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Discussion : Relation libre finissant mal

Siestacorta
le lundi 26 août 2024 à 17h39
Tu reviens de très loin, plus encore que tu ne le disais.
Désolé pour toi.
Paradoxalement, avec ce que souligne @de passage, parfois plus on souffre plus l'agresseur a un intérêt à ne pas se remettre en cause.
Ce qui sera un signe de guérison pour toi, ça pourrait être le moment où tu t'en foutra qu'elle comprenne, parce que c'est plus ce que/ qui tu décides d'aimer dans ta vie qui lui donne du sens, pas une période toxique, révolue, avec quelqu'un de si peu respectueux (pour dire le moins).
Ton ex n'a pas voulu te prendre en compte.
Même si t'avais voulu réfléchir à l'époque à une ouverture, elle aurait été cette personne qui fait un choix irrespectueux.
Aucun des trois n'était dans la démarche de consentement. Elle a été dans l'égoïsme et une forme d'ivresse (l'un n'explique pas l'autre, ça potentialise seulement), lui a été carrément un enfoiré. Toi tu as été dans le sacrifice (et c'est cette disposition là qui te demande de te connaître désormais, de comprendre et satisfaire tes besoins), et ça t'a fermé tes perspectives.
Je disais que tu reviens de très loin.
Je sais que c'est encore pénible aujourd'hui, et je suppose que tu te sens encore fragile, mais je crois comprendre que t'as fait un chemin depuis.
Tu souffres encore, mais tu es déjà un homme différent de celui qui a été si mal... Et peut-être es-tu en train de te trouver, sans en avoir conscience, d'autres forces.
Je te le souhaite.
Discussion : Relation libre finissant mal

Siestacorta
le samedi 24 août 2024 à 19h53
Tu travailles sur toi.
C'est le genre de combat qu'on félicite trop peu...
Tu as plutôt peu dit de l'évolution de tes sentiments envers ton ex, ce qu'ils étaient avant, ce qu'ils étaient pendant que tu l'as délaissée...
Je pense clairement pas que ça fait que tu "mérites" la suite, mais que l'histoire de tes sentiments, ton fonctionnement sentimental avant la rencontre, te sentiments pendant la relation, pendant sa dégradation, après, et aujourd'hui, semble au moins aussi importante que les actes de ton ex et de son amant.
Encore une fois, pas pour te culpabiliser, mais pour travailler sur ce sur quoi tu as réellement la main, pas ce qui ne dépend et dépendait pas de toi.
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : Relation libre finissant mal

Siestacorta
le samedi 24 août 2024 à 13h57
ça prend du temps, quelles que soient les causes.
"Perfer et obdura, dolor hic tibi proderit olim"
Sois patient et fort, la douleur d'aujourd'hui te sera utile demain.
C'est Ovide... cité dans Walking Dead.
T'es du côté des vivants.
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : La question du trouple se pose

Siestacorta
le samedi 24 août 2024 à 13h29
Un point en passant : le trouple tend vers l'exlusivité à trois.
Vous êtes jeunes, visiblement en train de tenter des expériences, c'est cool et normal et généralement souhaitable.
La question de l'exclusivité dans le "trouple" me semble toujours un piège : effet "Licorne" (pour résumer : il faut que la troisième personne - généralement une fille, tiens donc - respecte et les nouvelles règles et celle que le couple avait avant, la personne parfaite pour ça est un peu une créature bi extraordinaire et inexistante), et surtout, vous avez déjà été surpris par vos propres découvertes et il en reste encore. Intégrer une limite de fonctionnement en plein moment d'exploration, c'est pas une vraie sécurité...
La stabilité elle se trouve pas dans un projet parfait (quel qu'il soit : couple, trouple, polyamour, libertinage, amitiés with benefits), mais dans le fait de comprendre assez bien votre lien et comment vous l'incarnez (les choses que vous gardez telles quelles, pratiques (quand se voir, quel temps ensemble...)) pour que ce qui se passe par ailleurs ne le détruise pas. Et dans le fait de communiquer sur ce qui se passe, honnêtement, sans faire poser les attentes et craintes avant la compréhension de chacun.
Vous pourrez être surpris pas vos besoins amoureux, érotiques, personnels, matériels... donc ne mettez pas des limites à ce que vous connaissez pas, posez ce qui vous est bon ensemble avant ce qui peut être bon ou mauvais avec plus.
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : Polyamoureux dans la loire ?

Siestacorta
le samedi 24 août 2024 à 13h20
Ozni Manawee
@bonheur
je ne peux savoir ce que sysy n'a pas respectée :)
@sysy je reste dispo pour échanger sur Sainté
De mémoire, l'échange tournait "petite annonce", détails persos en vue rencontre, c'est pas l'usage. (j'ai pas du tout la main sur la modo, je connais juste les lieux)
Discussion : Relation libre finissant mal

Siestacorta
le vendredi 23 août 2024 à 18h54
Tu es suivi par un médecin ou juste un thérapeute ?
Parce que ce que tu décris me semble plutôt pencher côté dépression. Ca vaudrait la peine de vérifier, si ça dure depuis plusieurs mois ya peut-être un peu de chimie à faire bouger.
Moi je crois que t'es assez solide d'être parti et d'en parler, que c'est pénible mais plus travaillable que dangereux.
Après, tu es sorti de ça, mais ta vie change un peu aussi ?
Parce que t'as non seulement besoin de reconsolider tes bases (pourquoi j'ai laissé trainer une situation, qu'est-ce que j'aurais pu faire intérieurement et pratiquement, pas forcément pour changer l'issue mais le cadre), mais de changer de vie, vivre des trucs neufs qui font sentir que t'as tourné la page !
Discussion : Relation libre finissant mal

Siestacorta
le vendredi 23 août 2024 à 17h17
Vite fait, je dirais qu'il y a deux processus :
- celui du deuil de la relation. Tu te demandes à quel moment ça aurait pu se passer autrement, c'est une façon de pas penser que ça ne peut plus. C'est pas grave en soit que ça soit long à laisser derrière soi, c'est juste pénible pour toi.
- celui de la reconstruction d'égo. C'est blessant, ce que t'as vécu. Je crois que si, dans ta thérapie, tu remontes à ce qui a fabriqué un @Laru prêt à laisser arriver quelque chose comme ça et dont les émotions se déclarent plus tard, tu dénoueras l'ensemble, tu te consolideras.
(je dis pas du tout que c'est ta faute d'avoir été dans la situation, juste que maintenant que tu l'as vécue, apprendre c'est la seule option fonctionnelle)
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : Relation libre finissant mal

Siestacorta
le vendredi 23 août 2024 à 10h09
Considères-tu cette séquence comme un traumatisme à proprement parler ? C'est à dire : tu as des moments de dissociation ou des crises d'angoisse, par exemple, juste quand tu as des flash-backs et des situations qui te renvoient à ça ?
Ou c'est plutôt des pensées parasites, un peu obsessionnelles ?
C'est très bien que tu te fasses aider.
Après hésite pas à aller à fond dans ce sujet, à mobiliser du temps thérapeutique juste pour ça.
Je dis ça parce que j'ai des proches qui vont en thérapie mais qui n'osent pas rentrer dans le vif de leur peine : honte, peur de déclencher l'expression brute d'émotions... Si c'est le cas, je voudrais dire : faut vraiment se dire que si les émotions sont souffrantes, c'est que la structure qu'on a construit pour pas qu'elles soient là tout le temps est pas ce qu'il nous faut, qu'il faut se remettre plus consciemment au boulot. Oui ça va faire mal en sortant, mais une blessure qu'on garde dans l'ombre, qu'on traite pas pour elle-même, ça s'infecte. Une blessure qu'on traite vraiment ça handicape et ça oblige à regarder des trucs durs, mais on reconstruit... et on apprend.
Lea thérapeute, iellle est pas télépathe, ya pas un magie qui fait qu'ielle tombe direct sur ce qu'il faut dire si on a pas craché sa valda.
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : Accepter une autre relation et se confronter à ses émotions

Siestacorta
le jeudi 22 août 2024 à 08h03
C'est bien que tu cherches à t'informer, RomanSky.
Tu fais ce que tu peux faire.
Mais si elle fait pas ce travail de reflexion aussi, ça raconte pas un changement abordé responsablement mais "j'ai craqué pas pu m'en empêcher alalala le Daésir la Fatâlité je suis Spantânée"..
Non, si ya quelqu'un qui doit prendre du recul sur ses émotions et besoins, c'est elle : pour pouvoir t'en parler honnêtement et constructivement, au lieu de juste se les laisser vivre.
Donc déjà, c'est elle qui devrait mettre le nez dans des lectures et reflexions, maintenant.
Les bisoos par texto, c'est pas ça le changement de fond, ça c'est juste des émotions.
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : Poursuit-on la relation historique par confort ou par amour ?

Siestacorta
le mercredi 21 août 2024 à 01h16
Je dirais que si on subit et se sent obligé,
- c'est pas (encore ?) du polyamour, c'est pas vraiment consenti
- c'est pas forcément sain que la situation dure longtemps telle quelle
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : Relation libre finissant mal

Siestacorta
le mercredi 21 août 2024 à 01h14
Heureux de lire que c'est derrière.
Pour avoir glissé comme ça, il a fallu que tes défenses soient inadaptées.
Je pense que ta colère envers eux est un écho de ton sentiment d'impuissance, d'une image de toi abîmée.
C'est normal qu'une expérience triste comme ça te hante, c'est assez dur quand même.
Moi je t'encouragersis à aller raconter ça en thérapie psy.
Tout déballer à quelqu'un de payé pour t'écouter.
Parce que même si en partant t'as fait l'essentiel du boulot materiel et symbolique, comprendre quelles failles étaient ouvertes, et comment être plus aguerri et moins coupé de tes besoins à l'avenir, ça me paraît une bonne option pour passer à un autre chapitre
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : Relation libre finissant mal

Siestacorta
le mardi 20 août 2024 à 17h36
Laru
Elle a choisis lui. J’ai accepté la chose, notre amour battait clairement de l’aile de toute manière et ce mec l’avait à moitié rendu complètement apathique. Seulement pour des questions de moyens nous avons du continuer à vivre ensemble et à dormir dans le même lit, donc la règle du lit était maintenu.
(..)
je ne sais pas quoi faire pour faire taire cette angoisse et cette haine que j’ai en moi pour ces deux personnes.
Partir
La situation est très clairement toxique. S'il ne reste rien de votre lien comme tu sembles le dire, et même le respect de base entre "colocs proches", vu les incidents, est très très abîmé...
Tu dois au moins commencer toutes les démarches pour que ce lit et ce lieu de vie ne soient plus communs.
Ceci n'était pas du polyamour, c'est devenu une non-exclusivité imposée et maintenant c'est juste un comportement de maerde.
Je connais pas le détail de la situation matérielle, mais mieux vaut se tanker des changements progressifs et momentanément insatisfaisants à ce niveau, même pénibles, plutôt que rester dans cette impasse personnelle.
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : Poursuit-on la relation historique par confort ou par amour ?

Siestacorta
le mardi 20 août 2024 à 16h45
Florflore
Merci bcp pour toutes ces réflexions. C'est très enrichissant à mon niveau.
Mais alors comment fait on pour se considérer aussi importante si je reprends les mots "Dessert - tout de suite, tout le temps" pour cette seconde relation ??
En pratique, je parle souvent de cultiver la relation existante.
Valoriser ce qu'on a ensemble, quand, dans une relation exclusive on aurait pu juste se dire "cette satisfaction je l'ai pas maintenant mais je l'aurai plus tard, ya pas d'urgence qui remette en cause notre lien", et quand dans une relation non-exclusive oublieuse, on ne vit que la crainte de l'évènement, on réagit à la minute au lieu de compter sur ce sur quoi on base assez de confiance à long terme pour avoir accepté de changer le cadre.
Cultiver, dans mon esprit ça veut dire :
- maintenir et continuer à faire des projets ensemble. Des petits (sorties, vacances) et des grands (habitat, parentalité...). Ils peuvent être modifiés, mais on ne les abandonne pas.
- identifier les temps heureux et plaisirs de la relation, ceux qui comptent. Et se les offrir.
- identifier la quantité de quotidien qu'on investit et qu'on veut ne pas changer.
Une partie changera, forcément. Mais le tiers-aimé, même s'il occupe, surtout lors de la NRE, beaucoup de place dans l'imaginaire, n'occupe que certains temps et espaces. Par exemple : quelle place on laisse aux messageries sur le téléphone. La présence d'un.e nouveauelle aimé.e montre à quel point le tel est invasif en intimité... Donc la part d'intimité qu'on veut tranquille, tant qu'on est sensible à ça, on la pose. Perso j'aime pas que l'autre soit sur sa messagerie quand on mange ensemble, et oui si c'est avec une relation naissante, ça me sensibilise. Donc je vois avec ma partenaire le temps qu'elle peut me réserver, celui dont elle a besoin... Pas forcément tous les jours pareil !
Attention, hein, le mode forteresse et frontières étouffantes non-négociables ça protège pas tant que ça... C'est plutôt qu'il s'agit de dire "'j'ai besoin de sentir ça entre nous" avant de dire "ça est interdit" (sinon les limites sonnent arbitraires et on ne sait pas ce qu'on doit faire ensemble pour compenser les tensions).
Pour voir les choses en termes de besoins et demandes plutôt qu'en termes de craintes, tu peux t'inspirer de la logique de la Communication Non-Violente : ça vous permet de mieux décrire vos ressentis et besoins. On peut investir le côté protocolaire dans certains dialogues à deux ou juste se servir de ce cadre
https://fr.wikipedia.org/wiki/Communication_non_vi...
Notemment la partie sur les besoins : c'est ça qui vaut la peine d'être identifié puis concrétisé sur des demandes concrètes (n'annule pas un rendez-vous à nous pour un rendez-vous ailleurs) plutôt que globale sans limite (préfère-moi).
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : Poursuit-on la relation historique par confort ou par amour ?

Siestacorta
le samedi 17 août 2024 à 13h46
Je récupère le post de Miamou qui donne lieu à ce fil :
Miamou
J'ai souvent l'impression d'un déséquilibre, notamment pour le côté "maison, confort, sécurité, quotidien" et le côté "amour, passion" de la relation "secondaire". Tes propos me confortent là dedans en me faisant penser à "la sécurité et la vie familiale en société" d'une part, "l'amour, le vrai", de l'autre. D'ailleurs, tu parles de "source". Là où G est "le nid, maison, monde (mais c'est G lui-même qui l'appelle comme ça).
Je me pose plein de questions. J'ai l'impression, et c'est très personnel, que la relation socle, c'est la relation de la raison, celle qui pourrait ne pas être s'il le fallait, mais qui est, parce que, rationnellement, c'est difficile à lâcher. C'est quelque chose de compliqué pour moi et c'est mon principal questionnement actuellement concernant le polyamour.
Je comprend qu'on ait la peur de ça de l'intérieur d'une relation exclusive qui se propose l'ouverture.
D'autres ici te répondront que ça vaut rien de tenter de faire du mono dans un cadre poly... Je préfère parler aux gens là où ils en sont, en précisant quand même qu'une configuration non-exclusive choisie à tel moment (mettons, socle/ extérieure) change pas seulement la forme, mais la dynamique des relations.
Il y a d'autres chemins qui s'ouvrent encore après, ça dépend pas tellement des "règles" et des concepts mais des gens où ils en sont, leurs besoins à explorer, et c'est surtout cet inconnu qui fait contraste avec le cadre précédent.
Cette précision faite, parler du confort (sous-entendu : le côté connu plan-plan) de la relation socle n'est que la lecture face au côté passionel, en fait. Je comprend qu'on ressente ça comme ça, ça ne peut pas être complètement faux, mais c'est très incomplet.
Ce que je crois, c'est qu'il ne faut pas confondre le besoin d'une nouvelle relation et le besoin de plusieurs relations (là, je parle de relations suivie, de sentiments, ça s'applique pas forcément à d'autres configurations).
C'est pas la personne qui est socle, c'est les deux partenaires ensemble. Cette relation n'est pas qu'un confort, mais une force, une nécessité, une condition de joies. Joies internes à la relation et externes à celle-ci.
On pourra me reprocher d'être imagé, mais c'est pas parce que j'adore les desserts que je vais pas vouloir profiter du plat principal, et le plat principal n'est pas forcément du comfort food steack haché - purée, ça peut être aussi fin, délicat, riche, imaginatif que tu veux. Et c'est l'ensemble du repas qui est festin.
Bon, ok, les desserts te mettent pas sur 6 mois- trois ans de NRE où tu les appelles à tous bouts de champs et qui te bouffe de la dispo à toi.. Je conçois bien les limites de la métaphore, c'est pour proposer une perspective de désirs.
Bref, ta relation socle, t'en as aussi envie, pas juste de son confort, de sa nécessité, mais parce que c'est quelque chose que tu veux. Dès lors, ce qui compte, c'est de cultiver la relation. Ce qu'on y aime et ce dont on a besoin ne sont déjà pas des acquis en exclusivité, alors en polyamour, c'est encore plus des objets d'attention. C'est ça le travail des partenaires de cette relation-là. C'est plus difficile à ressentir dans la NRE (du DESSERT ! tout de suite ! tout le teeeeeemps !!!), mais entre partenaires qui communiquent, se parlent... c'est ça qui peutfaire que même cette relation-là va s'améliorer dans l'ouverture.
Et j'ai l'impression que tu es dans cette situation où ce ne serait pas toi, la personne qui rencontrerait quelqu'un. Et le problème, là, c'est que ça devrait pas être toi qui cherche le plus à penser la question.
Le polyamour naissant, c'est pas un partenaire qui se découvre poly et n'a qu'à aimer ailleurs pour l'être, et un autre qui tente de faire vivre l'existant : c'est les deux qui cultivent leur propre joie et le poly qui se tanke un travail interieur et relationnel pour que tout le monde se sente respecté et aimé.
C'est pas parce qu'il a pas peur maintenant (dopé au sucre) qu'il n'a pas de risque pour la suite. Pour moi, un partenaire pivot endosse plus de responsabilité puisqu'il s'engage dans plus de relations désirées.
C'est là où c'est pas de la consommation facilitée, mais un art de vivre.
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : Merci

Siestacorta
le samedi 17 août 2024 à 10h57
les politburos, la parole libre...
Bon, référence américaine obligée dans le cas (même si je relativise la conclusion, c'est juste qu'un lieu peut décider de quelles quantités de quel contenu y sont à leur place)
Discussion : Je veux faire les choses bien

Siestacorta
le dimanche 11 août 2024 à 11h38
Je suis en vadrouille, mais @CharliePrincesse, je ferai des échos en fin de semaine si t'en veux !
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : J'ai tout perdu par égoïsme...

Siestacorta
le samedi 10 août 2024 à 23h15
benhur
Quand tu dis ‘Et moi ça me met grave un doute sur ce que ça dit de la valeur de l'amour amoureux mono, si la fidélité de "je te reviens toujours quoiqu'il" vaut moins que celle de "je ne connais que toi, et tu as le droit de me nier sinon".Je m’inscris en faux contre cela. OUI le ‘je te reviens toujours quoiqu'il ’ vaut largement moins que le ‘tu as le droit de me nier sinon".
Noté.
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : Je veux faire les choses bien

Siestacorta
le samedi 10 août 2024 à 18h40
C'est un équilibre entre les difficultés.
Pour moi, la monogamie s'inscrit dans l'escalator relationnel.
Les modalités de l'enfermement y sont multiples, plus ou moins concrètes.
Et ça avance, à sens unique, les arrêts et changements de direction sont des chutes.
Je chute tout l'temps, moi.
J'ai peur de ce que je connais pas, oui.
Ma confiance est donc pas dans la certitude de connaître presque tout, mais dans l'engagement de continuer à cultiver un lien auquel on tient, quel que soit ce qui se vit en dehors.
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : Je veux faire les choses bien

Siestacorta
le samedi 10 août 2024 à 17h33
Je suis pas ultrapudique.
Mon équilibre est pas une évidence. Ce qui va m'inquiéter ou me rassurer... mes sensibilités. Je suis un inquiet de nature. Donc j'ai besoin de réassurances. Je me les fabrique maintenant bien, je les demande de façon diffuse aux gens selon la situation, mais c'est rare que je me dise "ok c'est stable, ça va le rester".
Cette habitude que le monde me surprenne toujours à pas être aussi facile à vivre que je le voudrais, ça me fait plutôt craindre les cadres amoureux trop figés (dans leur forme). J'ai besoin de gens, de cadre avec de la souplesse, de la compréhension, de la capacité à être seul et à laisser du champs libre. Et en échange, j'en ai aussi...
Donc oui, que le polyamour rende tous ces questionnements nécessaires, qu'on s'attende à ce qu'ils reviennent, que d'emblée on ait à la fois la confiance en un attachement aimant et à la fois qu'il puisse se manifester de façon un peu changeante (temps passé, habitat, disponibilités), ça me donne plus confiance. On me vend un endroit où j'ai la place d'être un individu qui doute, sans douter pour autant que l'attachement sera là - de ma part, de celle de l'autre.
CA oui, c'est sécurisant pour moi.
Alors qu'habiter ensemble, pas voir personne, non, là tu sais que je vais tout le temps me demander ce que je vais finir par abîmer.
Discussion : Je veux faire les choses bien

Siestacorta
le samedi 10 août 2024 à 16h57
Miamou
.
Tu disais ne pas vouloir être le préféré mais avoir uniquement le besoin d'être aimé. Je peux très bien entendre ça. Mais, est-ce que c'est un tort de vouloir être le préféré ? De vouloir avoir une place unique? Je ne sais pas.
Oui je dis ça mais c'est pas rien, hein. Quand je dis que ça demande de la responsabilité une relation non-ex, c'est que justement, ce dont je vais avoir besoin par sécurité peut être plus variable, dans le temps.
Après, la confiance ça se construit, les symboles (pas découcher / pas plus de 24h / pas plusieurs jours / pas chez nous...) changent et parfois tombent, parfois non.
J'aime l'idée que l'équilbre est pas évident, parce que le mien, en solitaire, ne l'est pas.
Savoir que la discussion sera nécessaire, la disponibilité à se comprendre aussi malgré le temps, les changements, les découvertes, ça ça me met en confiance.
Je préfère tabler qu'il y aura des moyens de faire avec les changements ensemble que de dire que, sentimentalement, il n'y en aura pas, que l'autre aura toujours besoin que de moi, toujours, besoin, de moi, que moi j'aurai que besoin de lui... Pfou, non. L'attachement sera là, j'y crois fort, et je crois aussi que s'il ne peut plus y être, un engagement exclusif n'y pourra rien (voir aura fragilisé, quand à la fois on tire beaucoup sur la corde du soutien mutuel en disant "seul toi peut me soutenir", je perd mes appuis internes et externes).
Message modifié par son auteur il y a un an.