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Discussion : Consentement contre liberté

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Siestacorta

le vendredi 16 mars 2018 à 23h54

Bizbille

Ce qui est bien, c'est que mon compagnon a entendu ma requête : comme j'en avais marre d'être la seule à remettre en question mon ressenti, je lui ai demandé de remettre en question son envie de multiplier les relations amoureuses.

Ca... autant trouver des accords, progressivement, respecter des trucs intimes (qui sont pas seulement tes limites mais aussi le cadre où il peut vivre les choses sans planter une relation avec toi qu'il souhaite aussi), je pense que c'est la base.
Autant lui dire "et pourquoi tu abandonnerais pas la non-exclusivité", c'est quelque chose que tu peux proposer mais qui peut aussi mettre votre relation en cause.

Humainement, je (te) comprendrais très bien : il a attaqué le contrat entre vous, a tenté (même inconsciemment) un coup de force, donc une réaction contraire de ta part serait un retour de balancier assez prévisible.

Et ça peut conserver ton équilibre et ta sécurité à toi...
En revanche, conserver la sécurité de la relation si chacun est plus sur le registre de la concession que du compromis (ça aussi je te conseille la lecture !), ça peut présenter des difficultés...

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Siestacorta

le vendredi 16 mars 2018 à 23h43

artichaut
La modalité "relation principale et relations secondaires" peut être une manière de ne pas quitter les préceptes monogames (qui eux ne s'interdisent nullement de prescrire…).

C'est vrai.
A un moment, histoire de faire mon malin pour changer, j'avais parlé de "la part de monogamie résiduelle" dans certains rapports poly. :-D

Et je comprend le parallèle que tu as fait un peu plus haut avec les déséquilibres de force dans les rapports adultères.

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Siestacorta

le vendredi 16 mars 2018 à 23h24

artichaut

Oui, mais souvent au détriment, d'une des partie du tout.

Je suis pas sûr que l'égalitarisme relationnel soit nécessairement mieux traitant : ça peut aussi être une promesse trop forte pour ne pas décevoir...
Là encore, chacun peut choisir sa façon de faire selon ses besoins et la situation, je crois pas qu'on puisse être prescripteurs.

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Siestacorta

le vendredi 16 mars 2018 à 22h47

Bizbille
Quand je parle de stabilité, j'entends ce que tu dis par rapport à l'équilibre. J'avance, OK, mais pour avancer dans le chaos ce n'est pas facile... Si les voitures roulaient sans respecter les règles de la circulation, à toute berzingue et sans tenir compte des feux, pourrait-on traverser la route à pieds ?

C'est pourquoi j'insistais, tout à l'heure, dans ma réponse à @Stitche , sur le fait qu'on est pas censé faire le travail seul, dans la relation. Par définition, dans une relation, l'équilibre va se trouver à deux (au moins :-) ).

Bizbille
En fait, pour mon équilibre, j'ai besoin de quelques repères stables.

Voilà, c'est ce que je tentais d'expliquer tout à l'heure sur mon rapport au polyamour : le deal d'honnêteté, de communication, d'expression des limites et des besoins de chacun, dans le fait que la non-exclusivité me convient, c'est ça, qui représente des repères, pour moi, plutôt que le cadre classique. C'est en prenant ces repères avec l'autre que j'arrive à croire à mon équilibre.
(et je te conseille vivement la lecture du texte que j'avais mis en lien)

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Siestacorta

le vendredi 16 mars 2018 à 21h37

Je ne propose qu'une approche, hein, je te jure pas que ça ait une telle profondeur de sens que ça tienne à tous les coups.

Mais, donc, quand tu es assise, tu es stable, quand tu marches, tu maintiens un équilibre (en fait techniquement, un pied après l'autre, tu fais une série de chutes sans tomber).

Une relation est quelque chose de vivant, de mouvant.
C'est pas un truc dont on peut dessiner un plan simple, qu'on construit et qu'on a plus qu'à poser là, et ça restera "stable". Parce que ça ne reste jamais en place, on garde pas le même boulot, le même statut civil, on a des enfants, et on change soi-même.

Donc pour la sécurité, plutôt que de tenter de fixer les choses, on doit s'assurer qu'on peut tenir un équilibre. C'est ce qui peut empêcher la relation de se casser la gueule : on sait comment bouger pour adapter en fonction du terrain, des circonstances, de ses propres forces.

Voilà pourquoi je propose cette distinction.

On a aussi une comparaison possible. Les relations sont comme certains poissons : quand elles cessent de nager, elles meurent.

Encore une fois, j'espère que c'est clair, je ne fais pas une promo à tout crin de ma façon de vivre, je fais pas une équivalence le polyamour = la vie qui bouge, l'exclusivité = le non-mouvement, la mort.
(Bondaccordmoijeleressens un peu comme ça, mais c'est pas ce que j'essaie de dire là.)
Je veux dire que pour vivre bien une relation, on ne peut pas compter sur le fait que la situation reste la même, on doit apprendre à accompagner ses mouvements pour y être bien (et oui, on a parfaitement le droit de prendre des pauses, on est pas des vrais poissons, aaaah.)

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Siestacorta

le vendredi 16 mars 2018 à 20h56

Ok.
Pour illustrer...
Un tabouret à trois pieds, c'est stable.
Un vélo qui roule, c'est pas stable, mais c'est en équilibre.

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Siestacorta

le vendredi 16 mars 2018 à 19h12

Bizbille
J'ai pas tout compris ! :D

Ha ?
J'écris parfois un peu trop vite...
Dis-moi où c'est obscur ?

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Siestacorta

le vendredi 16 mars 2018 à 18h21

Stitche
La jalousie, pour les polyamoureux et les autres est une preuves de ses failles personnelles, de son ressentit, de son sentiment d'insécurité.

C'est inexact.
En fait, les polyamoureux ne disent pas d'emblée qu'il faut des failles pour expliquer la jalousie ; de toute façon, des failles on en a tous. Donc évidemment, la jalousie passe par là, mais ça n'est pas spécifique aux monos, et les polys ne sont pas du tout immunisés.
Et de fait, il n'y a pas de paradoxe à désirer une vie polyamoureuse et à éprouver de la jalousie dans ce mode de vie. C'est même probable.
La différence, c'est de considérer que la jalousie peut appeler d'autres réponses que l'injonction à rester exclusif. On est légitime à ressentir de la peur, de la colère.
C'est en conclure que la seule solution est l'exclusivité, qui n'est pas légitime...

Alors, oui, au final, c'est bien et même essentiel de bosser sur soi et se comprendre pour garantir la partie de la sécurité qui dépend de nous. Mais le reste se fait dans le cadre des relations, avec l'autre.
Ce à quoi je réagis, là, c'est que la jalousie n'est pas l'indice qu'on doit se prendre seul en main et qu'une fois qu'on aura fait ça, l'autre pourra faire n'importe quoi, on sera prêt à tout.
Non, si on bosse sur ses failles, on sera plus à même de participer à la solution avec l'autre... mais ça marche que si l'autre aussi prend ses responsabilités, dont celle de nous accompagner, aménager le rythme et les formes du changement, écouter, rassurer, se tenir à ses engagements (on zappe pas les rendez-vous, on remet pas en cause les habitudes "importantes", on préjuge pas de ce qui n'est pas important...)

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le vendredi 16 mars 2018 à 18h12

calinou696

Je sais pas vous, mais moi, je suis un homme hétéro, et quand je vois un joli cul dans la rue, je pourrais vite passer à l'action.
Je ne pense pas être un cas isolé.

Par contre, des nanas prêtes à écarter les cuisses rapidement, il y en a beaucoup moins.

Je ne pense vraiment pas avoir été formaté dans mon enfance ou dans ma jeunesse.

Formaté, peut-être pas.
Éduqué, probablement, sans voir ce que justement on ne nous éduque pas à regarder.
La façon dont on regarde le désir selon notre sexe,
ça mérite pas mal d'être relativisé
ça mérite pas mal d'être analysé
et il y a quand même des évidences qui méritent d'être remises en cause, si on est de bonne foi.

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Siestacorta

le vendredi 16 mars 2018 à 17h28

alinea7

Du coup ma réflexion c'est qu'on a deux options.
Soit on admet qu'on a besoin de stabilité, et on la crée (refus du polyamour ou dans des limites définies), soit on cherche d'où vient ce besoin de stabilité, et on regarde comment on peut le dépasser petit à petit (pour soi, pour notre évolution personnelle, pas pour s'adapter à un autre).

Tiens, j'en profite pour un peut titiller le vocabulaire, en espérant que ça stimule des recherches et des perceptions.
La stabilité vient souvent avec l'immobilité.
L'équilibre, non, il se maintient dans le temps par une connaissance et un apprentissage du mouvement.

Donc je comprend qu'on cherche de la sécurité et de l'équilibre. Je pense que dans nos vies affectives, on fait tous ça. C'est un travail assez artisanal, pour reprendre les idées d'une brochure que j'aime bien.

Il s'agit pas de dire "allez, YOLO, on improvise".
Je suis un grand anxieux, je ne peux moi-même pas raisonner comme ça, ma tête fonctionne pas comme ça. Je peux lâcher prise un peu, je m'y exerce, mais j'apprends surtout à faire avec mes fonctionnements et ceux de celles que je peux aimer.

A vrai dire, fixer le cadre polyamoureux m'aide justement à nommer et choisir des repères.
Quand j'ai commencé à creuser ce genre de questions, c'était pas seulement pour comprendre ce que je ressentais, mais également pour pas arriver les mains dans les poches dans mes relations, en pariant sur une stabilité "normale" qui moi me laissait en déséquilibre.

Je pousse pas tout le monde à voir son équilibre dans le PA. Je crois vraiment que ça correspond pas à tout le monde, et même pour ceux pour qui c'est le bon choix, ça n'est pas gravé dans le marbre que c'est ce qui leur conviendra toujours.

Mais je crois aussi que pour certains, ne pas avoir cette option serait la cause d'autres chutes.
Je veux pas dire que yaka polyamourer pour éviter les ruptures et les déceptions... C'est pas une ceinture de sécurité ! C'est une façon de faire. Ca peut être assez exigeant, en dialogue et en recherche, mais projeter l'option mono me permettrait pas d'avancer sur mon chemin, so...

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Siestacorta

le vendredi 16 mars 2018 à 16h45

bidibidibidi
Oui, mais de base, les zones n'ont pas la même taille. Ca, c'est génétique. Donc, sauf à vouloir s'opposer au câblage originel, les garçons auront des facilités d'orientation, les femmes des facilités de communication. Mais avec de l'apprentissage, on peut s'y opposer, c'est un fait.

Mais les dites bases, c'est des moyennes, nan ? C'est à dire, c'est pas improbable que je rencontre une femme qui est née mieux câblée que moi ?
(bon, vu à quel point je suis une tanche en orientation, c'est même super probable, si on va si loin dans le particulier... Mais admettons que je sois dans la moyenne sur cette compétence, justement).

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Siestacorta

le vendredi 16 mars 2018 à 15h26

gilloucloclo
c'est nul de traiter les gens de sexistes.


J'ai surtout qualifié le discours. Par agacement je peux parfois me montrer plus réducteur, mais en général, j'essaie de bien voir que la personne est plus complexe que ce qu'elle dit à tel moment.

gilloucloclo
allez @+

vous m'en voudrez pas de pas rester. ^^

Ben vu que de toute façon ton post était bien dès le départ une façon de dire "je vais pas m'intéresser trop à tout ça, c'est trop compliqué"...
Ca tombe bien, en ce moment, tes décisions privées et tes opinions publiques quand aux "idéaux" polyamoureux s'alignent.
Ya une certaine cohérence, je peux pas t'enlever ça.

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Siestacorta

le vendredi 16 mars 2018 à 15h05

gilloucloclo

Le féminisme t’as vraiment bien formaté. Impossible pour toi de reconnaitre une différence entre l’homme et la femme alors ?

C'est à dire que mes opinions, toutes argumentées soient-elles, sont nécessairement "formatées" par une "secte", quand les tiennes sont forcément le fruit d'un esprit libre de préjugés.

Et le formatage qui fait que tu lis un déni des différences quand je passe mes posts à dire qu'il est très important de comprendre la manière dont on aborde ces différences, il est pas un peu balèze, lui ?

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Siestacorta

le vendredi 16 mars 2018 à 14h39

gilloucloclo


Une femme peut avoir un fonctionnement qui lui permet de sélectionner le mâle selon certains critères. La sélection peut concerner la qualité de l’enfant (donc les gènes) mais aussi la capacité de l’homme de lui assurer sa survivance ainsi que celle de ses enfants durant les années à venir.

Bon.
Déjà, d'autres espères de primates ne sont ni polygynes, ni monogames.
Les bononos, dont les liens sociaux sont ultra-développés, ont un usage du sexe qui va bien au de là de ton histoire de petite graine... Et ils sont vraiment super proches de nous, génétiquement.
Et selon les groupes de chimpanzés, tu peux voir des comportements sexuels différents.

C'est pas parce que le sexe amène des enfants que c'est la seule fonction décisive du sexe... Il y a des cadres ou la mère préfère être polyandre pour éviter les infanticides : si un mâle ignore si le petit est le sien ou pas, il cogne pas sur les enfants.

Bref, le génie de l'espèce, il a encore quelques secrets, la façon dont on en parle aujourd'hui, c'est beaucoup orienté par la culture où est fabriqué et diffusé l'état temporaire d'une connaissance.

Mais même : les stratégies de reproduction d'une espèce changent nettement en fonction du milieu. Avec les mêmes animaux, selon le lieu où tu les poses, leurs prédateurs locaux, leurs ressources, ils vont pas se comporter pareil.
Les membres de l'espèce changent leurs habitudes aussi en fonction de la facilité à se nourrir, la santé, les conditions.
Et on voit des espèces dont la population se restreint (sur plusieurs générations) presque intentionnellement quand le milieu n'offre plus les mêmes conditions. Sans préservatifs ni pilule.

Alors dans des environnement sociaux et matériels que l'être humain adapte, les seuls "signaux" pour savoir quoi faire de notre vie sexuelle et relationnelle sont pas forcément ceux donnés par le grouventramaman.

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Siestacorta

le vendredi 16 mars 2018 à 14h14

bidibidibidi
L'orientation spatiale est une partie du cerveau qui demande beaucoup de neurones, c'est certainement la raison pour laquelle l'animal le plus intelligent (en nombre de circonvolutions cérébrales) est le cachalot, il est capable de cartographier en 3D et de se retrouver dans des étendues de la taille d'océans.

Exactement.

Ya qu'à choisir un critère spécifique et dire "ça ça fait une différence qui compte pour comparer les êtres entre eux", et c'est ça qui démontre la différence entre des individus essentiellement semblables !

Je sais pas quelle caractéristique je vais choisir moi, qui va me convaincre que ya la chance que j'ai d'être dans un groupe et de la fascinante complémentarité de l'autre groupe...
Je vais tabler, hm, sur ma couleur de peau ? Mes quelques chromosomes alsaciens ?
Je vais tabler sur ma facilité de langage, qui doit faire de moi le produit bienheureux d'un groupe mutant. Bon, tous les gens communiquent un peu, ça complique parce qu'on est obligé de les écouter... Mais si je parie sur mon critère, j'ai droit à être dans une catégorie qu'a des bénéfices, et les autres, ils devraient être contents de pouvoir exercer leurs talent pour me faire plaisir.

Sinon, j'ai de la chance d'avoir une bonne capacité au langage, comme mec, parce que normalement, ce sont les filles qui savent faire des phrases construites tandis que nous, quelques grognements suffiraient pour désigner notre copine et le cuissots de mammouth. Puis comme on est plus intellectuels, on peut compter notre nombre de couilles.

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Siestacorta

le vendredi 16 mars 2018 à 13h54

gilloucloclo
secte : nom féminin
Le mot «  secte » désigne plus généralement un ensemble d'individus plus ou moins important qui s'est détaché d'un enseignement officiel philosophique, religieux ou politique pour créer leur propre doctrine, et qui travaillent à faire valoir et imposer leur point de vue dans le monde.

Heu...
1) Je vois pas ce que rappeler le sens de sexisme a de sectaire

2) je vois bien que

gilloucloclo

On pose l’homme et la femme sur un même pied d’égalité, ce qui est faux.
La femme est différente de l'homme, biologiquement, on n’a pas les mêmes chromosomes, le même corps, les mêmes hormones, les mêmes cycles, …
L’homme est plus à l’aise dans les modes physiques et intellectuels.
Une femme sera plus spirituelle et émotionnelle.

L’homme est naturellement plus polygame que la femme.
Il est capable de tirer tout ce qui bouge. Alors qu'une femme sélectionnera son partenaire avec plus de soin (et les sdr fonctionne comme ça... pas un hasard).

Un homme n’a pas besoin d’avoir de sentiments pour coucher
Alors qu’une femme ne couchera que si elle est amoureuse.

Ils n’ont donc sensiblement pas la même manière d’aborder l’infidélité sexuelle et sentimentale.

Les hommes vont le vivre, s’arranger avec leur conscience et compartimenter.
Une femme vivra l’infidélité de manière différente, plus spirituelle et plus émotionnelle, dans sa globalité pas partiellement…. Et ça la perturbera plus.

c'est effectivement un discours sexiste, qui fait une discrimination (ici une différence à l'avantage de l'un et au détriment de l'autre) entre deux sexes.

Tu répètes "c'est pas le sujet", et "il ya des choses à dire je les garde pour moi", mais t'en as fait un élément central de ta déclaration de départ.
Et c'est bien le "mettre hommes et femmes sur un pied d'égalité", qui t'a lancé sur ça...
Où ça ne correspond pas exactement au sens de "sexisme" ? D'où il faut être sectaire pour interpréter exactement ça ?

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Siestacorta

le vendredi 16 mars 2018 à 13h34

gilloucloclo
C'est pas idiot, je peux même le sourcer
www.yvondallaire.com/articles/les-differences-psyc...

Ta source se base essentiellement sur le bouquin de John Gray, les hommes viennent de mars, les femmes viennent de venus, et d'autres bouquins de développement personnel...
Je t'invite à lire autre chose, qui se base moins sur le pur empirisme subjectif et plus sur le travail à grande échelle...

gilloucloclo
Tu as sans doute remarquer que la prostitution est essentiellement féminine et d'autres petites choses dans la société qui t'indiquent que les femmes et les hommes n'ont pas le même comportement (comme les parades amoureuses, une femme ne séduit pas un homme, comme un homme séduit une femme).

Et tu penses donc que c'est inné, pas acquis.
Un peu comme quand tu constates que si les japonais ont tels rapports sociaux entre eux, et les français tels autres, c'est de naissance.

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Siestacorta

le vendredi 16 mars 2018 à 12h33

calinou696

Ta compagne est au courant, tu es honnête et libre, si tu permets la même chose à ta femme, alors oui c'est du polyamour.
Non?
Tant qu'il n'y a pas tromperie, mensonges, etc...

Je me permet d'insister : je crois que permettre la même chose à sa femme, c'est pas pareil, tavu.
Elle pourrait, mais yaurait beaucoup plus à lui reprocher. Bon avec une fille ça pourrait se discuter. Et pourquoi pas un plan à trois dans ce cas-là, tavu, héhéhé, clin d’œils et coups de coude.

Et puis en fait si sa compagne elle fait pas tout ça, c'est son problème, ça veut forcément dire que tout va bien pour elle, qu'elle ressent comme avant tout pareil parce que son coup de calgon c'est passé sans laisser de traces, et que jusqu'ici tout va bien, jusqu'ici tout va bien, jusqu'ici tout va bien...

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Siestacorta

le vendredi 16 mars 2018 à 12h16

gilloucloclo
Pour les points négatifs. Peut être aurai je du préciser que je trouvais que la "salope éthique" s'appliquait à un certain milieu HOMOgène et que ça pouvait moins bien marcher dans un milieu HETEROgène.

Je crois que tu donnes pas le bon sens aux préfixes, ou que tu souhaites jouer sur un sens en te gourant beaucoup sur l'analyse.
Un milieu homogène, c'est un milieu où tout le monde est pareil (homo = le même que). Donc le PA y est plus difficile, ou encore inconnu.
Un milieu hétérogène, c'est un milieu où se mélangent des composantes (hétéro = autre que), donc, dans la diversité, le poly a plus de possibilités de se développer.

gilloucloclo
ça braque, ça hérisse, ça clive la question du féminisme. Ce n'était pas forcément le sujet. Les femmes et les hommes fonctionnent différemment.
Ai je réellement tort ?

Je pense que je peux avoir plus de points communs, dans mes aspirations et dans mon mode de vie, avec certaines femmes qu'avec certains hommes.
Je vais pas nier des différences physiologiques entre hommes et femmes, en revanche imaginer que certaines différences entrainent nécessairement les mêmes conséquences comportementales et morales parmi des individus ultra différenciés, c'est idiot.
C'est comme dire que tous les gens de moins de 1m60 aiment être jockey et tous les plus d'1m90 aiment le basket, et que cette différence fait qu'ils resteront toujours un mystayre les uns pour les autres.
Et tous les enfants, vu qu'ils sont pas encore pubères, ont les mêmes goûts, les mêmes envies et les mêmes façon de se relier, c'est bien connu. Ou alors au moment de la puberté, d'un seul coup ils deviennent raccord, et ils rentrent chacun dans leur tiroir comportemental. L'adolescence et tout le travail d'apprentissage de soi, c'est juste que les gens ont pas accepté leurs quelques seuls rôles possibles et bien pratiques dans la société.

Bref.
Le mot pour décrire ce regard sur les personnes et les catégories où on les range, c'est "essentialisation"... Et quand, au moment où t'en parles, ça t'offre comme par hasard plus de libertés qu'à ceux d'une autre catégorie, c'est encore plus de la merde en boîtes mal étiquetées.

gilloucloclo

Ces différences ne font elles pas que les femmes sont fascinantes ?
Moi je trouve, et je n’aurai pas assez d’une vie pour le découvrir.

La richesse de différences et de points communs est fascinante. Si tu t'arrête à une ou deux, t'y perd beaucoup en fascination, puisque c'est une différence qui te laisse croire "toutes les mêmes".

gilloucloclo
Et pris par la passion des sentiments, je ne peux m’empêcher de me sentir possessif et jaloux. Et apprécier cette réciprocité.
Ça me semble indissociable dans ma conception de l’amour.



Bon, c'est ta conception, ton parcours, tes émotions. Du moment que tu fais de mal à personne d'autre qu'à toi-même avec, je trouve bien que tu te connaisses.
En passant, jalousie et possessivité, c'est différent. L'un est de l'ordre sentimental (et est composé de plusieurs émotions), l'autre est un regard sur les choses, et parfois, hélas, les gens. Posséder quelqu'un, ou une partie de la vie de quelqu'un... Après on nous dit que le polyamour est idéaliste ? Pourtant, comme attente illusoire, la possessivité, ça se pose là.

gilloucloclo

Dans le fond j'ai plutôt l'impression que tu n'es pas tant que ça en désaccord avec moi ^^

Ben ce qui te fait penser ça m'est pas évident du tout...

Bon, puisque t'es là, je vais faire un truc un peu sournois (mais je l'annonce).

Tu es en train de revendiquer ta compartimentation.
Honnêtement, ce serait que ça, avec finalement un consentement mutuel, je crois que je mettrais pas en doute ta recherche.

Sauf que
- d'un côté, à cause d'un non-respect de vos accords de non-exclusivité, tu t'es retrouvé dans une crise de ta relation avec ta compagne. Elle a souffert et a eu beaucoup de mal à accepter. Tu es resté sur son "je veux pas savoir", et tu es super content dans la bulle avec ta maîtresse.
- d'un autre, tu te déclares jaloux, et tu évoques les éventuels désirs homosexuels de ta compagne, pas réalisé. Par défaut, moi je lis : si elle devait elle aussi trouver quelqu'un d'un autre sexe et éprouver quelque chose, ça serait plus possible.

Dans ton histoire, je lis qu'après avoir bien flippé, tu t'es rattrapé aux branches ; et tu crois que tout va bien, et donc que tu peux, en mettant un peu dissimulation par-ci, un peu d'autojustification macho par là, et une bonne dose d'inconséquence, continuer à faire la même chose ou plus que ce qui a déjà été une source de conflit.
Je pense que tu serais le premier étonné si bobonne te rentre dans le lard, si elle se trouve quelqu'un d'autre et se barre ou te l'impose : mais, cheurie, j'ai juste fait ce qu'on avait dit je comprend pas ? t'as pas le droit de partir ? T'as pas le droit de vivre quelque chose comme moi mais que moi j'ai fait ça discrètement et puis moi je suis un mec, c'est pas pareil ?

Je pense que tu peux facilement blesser du monde (je parle même pas de ta maîtresse, parce qu'elle vit trop bien en bulle), et qu'avec ta façon de raisonner, tu pourrais en arriver même ne pas te rendre compte que le jour où ta compagne te dira "t'as fait le connard et maintenant ça se paie", elle aura raison.

Honnêtement, pragmatiquement, égoïstement, ton raisonnement peut s'avérer juste et sans danger. Et sur un point tu pourrais avoir raison : certains arrangements peuvent avoir lieu sans forcer sur l'explicite. Bon, là encore, je souligne qu'un arrangement qui t'arrange plus toi qu'un autre, c'est pas de l'équilibre, c'est une forme de rapport de pouvoir.
Je crois que toi-même tu as regardé les risques. Je sais pas si tu les sous-estimes... Mais dire "ha, si c'est plus facile, et si ya tant de gens pour faire plutôt comme ça, c'est que le polyamour c'est de la prise de tête de privilégiés... "
Ben écoute, profite des tiens, de privilèges. Moi je pense qu'ils peuvent faire du mal, et même, te faire du mal quand tu ne t'y attends plus trop. "Bah, j'ai fait comme un peu tout le monde" ? Bah oui, et il se trouve qu'en fait ça marche pas pour tellement de gens, ce que tout le monde fait.

Donc si, on est quand même pas mal en désaccord, dans le fond.
T'es probablement pas pire qu'un autre, tu t'es donné la peine de commencer à réfléchir.
C'est pas en tant que poly que je t'affirme que tu merdoies, c'est en tant que personne qui voit bien que les efforts qu'on met à se protéger finissent toujours par peser sur les autres aussi, et ça aussi, faut l'assumer...

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Siestacorta

le jeudi 15 mars 2018 à 19h35

Pour le côté positif : t'as essayé, tu t'es posé des questions, au moins, c'est déjà pas mal.
Et tu as touché (effleuré, à mon sens, mais bon, c'est ton parcours) tes motivations à toi (transgressions, appétits, intégration sociale).
Et apprendre que t'es pas fait pour le polyamour, c'est déjà apprendre quelque chose... C'est clair que c'est pas fait pour tout le monde, que tout le monde a pas besoin de ça en amour. Le plus vite on apprendra à connaître et choisir ses options, le mieux.

Pour le négatif.
Ton post me hérisse sur le fond...
Pour un peu du "pour moi" annoncé dans le titre, il y a beaucoup d'en fait c'est la Nature, en fait La fâme ceci et Le bonhomme cela, en fait quand même le cul c'est simple et les sentiment, hein, trop compliqué, donc si on a pas envie de se prendre la tête avec les réponses complexes, autant pas poser de questions aux copines concernées.
Beaucoup de grosses généralités pour peu de particularité et, boarf, puisque finalement je suis dans une position de confort et qu'être pionnier c'est dur et dialoguer c'est chiant, alors je vais faire comme tant de gens et surtout tant de mecs avant moi.

J'ai pas le courage de te poser des bases de féminisme, parce que tu sembles déjà t'être fait ton idée.
A mon avis, t'y perds à voir le monde amoureux en rose et bleu, mais si t'arrives à pas faire mal à ta compagne et à tes maîtresses, "comme les anciens" (tsé, les mêmes qui nous ont laissé des histoires de famille pleines de paix et de compréhension mutuelle, avec pas du tout de frustrations transmises aux gosses), ben honnêtement; sans être du tout dans le même trip que toi c'est clair, et sachant que si tu devais passer à portée d'une copine je débinerais cette façon de faire, je dirai pas pour autant que t'es le pire : t'as tenté, c'est pas ton truc, et ce minimum d'honnêteté envers toi-même, c'est déjà quelque chose.

Vraiment, j'ai l'air un peu sarcastique, mais pour la part "assumée" d'avoir au moins réfléchi au truc et admis tes intérêts, je trouve ça bien en vrai que t'aies tenté de faire un point.

Message modifié par son auteur il y a 8 ans.

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