Polyamour.info

Siestacorta

Siestacorta

Paris (France)

mastodon.parleur.net/@Siestacorta

Participation aux discussions

Discussion : Critique de la relation socle

Profil

Siestacorta

le vendredi 13 décembre 2024 à 09h45

"Socle" est une qualification assez matérialiste de la situation de la relation, en fait.

Je suis d'accord que cette attente de sécurité (qui concerne pour beaucoup un foyer ou un projet de foyer, avec enfants peut-être) peut être recadrée, ouverte...
Mais je crois que la seule réflexivité ne fait pas disparaître toute la nécessité, si subjectivement perçue soit-elle.

(Oui, c'est un de ces jours-là, abondants en termes abstraits)

Message modifié par son auteur il y a 11 mois.

Voir dans le contexte

Discussion : Mécanismes et schémas monogames dans nos relations polys (monogamie résiduelle, monogamie vestigiale.…)

Profil

Siestacorta

le vendredi 13 décembre 2024 à 07h56

Pfou, qu'est-ce que je m'appliquais à l'époque !

Message modifié par son auteur il y a 11 mois.

Voir dans le contexte

Discussion : Polyamour et chute

Profil

Siestacorta

le mercredi 27 novembre 2024 à 10h42

Bonjour Exordium.

Exordium
Au retour de voyage, F a passé une soirée avec M et a prétexté d’avoir loupé le dernier train pour passer la nuit avec M. Je l’ai très mal vécu et a son retour, j’ai eu une nouvelle discussion avec F… où il m’a avoué ne plus avoir de sentiment amoureux pour moi; et qu’il vivait une lune de miel qui l’animait avec M.

Une question qui me semble importante pour comprendre le cadre de F : M est-elle non-exclusive, ou était juste disponible et pas pressée à ce moment-là ?

Exordium
je ne vois actuellement pas vraiment comment être en paix avec ces nouveaux bouleversements dans ma vie et comment les intégrer. Je vis dans la peur et souhaiterais trouver une façon de m’apaiser… cela va tellement loin pour moi que je commence même à développer des blocages sexuels avec S… j’essaie de vivre au jour le jour et de ne pas vivre deux fois le traumatisme de la rupture mais…

Les relations non-exclusives créent des systèmes à plusieurs. On se fait des illusions de bulles, "ce sont des histoires différentes et séparées", mais en réalité, tout fera écho.
Il peut y avoir un effet domino des ruptures en polyamour. C'est pas une fatalité, mais il y a bien une façon d'être poly où c'est un équilibre particulier qui nous permettait la relation avec une nouvelle personne, pas seulement la nouvelle personne. Le changement de cet équilibre peut tout changer, nos sentiments y compris (c'est d'ailleurs quelque chose qui se vit dans la vie amoureuse mono, il suffit parfois d'un deuil familial, de quelqu'un qui découvre quelque chose dans sa vie, un enfant désiré ou non...).

En revanche, c'est pas impossible de trouver dans la deuxième relation des ressources suffisantes pour qu'un nouvel équilibre soit possible.
Tu n'en es peut-être pas encore à la/aux rupture/s que tu crains, mais voir ton deuxième amoureux sous ce jour-là de "quelqu'un qui pourrait rester" peut être aidant dans plusieurs scénarios... s'il est d'accord, et si tu en as envie, bien sûr.

Sinon, je te conseille de pas trop prêter attention à l'approche culpabilisante de @sansidentite
Je crois que la mauvaise conscience tu l'as déjà... Et vous semblez, toi et F, des personnes assez responsables, capables de vous parler. T'as pas besoin qu'on te fasse un procès que tu te fais déjà. Et si t'en as besoin, autant que tu trouves ta façon pour qu'il soit équitable, et que tu ne vives pas la suite comme une punition mais comme un choix à assumer. Ce qui rendra les choix heureux, c'est pas leur facilité ou non, c'est le parti que t'en prendras.

On ne peut pas savoir si ça va mal se passer, ou bien, ni combien de temps ça va prendre pour que se dessine un peu la suite.
Votre lien va peut-être changer radicalement. Mais le cultiver à deux, quelle qu'en soit la forme (même si ça ne devait se réduire qu'à une coparentalité cordiale et responsable, ou si ça devenait, je sais pas, une variation de sexfriends, ou d'amitié... whatever works) c'est forcément ce qui fera la différence entre une plaie ouverte, une cicatrice ou une évolution.

Voir dans le contexte

Discussion : Être insecure et polyamoureux est-ce conciliable ?

Profil

Siestacorta

le mercredi 20 novembre 2024 à 11h38

Par provoc', je dirais qu'hélas, j'aimerais bien que les gens se posent la même question pour l'exclusivité !
Etre insecure et mono, est-ce conciliable ? Parce que ça va aussi déterminer les histoires... Et qu'au lieu d'avoir l'occasion d'apprendre son équilibre, on fait peser la responsabilité sur une seule personne, la veinarde...

Je crois que ma forme d'insécurité m'a fait fuir l'exclusivité, les attentes normées.

Le ressort de la jalousie (la peur d'être moins bien qu'un autre, en tout cas, la possessivité, les flash de projection où on voit les autres ensemble... ) est faible chez moi - par contre la peur de l'abandon, brrrrr.
D'un autre côté, la présence continue de l'autre m'agite de trop, j'ai l'empathie qui déborde et se blinde n'importe comment, un moindre mouvement me fait flipper...
Donc que l'autre soit non-exclusif peut me laisser aussi de l'espace.

Les ressorts d'insécurité sont là, exclusivité ou non.
Bizarrement, le polyamour (avec une partenaire ayant des équilibres que je comprends (pas forcément optimaux, juste lisibles)) ça me rassure,ça fait croire qu'elle est assez autonome pour ne pas attendre de moi toute sa sécurité - ou pas que de moi. C'est tout autant une projection que celle que font les mono sur la sécurité du couple. Mais c'est un mirage aidant pour moi, alors...

C'est un équilibre entre bénéfices et risques qui fonctionne pour moi, mais je dirais que tous les insecures bricolent pas de la même façon.
Et je recommande chaudement de mutliplier soins psy (consultations) et techniques anti-anxiété quel que soit le choix relationnel.
En vrai, connaissant mes propres casseroles psy, les critères de l'auto-prise en charge psy de l'autre (et là je veux pas dire : "je vais bien pas besoin" mais plutôt : "je sais quand me faire aider") et sa capacité à communiquer avec moi compteront beaucoup plus que son orientation et situation relationnelles.
Je peux accompagner ses insécurités, être communiquant et de bonne volonté sur les miennes - c'est pas lea partenaire tout.e seule, c'est une relation. Mais une bonne base de travail sur soi ou de disponibilité à ce travail, de ma part comme de la sienne, c'est important.

Message modifié par son auteur il y a 12 mois.

Voir dans le contexte

Discussion : Comment avoir des projets de vie avec plusieurs personnes ?

Profil

Siestacorta

le mercredi 30 octobre 2024 à 14h41

Enayli
@Siestacorta oh il est super cet article !! C'est très intéressant ! Je serai curieuse de trouver l'étude :o

Alors, après creusage :

La source universitaire en VO (étude canadienne)

Un résumé de l'INRS

Voir dans le contexte

Discussion : Comment avoir des projets de vie avec plusieurs personnes ?

Profil

Siestacorta

le mercredi 30 octobre 2024 à 08h01

Dans un autre fil, j'ai récolté un article sur les enfants de familles poly, basé sur une étude récente.

Ça pourrait t'intéresser ?

Voir dans le contexte

Discussion : [Presse] Polyamour vu dans la presse (fil général)

Profil

Siestacorta

le lundi 28 octobre 2024 à 10h17

Un article du Devoir rend compte d'une étude rassurante sur les familles poly :

Le Devoir
le contexte polyamoureux s’apparente en de nombreux points à une famille recomposée. « Les études sur les familles recomposées montrent que les enfants qui grandissent dans ce genre de famille vont pouvoir développer des relations satisfaisantes avec le beau-parent lorsqu’il y a coopération avec les parents, et qu’il est permis à l’enfant de ressentir de l’affection envers le beau-parent sans que cela nuise à la relation avec les parents », explique Mme Alarie.

De la même manière, continue la chercheuse, dans un contexte de polyamour, si l’enfant est encouragé par ses deux parents légaux à se permettre de développer de l’affection pour l’un des partenaires, il va se sentir à l’aise de le faire et il n’aura pas le sentiment d’être en train de trahir ses parents en le faisant.

Les enfants déjà préadolescents ou adolescents reconnaissaient d’ailleurs que les partenaires contribuaient positivement à la vie de leurs parents, même s’ils avaient tendance à tisser moins de liens personnels avec les partenaires, et qu’ils n’éprouvaient pas de sentiments négatifs vis-à-vis d’eux.

https://www.ledevoir.com/societe/822496/comment-en...

L'article précise deux choses :
- l'étude porte sur les familles qui ont commencé mono et sont devenus poly, pas les famille poly à l'origine
- la biparentalité demeure malgré la vie poly des parents

Voir dans le contexte

Discussion : Couple libre et amitiés

Profil

Siestacorta

le vendredi 18 octobre 2024 à 08h39

Ça me rappelle mes premiers pas.
Mes copains m'avaient pas lâché à l'époque, mais je me souviens de la part de gêne et de l'une d'entre eux qui m'avait dit que j'étais un peu dangereux.
Elle voulait dire que je donnerais peut-être des idées aux autres.
C'était pas tellement avec eux que moi j'aurais des histoires, mais si on prenait mes idées au sérieux, ça bougerait quand même chez eux.

Bon, mon fonctionnement fait qu'ils ont pas eu à rencontrer plusieurs de mes partenaires simultanément, donc c'est resté théorique à leurs yeux. Le mythe de la norme romantique fonctionnelle était pas trop concurrencé - on était plus jeunes que vous.

Mais depuis le mot polyamour s'est diffusé, donc bon...

Bref, la fuite de vos amis pourrait être plus un manque de confiance en eux-mêmes qu'en vous. S'ils sont du même âge, ils craignent pour leurs propres passage de cap', même pas non-exclusif : 40 ans, c'est un bel âge pour se séparer aussi.

Rencontrer des poly : cherchez dans les réseaux sociaux, les cafés poly les plus proches.

Ceci-dit : perdre ses repères amicaux et les remplacer très vite par du 100% poly au moment où vous débutez, c'est un risque supplémentaire de passer du régime sec à la boulangerie-pâtisserie à volonté.
Donc côté amical, des poly oui, mais des pan aussi... heu... qu'est-ce que je raconte. Des poly, oui, mais aussi surtout des gens tolérants, pour qui xe sera indifférent.

Ça vous fait pas forcément une piste concrète mais une approche...

Message modifié par son auteur il y a un an.

Voir dans le contexte

Discussion : Un papillomavirus dans notre Polycule...

Profil

Siestacorta

le mardi 15 octobre 2024 à 17h55

Miamou
Mais ce qui m'étonne, c'est que la question ne semble pas se poser de ne pas avoir de rapports sexuels durant
Je crois que je me pose la question dans un mauvais sens mais je ne sais pas où je calle parce que vos reflexions ont l'air plus claires.

Tu cales sur la responsabilité, peut-être, et ça je comprendrais.

Mais une prophylaxie, c'est pas un bouton on/Off, quand il n'y a pas de méthode fiable à plus de 99%.
C'est un ensemble de stratégies.
Ca va de pas faire l'amour à faire comme dh'ab (frottis et communication transparente) en passant par la bof-efficace capote (pour ça, hein ? La capote, continuez pour plein d'autres situations, quand elles se rencontrent !)

Alors oui, en vrai, ne pas faire l'amour est une solution qui résout la question... mais seulement celle-là.
D'autant que le HPV en moyenne ça te reste deux ans.

Ok, ya des gens avec une volonté de fer et "ça reste entre nous", on va tenir deux ans, trois pour être plus sûrs (deux ans est une moyenne, trois pas une limite certaine).

Mais la non-exclusivité qui redevient "temporairement" exclusivité sexuelle pour ça alors qu'il y a déjà des relations supplémentaires... ou juste un fonctionnement ouvert...
Ben dans ce cas pas de sexe = prophylaxie top, certes, supplément éventuel de tranquillité "morale" et physique.
Mais tranquillité de la relation alors qu'on est peut-être le seul à se dire "je veux le risque zéro face à un évènement commun de la vie sexuelle active adulte"... Bon. ya un risque, et un risque aussi que la demande ne soit acceptée que verbalement et pas mise en pratique ("jurépromistrofacile, avec mon autre partenaire on va rester chastes pendant trois ans pour être sûrs alors que on sait pas si c'est parti, on sait pas si ça aura des conséquences, ta demande est très raisonnable et change rien à ma vie, bien sûr"), ou acceptée puis reniée "tu m'as TRAHI" puis rupture ou blessure de la relation : rien de plus fragile dans le temps qu'une demande maximaliste.
Donc une tranquillité morale (la confiance) fragile, parce que pas bien pragmatique. Pas une tranquillité...

Voilà pourquoi je dis que ça résout la question, mais seulement celle-là. C'est un marteau piqueur pour chasser un moustique qui de toute façon a plein de potes qui repasseront. Tu vas exploser le moustique et probablement le mur sans garantie de pas te faire piquer de toute façon

Message modifié par son auteur il y a un an.

Voir dans le contexte

Discussion : Un papillomavirus dans notre Polycule...

Profil

Siestacorta

le mardi 15 octobre 2024 à 12h45

@De Passage : si les capotes sont efficaces qu'à 70% pour empêcher le hpv, plus tu multiplies les pénetrations plus tes chances que le virus passent pas s'approchent du nul.

Si la capote était efficace sur ce point, ce serait le conseil. Mais c'est pas le cas, vaut mieux avoir une responsabilité qu'un sentiment faussé de sécurité.
La demande est "comment parer à un truc superdur à parer dont les conséquences, bien que rares, peuvent être graves si tu surveilles pas ?"
Beh si tu as et projettes une vie sexuelle, tu cherches pas à parer parce et que ça marche trop peu, tu surveilles et tu informes les partenaires.

Après si la capote te rassure pour ça, tu peux- elle a le mérite d'éviter d'autres risques- mais ce serait pas responsable de te dire que ça marche, d'autant que de toute façon les frottis tu devras les faire.

Message modifié par son auteur il y a un an.

Voir dans le contexte

Discussion : Un papillomavirus dans notre Polycule...

Profil

Siestacorta

le lundi 14 octobre 2024 à 16h48

Histoire de répéter ce que les deux autres ont juste écrit plus haut :

A chaque fois que la question des HPV s'est posée pour moi ou des partenaires, le retour des médecins était que, pour des individus ayant une vie sexuelle active, c'était endémique : on peut pas vraiment y échapper, sauf... à ne plus avoir de vie sexuelle active.

La seule strat vraiment utile, pour l'instant, c'est le frottis, la surveillance que ça dégénère pas.

Message modifié par son auteur il y a un an.

Voir dans le contexte

Discussion : Problème relationnel couple, libertinage

Profil

Siestacorta

le samedi 12 octobre 2024 à 20h35

moi

même si dans ce cas particulier, j'suis plutôt d'accord, je prendrais pas les paris.

Je veux dire : je ne crois pas qu'on puisse le convaincre lui, comme toi.
Le désaccord me semble pas total !

En revanche, des gens qui ont changé de logiciel à un moment critique, yen a.
Peu, évidemment.

Et des gens qui se posent quelques questions de plus, et sans forcément adopter un point de vue poly ou féministe, font un peu différemment sur le moment que ce qu'ils auraient fait, ou, à plus long terme, mélangent réflexions et expérience de crise pour devenir un peu moins bouché... si, ça se rencontre ça, les psys voient ça au quotidien.

Un forum ne fait bien sûr pas ça à lui seul, mais il peut y participer.

Voir dans le contexte

Discussion : Problème relationnel couple, libertinage

Profil

Siestacorta

le samedi 12 octobre 2024 à 19h52

Remettre en question les gens c'est rare, mais les gens qui viennent se confier ici à un des moments de leur vie où ça a plus de chances d'arriver qu'à d'autres - même si dans ce cas particulier, j'suis plutôt d'accord, je prendrais pas les paris.

Mais déjà, envoyer des questionnements en réponse à une parole ultranormée, au moins ça change de la réponse cinglante de réseaux sociaux.

Plus important je crois, l'OP n'est pas le seul lecteur.
Donc une réponse un peu structurée, avec un point de vue "vu de polyland", ça parle aussi à des

- bourrins qui se demandent si ça pourrait pas marcher "sur un malentendu" de nommer polyamour des besoins de cul
- poly potentiels qui essaient plus sérieusement de voir les repères de ce cadre.

Et de ce point de vue, autant avoir une réaction "sérieuse".

Voir dans le contexte

Discussion : Comment avoir des projets de vie avec plusieurs personnes ?

Profil

Siestacorta

le samedi 05 octobre 2024 à 14h54

sansidentite

J'ai une proximité active et militante au seins d'associations qui s'occupe des enfants en souffrance.

L'ultra violence est celle que je vis avec ces enfants, parfois condamnés sans retour par des schémas familiaux qui les dépassent de plusieurs têtes.

On leur demande de suivre des schémas en contradiction absolue avec l'environnement dans lequel ils vivent.

Si tu te passionnes pour ton marteau, chaque situation que tu observeras ressemblera à un clou...

sansidentite
as-tu assister à des réunions mixtes parents et élèves?

Je t'assure que c'est édifiant.
Demander à un gosse de présenter son premier père, puis son deuxième père et par extension son centième père en expliquant à qui veut l'écouter que le premier est mon géniteur, le deuxième l'amant de maman etc....Je ne suis pas sûr qu'il puisse le faire ni même l'accepter.

Bah...j'ai rencontré des enfants de familles atypiques heureux. Savoir si tu es aimé ou non, ça compte quand même pas mal.
J'ai même vu des enfants aimés, dans des familles classiques, appeler leur papa par leur prénom, plutôt que "papa". Bah why not,même si je comprend pas.

Ce témoignage a la même valeur de preuve que tes observations par fréquentation de familles et enfants en souffrance.

Message modifié par son auteur il y a un an.

Voir dans le contexte

Discussion : Croiser la metamour

Profil

Siestacorta

le samedi 28 septembre 2024 à 17h54

Beh ça part sur un mensonge, quand même.
Le polyamour c'est pas tellement plusieurs relations, c'est surtout
- en parler
- être d'accord que ce soit vrai pour l'autre (donc lui serait polyamoureux et pas polygame, si il était d'accord que toi tu le fasses).

LE stresse que tu as avec elle, c'est à la fois la jalousie que beaucoup de gens ressentent et que certains arrivent à laisser partir, et la concrétisation qu'on t'a menti (si tu as "découvert", c'est que c'était caché. On "cache pas qu'on cache", si c'st ok).

Le bon côté, si tu la connais, c'est que vous pouvez vous apprivoiser et communiquer. Savoir ce qu'elle veut, qu'elle sache que ce que tu veux, vos limites.
Mais LUI doit beaucoup bosser pour cette communication là. C'est normal que tu stresse s'il te montre pas les efforts qu'il fait pour que votre relation se maintienne.

Voir dans le contexte

Discussion : Est ce du polyamour ?

Profil

Siestacorta

le samedi 28 septembre 2024 à 17h48

Ca y ressemble beaucoup.
Mais est-ce que ça peut le rester, ça va dépendre des attentes de chacun : ce qui semble possible ou pas possible à chacun. Etre exclusif à trois ou non ? Vivre ensemble : peut-être ? des vacances ? Plus ? En parler aux enfants ? A la famille ?
Tout le monde ne répond pas la même chose à ces questions... Et j'en oublie ! Mais les poser et en parler ensemble permet de savoir si vous changez de vie ou pas.

En tout cas, à un moment il faut (beaucoup) communiquer. C'est pas urgent, la rencontre semble récente.
Ptett qu'elle elle n'a pas d'envie de projeter, donc peut-être que laisser venir le sujet de la durée "tout seul" pourrait être valable aussi.

Voir dans le contexte

Discussion : Éteindre une attirance dans une amitié

Profil

Siestacorta

le mercredi 25 septembre 2024 à 12h33

Anita
je crois qu'il n'est absolument pas sensible à mes enjeux et difficultés. Ceci dit je suis en partie fautive. La méfiance fait que j'ai énormément de mal à m'ouvrir et parler de mes faiblesses.

Pourtant, poser ça clairement et ensuite être attentif.ve à ce que l'autre en fait (curiosité, propositions adaptées, respect de limites, demandes dialogables...) c'est aidant pour tisser un lien de confiance : on peut pas juste compter sur la chance et la magie de l'Hamour, faut s'exposer. Parce que c'est une transparence qui nous défend mieux que faire semblant qu'on est déjà fort. Au moins quand on est déçu que ça aille pas plus loin parce que l'autre est pas fiable, on est pas blessé parce que ça nous surprend quand tout est bien plus engagé.
C'est pas des choses qui se "sentent", mais qui doivent être explicitées, minutieusement.
C'est tellement bon de se comprendre vraiment plutôt que de croire que ça va tout seul.

Message modifié par son auteur il y a un an.

Voir dans le contexte

Discussion : Éteindre une attirance dans une amitié

Profil

Siestacorta

le mercredi 25 septembre 2024 à 12h13

Anita
. Au fond en cette période de stress dans ma vie je n'ai pas du tout envie de "profiter" de cette ouverture de couple car ça nécessite d'être très disponible et je ne le suis pas.

Ah ça, la disponibilité sentimentale, la disponibilité pratique et la disponibilité relationnelle, c'est pas les mêmes.
C'est toute une écoute attentive de soi et des autres pour que ça coïncide.

Voir dans le contexte

Discussion : Éteindre une attirance dans une amitié

Profil

Siestacorta

le mardi 24 septembre 2024 à 11h42

Anita
Cet homme avait par exemple l'habitude de montrer beaucoup d'affection (câlins, bisous) ce qui n'est pas mon habitude dans mes relations amicales. Il m'ecrivait aussi énormément, là aussi ce n'est pas forcément une habitude pour moi dans mes relations hommes-femmes.
Au fond j'étais d'accord avec mon conjoint que ça n'était pas habituel, mais je sentais que ça m'apportait quelque chose. Ayant vécu des abus par le passé j'ai tendance à fuir les relations physiques, et le fait de pouvoir vivre ça avec lui, avec un niveau de communication élevé m'intéressait pour l'expérience que c'était, et aussi parce que j'appréciais beaucoup ces échanges.

Bonjour @Anita

Je vais passer par un autre angle, pas trop moraliste.

Le besoin que cet homme a temporairement satisfait chez toi, c'est apparemment celui d'une approche de séduction sécurisée, à la fois consistante et limitée.
Un équilibre plus que délicat, difficile à tenir quand le désir entre en jeu des deux côtés.

Tu as commencé à perdre confiance quand ce désir s'est concrétisé dans un "vrai" baiser, et le fait que cet homme ne sache pas revenir et s'en tenir au statu quo antérieur augmente insécurité (déjà là quand il s'agit de sexe) et méfiance... sans que le désir ne disparaisse (normal : le désir gagne souvent en force, en se nourrissant d'insatisfaction).

Je pense qu'effectivement, avec ce que tu décris, le mec est pas clair, pas safe, et n'est pas sensible à tes enjeux. Et le "coup dur dans sa vie" , de son côté a probablement renforcé son besoin à lui de vivre quelque joie.

Ce qui me fait dire ça c'est que cet homme semble pas trop paniqué à l'idée de ne pas respecter les accords de ton couple, et plutôt en recherche de faire accueillir son "hypersexualité" à quelqu'un qui a des demelages à faire sur ce point.

Note : ce n'est pas anodin que ce soit cette rencontre qui te travaille plus que les "relations éphémères" que vous vous autorisez (tu as déjà profité de cette liberté de ton côté ?)

Cet incident montre deux choses :
- tu ne veux pas mentir, qu'on se mente dans votre couple (ça te met mal, et tu te serais pas compliquée la vie à poser un accord d'ouverture si ton truc était de cacher)
- tu es disponible pour que ton cœur apprenne de nouvelles choses sentimentales et sensuelles (le mélange stress-désir).

Pour être honnête, je crois que cette isponibilité va pas disparaître... mais tant que cet homme sera dans les parages, tu auras un besoin contradictoire que ce soit lui qui y réponde et qu'il n'y réponde pas.
Avec ce que tu as décrit, je crains que tu aies besoin de repousser tes limites actuelles et que lui en abuse et finalement t'amène à être encore moins bien avec ta sexualité qu'avant.

Mon conseil perso, ce serait de faire un travail sur tes besoins et désirs et de rester éloignée tant que toi tu te sens pas plus claire sur le sujet.

Voir dans le contexte

Discussion : Je me demande à quoi sert ce forum ?

Profil

Siestacorta

le mardi 17 septembre 2024 à 14h23

GeorgyPorgy

D'autres viennent (c'est ma vision) pour nourrir un biais de confirmation : ils / elles s'attendent à obtenir des validations de leurs visions des choses, de leurs comportements, à se rassurer par le fait que plusieurs individus puissent leur dire "oui c'est comme ça qu'il faut faire"... Du coup, quand ca commence à questionner, à interroger dans un sens différent, ça devient inconfortable & ils se dirigent ailleurs...
.

Yen a même qui arrivent à obtenir ça ici quand leur vision des choses est plutôt pro-exclusivité, c'est dire si c'est fort ce machin-là. On a des accueils des deux côtés, donc ça va.
Souvent, quand les gens disparaissent "pendant le temps d'ouverture" et que j'étais inquiet de leur choix (choisir une non-exclusivité sans bosser le dialogue à deux), je m'inquiète un peu, puis je me dis que l'effet accélérateur a eu lieu : ce qui ne pouvait pas tenir n'a pas tenu, et ils n'en sont plus au même point, donc n'ont plus la même chose à exposer... peut-être plus de relation. Et c'est triste mais pas tragique, les relations qui se terminent. C'est souvent pénible, mais...ça le serait sans le passage PA.

Autre phénomène, sur le long : maintenant que la non-exclusivité se pense et se tente, on a des profils qui parfois ressemblent à la suite de ceux qu'on a perdu de vue.
Même, des "dans mon couple précédent la non-exclusivité a foiré, et on a pas su faire et moi j'en voulais pas vraiment, mais là maintenant j'ai envie d'expérimenter".

Tout change, rien ne change, la différence c'est qu'on peut en parler.

Voir dans le contexte

Retour au profil