Polyamour.info

Drya

Je ne pense pas être la seule à avoir vécu ça, je n'en suis pas fière, mais (...)

mais il n'y a pas de quoi avoir honte non plus, en résumé.
C'est ce que tu ressens, on a le droit de le ressentir, et, avec un peu de bonne volonté et de pot, le droit de le vivre.

Tu es sur la bonne pente, déjà, de te poser les questions à toi, avant de bousculer les gens.
Suis-je PA ou est-ce une période où je suis PA qui s'éteindra avec un évènement X, ou est-ce que j'ai un penchant qui cache autre chose...
Loin de moi l'idée de te désespérer de jouer à l'ouverture, hein.

Et dans la question "suis-je PA ?", il y a "comment je prendrai qu'un amant ait une autre amante", quelles sont mes limites de ce côté ?
Même si en pratique ça se pose pas, ça te permet de te positionner par rapport à la jalousie de l'autre.

Une fois que t'aura fait ces quelques tours autour de ton nombril, tu pourras envisager de questionner l'autre sur ses propres désirs.

Noemi (qu'on ne lit plus assez souvent) avait proposé ça de façon assez chouette dans "les mots pour se dire PA".
Elle avait demandé à son amant "qu'est-ce que tu ferais si tu pouvais avoir deux amantes sans que jamais ça change quoi que ce soit à ton premier rapport, et sans que personne ne te reproche quoi que ce soit ?"

Si on conclut que ce serait pas mal, le terrain d'entente n'est plus loin.

Message modifié par son auteur il y a 16 ans.

I'll be there.
Une semaine avant il y aura le mensuel des poly.
(lieu encore indeterminé...
Quelqu'un m'accompagne pour voir la salle dans le 14ème, là, avec le spectacle, comment ça pourrait passer en venant en milieu d'aprème ?)

Woho .
Ca commence à ressembler à un RV à prendre, ça.

Ouais.
Et encore, quand tu remplis, on te demande si tu es un homo émotionnel.
J'ai joué avec l'idée de cocher ça.
Je suis trop sérieux, je l'ai pas fait.

Fsssshhh.
Mon intérêt pour les U.S vient de faire un grand bond en l'air.

Ce que j'aime bien, c'est comme c'est clair dans les description que le poly va bien avec d'autres choix alternatifs.
(manger de la viande vivante, par exemple)

Dead man's bones.

De la pop bizarre, avec une chorale d'enfant pleine d'échos, et des textes sur les fantômes et les zombies.
Idéal pour sourire bêtement à Halloween.
Je recommande "my body's a Zombie for you", une balade idéale, sauf que je crois que le texte est taré.

Hé ben voilàààà une adresse qu'elle est bonne.
On pouvait pas la filer avant ? hein ?
Quoi ? Je fais peur en bavouillant partout ?

tentacara
Siesta, danser n'est jamais obligatoire nulle part!

Et tu ES exceptionnel ! ;-)

Non, c'est pas obligatoire, mais il y a des lieux où c'est dommage de venir pour ne pas danser.
Oui, je suis unique... Comme tout le monde !
Disons que dans mes rêves j'ai des facettes plus woknwoll visibles.
Don't dream it, be it, oui.
J'assume pas tout bien sur l'investissement complet d'une weird ID.
Mode jeune homme bien élevé mal éteint.

Bon, je faisais de la prose sans le savoir, alors :-)

Insognare : ça a l'air assez proche, tel qu'on le décrit.
La citation d'Aurelien me semble opportune.

Bon, un coin alcôves canapé me semble toujours important, mais je suis pas intégriste.
Et l'aspect dansant me gratte un peu la tête. Je crois que je préfèrerai une scène... Mais je chipote.

(mais un joooooour, oui, un jour je serai riche et je ferai le mien)

Message modifié par son auteur il y a 16 ans.

(Anecdote : Nicolas était un copain de fac, et un copain de mon frère, aussi.)

C'est vrai que ça a l'air bien, il faudrait que j'y passe.
Danser, c'est obligatoire ?
On fait pas trop touriste si on est pas exceptionnel ?

Elle est poly, ta mère ? :-)

Ben je me dis qu'un poly pas trop bête, dans ce genre de cas, peut amener un peu de douceur dans ce mondes de brutes :-P

Faire un site de rencontre ouvertement poly...
Je sais pas si ça marcherait vraiment. Ce n'est pas parce qu'on est demandeurs ici qu'on est nombreux dans le pays.

Le truc, c'est que poly, c'est restreint comme public. Je crois que peu de gens "en recherche de rencontres" sont vraiment en même temps dans la grande démarche perso que ça demande...
Mais un site "open", c'est l'inverse, n'importe qui voulant tirer un coup peut se sentir concerné... Donc des gens qu'on a pas forcément envie de croiser dans un parcours affectivement équilibré, et des démarches vénales.

J'applique l'étiquetage poly sur mes annonces de rencontres. Ca repousse bien sûr plusieurs contacts potentiels, mais au final, j'adore les rencontres que j'ai faites comme ça.

Le truc, c'est que je crois que si une dame fait la même chose, elle risque beaucoup plus de tomber sur du queutard. En même temps, dans les sites d'annonces, c'est un peu inévitable.
Je recommande d'ailleurs "adopteunmec", qui permet aux filles de filtrer et de voir quels mecs ont une réaction saine là-dessus (non, ce n'est pas du tout un appel du pied... mais non je vous dis)

J'ai exprimé plusieurs fois par ici que mon polyamour se nourissait de mon besoin d'indépendance... Voir de solitude.
Le contrat d'honnêteté poly me permet de faire passer dans l'échange mon besoin de solitude, de pas ranger dans le rang...

Et c'est vrai que pour l'instant, ça me mène à ne pas vouloir fonder de foyer.
Ca me prendra peut-être un jour, question d'évolution.

Mais vous ? Est-ce que les deux besoins vous semblent opposés, ou juste compliqués à mener ensemble ?
Avez vous des fondements individualistes dans votre polyamour, ou ça n'a aucune influence ?

Fantasmez sur les grands blonds, ça donne de belles couleur et ça fait perdre du poids.
(hem)

Barbarismes : c'est quand tu prends un mot étranger mais que l'utilisation que tu en fais dans ta langue n'existe pas, ni dans la tienne, ni dans celle d'origine.

Mettons "parking".

Le barbarisme, c'est souvent un néologisme mal foutu.

Message modifié par son auteur il y a 16 ans.

ben salope, dévergondée... C'est la notion de pudeur, ça, morale ou sexuelle.

L'utiliser en positif, c'est revendiquer la transgression, dire "si vous trouvez que j'ai pas de pudeur, c'est que nous n'avons pas les mêmes pudeurs".

Je suis certain que non seulement certaines femmes peuvent apprécier un usage d'alcôve de "salope", mais aussi certaines féministes. L'usage dans la réalité quotidienne et dans une réalité affective est différent, le contexte et les utilisateur donne du sens aux mots, parfois autant que le dico.
C'est comme on dit "obsédé" : si tu dis ça à un exhib qui t'emmerdes ou à un copain qu'a fait une remarque égrillarde, tu penses pas la même chose.

Question : Ethical Slut, il y a pas toute une part d'acception d'une vision queer de la sexualité ?
Slut peut être employé pour un mec dans le sens de salope; dans cette optique...

Que ce soit mec-salope ou compersion, je trouve logique d'employer des néologismes et des barbarismes dans le cadre d'une pratique récemment cernée...
C'est même plutôt bien que ce soit nous, comme pratiquants, qui choisissions nos mots pour désigner nos comportements.

Ou finalement, on attendra que la société utilise des mots péjoratifs à notre égard, et c'est ces mots qu'on récupérera le sens pour le rendre positif. Mais c'est long, d'attendre que les mots existent pour prendre la parole.
Donc, les néologismes, c'est cool.

Message modifié par son auteur il y a 16 ans.

Wo.
Ils durent combien de temps, les dîners de famille ?

Oh, je trouve qu'en français ça sonne pas si mal, dans le genre récupération de quolibet. En partie à cause du clin d'oeil franco-français au "manifeste des 343 salopes"...

Naaaaan !
L'assassin, c'est chouette , mais à moins de 10.
Sinon, on peut plus se bouger.
Et point de vue sonore, ça marche pas pour s'entendre et se causer sans être à 10 cm de l'oreille de l'autre.

Bohwaz, c'est pas toi qui va ne pas aimer chercher des alternatives, quand même ? :-P