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Discussion : [Texte] Ruptures amoureuses, séparations affectueuses. Coral Herrera Gómez, oct 2014 (trad. avril 2018)

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Siestacorta

le mardi 03 avril 2018 à 17h07

bidibidibidi
Mais en restant, on pousse une relation dans des limites qui ne sont pas les siennes, et c'est là que ça devient dur, que la fin nous détruit, et au final, on se sépare malgré les enfants, augmentant encore la douleur, la honte, la solitude...

Il peut y avoir un choix sain de séparation, mais justement, ce que le titre et l'article disent, c'est que la rupture peut être remise en cause.
On peut mettre fin à l'histoire amoureuse, parce qu'elle ne rend plus heureux - et même si la décision est souvent asymétrique, ainsi que l'acceptation de cette fin d'histoire, le bonheur d'être ensemble n'est souvent plus accessible lors de la décision de rompre, pour aucun des deux.
On peut mettre fin à l'histoire amoureuse, mais ça me semble très souvent difficile de rompre le lien. En dehors des moments où c'est matériellement idiot (coparentalité, engagements...), il doit y avoir plein de moments où c'est psychologiquement plus facile à court terme que bénéfique à long terme.

Laisser derrière une histoire et dire "puisque je ne suis plus avec l'autre, il ne me concerne plus", ça aide (on fait son deuil et un temps me parait nécessaire), mais enterrer son vécu (sous une autre relation, sous une lecture de la relation), nier la pérennité d'un lien, avec l'autre, avec soi, pour ne conserver qu'un souvenir, c'est à mon sens fermer les yeux sur soi-même et sur ce qu'on fait de sa vie.

Oui, il y a un côté tragique à ces épisodes de la vie. Mais l'impermanence dont je parlais plus haut dit aussi que les "fins" ne sont pas absolues. Je trouve ça très humain de le croire dans les moments les plus éprouvants, mais pas si pragmatique que ça : si les gens avec qui on a construit une intimité ne disparaissent pas du monde, vouloir se les cacher est aussi une illusion qu'on entretient, un peu la même que celle de croire qu'un amour dure toujours...

Après, je dis pas, il y a des relations qu'il faut dans son passé, et parfois des personnes, parce qu'il n'a aucun bien à y trouver.
Mais je crois que les situations et les gens qui méritent qu'on soit aussi définitif et "braqué en marche avant" sont rare. Vouloir être comme si on avait pas été, ou comme si ce qu'on a été ne vit plus... J'ai l'impression que ça devrait être plus rare que ça ne l'est dans la vie amoureuse telle qu'on la connait.

Message modifié par son auteur il y a 7 ans.

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Discussion : [Texte] Ruptures amoureuses, séparations affectueuses. Coral Herrera Gómez, oct 2014 (trad. avril 2018)

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Siestacorta

le mardi 03 avril 2018 à 13h35

Ca me fait du bien de lire des choses auxquelles je crois...

Je serais preneur de plus d'outils et de questions à se poser in vivo, côté partant comme côté quitté...
La philosophie d'une impermanence des relations amoureuses qui n'empêche pas la pérennité du lien aimant et des sentiments affectueux, c'est un message d'espoir.
Mais quelque chose qui serait un parallèle "reconstructeur de lien" au travail de deuil de relation, ce qu'on peut faire pour soi, ce qu'on peut faire ou pas par rapport à l'autre...

Bien sûr, ça dépend des personnes concernées. Mais bon, ça, même le lien lui-même dépendait des personnes concernées...
Je cherche pas tellement un "kit de la séparation affectueuse", hein. Enfin, j'aimerais bien, mais je sais que ce serait pas si pertinent. Mais des moyens de repérage dans nos sentiments et nos passés, pour avoir une idée de comment ne pas voir que des impasses... ça m'intéresserait beaucoup.

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Discussion : Perdue dans ce nouveau monde

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Siestacorta

le lundi 02 avril 2018 à 01h49

Khora
Mais, je n'ai aucune idée de comment on construit une relation "poly", ni même à quoi elle est sensée ressembler...

Il y a pas de plan universel, c'est un des intérêts de la chose :-)

On peut adapter le cadre aux gens, et aux besoins.
Il y a des choses qu'on ne pourra pas accepter juste parce que c'est plus souple que l'exclusivité. Mais on est amené à en parler, beaucoup. Je dis pas que les monos se parlent pas, mais la société détermine plus l'accord de départ et moins son questionnement - et nécessairement, il y a des risques qui ne sont pas envisagés.
C'est dommage parce que, comme tu le constates, le monde a tendance à pas rester en dehors de la bulle.

Message modifié par son auteur il y a 7 ans.

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Discussion : Perdue dans ce nouveau monde

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Siestacorta

le lundi 02 avril 2018 à 01h20

Excuse-moi si je sonne un peu abrupt, au fait.
Je te sens en plein shoot d'hormones, et j'ai l'impression, comme je le disais, que tu te perds plus dans un vécu amoureux que tu n'analyses pas plutôt que dans le "faire" polyamoureux où il y a plein de dialogues et d'écoutes...

Les amours sont compliquées, en général. Alors les polyamours :-D
C'est un choix, on préfère cette aventure-là aux jardins japonais où tout est bien propre et bien maintenu dans ses limites, mais où on ne peut pas quitter les pavés sans tout mettre en l'air.

Histoire de commencer par quelque part, il y a cet article.
(même si au lieu de dire "il faut apprendre à ne pas être jaloux", je dirais plutôt "il faut apprendre à ne pas faire de la jalousie une raison de systématiquement contraindre les relations". On décide pas de ce qu'on ressent, on décide de ce qu'on en fait et de ce qu'on en dit...)

Et je te conseille le livre La salope éthique, qui a le mérite de poser pas mal de questions et de donner les concepts de base.

Je vais être insistant sur le dialogue : dire à ton compagnon où tu en es sentimentalement plutôt que de le laisser mariner, ça ne sera pas forcément facile mais ça te donnera des repères et moins de sentiment de confusion, et dialoguer avec ton amant, entendre ses besoins et poser les tiens (et ensuite trouver les compromis possibles)..

Message modifié par son auteur il y a 7 ans.

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Discussion : Perdue dans ce nouveau monde

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Siestacorta

le lundi 02 avril 2018 à 00h57

Grosse modif de mon message précédent.

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Discussion : Perdue dans ce nouveau monde

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Siestacorta

le lundi 02 avril 2018 à 00h22

Khora
Pour faire simple : je dois l'accepter comme il est, point barre. C'est ce qu'il me demande.
(...)
Pourtant, une relation, même une comme la notre que je ne parviens pas à définir, n'est-elle pas basée sur des concessions communes ?

Donc, comme je disais : tu peux faire des demandes, il peut les accepter ou non, il peut en avoir, tu peux les refuser ou non.

Et autre petite question de vocabulaire mais qui va dans le même sens d'un dialogue plutôt qu'un rapport de force : un lien qui explique la différence entre des concessions et des compromis et explique comment construire ces derniers.

Je ne fais pas semblant de pas comprendre, hein, je crois vraiment que tu cherches à établir un dialogue avec ton amant sans bien savoir faire.

Un truc qui moi me semble clair mais qui "de l'intérieur" l'est pas forcément : un amant qui sait qu'il y a un compagnon historique n'est pas nécessairement quelqu'un qui s'engage à être dans les rapports de responsabilité qui se proposent dans les polyamours.

Déjà parce qu'il peut apprécier d'avoir fait une rencontre où il n'y a pas 7jours sur 7 un engagement à tenir.
Même s'il cherchait un engagement, il a rencontré quelqu'un qui a déjà une vie et va la conserver, il n'y a pas de raison qu'il ne vive rien de son côté et attendre les bras ballants que tu repasses par chez lui.

Ensuite parce qu'effectivement, il peut être dans l'optique d'une monogamie en série plutôt qu'un rapport non-monogame éthique.

Ca change pas qu'il doive lui aussi chercher le compromis avec toi s'il apprécie votre relation... Mais dans votre histoire, vous êtes deux personnes issues du cadre mono ; vouloir faire une vraie relation, pour l'un et pour l'autre, c'est sans doute apprendre à la construire "à la poly". Et donc dialoguer et questionner vos attentes pour voir que ce que chacun considérait comme évident dans ses relations antérieures peut être remis en cause et reconstruit selon les besoins et les limites de chacun.
Et si ça marche pas... c'est comme n'importe quelle relation, ça peut ne pas marcher.

Message modifié par son auteur il y a 7 ans.

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Discussion : Perdue dans ce nouveau monde

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Siestacorta

le dimanche 01 avril 2018 à 23h56

Khora

Est-ce une bonne chose de lui laisser toute cette liberté, ou suis-je en droit d'avoir des exigences, quand lui en a autant ?

Ca va te paraitre formel, mais ça ne l'est pas : tu n'as pas à laisser sa liberté à quelqu'un, il l'a déjà.
Il fera ce qu'il veut.
Tu es en droit d'avoir des attentes et des demandes, et il est en droit de les accepter. Les exigences, c'est entre toi et toi.

Quelles "exigences" a-t-il envers toi ?

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Discussion : Perdue dans ce nouveau monde

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Siestacorta

le dimanche 01 avril 2018 à 22h55

(post précédent beaucoup modifié entre la première et la dernière version...)

Message modifié par son auteur il y a 7 ans.

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Discussion : Perdue dans ce nouveau monde

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Siestacorta

le dimanche 01 avril 2018 à 22h46

J'ai pas le jus de te répondre en longueur de suite, mais tu m'as l'air moins perdue dans la non-exclusivité que dans ta façon générale d'aborder les relations amoureuses.

Tu avais 17 ans quand tu as commencé ta relation avec ton compagnon (qui est super méritant dans le contexte !).
Tu ne connais pas beaucoup ton propre cœur, il manque d'expérience :-)
Le rapport de confiance qui fait que ta relation historique tient encore le coup est d'autant plus louable, laisse pas les circonstances te cacher ça.

Avec ce que tu racontes, je trouve que ton amant te prend un peu à la légère... Et se planque derrière ton couple. A mon avis il savait très bien ce qu'il désirait. Je connais pas son passé amoureux à lui, mais qu'il se soit mis à flirter avec autant de légèreté que toi m'étonnerait un peu. C'est possible, mais de là où il est il me semble plus clairs avec ses choix que ça.
Qu'il soit un collègue va pas aider, parce que tu vas être exposée plus souvent.

Faire de votre relation quelque chose de plus profond, le désir n'appartient qu'à toi, mais pas le choix final : ton compagnon aura aussi son mot à dire et c'est différent du feu vert pour aller faire des bisous ailleurs, et ton amant, apparemment encore moins renseigné sur les relations plurielles que toi, ne sera pas forcément partant. Je peux donc pas te dire "ha mais ici on arrive à faire marcher ce genre de cadre trop facilement !"

Donc à mon avis, la crainte que tu exprimes, c'est pas "est-ce que ça marche en général et comment", mais "est-ce que ça peut marcher avec Y et puis F ya pas de problème il comprend tout je me pose pas trop la question même si je le trouve un peu bizarre ces temps ci mais c'est normal il va s'adapter bon alors, Y, Y, ooooh Y, comment ça va se passer, parce que c'est surtout ça la question, moi, mes besoins, mes responsabilités, c'est pas le truc, comment faire pour que Y me suive, et comme je l'aime, ça roulerait tout seul après"

Etre honnête avec ton compagnon sur tes sentiments compliquerait peut-être les choses dans l'immédiat, mais me semble quand même la moins pire des démarches, si ton mode de vie, que ce soit dans la joie ou dans la peine, est changé par cette histoire. Faut que tu donnes à F les moyens de se positionner... Bon, c'est bien aussi que tu fasses le point avant sur ce que tu pourrais et voudrais faire, et sur ce que tu ne voudrais pas, pourrais ne pas faire.
Et lui faire sentir, pas juste par des mots mais en valorisant votre relation, qu'il t'est précieux (te tenir à tes engagements, pas disparaitre avec ton téléphone quand vous êtes dans un temps ensemble, faire des trucs qui vous plaisent à vous deux... ce genre de choses doivent demeurer, surtout quand ça bouge par ailleurs).

Je te juge pas, déjà que je juge pas non plus les gens qui vivent des relations adultères...
Mais je pousse un peu vers du recul sur ta situation globale, pas juste émotionnelle.

Et pour répondre à ton avant dernière question : oui, tu es en droit de demander ça à F, mais il est aussi en droit de pas l'accepter.
C'est du taf. Et beaucoup d'écoute...

Pour la dernière question : est-ce que c'est une bonne idée ? A mon avis, pas trop... Il a pas l'air de vouloir te ménager beaucoup, l'amant. Mais lui en parler, lui faire des demandes et des propositions (que lui aussi pourrait refuser, faut faire avec, ça t'aidera de toute façon à te situer), ça peut faire avancer les choses.

Message modifié par son auteur il y a 7 ans.

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Discussion : [Livre] Des livres pour en parler...

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Siestacorta

le dimanche 01 avril 2018 à 21h28

La salope éthique et le guide sont pas particulièrement pour les initiés, non...

Moi je conseillerais sans doute la Salope éthique, qui est à la fois facile d'accès (une construction très "développement personnel", avec des bouts théorie et des bouts "exercice") et relativement exhaustif.

Ca part d'un point de vue moral assez libéré (les autrices connaissent assez bien les milieux libertins, BDSM et LGBT), d'où le retournement et la revendication du mot "salope" (même pour les hommes :-) ). Une façon de mettre en cause les fonctionnement normés (exclusivité sexuelle, organisation du quotidien autour d'un foyer qui ne sera plus celui de la famille).
Ya pas de pré-requis particulier, je pense que pas mal de choses sont expliquées pour que n'importe qui puisse les comprendre. Par contre, dans mon souvenir, l'approche est plus "c'est quoi vivre dans une relation poly" que "ouvrir un couple traditionnel au poly".

Ceci dit, c'est un truc qui va valoir la peine pour toi, mais au vu te ton témoignage sur un autre fil, je dois quand même te prévenir : les cas de partenaires exclusifs qui se retrouvent convaincus par des lectures sont rares... On s'épargne pas tout le (souvent long) chemin d'accompagnement et d'explication de notre besoin d'ouverture.

Message modifié par son auteur il y a 7 ans.

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Discussion : Pensées confuses concernant le polyamour

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Siestacorta

le dimanche 01 avril 2018 à 20h06

artichaut
Je viens de ressortir mon exemplaire. Je ne trouve pas le passage sur la St Valentin. T'as pas la référence par hasard ? (j'ai l'édition Payot Poche)

Non... Je sais même plus où je l'ai mis (prêté), mon exemplaire...

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Discussion : Ces injonctions que les personnes polyamoureuses subissent.

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Siestacorta

le dimanche 01 avril 2018 à 19h15

Dans les discriminations connues, il y a que la CAF et les impots considèrent beaucoup les gens par foyer, et un foyer est normé selon le noyau familial traditionnel.
Donc en gros, imagine qu'une triade cohabite, déclarer ses ressources sera une galère.
J'imagine que faire un dossier de locataire va demander des cachotteries supplémentaires à celles classiques.

Si quelqu'un meurt ou a des soucis de santé dans une triade, selon l'existence d'un contrat de mariage, faire reconnaitre des droits à l'hopital par exemple, ça peut être compliqué.
La parentalité aussi, aller chercher un enfant élevé par une triade pourrait être une expérience compliquée.

Je connais pas forcément des gens qui en sont là, c'est plus des gens qui ont dû y réfléchir...

Le reste est plus diffus : quand tu abordes ta vie affective dans le cadre professionnel, raconter des histoires de métamours plutôt que de parler tout le temps du même partenaire, ça peut être perçu comme une instabilité.

Se présenter avec plusieurs partenaires (en famille, en société) peut être perçus comme un enjeux.

Les hotels sont rarement prévus pour s'agencer à plus de deux.

Et ya la bête discrimination à la rencontre. Une asymétrie des projections dans l'avenir qui ne correspond pas forcément à une asymétrie des attirances, disponibilités, ni même des compatibilités de caractère.

On va être facilement être perçus comme des gens qui cherchent des plans cul, ou des fouteurs de merde.
Pour les mecs, on va être moins pris au sérieux, la partenaire va pouvoir dire, au mieux, je vais pas trop m'attacher.
Pour les femmes, elles peuvent être considérées comme "ha, t'es poly, alors t'es superchaude en fait".

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Discussion : Ces injonctions que les personnes polyamoureuses subissent.

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Siestacorta

le dimanche 01 avril 2018 à 17h05

laeti123
Il y a d’après ce que j'ai compris deux courants (ou peut être même plusieurs au sein du réseau) les comportements individualistes et les comportements altruistes, il s'agit pourtant de personnes qui se définissent polys.

Haaaaaaaaaaa ! :-(
Non.
L'article que tu as probablement lu, au mieux ne cherchait pas à dire cela, au pire, a laissé croire que c'était aussi simple.
La réalité, c'est que ces pôles sont artificiels et ne donnent que peu d'éclairages pertinents.

Le comportement des gens qui tendent vers une granularité de leurs rapports amoureux peut être altruiste, celui de gens qui tendent vers une stabilisation de triade peut être très égoïste - sans parler des organisations des points de vue de gens qui ont des love-maps plus complexes. Les choix éthiques sont multiples. Pas autant que les relations, mais clairement pas binaires.

Tu as un pôle où le polyamour est un fait politique, un autre où c'est un choix pratique, un autre où c'est une question essentiellement sentimentale.

Tu as des gens pour qui le polyamour est un ensemble de situations pratiques, d'autres pour qui c'est plutôt un état d'esprit, d'autres pour qui c'est une idée.
T''as des gens pour qui la question de la sexualité est centrale dans leurs choix de vie amoureuse et relationnelle, d'autres pour qui c'est indifférent, d'autres pour qui c'est justement pas lié au poly.
T'as des pratiquants de l'anarchie relationnelle, des gens qui croient à une hiérarchie des engagements et plein de gens qui verront bien.
T'as des gens qui parlent de polyamorie, d'autre de polyamour, d'autres de non-exclusivité, d'autre de non-monogamie éthique, d'autre de relations libres...

Non vraiment, la version manichéenne - en plus d'entretenir des confusions intellectuelles bien douteuses - est pas représentative du tout, c'est vraiment une grille de lecture très inadaptée.

Message modifié par son auteur il y a 7 ans.

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Discussion : [Le site] Bientôt 10 ans

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Siestacorta

le dimanche 01 avril 2018 à 13h19

Oué.
Je crois que les "fondants" du lieu habitent pas tout prêt, mais une fête serait sympa.

Bon, pas à la date même, parce que je crois que ça tombe moyen bien... Mais dans le coin, un peu après.
Peut-être pour la galette.

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Discussion : L'individualisme et le polyamour — La mauvaise influence

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Siestacorta

le dimanche 01 avril 2018 à 13h17

Indi


Le jour ou chacun comprendra que ses aspirations ne sont pas universelles et que pour être heureux et ne pas rendre les autres malheureux il faut simplement s'associer avec des personnes ayant les mêmes aspirations, alors tout ira mieux.

Merci pour le rappel sur l'attachement :-)

Arf. Je suis un peu plus idéaliste que toi : je pense que plus ou moins consciemment, on cherche les incompatibilités par un mélange de fascination / antagonisme stimulant.
On veut pas s'endormir sur sa façon d'être, donc on se crée des occasions d'en rencontrer d'autres, et l'amour nous motive à faire avec... On prend conscience d'où on en est et on peut prendre conscience des possibilités de rencontres.
Tout ira mieux, certes, mais plus avec de la bienveillance sur le travail qu'on fait chacun que par la recherche d'un semblable, qui (peut-être) ne donnerait pas une dynamique...

L'intérêt du polyamour, c'est de se donner plusieurs fois ces occasions et d'être exposé à des forces différentes.
Ca demande une certaine disponibilité à soi et aux autres, pour que ça se passe bien. Un bon mélange de conscience de soi et d'empathie, pour prendre des catégories qui me parlent plus que celles proposées par l'article de départ :-)

Message modifié par son auteur il y a 7 ans.

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Discussion : [Le site] Les thèmes du site.

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Siestacorta

le samedi 31 mars 2018 à 16h52

artichaut
Par ailleurs la question des (hash)tags a déjà été posée et non retenue.

Sur ce message plus précisément :-)

Ceci-dit, c'était avant que twitter n'entraine un usage plus spontané de la touche dièse...

Message modifié par son auteur il y a 7 ans.

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Discussion : Besoin de rencontrer des poly...près d'Amiens ?

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Siestacorta

le samedi 31 mars 2018 à 16h50

Il y a cet évènement, pas très loin, sinon

/evenement/-rH-/Cafe-Polylille-d-Avril-La-Boulange...

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Discussion : [Lexique] Définition(s) du polyamour

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Siestacorta

le samedi 31 mars 2018 à 12h12

Dans la partie description du groupe polyamour sur FB, j'avais fini par formaliser une définition assez exhaustive, mais qui a le défaut de ne pas pouvoir être lue en moins de 3 secondes...

"C’est un choix de vie relationnelle, celui de prendre et offrir la liberté de vivre plusieurs rencontres ou relations
- dont le degré d'intimité et d'implication dépend de chacun.e
- avec l'information et le consentement de.s partenaires concernés,

Le terme vient du grec et du latin "plusieurs amours". Il est donc synonyme de : amours plurielles, amours multiples, amours libres. Le polyamour comprend "amours" au sens le plus large, c'est à dire un éventail de possibilités allant de relations amoureuses classiques aux relations asexuelles ou aux relations aromantiques, en passant par toutes les nuances imaginables dans des rapports intimes et affectifs, incluant ou non du sexe.
Autrement dit, le polyamour ne prescrit ni le contenu, ni le genre des relations, seulement que chacun.e peut en vivre plus d'une et le fait alors sans mentir ni contraindre les autres à subir ce choix.

Enfin, on ne peut pas parler de polyamour si seuls les hommes (ou seules les femmes) peuvent vivre plusieurs relations simultanées et avec consentement des partenaires !"

Message modifié par son auteur il y a 5 ans.

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Discussion : Deemandeeeez Le café-poly Formule Confidentielle, Edition Spéciaaaaale !

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Siestacorta

le vendredi 30 mars 2018 à 19h57

Hm... Là on est plus sur un fil de travail sur "comment faire des cafés poly confidentiels SI on se mettait à en faire"

A Paris, normalement tu as 3 évènements mensuels
- un orienté grand débat
- un très informel
- un orienté débat à un 30 personnes max.

+ des initiatives par-ci par-là.

Surveille la page évènements...

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Discussion : [Rennes] Café poly-pop#2 (au bar l'Amaryllis). Avril 2018.

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Siestacorta

le vendredi 30 mars 2018 à 15h45

Non, je vais pas créer d'évènement, parce que je ne peux pas répondre aux questions matérielles. Je vais juste faire un post sur le groupe avec le lien ici et quelques infos.

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