perdues me paraît logique et même saine (si on comprend qu'elles sont perdues, dans une certaine limite de déconstruction ^^). Maintenant, est-ce que c'est pas dommage de se résigner pour les générations suivantes ? Est-ce que, si on admet que la déconstruction est utile et nécessaire pour elles, il n'y aurait pas un devoir éthique à se déconstruire (c'est-à-dire à réfléchir et expérimenter de manière transgénérationnelle mais aussi à l'intérieur de notre génération perdue) ? Et par voie de conséquence, se casser les dents, faire de la merde, souffrir, faire souffrir, etc... ?
Je ne peux être considérée comme "socle" que pour mes deux jeunes adultes. Tous les autres jeunes que je côtoie sont des ami.e.s de mes jeunes et aussi dans le milieu associatif. Mes ex-collègues de travail également. Ca ne va guère plus loin, sauf que ça fait déjà beaucoup. Nombreux et nombreuses n'acceptent pas les constructions et sont la tolérance, la diversité, l'expression de l'individu dans son individualité... Mon seul "rôle" consiste à beaucoup converser avec ces nouvelles générations. Finalement, les anciens peuvent offrir un regard différent. Ni mieux, ni moins bien. Faire en sorte que la rupture générationnelle soit plus douce. J'ai subit le rejet de ma génération parentale et j'encourage les vieux à cesser de se formaliser.
L'idéal pour ne pas avoir à se déconstruire, ce serait ne pas être construit. En cela, les pays nordique de l'Europe sont en avance. Ils essuient des déboires, notamment dans la transition de genre. Il faut laisser le temps au temps. Je considère que ma génération doit offrir uniquement un regard différent. Le questionnement de l'avant, sachant que l'après je ne le vivrai pas, et sans doute mes jeunes non plus. Le trop rapide est mauvais. Il ne laisse pas de place à la transition, il impose autrement.
En amour, la souffrance existera toujours. A minima tant que l'intolérance existera. Diversité et inclusion. Le tout étant que ce soit de l'opportunité et non de la division.
Discussion : Consentement en polyamour : stop à l'usage du mot pour des situations qui n'en sont pas

bonheur
le samedi 31 décembre 2022 à 12h19
Débat super intéressant @Lunule. Toutefois, pour ne pas interférer davantage ce fil de discussion, je souhaite continuer en créant un nouveau fil.
/discussion/-cIi-/Resignation-des-generations-perd...
Désolée pour la perturbation involontaire.
Discussion : Résignation des générations perdues et nouvelles générations

bonheur
le samedi 31 décembre 2022 à 12h18
Je reprends ici une discussion qui a dévié de son sujet d'origine fin décembre 2022.
Discussion : Consentement en polyamour : stop à l'usage du mot pour des situations qui n'en sont pas

bonheur
le samedi 31 décembre 2022 à 11h06
Bonjour @Lunule,
Je rebondis sur ton intervention de 10h13 ce matin.
Peut-être lire "amours" de Jacques Attali. Je suis qu'à moitié d'accord avec toi. Même si je fais les frais actuellement de la norme, je persiste à croire qu'un avenir pas si lointain que cela permettra d'ouvrir l'amour et les relations à d'autres perspectives. La jeunesse actuelle en a envie. Tout comme elle a envie d'être elle-même, davantage que que d'avoir.
Ce n'est pas du fait des polyamoureux "ancienne génération" (j'ai 54 ans), ça vient d'eux, c'est intérieur. Après, dire qu'il y a eu une dynamique, une petite brise qui a aidé ? J'ignore. Oui, il va falloir encore du temps pour que ce monde soit déconstruit. En France, ça va dans le bon sens (de mon avis). On peut aujourd'hui se déclarer non-binaire. Le simple fait qu'un mot existe est déjà en soi essentiel. Là aussi, beaucoup de personnes ne comprennent pas ce mot et l'oppose à cis-genre (aussi faut-il connaitre un peu de vocabulaire), alors que c'est faut puisqu'il existe des personnes gender fluide :-D
La résignation. Je la vis aussi actuellement. Pourquoi ? Parce que je crois les poly attachent énormément d'importance à l'amour et aux relations. Donc, ça affecte d'autant plus lorsque l'on se plante ou que l'on subit. Ca s'appelle la désillusion. Peut-être aussi ce défaut d'être intrinsèquement hyperémotifs et hypersensibles. Sans généralité, évidemment. Personnellement, lorsque l'on me parle de flexibilité dans les modes relationnels, je ne peux m'empêcher de penser qu'il existe une faible empathie et de faibles émotions. Le polyamour par principe et qui doit perdurer, le reste n'a pas d'intérêt.
Mes enfants sont aujourd'hui adultes (le dernier a 25 ans). Ils ont découvert le polyamour de leur mère il y a 10 ans et sont "sociabilisés" ainsi. Cela ne veut pas dire qu'ils soient poly. D'ailleurs ils ne supportent pas les mots et ne veulent pas être qualifié. Ils n'ont pas besoin de déconstruction, puisqu'ils n'ont pas la construction de cette "normalité" évoquée. En cela, je suis entourée de nombreux jeunes et je constate cette non volonté de construction. Ils s'interrogent moins. Juste ils sont incompris par nous, les parents, grands parents... sauf ceux qui justement déconstruisent. Parce que nous, nous n'avons pas d'autres choix que celui de la déconstruction. Ces jeunes je crois en eux. Moi ma vie elle est bien entamée, déjà. C'est pour eux que je désire m'investir aujourd'hui. Pas pour ceux de ma génération qui sont trop souvent catégoriques et impérieux.
Ce n'est pas généraliste évidemment. Je viens de me faire éjecter par une jeune, bien plus jeune que moi. Le multiamour offre de nombreuses opportunités. Le monoamour éjecte toutes possibilités. C'est sans doute pour cela que l'opposition se fait. Le monoamour ne supporte pas le multiamour. L'inverse existe (mon chéri de vie est mono par choix de vie). Face à l'exclusion du monoamour, il existe l'inclusion du multiamour.
Et je confirme, ce n'est pas une multiplication de relations de type mono.
Bienvenue ici et merci pour ton regard, tes questionnements, moins impliqué que la plupart des intervenants (et non moralisateur (+) )
Discussion : Je vous écris

bonheur
le jeudi 29 décembre 2022 à 14h44
Je partage un texte qui vaut ce qu'il vaut. J'ai déjà écrit "mieux".
Ode à la mort, mon "amour"
La mort d’un amour, pour préserver l’amour
Est-ce que ça se tient, en langage du cœur ?
La dame est passée par là
Elle a tout emmené
L’homme et son amour
Il a fait le choix de la mort
La fabrique du bonheur
Façon tu n’aimes que moi
Il a anéanti ses sentiments
Il a suivi la dame célibataire
Il a renié son amour à notre façon
Elle ne lui a pas laissé le choix
De nous aimer elle et moi
Il ne doit aimer qu’au singulier
Elle ne partage pas, même avec moi
Il ne doit plus penser à notre nous
Singulier qui dérange, lui pour moi
Injonction du monoamour, « que moi »
Ses pensées, ses mots, son bonheur
Pour elle, rien que pour elle, sans moi
L’amour toujours n’existera plus
Elle fait le choix pour son amoureux
Il obéit, docile, par amour pour elle
Elle ne supportera pas, « quitte-la »
Je laisse mourir cet amour atypique
Mono, renonce à tout autre mythe
Tuer l’amour, c’est caractéristique
L’amour fissionnel, trop phobique
Si tu en aimes une autre, elle pleure
Si tu en aimes une autre, l’amour meut
L’amour, sujet de mort et elle s’écœure
Emotions, sentiments, ode à la mort
C'est con, tu disais que l'amour te rendait "vivant".
Discussion : L'effet domino (ou la réaction en chaîne, ou les ruptures en cascade, … )

bonheur
le jeudi 29 décembre 2022 à 12h02
Le polyamour peut être réciproque... jusqu'à ce que l'un des deux aime une personne non poly. L'absence de compersion se répand alors et l'effet "solidarité" est anéanti. L'effet ricochet :-/ .
Discussion : Consentement en polyamour : stop à l'usage du mot pour des situations qui n'en sont pas

bonheur
le mercredi 28 décembre 2022 à 12h25
Mervil (invité)
Je découvre ce milieu par la force des choses car cela m’a été « imposé »! Pour être plus clair, ma femme a eu une relation extra conjugale longue, et lorsque je l’ai découvert cela a été « justifié » par le poly amour (ce qui pour moi n’en ai pas au vu de ce que tu évoques d’autant que j’ai pris la décision de la quitter après de longue semaine de réflexion).Ce point étant posé je traîne régulièrement sur ce site pour essayer de comprendre et me reconstruire.
Mais ton poste m’interpelle car je ne suis pas sure de comprendre. Ou alors si je comprends, je pense que 90% minimum des personnes intervenants sur ce site doivent arrêter.
Si c’est consenti, accepté, non souffrant, et si l’acceptation ne prend pas une forme de lâcher prise (parfois à la limite de l’abandon de soit ) alors 99% des discussions n’ont pas lieu d’être sur ce site.Pour l’avoir vécu tu as en partie raison, je ne cherche qu’à comprendre et je n’ ai guère envie de vivre dans ce modèle, mais si on considère que si tous les parties sont pleinement satisfait et en conscience , il ne va plus rester grand monde.
Ou alors il ne faut pas s’offusquer que des gens décrivent des situations qui ne sont pas celle que vous vivez. D’ailleurs j’ai du mal à croire que certains intervenants qui se disent dans un pleinitude et vive le polyamour dans sa perfection disent toute la vérité sur les peut être quelques difficultés qu’ils vivent.
Ce n’est pas un jugement mais selon moi le poly amour parfait n’existe pas et ne pourra pas exister dans notre société.Pour information complémentaire, lorsque j’ai eu mon mot à dire et que ce fut « au revoir » alors que je l’aimais, il est fort de constater que la place étant libre la relation de ma femme avec sont « autre amour » c’est arrêté malgré tout. Là je suis donc d’accord avec toi ce n’était sûrement pas du poly amour mais une relation née de l’excitation de l’interdit et du non conventionnel qui a pris fin.
N’y aurait il pas un peu de ça dans le polyamour ?Je suis désolé si ce message peut interpeller négativement mais comme vous l’aurez peut être compris, c’est un homme blessé qui intervenait.
Ce sont souvent les personnes blessées qui justement interviennent ici. Les personnes qui sont en quête de réponses. Les personnes en recherche de compréhension.
Le polyamour est souvent mis à mal par la société. Evidemment, le polyamour met à mal le fondement de notre société, à savoir la monogamie ou à minima la relation exclusive. C'est une base fondamentale. Donc oui, je suis d'accord, le polyamour est difficile à vivre dans ces conditions.
Le question à se poser, peut-être, serait : pourquoi mettre à mal ?
Discussion : Recherche documentaire

bonheur
le mercredi 28 décembre 2022 à 11h49
Tu peux aller dans "discussions" puis en haut à droite "Rechercher" et y inscrire "filmographie". Tu obtiendras la liste des liens dédiés. N'hésite pas à utiliser cette fonction.
https://www.rtl.fr/actu/economie-consommation/poly...
Message modifié par son auteur il y a 3 ans.
Discussion : Ruptures. Amour ou reconnaissance

bonheur
le mardi 27 décembre 2022 à 19h03
Bonjour @Ella-Lutine,
Non je n'ai pas lu ton second ouvrage. J'utilise actuellement mon budget loisir afin d'investir dans d'autres sujets que le polyamour.
Il y a en effet souvent une part de tirer à soi ce que l'autre nous apporte et je ne trouve pas cela négatif ou inopportun. Juste je fais le constat qu'au final, tout le discours qui m'avait été servi, et je m'étais souvent inquiété de savoir si l'amour ressenti pour moi n'était pas de la reconnaissance (?). Je m'étais aussi inquiétée de ne pas servir d'apaisement et de doudou suite à une perte affective sérieuse et importante (?). Ce qui me pose problème c'est que le discours allait dans le sens d'un amour inconditionnel et étranger à ces deux facteurs. Au final, je me rend compte que je n'étais rien, sauf utilisée pour ne pas sombrer et un pilier pour se maintenir debout sans faillir. Dès lors que quelqu'un d'autre, plus proche géographiquement, a été là pour "prendre le relais", je n'ai plus été grand chose. En fait, ce n'était pas de l'amour, c'était avoir un rôle (de survie ?).
Juste, sans faire intervenir l'amour, j'aurai été présente de toute façon. Pas de cette façon, mais présente. C'est amer à constater d'autant que perso, je m'investis systématiquement, dans tous les liens humains que j'entreprends. Du coup, je me demande si j'ai été entrainée dans une dynamique ou si vraiment j'ai aimé également. Ca c'est horrible à vivre, ce doute qui remet en question mon vécu. Quand l'origine de l'amour n'est plus aussi certaine, que peut-on conclure ? Réalité ou illusion ?