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Siestacorta

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Paris (France)

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Discussion : Mardi c'est Poly - Paris - 27 janvier

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Siestacorta

le samedi 24 janvier 2015 à 18h45

Une quarantaine d'inscrits sur le versant FB du rv, à quelques jours du café, donc :

- si vous souhaitez participer au débat qui commence à 20h, arrivez au sous-sol, si vous souhaitez être assis

- si vous arrivez tard, vous pouvez suivre depuis la salle voisine, parce qu'il y a du son, et aussi un bar, et je comprend bien qu'on a envie de discuter du coup, mais pas trop fort siouplé pour qu'on puisse bien parler pendant le débat. Et au pire, au rez-de chaussée vous entendrez pas le débat par contre vous pourrez causer aussi fort que vous voulez.

- dans les deux cas, hésitez pas à reprendre un verre, les prix de la Cantada sont sympas et le patron qui nous accueille aussi, et si il s'y retrouve c'est encore mieux...

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Discussion : Café poly de Lille

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Siestacorta

le vendredi 23 janvier 2015 à 18h37

Yeah !!! Super content pour vous que ça se mette en route !

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Discussion : Mardi c'est Poly - Paris - 27 janvier

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Siestacorta

le mardi 20 janvier 2015 à 16h48

Nope. Lancez les propositions. Je m'occupe de formaliser le sondage plus tard, mais ça peut commencer ici.

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Discussion : Café Poly sur le Désir

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Siestacorta

le dimanche 18 janvier 2015 à 22h41

Bluette

Nous leur souhaitons tout le bonheur du monde  !

Oh bah c'était une grosse colère, ça. Ca va mieux maintenant ?

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : La placardisation

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Siestacorta

le dimanche 18 janvier 2015 à 03h11

Yep ! Merci d'avoir retrouvé la référence !

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Discussion : La placardisation

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Siestacorta

le vendredi 16 janvier 2015 à 19h02

non, mais ça relève plus de la honte, qui est "l'hypotèse du regard négatif de l'autre sur nous", donc, même d'une façon détournée (pas toujours saine), c'est aussi de l'empathie.

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Discussion : La placardisation

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Siestacorta

le jeudi 15 janvier 2015 à 18h59

Je suis pas sûr que j'arriverais à bien comprendre le Zedonim, ni tout à fait pouvoir tirer de la contre-exemplarité de sa démarche.... mais bizarrement, je peux donner des sens positifs à la jalousie et à l'égoïsme.

A la jalousie, comme seuil d'alerte. Pas comme une émotion dont on devrait prendre la moindre manifestation comme feu vert pour rejeter une demande de l'autre où nous ne voyons pas notre place, mais comme "mauvais moment" en soi. Après, on a le choix d'en conclure qu'on ne se sent pas en sécurité et qu'on a des peurs et des projections bien distinctes de la situation réelle, de tenter de bricoler avec le réel pour qu'on puisse avancer dedans sans se casser la gueule, ou... de transférer sur l'autre la totalité de la responsabilité de nous sécuriser.
Mais en soi, sentir qu'il peut y avoir des problèmes, pour soi-même, ou pour soi avec l'autre, et éprouver une peur à cet égard, c'est pas Mal. Eprouver de la jalousie, en se comparant, en voulant être plus près du centre du monde, en ayant pas que des fleurs à envoyer à ce moment-là... Et s'arranger pour être alerté par ça, c'est pas un mal. C'est comme la peur, je trouve ça pas si mal que mon niveau de stress augmente quand je vois un TGV me foncer dessus.

Pour l'égoïsme... L'égoïsme, ce serait se prioriser, quitte à ce que ce soit au détriment des autres - voir en ayant même pas la sensibilité nécessaire pour comprendre que les autres aussi ont des besoins légitimes.
Mais, d'une certaine manière, être incapable de se prioriser, ce serait se mettre à terme dans une situation où on ne pourra plus donner grand chose à qui que ce soit - où on ne pourra plus se permettre d'altruisme (en a même qui peuvent fair exprès de ce mettre dans cette position limite, pour justifier ensuite des décisions allant enfin dans le sens de leurs intérêts).
Et nier nos propres besoins, ça peut nous faire comprendre de traviole ceux des autres. On se sacrifie, ou on compense ses propres insatisfactions en donnant à quelqu'un, et puis en fait on ne comprend pas ce qui serait bon pour lui à terme. Ou on lui en veut de ne pas avoir vu ce qu'on "sacrifiait". Ou de la vision biaisée qu'il a eu de nous-même, de nous considérer comme acquis, quand c'est justement ce qu'on voulait prouver...

Donc l'égoïsme, savoir qu'on a un ego, des attentes, désirs, besoins, et s'arranger pour se satisfaire ou ne pas être indéfiniment frustré, être indulgent avec ça, ça peut nous donner une base pour être altruiste, ou au moins conscient de des besoins de l'autre.

Après, ça veut pas dire que plus on se laisse porter par ses propres besoins sans les questionner nous plus on est en phase avec le monde, hein.
Comme je l'ai re-découvert y a pas longtemps dans un blog dessiné, la honte et la culpabilité tiennent du même ressort que l'empathie (on se met à la place de ce que pense l'autre). Ignorer ce genre d'émotion juste parce que c'est plus "vrai", parce que les judéochrétiens y font rien qu'à m'embêter... c'est se préparer autant de frustration que de rester coincé dans une inhibition trop grande de l'ego (placardisé, donc je boucle sur le point de départ du fil, wa là chuis fort).

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : Polyamour féministe

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Siestacorta

le jeudi 15 janvier 2015 à 17h49

Dreltak
Je chipote sur la virgule, mais en l’occurrence, Junon, féminisme et masculinisme s'opposent bel et bien. ^^

Ce sont leurs perspectives qui s'opposent, les problèmes qu'ils traitent ne sont que fallacieusement symétriques.
Un défenseur des forêts et un avocat des agrandisseurs de terrains cultivables ne parlent pas du même sujet, en réalité, même s'ils s'opposent en pratique.

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : Mardi poly parisien du 27 janvier: thème?

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Siestacorta

le mardi 13 janvier 2015 à 22h24

Non, j'aurais du lancer le débat. On peut le faire ici, ou sur le fil de l'évènement.

Alors ? des propositions ?

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Discussion : Vingt-quatre heures dans la vie d'une femme

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Siestacorta

le mardi 13 janvier 2015 à 20h45

PolyGone

Mon fils connaît la situation. Je lui ai toujours parlé avec sincérité et honnêteté et je continue. Mais là je vois bien que ce n'est pas forcément évident à appréhender. Lui aussi "digère"...

Bon, c'est pas pareil avec les enfants qu'avec les ados, mais ton propre état d'esprit reste essentiel... En gros, un ado est un peu plus autonome sur ses raisons et ses façons de flipper qu'un enfant, moins dans un écho de ses parents. Mais justement, si tu montres la bienveillance du truc, si tu le regardes pas trop en disant "alors, ça t'inquiète, ça t'inquiète ?" il devrait aussi prendre en compte ce que tu fais et comment tu te sens... et a priori pas cesser de t'aimer toi pour un désaccord qui ne perturbe pas sa vie à lui et son territoire.

J'imagine des échanges plus tendus, mais pas de fond plus dur, donc ta forme d'échange, ça pourrait juste être la même que celle que tu montres à d'autres proches de confiance.

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : Polyamour féministe

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Siestacorta

le mardi 13 janvier 2015 à 14h06

Nurja
L'équité n'est pas toujours présente non plus dans certains couples qui se disent poly. :-(

Non, mais elle y a un espace tout trouvé pour se développer.

Poly et pas féministe, oui, on voit ça, parfois. Voir poly et carrément réac sur ce point, j'ai quelques souvenirs précis.

J'imagine mal comment structure patriarcale et contrat entre égaux peuvent trouver un contrat commun.
Un modus vivendi, un compromis dynamique, bon, ça c'est la définition même d'une vie en société ; mais que cette contradiction-là, quand elle se rencontre, ne soit pas centrale dans les problèmes ultérieurs, je ne vois pas comment l'éviter.

Après, ce n'est que sur le forum que je peux constater que le désir d'inertie sociale est minoritaire. C'est sûr que dans l'intimité, même des gens avec qui je me sens en phase peuvent vivre des trucs qui m'étonneraient, et que même moi je peux être dans la position du gros macho qui glandouille quand madame est aux fournaux.
Je tente d'équilibrer ça sur plein d'autres choses, mais même quand j'affirme mes idées féministes, je sais que je suis pas toujours cohérent avec mes actes.

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : Vingt-quatre heures dans la vie d'une femme

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Siestacorta

le lundi 12 janvier 2015 à 23h25

Welcome onboard.
Si t'as moyen d'aller à des évènements de café-poly, tu vas voir, l'effet "oh ya des gens comme moi" sera encore meilleur et plus fort, je te le conseille fortement.

Pour celui des deux amants qui est au courant depuis pas longtemps, courage, j'imagine que la façon dont tout ça se passe lui avait quand même donné quelques indices ?

Pour ceux qui prédisent la chute... Je pense à cet article de blog, qui donne un certain recul là dessus.

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Discussion : Normandie Poly à Rouen le samedi 17 janvier

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Siestacorta

le lundi 12 janvier 2015 à 08h02

Suggestion : cherchez si à Rouen ou à proximité, s'organisent des Café Philo. Il se peut que le lieu qui les accueille soit adapté pour vos rencontres...

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Discussion : L'ouverture aux autres des polyamoureux

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Siestacorta

le dimanche 11 janvier 2015 à 01h22

PetiteBrune
Par contre ce que je ne conçois pas c'est qu'on refuse tout simplement d'admettre que des différences, et des divers degrés d'importances existent !
Ces différences et diverses importances ne sont pas immuables et établies, c'est normal que cela évolue dans le temps.

Ceux qui nient cela sont a mon avis  : soit des personnes qui font l'autruche et ne se regardent pas réellement a l'intérieur, pour des raisons de peurs et craintes diverses et variées.
Soit des personnes qui essayent de garder un discours "politiquement correct" qui flore, a mon avis, un peu trop l'hypocrisie (donc le mensonge) !

Mais... vraiment... je crois que très peu de gens nient ça. Peu de gens savent bien en parler, mais de là à le nier, je l'ai très très peu entendu, et pas du tout de façon prolongée (apprentissage par l'expérience).

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Discussion : Accepter qu'elle aime aussi un autre

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Siestacorta

le samedi 10 janvier 2015 à 03h09

heu, te prendre comme confident quand toi-même tu ne te proposes pas de l'être, oué, ça peut ne pas bien passer, ça, et mettre des limites sur ça, c'est très faisable...

Par ailleurs, c'est possible qu'elle fasse ça pour te faire participer, ça la déculpabilise peut-être ? Si c'est ça, faut qu'elle interroge son sentiment culpabilité entre elle et elle, avant de t'en faire partager les conséquences...

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Discussion : Gouter poly - Paris - 10 janvier

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Siestacorta

le vendredi 09 janvier 2015 à 01h24

A samedaille, donc.
Pour les nouveaux un peu intimidés qui auraient peur de se retrouver avec un petit groupe de gens déjà formé, je mentionne qu'il y a environ 30 personnes inscrites sur la version FB de l'évènement : vous serez pas les seuls à ne connaître personne ou pratiquement personne.

Pour les nouveaux un peu moins intimidés, on rappelle à toute fin utile que les goûter et les cafés ne sont pas des évènements de dating, et que polyamoureux et polyamoureuse ne signifient pas "disponible" - d'autant qu'il est assez courant que les intéressés soient présents avec une de leurs relations. Ou plus.

Donc, en gros, on se comporte à l'occasion de ces rendez-vous mensuels à peu près comme on se comporte dans une sortie classique dans un bar, à ceci près que les personnes présentes sont peut-être un peu plus sensibles à ce que signifie "être respecté".

Voilà, maintenant que ça c'est dit, on peut compter les calories qu'on compte ajouter à celles de fêtes.

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : Debut de relation dans le poly

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Siestacorta

le vendredi 09 janvier 2015 à 01h11

Même question qui noundidiou : à quel point t'es sûre que son épouse est au courant ?
Je te jugerais pas si tu choisissais d'être en relation avec un homme adultère, du moment que c'est choisi ainsi, et que tu te rends compte de ce que ça implique.

Et, si c'est pas ce cadre-là où il n'y a pas symétrie entre ce que tu sais et ce que sait son épouse, alors ce que tu décris, semble-t-il, ce serait une place qu'on t'a donnée ou que tu occupes sans participer à la définir. C'est à dire, quand on ne sait pas la place qu'un amoureux déjà en relation nous donne, on est voué à subir le pouvoir de son autre relation sur nous - on ne choisit aucun terme, aucun débouché.

Ce n'est peut-être pas le coeur de ton problème, mais ça peut en faire partie.

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Discussion : L'ouverture aux autres des polyamoureux

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Siestacorta

le mercredi 07 janvier 2015 à 09h02

Tu exagères de beaucoup le dogme que tu crois voir. Il y a des tendances normatives, comme dans tous les groupes sociaux... Mais trop te concentrer dessus et t'y opposer t'empêcherait de voir la variété de l'ensemble des situations, je crois.

Le passage que tu me demandes de traduire :
"certaines sont plus égales que d'autres", c'est un clin d'oeil, à Coluche sûrement, et à La ferme des animaux de Orwell. Construire une utopie et se retrouver quand même avec une classe dominante.
Je voulais dire que l'utopie égalitaire mal digérée, en poly, ça peut amener à des rapports de force non-dits (impensés = qui existent mais auxquel on ne pense pas, comme la respiration), donc, surprenant de violence quand on les découvre après un certain temps sans les voir.

Oui, j'ai parlé d'utopie avec le type de définition que tu donnes à l'esprit. Mais, n'oublions pas, la monogamie, tout comme une hiérarchisation "naturelle" des relations en sont également, elles ne tiennent pas compte d'une complexité et d'une dynamique des vies humaines.
Autrement dit, que tu décides "ya qu'un amour", "yen a plusieurs de même importance ou "yen a plusieurs d'importance hiérarchisée", tu peux être à chaque fois dans un idéal autoritaire, qui devient défensif et conflictuel quand il est contredit. Que ce soit, pour le poly égalitaire, "ha mais t'avais dit que j'étais égal à X, pourquoi j'ai pas voix au chapitre là" ou pour le poly hiérarque "ha mais on avait dit que j'étais le plus important, pourquoi X prend tant de place ?"
Dans les deux cas, il y a des promesses trop facilement échangées, surinterprétées, parfois trop implicites, de la peur que l'autre s'éloigne et encore du boulot pour trouver la confiance.

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : Hiérarchie de plein fouet

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Siestacorta

le lundi 05 janvier 2015 à 01h05

Jezebel
Alors juste une question : y a-t-il quelque à faire pour prévenir ça, mis à part leur montrer ma sincérité ?

Bien qu'on ait envie de montrer quelque chose, et qu'on nous montre généralement quelque chose en retour, je crois que "ce qu'il y a à faire", c'est plus exprimer que montrer.
Donner cet amour, en prenant le risque de l'asymétrie, de la précarité des situations... le donner parce que t'aime donner, tirer le plus de plaisir possible à le faire, pour tes propres raisons.
Après, tu auras des réponses, mais l'assurance que ça continue, tu peux l'avoir que dans ce que tu fais toi, au fond. Donc tu profites à fond de ce qu'ils donnent, tu déguste ce que tu reçois, et ça peut durer déjà pas mal avec ça.

Sinon, bien content de lire que les pillules passent un peu mieux.

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Discussion : L'ouverture aux autres des polyamoureux

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Siestacorta

le dimanche 04 janvier 2015 à 16h00

PetiteBrune
Par contre ce que j'ai du mal a saisir dans certains discours de polyamoureux est que "tout est pareil".

Alors... Je crois que ce qui est le plus souvent exprimé, c'est que chaque relation unique est importante, et parfois elles sont toutes indispensables. C'est déjà un peu différent.
Mais je crois que beaucoup de polys ont du mal à comparer, oui, parce que ça amène à parler d'une hiérarchie des relations.
Il y a l'aspiration à une égalité des individus, à vouloir être reconnu comme spécifique, donc, à tenter de donner cette reconnaissance à tous...

C'est difficile de revenir sur cette utopie-là, comme il est difficile de revenir sur l'utopie mono de "je suis la personne qui comptera toujours le plus pour toi" : c'est renoncer aux garanties qu'on espère...

Beaucoup de poly ont donc du mal à dire qu'il y a, dans leurs relations, des hiérarchies. D'autant plus si cette hiérarchisation leur est demandé par quelqu'un qui pense que le sommet lui est réservé.
A vrai dire, je comprend cet esprit égalitaire, cet espoir que les sentiments suivront. Mais je pense qu'on peut parler d'une autre manière. Il y a quelques polys, comme moi, qui préfèrent mentionner quand une relation est primaire ou secondaire. C'est un risque, de casser ainsi une partie du désir de relation, surdéterminer les possibilités futures quand, dans le polyamour, on voudrait s'en donner beaucoup. Un peu de même que c'est un risque d'annoncer, dans une relation, qu'on veut ou pas d'enfants. On sait qu'on est extrêmement bien avce quelqu'un que ça doit durer, et on se retrouve à dessiner l'avenir à l'avance, alors qu'on est pas sûr que ça nous corresponde.
Du coup, quand les gens ne prennent pas ce risque, je les comprends, même si, à titre personnel je crois que dans certains cas, pour que les choses se passent au mieux, il faut annoncer la couleur - ici la hiérarchie.
C'est d'ailleurs moins pour rassurer quelqu'un "mais oui tu es la préférée c'est le Grand Hâmour pour toi, labellisé Vu A La TV" que pour s'adresser à quelqu'un qui n'est pas dans cette situation prioritaire, en pratique. Trouver les mots aimants, et qui, vibration de vieux couple ou pas, sont de l'amour; ou de toute façon, généralement, quelque chose de beau, tout en disant "mais il y aura des limites".
C'est difficile. Je pense que les gens qui s'imposent de le faire, qui tentent de construire la relation avec ça, alors qu'actuellement, la culture amoureuse leur oppose un modèle de "l'amour tout ou rien", c'est courageux de leur part.

On parle d'amour, différemment.
Faut encore trouver la façon de le faire.
Tu ne le vois pas (c'est pour ça que je te dis que tu ne le comprends pas, puisqu'il y est), mais derrière cette apparence de "toutes les relations comptent et peuvent être indispensables", et son pendant perverti "certaines relations sont plus égales que d'autres" (impensé, ça, hein, les gens "calculent" pas cet état là), il y a une recherche d'attention à chacun.
Certains ont du mal à étiqueter, auraient alors l'impression de concéder à la hiérarchisation. Pour moi, ce ne sont que les relations qui sont hiérarchisées, pas les personnes, qui sont forcément infiniment précieuses, aimables... Il ne s'agit pas de déterminer et ordonner conjointement valeur des sentiments et des personnes concernées, mais de reconnaître que, de toute façon, cette valeur est grande, et qu'on ne pourra pas rétrécir des relations, leurs modalités comme leurs profondeurs, en rappelant sans cesse la suprématie d'une autre : ce serait nier le besoin même qu'on a des gens, de la richesse qu'ils apportent dans nos vies.

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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