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Discussion : Moquons nous avec bienveillance des "mono de mauvaise foi"

bonheur
le mardi 30 mai 2017 à 13h44
Pfff ! j'ai été assistante de direction et j'ai utilisé les premières machines à traitement de texte en 1987, lors de mes études. J'ai connu le DOS et les premières versions de windows. Tu as aussi des aprioris à ce que je constate. Puis j'ai évidemment suivie l'évolution du net professionnellement (et perso puisqu'ensuite j'ai gérer une entreprise, donc internet à la maison : de 1989 à 2003), ce qui fait que je ne vois pas le rapport avec la choucroute. D'autre part quand j'indique que l'on a plusieurs âges c'est justement pour différencier la façon dont on est en rapport avec soi, avec autrui et avec son environnement. Je suis née en 1968 et mon frère était un passionné d'informatique. J'ai donc été dès mes années collèges à baigner plus ou moins dedans. Toutefois, je ne vois pas le rapport avec la choucroute (j'adore ça). Mon avis, et j'ai indiqué dès le départ, est mon avis. Il est tout à fait pertinent qu'il soit tranché. Toutefois cette discussion m'a permis d'avoir des contacts constructifs sur le sujet (en mp évidemment). heureusement. Je sais Toinou que tu ne m'apprécies pas mais tu n'es pas obligé de venir contrecarré systématiquement tous mes propos. On croirait que tu as une vengeance à mener envers moi et ça ne regarde que toi. Si j'ai un avis tranché, j'ai un avis tranché. Ce n'est pas parce que l'on utilise internet que l'on doit avoir un compte face de bouc et s'inscrire sur tous les sites de rencontre sous prétexte que l'on est poly. D'ailleurs, il y a une "case asexuel"... (puisque ça doit parler au plus grand nombre, y compris les minorités) ?
Discussion : Maltraitance, manipulation, abus et violences dans les relations alternatives à la monogamie.

bonheur
le lundi 29 mai 2017 à 22h56
Nous avons tous eu des situations désagréables à gérer. Certaines sont plus infligent es que d'autres mais ne pas croire que nous sommes tous en souffrance et surtout pas sur le long terme. On peut tous nous faire passer pour ce que l'on ne vit pas. Je considère n'avoir jamais été cabossée à un point trop mortifère intérieurement. Cela ne veut pas dire que l'on doit me retourner la situation lorsque je peux avoir une once d'empathie pour quiconque. On peut avoir été malmené et sans remettre parfaitement sans devenir malmeneur à son tour.
Si je me sens agressée, l'état d'esprit de l'agresseur est rarement à me considéré comme son psy et à vouloir "parler". Et puis, parfois, les secondes chances, il est préférable de les compter que jusqu'à deux. A deux, on se barre et on laisse derrière soi.
Discussion : Moquons nous avec bienveillance des "mono de mauvaise foi"

bonheur
le lundi 29 mai 2017 à 22h48
Désolée Etrendil, nous avons du poster simultanément. Trop crevée à cette heure pour répondre, je passais juste faire un tour.
Pour acajou : être au boulot ne signifie pas que je doive quoi que ce soit à qui ce soit à part à la base faire mon job. Je n'ai rien envie d'entreprendre et surtout pas avec cette personne (en l'état en tout cas). Je suis à mon boulot pour bosser et certainement pas pour rentrer dans un jeu morbide que je détesterais, car le faux semblant c'est pas mon truc.
Mon bien être dépend de moi et de personne d'autre. D'ailleurs je viens de voir un film d'animation se nommant "les trolls" et ça parlerait notamment à Etrendil. Ca m'a rappelé l'histoire des chaudoudous (livre pour "enfants"). Le bonheur est en nous, c'est la conclusion de ce film, parfois il suffit de pas grand chose pour nous aider à le trouver, enfin pour ceux qui se donnent la peine de le vouloir réellement. Surtout inutile d'être dans le paraitre, mais être soi avant être avec autrui. Pour distribuer, il faut avoir en soi et pour recevoir il faut être dans l'ouverture et la reconnaissance mutuelle, vraies.
Discussion : Moquons nous avec bienveillance des "mono de mauvaise foi"

bonheur
le lundi 29 mai 2017 à 19h41
En parlant d'aide (entraide), je garde toujours à l'esprit cette petite nouvelle découverte dans l'un de mes livres :
Livre « le psy de poche – nous disposons tous des ressources nécessaires pour donner un sens à notre existence » de Susanna Mc Mahon. Marabout poche psy 9782501084857 à 5,99 €
Partie III : questions relationnelles
Chapitre 75 : comment savoir jusqu’où je dois aider les autres ?
D’abord, assurez-vous que l’autre a envie de ce que vous lui donnez. Ne partez pas de l’hypothèse qu’il a besoin de vos bons offices et ne donnez rien tant que vous vous sentez vous-même frustré. Cela se retournerait contre vous. Fuyez comme la peste le besoin d’être nécessaire aux autres. C’est un piège dans lequel il est facile de tomber. Vérifiez et contrôlez que ce dont vous faites cadeau – votre temps, votre énergie, vos services, votre sacrifice – est donné de bon cœur et sans la moindre arrière-pensée de votre part. Quand on vous demande de donner quelque chose, que vous n’en avez nulle envie mais que vous vous y sentez contraint, prenez toutes les mesures pour que cet état de chose ne perdure pas ; entourez-vous de garanties dès le départ. Sachez jusqu’où vous irez et où vous vous arrêtez. Si vous êtes incapable de faire cela, mieux vaut à long terme ne rien donner de vous-même. Si vous vous trouvez coincé dans une position où vous avez l’impression de devoir donner trop, jusqu’à en concevoir de l’amertume et de la colère, cessez de donner. Nul don à autrui ne vaut la peine de vous détruire. Si vous avez commencé à donner, nulle loi ne vous oblige à continuer. Méfiez-vous des gens qui attendent toujours quelque chose de vous. Ils manquent d’estime d’eux-mêmes, ils ne vous encourageront jamais à vous prendre en charge.
La fable qui suit est un bon exemple pour illustrer le danger qu’il y a à trop donner.
Dans une sombre forêt végétait un marécage en état de dépression chronique, profondément insatisfait de son sort. Par une belle journée ensoleillée, un tracteur frais émoulu de la chaîne de montagne partit se promener dans la forêt. Le tracteur sifflotant et chantonnant, heureux de vivre comme personne, tomba au détour du chemin sur le marécage :
- Bonjour ! lança-t-il au marécage. Quelle belle journée !
- Beurk, répondit le marécage. Tu parles ! Moi, je suis condamné à vivre dans ces sous-bois sombres où je ne vois jamais un rayon de soleil. J’en ai assez d’être un vieux marécage glauque.
- Mon pauvre marécage ! s’exclama innocemment le tracteur. Que pourrais-je bien faire pour t’aider ?
Le marais prit un instant de réflexion :
- Eh bien, si tu désires véritablement me rendre service, tu pourrais aller me chercher de la terre jusqu’à me remblayer complètement : ainsi, je cesserais d’être un marécage.
- Qu’elle bonne idée ! acquiesça le tracteur. Je serai enchanté de t’aider.
Et voilà notre tracteur qui se met à pelleter de la terre pour combler ce pauvre marécage. Il se donne du mal et charrie des tonnes de terre, des heures durant. Mais le marais, dépité par les maigres résultats de tant d’efforts, commence à maugréer :
- Je ne crois pas qu’à ce train-là, tu parviennes à changer grand-chose.
- D’accord, acquiesça de nouveau le tracteur, je vais faire plus vite.
La journée s’écoule et, au soir, le petit tracteur est épuisé. Hélas, le marécage n’a guère changé depuis le matin. Et le voilà qui se met en colère :
- Si tu m’aimais vraiment, ça se verrait. Je n’ai pas l’impression que tu y mettes beaucoup de bonne volonté.
Après avoir œuvré toute la journée pour aider son ami, le tracteur prend encore plus à cœur son rôle salvateur : il doit faire tout ce qu’il peut pour changer son ami. Malgré la fatigue, il redouble d’efforts, pelletant toute la nuit, tandis que le marais dort à poings fermés ; le jour suivant, il poursuit inlassablement son travail. Mais le marais s’obstine à ronchonner et ne cesse de se plaindre : de si piètres résultats prouvent bien que le tracteur manque vraiment de cœur. A bout de forces, le tracteur se tue à la tâche, puis s’enfonce lentement dans la vase gluante du marécage. Il disparaît, ne laissant derrière lui aucune trace de son passage. Le marécage est toujours marécage, il attend l’arrivée du prochain tracteur pour lui demander de le sauver de lui-même.
Qu’aurait dû faire le tracteur ? S’il avait appris l’estime de soi – la façon dont on peut se prendre en charge -, il aurait demandé au marécage ce que ce dernier était disposé à faire pour changer. Il aurait également pu passer à côté du marécage et se rendre compte qu’il constituait un piège dangereux. Ou, s’il était un tracteur bien intégré socialement, il aurait peut-être offert au marécage une aide momentanée. Ensuite, comprenant que sa contribution était inutile, il aurait passé son chemin, content d’avoir essayé, même si le marécage était toujours marécage. Dans tous les cas, si ce tracteur avait appris l’estime de soi, il n’aurait jamais donné sa vie pour le marécage.
Il y a des gens qui sont nés tracteurs (les donneurs) et ils sont attirés par ceux qui sont nés marécages (les preneurs). Pour que l’histoire se termine bien, il faut que tous les marécages et tous les tracteurs du monde apprennent, individuellement, à se prendre en charge. Les marécages doivent apprendre à s’occuper d’eux-mêmes et les tracteurs doivent apprendre à les laisser faire. Il faut que les tracteurs laissent les marécages continuer à être marécages. En payant de sa personne, le donneur met le receveur en position d’infériorité, en position de victime ; une victime qui tend à en vouloir à son soi-disant sauveur, voire à le haïr. On comprend aisément le rôle destructeur des preneurs, mais il y a également un grand pouvoir de destruction dans le fait de trop donner. L’objectif du donneur – se sentir bien et s’attribuer le mérite du changement – risque de dépasser largement les besoins du preneur.
Souvenez-vous du symbole de la bonbonnière : commencez par remplir la vôtre, puis vous pourrez penser à celle des autres. Donnez votre superflu, non votre nécessaire ; donnez quand votre bonbonnière à vous est pleine, donnez quand vous êtes sûr que ce dont n’est pas, pour vous, une privation. Sacrifiez-vous pour les autres tant que vous voulez, à condition de ne pas avoir l’impression de sacrifier quoi que ce soit. Dès que vous sentez que ce sacrifice vous coûte, cessez de donner et défendez vos propres intérêts.
Discussion : Moquons nous avec bienveillance des "mono de mauvaise foi"

bonheur
le lundi 29 mai 2017 à 19h38
Acajou
C'est très simple, il faut faire comme lui, par imitation. Tu lui fais des clins d'oeil, tu le touches et tu lui fais des sourires grossiers et faux... Il en sera tout retourné.
Heu ! Je suis au travail moi, pas lui. C'est d'ailleurs pour cela que j'en ai parlé à ma directrice (et non à ma supérieure), pour indiquer que si je le remettais à sa place verbalement, ça risquait de faire un peu de bruit et de volume sonore s'il avait l'audace d'user de son statut de client. C'est alors qu'elle m'a dit que ce ne serait pas à moi à hausser le ton mais à elle. C'est alors que, à sa demande, elle a voulu savoir si c'était qu'avec moi (il avait un béguin) ou avec toutes mes collègues femmes.
Acajou
Pour avoir été ce type de personne (voire même pire), j'ai pleinement conscience que ça peut être mal vécu, seulement ce n'est pas toujours le cas, j'ai aussi rencontré des personnes qui abusaient de mes difficultés, pour toujours, exclure, rejeter, voire même me violenter..
J'ai bien essayé d'être naturel, mais c'est pas simple, il y a de tels blocages que je peux rester des heures sans parler.
Je ne veux rien abuser de personne. On ne peut agir ainsi avec des personnes qui de toutes façons sont sur leur lieu de travail et ne sont pas en position de résoudre à ce type de cas (sauf comme moi). J'ai une collègue de boulot qui désormais, ferme son espace de travail et quitte son poste dès qu'elle l'aperçoit... au risque d'avoir des problèmes car ce comportement est inadmissible, surtout en heures et/ou jours d'affluence. Je lui ai donné la marche à suivre mais elle est très jeune et n'ose pas en parler à notre directrice. J'ai mis les pieds dans le plat pour qu'elle n'est pas de soucis mais c'est aussi à elle à l'affronter. Enfin pas simple.
Face à nos réactions, il devrait prendre conscience de ce qu'il fait, mais même pas. Ca frise pourtant l'explicite.
Je n'ai rien contre ce type mais qu'il arrête. Je ne vais quand même pas lui offrir un bouquin de psychologie !
Acajou
Après tout dépend de l'énergie que tu es prête à mettre, à lui de faire des efforts aussi, mais crois-moi ce sont souvent des gens en souffrance, qui peuvent aussi être d'une grande humanité. Comme toi d'ailleurs, tu passes ton temps à aider les autres et je ne sais même pas si lui a conscience que tu t'es questionnée sur lui..
Tu as raison, on ne peut aider qu'une personne qui le désire réellement. Dans l'état actuel des choses, non je ne suis pas prête à l'aider. D'abord parce que sur mon lieu de travail c'est possible que sur des petites choses de positivité. Lui, c'est un cas. D'autre part, les clients défilent et je ne peux consacrer de temps à une aide réelle (ce que je peux faire en mp pour les poly ou non poly qui me sollicitent). Ca demande du temps et une écoute réelle, pas un bref échange interrompu pour cause de boulot (téléphone, autre client qui s'impatiente...)
Je me questionne beaucoup en effet. L'humain et ces caractéristiques m'interpellent tellement. D'ailleurs je ne considère jamais une aide sans retour, car l'entraide est seule bienveillante.
Discussion : Maltraitance, manipulation, abus et violences dans les relations alternatives à la monogamie.

bonheur
le lundi 29 mai 2017 à 19h19
Pour Acajou : je ne bannis pas mais je considère que chacun-e a le devoir de se protéger. Je suis prête à en reparler avec toi en mp si tu le désires.
Discussion : Maltraitance, manipulation, abus et violences dans les relations alternatives à la monogamie.

bonheur
le lundi 29 mai 2017 à 19h17
Ah pardon de t'avoir interpelé, puisque tu ne désires pas débattre sur ce sujet. Le mal être et le constat satisfaisant ? Ouaip ! Et c'est moi la bisounours
Discussion : Maltraitance, manipulation, abus et violences dans les relations alternatives à la monogamie.

bonheur
le lundi 29 mai 2017 à 19h14
Que préconises-tu ? Pour moi aussi, c'est sérieux car la seule solution viable que je trouve c'est l'éloignement afin de ne pas subir et de se construire suivant mon moi. C'est certainement pas la meilleure solution mais c'est une valeur sûre. Si une personne que tu aimes (et ça m'est arrivé) lève la main sur toi et que son regard vire à celui de la violence (l'alcool aidant) tu te laisses frappé ou alors tu cognes avant de recevoir les coups afin que ça n'arrive plus jamais. J'avais 16 ans et je croyais vraiment que ce pourrait être l'homme de ma vie (il avait 23 ans, donc censé être mature). Peu après, la haine a rejoint l'amour et je suis partie en rendant la monnaie de sa pièce. Aujourd'hui, je partirai bien avant car je sais à quoi mène l'alcool et je ne me fatiguerai pas à rendre la monnaie. D'ailleurs, aujourd'hui, la période d'observation façon apprivoisement, me permettrait de ne pas ma jeter dans la gueule du loup juste par amour. Non je ne minimise pas l'amour, je vois avec lucidité ce qu'un humain peut faire endurer à un autre. Sauf que je sais que l'on n'est pas obligé de subir, même par amour, surtout si j'aime. C'est "épisode" n'était que le xième d'une liste d'autres.
En fait c'est le seul amour que j'ai quitté méchamment parce que trop c'est trop (au bout d'un an et quelques et de nombreux mois de trop). C'est le seul dont les souvenirs douloureux ont surpassés ceux magnifiques, qui du coup n'en sont plus, mais alors plus du tout. La leçon, ne pas attendre, jamais.
Discussion : Maltraitance, manipulation, abus et violences dans les relations alternatives à la monogamie.
Discussion : Découvert que ma fiancée et libertine

bonheur
le lundi 29 mai 2017 à 18h37
Il est dommage que la confusion se manifeste.
J'invite grandfred à lire "osez le libertinage" de Pierre des Esseintes et à lire "vertus du polyamour" de Yves Alexandre Thalmann (ce second livre n'existe apparemment plus qu'en version informatique).
A savoir que les polyamoureux ou polyaffectifs qui se reconnaissent ainsi sont par définition dans une logique d'honnêteté et souvent dans une logique de communication anticipative.
Discussion : Moquons nous avec bienveillance des "mono de mauvaise foi"

bonheur
le lundi 29 mai 2017 à 18h28
Toinou, si tu fais parti des 9 alors heureuse pour toi. Sauf que ton cas reste ton cas, j'aurai aimé également d'autres avis, quelqu'il soit.
Discussion : Moquons nous avec bienveillance des "mono de mauvaise foi"

bonheur
le lundi 29 mai 2017 à 18h26
Ta définition de la "drague" est-elle pertinente. Une personne qui vient engagée une conversation ça ne s'appelle pas de la drague mais de la communication (sauf si elle insiste, alors que l'on retourne à sa vie au lieu de continuer la conversation, manière gentille de faire valoir sa non volonté de réciprocité). La drague c'est lourd, la drague c'est quand on veut paraitre et non être.
9 par internet et 91 dans la vie courante, le rapport est vite fait.
Après, je ne fais pas de procès, j'indique que c'est mal utilisé. Sauf que s'il y avait que de l'utilisation "sérieuse" (désolée de ne pas trouvé de mot plus adapté, je suis preneuse si quelqu'un en suggère un), les sites fermeraient car ils ne feraient pas recettes. Ne pas oublier, c'est du commerce. Et puis, il y a ce côté faux et je pense que c'est cela qui déstabilise le plus.
D'ailleurs, en boite, c'est du commerce aussi. Ceux qui y vont pour danser et s'amuser se font parfois (on va dire comme ça) emmerder alors qu'ils ne désirent pas cela. J'en ai fait les frais pour le réveillon du jour de l'an qui aurait été excellent sans une personne désireuse de s'imposer coûte que coûte. Donc, oui, il y a des personnes comme ça dans la vie courante, mais elles l'affichent clairement et on s'en débarrasse si on le veut.
Le générationnel, hihihi, ça j'en ai pas parlé, j'ai fait l'impasse. Il y a des personnes d'un âge avancé qui sont beaucoup plus ouverts que des jeunots. Personnellement je crois que l'on dispose de plusieurs âges, et pas seulement celui de notre acte de naissance (1968 pour ma part, je suis déjà une vieille qui ne comprend rien à l'évolution du monde, ouin !).
Discussion : Deuil & polyamour

bonheur
le lundi 29 mai 2017 à 18h07
Lorsque l'on est hyperémotif, ça vient sans le consentement de l'intellect. Plutôt que de vouloir refouler, je libère au contraire. J'ai été aussi dans le colérique et le pétage de câble (grande spécialiste des lancés de chaussures et claquage de porte). J'étais une pro de "faire la gueule", mais sérieux à supporter. Pour ce qui est de mon enfance, j'ai été vernis, un peu trop à mon goût... socialement surtout. Je devais une petite fille irréprochable et du coup... j'ai été un garçon manqué nul à l'école. Tout le contraire de ce que l'on attendait de moi. Mes "robes" devenaient rapidement des chiffons troués. Je me battais (physiquement) avec mes camarades (très très peu de filles)... Mon père réclamait constamment le calme même quand le calme régnait ou que l'on communiquait gentiment... Ma mère couvrait nos conneries (j'avais un frère violent et très orgueilleux) car elle aurait été une mauvaise femme au foyer. La volonté de conformer à un moule et à une illusion parentale, est-ce de la violence ? J'ignore ! Résultat, une fois ado, j'étais rarement à la maison et très tôt j'ai eu mon appart. Ils avaient les moyens, alors autant que ça serve à ce que, enfin, je trouve ma paix et ma tranquillité. Sauf que j'avais gardé de mauvaises habitudes que j'avais cru être dans mon caractère. Lorsque j'ai reconnu enfin qui j'étais, que je me suis découverte, mes amoureux (dont mon mari) m'ont un jour fait la même remarque que j'étais invivable, en en énonçant les mêmes "défauts". Je me suis donc regardé en face et j'ai décidé au mieux de résoudre mes défauts ou au pire les atténuer. Curieusement, le simple fait que ça vienne de moi, d'une réelle introspection, et ça m'a passé finalement facilement et rapidement. Depuis, je n'ai jamais cessé de vouloir m'aventurer dans le développement personnel. Du coup, je lis et quand ce que je lis me sert de coup de pied au cul et bien j'encaisse.
On peut tous se soigner, on peut tous évoluer dans un sens meilleur, mais il faut que ça vienne de l'intérieur, réellement. Aujourd'hui, les portes ne claquent plus et quand j'ai besoin de solitude je l'indique et je m'isole (ça a du bon, ça m'est parfois indispensable), sans me sentir seule car je retourne auprès du reste du monde lorsque je le décide. Les objets ne volent plus, la seule ovni désormais c'est moi pour tout ceux qui ne me connaissent pas bien ou n'ont pas voulu m'accepter. Je ris beaucoup, parfois, je pleure et il m'arrive de pleurer et rire en même temps. Je suis... comme je suis :-D
Egalement, je veux bien communiquer en mp avec toi Acajou, si tu le désires.
Discussion : Maltraitance, manipulation, abus et violences dans les relations alternatives à la monogamie.

bonheur
le lundi 29 mai 2017 à 17h48
Personnellement, si une relation devient ou est toxique, je quitte... même si vraiment l'amour est en moi. Car oui, victime et bourreau vont de paire.
Par contre, je peux quitter pour une toxicité qui n'a rien à voir avec aucune forme de violence, mais justement pour ne pas en venir à cela. Par exemple, se sentir mal avec un-e co-amoureux-se, je cède la place afin de ne pas infliger à la personne que j'aime d'avoir le cul entre deux chaises (entre autres). Vouloir le bonheur de l'autre peut aussi passer par là.
Discussion : Moquons nous avec bienveillance des "mono de mauvaise foi"

bonheur
le lundi 29 mai 2017 à 17h41
Je repense à un type (j'ai du mal à l'appelé mieux que cela) qui vient draguer sur mon lieu de travail. Moi, je l'ai expédié mais j'ai des collègues qui se sentent mal vis-à-vis de ce comportement inopportun (clin d'oeil, touché mal à propos, sourire tellement grossiers que plus que faux, démarche limite à l'Aldo qui me donne envie de rire...) J'ignore si ce type est mal dans ses baskets ou au contraire un peu trop bien. J'ai dit à mes collègues de faire comme moi, le remettre à sa place. J'en ai parlé à ma directrice qui m'a dit que la prochaine fois, je l'appelle et qu'elle le recadrerai... sauf que comme il a compris que je n'approuvais pas, il s'est calmé avec moi (du coup, il me fout la paix ou presque, c'est tenace ces bêtes là), sauf que pour mes collègues, elles n'osent rien faire face à lui, ni le signaler puisqu'elle passe par mon intermédiaire, mais du coup sans réelle action possible.
Si draguer, ça correspond à ça, alors c'est des baffes qui se perdent. Et je ne comprend pas l'attentisme de collègue alors qu'elles ont le feu vert de leur hiérarchie. Il suffit de devenir sec, tranchant, cassant et anticiper les gestes pour les réduire à néant.
Donc, avis aux dragueurs, votre attitude peut être très mal vécue et ça produit simplement un rejet généralisé (donc contre productif) voir se faire envoyé sur les roses mais alors ce serait cherché.
Il y a une marge entre être avenant et souriant et se croire irrésistible. Et surtout par pitié, rien ne vaut le naturel et l'amplification volontaire car de l'ordre du ressenti réciproque
Discussion : Moquons nous avec bienveillance des "mono de mauvaise foi"

bonheur
le lundi 29 mai 2017 à 17h31
Oui, l'article montre qu'il n'y a pas de quoi fouetté un chat (expression, pas à prendre au sens propre :-D ).
En effet internet, enfin les sites de rencontres permettent de draguer (acte inutile étant donné que l'on n'est pas soi-même) et de valoriser son égo. En gros, on se rassure car on pense prendre moins de râteau.
Par contre, Toinou, tu pointes du doigts un propos intéressant... celui de ne pas être en "recherche". En amour, j'ai habitude de dire qu'il ne faut pas chercher mais que l'amour nous trouve. Le fait est, que si l'on n'est pas dans une vie faite d'accueil d'autrui en général, l'amour nous tournera le dos, puisqu'on ne l'accueillera pas.
Aussi, comme l'article l'indique, sur ces sites, les recherches sont beaucoup de l'ordre de l'éphémère et/ou purement sexuel. Ca correspond bien à une consommation jetable.
Etre dans un parc, à bouquiner... être dans un lieu de convivialité (même un café) et siroter un verre tranquillo... inviter et recevoir... et puis le travail qui peut être un lieu d'ouverture fantastique (pas toujours). Dans le vie, le filtre est naturel, on accroche ou pas.
Etre timide et valoriser son égo, n'est-ce pas un peu contradictoire ?
Aussi, pour précision, question handicap relationnel, je connais plus que trop bien. Je suis incapable d'exprimer le plus gros par oral, seul l'écrit m'est salvateur. J'ai déjà donné des "courriers", des mails, des sms, sans que ceux-ci me reviennent en pleine figure et encore moins que je sois l'objet de moqueries.
Discussion : Deuil & polyamour

bonheur
le lundi 29 mai 2017 à 15h25
A nous de prendre ce qui nous semble juste et délaisser le reste.
Discussion : Moquons nous avec bienveillance des "mono de mauvaise foi"

bonheur
le lundi 29 mai 2017 à 15h20
Les agences matrimoniales sont du business (et seulement cela), tout comme les sites de rencontres plus facilement accessibles désormais (avec pour ancêtres les 3615). C'est du commerce ! Un humain n'est pas un produit !
Bon après, je n'ai jamais diabolisé quoique ce soit et est toujours indiqué que j'affirmais ma position et mon optique... qui n'est pas pire qu'aucun autre à mon avis. Je n'ai jamais indiqué qu'il ne fallait pas allé sur des sites de rencontres, j'ai indiqué que c'était des critères et que ça n'avait autant de valeur qualitative (pour moi) que les petits prix.
Je suis heureuse pour ceux qui trouvent leur bonheur par ce biais, quant aux statistiques ??? sur la durée ?????
Pour moi, l'amour ne peut s'accommoder de critères... peut être parce que tous mes amours étaient complémentaires/différents et non des clones à ma petite personne. Et puis, le truc à l'intérieur, le regard, le chamboulement... c'est pas un critère car imprévisible et non détectable "techniquement"
Pour ce qui est des bons côtés, je suis attentive à les lire, ici même...
Discussion : Jusqu'à quel point s'effacer/se mettre en retrait?

bonheur
le samedi 27 mai 2017 à 12h22
La lucidité est salvatrice. Je suis heureuse d'avoir pu être présente. :-) Bonne route à tous les deux (ou trois suivant la suite des évènements)
Discussion : Moquons nous avec bienveillance des "mono de mauvaise foi"

bonheur
le samedi 27 mai 2017 à 12h17
MonoEtAlors?
Les monos ne comprennent rien aux polys. Les polys ne comprennent rien aux monos. Même avec la meilleure volonté du monde, il restera l'incompréhension. Ne jamais le perdre de vue. Le monopoly, c'est plus compliqué et requiert une vigilence particulière. Pas facile hein.
Je confirme, le monopoly c'est compliqué et requiert une franchise, une honnêteté, une sincérité et une authenticité appropriée... et je confirme que l'élément mono prendrait avec difficultés le fait que l'élément poly soit en recherche alors que la vie place déjà tellement de coup de coeur inattendu sur notre route.