Participation aux discussions
Discussion : Anecdotes plurielisantes, amoureuses ou amusantes
Siestacorta
le dimanche 21 mars 2010 à 13h24
Lilie
Quand je disais que ça pouvait être drôle, je pensais dans le cas où tout était parfaitement accepté et digéré, à tel point que ça pouvait être un jeu d'échanger les identités (dans le cas d'un trouple par exemple)
Vi. Et c'est vrai que le cadre du fil "anecdotes" pourrait laisser croire ça, dans ce sens Amande a un peu débordé de l'usage habituel.
Mais sur internet, le jeu avec des identités "significatives" est souvent assez mauvais signe.
Il y a une sorte de pacte d'échange honnête implicite : on n'utilise pas l'anonymat donné facilement par internet pour dire ce qu'on ne pourrait pas dire en vrai. Parce que cet anonymat est fragile, on prend sur soi de le respecter, de respecter les limites de l'intimité que la personne a défini. Et si la personne n'a rien défini de particulier (comme Amande), on explore pas à sa place.
Donc quand on se sert de l'anonymat pour dire des trucs intimes... Bon, d'emblée, j'ai une alerte qui bippe dans ma lecture...
Message modifié par son auteur il y a 16 ans.
Discussion : Pas plus gros qu'un asteroïde
Siestacorta
le dimanche 21 mars 2010 à 13h13
Si en plus on nous pique nos mots...
Je suis assez chafouiné par cette "coïncidence" des mots. C'est pas grave, hein, on voit ça tout le temps en kiosque.
Dans les rubriques de la colonnes de gauche de leur site, on a l'impression de plein d'occasions d'être une jeune femme moderne, libérée, sex-toy, jeux coquins, franchise... Et puis boum, tu arrives sur "infidélité", le seule terme sur lequel tous les articles sont dans le négatif.
Pas un résultat si tu fais "polyamour" dans leur moteur de recherche. L'occasion ou jamais ?
Mesdemoiselles, encore un effort pour être plurielles... :-)
Discussion : Anecdotes plurielisantes, amoureuses ou amusantes
Siestacorta
le dimanche 21 mars 2010 à 13h03
C'est dommage.
Mais pour toi, ça revient au même. Soit ce chéri compte beaucoup, et tu lui poses des questions jusqu'à ce que vous soyez tous les deux contents d'avoir parlé, posé les choses... Après, vous verrez ce que vous pouvez faire... ou pas.
Soit tu ne n'arrives pas/plus à faire avancer les choses, et tu en perds l'envie. Et comme dans toutes les relations, si on a plus envie, on arrête.
Discussion : Communiquer avec amour :-)
Siestacorta
le dimanche 21 mars 2010 à 12h57
Gg, merci...
Je ne suis pas d'accord avec toi, et là de suite je ne me sens pas de te répondre avec assez d'attention. Et comme tu te présentes comme sensible, je crains de te blesser.
Cela dit, ce que tu dis sur ta façon de vivre la communication, le recul que tu prends pour rester dans un échange qui te convienne, ça m'intéresse plus à ce "communiquer avec amour" que ce que je lisais jusqu'ici.
Si je trouve le bon moment pour te répondre, j'espère que tu le prendras bien, car à ce moment là je serai en train de discuter avec quelqu'un que je respecte. Certains effets de style pourront donner l'impression que je suis dur, mais je serais sans doute, à ce moment là, surtout passionné par ce qui se dit, pas du tout intéressé par l'idée de te blesser.
Discussion : Anecdotes plurielisantes, amoureuses ou amusantes
Siestacorta
le dimanche 21 mars 2010 à 12h38
Amande
L'un de mes chéris a pris comme pseudo pour s'inscrire sur ce site , le prénom d'un autre de mes chéris.
Qu'en pensez-vous ?
C'est pas drôle.
Je ne vois pas qui ça peut faire rire... ton autre chéri, toi ? ou seulement lui ?
Quelque soit la situation, ça mérite d'essayer de comprendre ce qu'il y a derrière.
Discussion : Compagne d'un polyamoureux et jalousie
Siestacorta
le dimanche 21 mars 2010 à 12h34
ay, j'ai mis du temps à écrire ce post, donc certaines lignes changent un peu de sens. Donc je répondais sans savoir ce que tu a écrit après m'avoir répondu.
Murf.
Discussion : Compagne d'un polyamoureux et jalousie
Siestacorta
le dimanche 21 mars 2010 à 12h25
Dis moi, que penses-tu des pistes que nous t'avons données ?
Sinon... Je n'ai que ta version des faits, teintée de ta peine actuelle, donc je ne suis pas complètement sûr de ce que j'avance.
Mais en fait, plus tu me décrits la situation, plus je trouve que ton ami ne vit pas vraiment en polyamoureux, mais en mec à maîtresses...
S'il était polyamoureux au sens strict, ou s'il l'était devenu :
- il t'aurait annoncé le début d'une relation très vite
- il ne la vivrait pas sans ton consentement (soit il aurait attendu le débat, soit il aurait rompu avec toi), sans être sûr que ça te convient et que ça ne risque pas de te faire souffrir continuellement.
- il serait assez respectueux pour que, même avec ton consentement, préserver votre intimité et, serait donc plus discret, selon des termes que vous auriez choisis ensemble (je ne prend pas les appels "amoureux" dans la maison, on s'organise comme-ci comme ça pour que sa tourne).
Le polyamour, c'est pas juste la liberté de quelqu'un de vivre comem il le sent. C'est aussi faire que ça se passe bien avec tout le monde, ou ne pas faire.
Selon ce que je lis, il est polyamoureux malgré lui : parce que tu as voulu en parler et que tu as accepté ses rencontres, pas parce que lui s'est engagé dans une démarche honnête.
S'il avait fait cette démarche, et pratiqué l'honnêteté revendiquée dans le terme "polyamour" (tu as lu la définition sur amours.pl, pour qu'on soit sûrs de parler sur un vocabulaire commun ?), tes questions et ressentis seraient sans doute différents.
Est-ce que je surinterprète, ou est-ce que c'est ce qui se passe ?
Je comprend que ton amour pour lui dépasse ta souffrance... mais tu ne peux pas accepter cette souffrance pour autant, sous prétexte que tu es ouverte d'esprit et aimante.
C'est quelque chose que je ressens dans ton récit : tu acceptes de souffrir, tu prends sur toi. Pour moi, cette endurance à la souffrance est une vertu "passagère". Sur du long terme, c'est juste un fonctionnement destructeur, qui signifie que tu es capable de vivre avec un problème permanent, que tu choisis de vivre quelque chose qui te gâche la vie.
Il y a plusieurs façons de faire évoluer votre situation. La séparation n'est pas obligatoire, contrairement à ce que diraient beaucoup de monogames.
Mais il faut que tu mènes pas mal de réflexion sur toi, sur ta souffrance et tes peurs, et tes attentes.
Et effectivement, ça veut dire qu'il faut que tu souffles, que tu prennes des vacances seule, pour réfléchir.
Oui, c'est bien ce que je dis, laisser les gamins, à lui ou à quelqu'un d'autre, une bonne semaine (ou plusieurs "dimanches" successivement sur une certaine période).
Travail + enfants en bas âge + remise en question amoureuse = tu risques gros à ne pas prendre le temps de te poser et réfléchir.
Message modifié par son auteur il y a 16 ans.
Discussion : Café-Poly - Paris - vendredi 19 mars 2010
Siestacorta
le samedi 20 mars 2010 à 23h26
kerdekel
ps : Siesta, ooh, mon dieu, grandeur de toute bôôté. Je crois que je ne t'aime plus (elle m'a dit ça hier...). Je t'ai attendu toute la soirée. :'( Snif.
Non mais dans la dimension où je suis un dieu (doit bien en exister une) je suis le genre de dieu carrément taré et pas fiable qu'apparait 2 mois après qu'on l'a invoqué, et qui déclenche trois siècles de guerre entre tribus parce qu'il s'est gouré en inversant les tables de la loi et sa liste des commissions.
Discussion : Compagne d'un polyamoureux et jalousie
Siestacorta
le samedi 20 mars 2010 à 22h25
Je résume ce que je comprend. Il y a 7 ans, il a eu une autre relation. Pas dans un fonctionnement poly, en cachette, puisque c'est par un coup de fil anonyme que tu as apris la chose.
Récemment, il s'est ouvert à toi de sa recherche poly...
Bien. Tu as décrit surtout ton point de vue, et c'est excellent, parce qu'on peut bien identifier tes questions.
Mais j'aimerai aussi savoir ce qu'il dit lui, comment il a abordé la question... Ce qu'il a proposé.
En attendant, deux lectures possibles de l'histoire.
Une pessimiste, dont tu as peur : votre histoire se finit, il ne s'est pas engagé de la même manière que toi, c'est un père indigne et en fait il t'a jamais aimé tout était mensonge et en fait c'est un agent secret et il a fini sa mission et demain matin il part aux Galapagos avec un nouvelle identité (je pousse l'histoire à l'excès, pour montrer par l'absurde que votre histoire sera, de toute façon, plus complexe... ).
C'est l'optique effrayante où votre relation aurait moins de sens que ses choix et ses peurs à lui.
Je pense qu'avec la lecture optimiste tu peux déjà contrer une part de ta peur : c'est avec toi qu'il a pu se découvrir poly. Avec une femme qui a essayé de le comprendre, et dont il a des enfants.
Dans une optique poly... Il n'a pas vraiment de raison de te quitter, en fait. Il a peur, parce qu'il t'a vu souffrir, parce qu'il a projeté ton incompréhension. Mais il y a des arguments en "votre" faveur, et un poly a la liberté de moins quitter les gens, il a tendance à chercher cette possibilité. C'est quelque chose de très fort de savoir que quelqu'un nous accepte, quelqu'un avec qui on a un passé et que ça survivra a une transformation de l'histoire.
Ca fait partie du trip poly, cette transformation, ce moment de confiance où notre premier partenaire accepte l'arrivée d'un second dans le système.
Donc si tu offres à ton compagnon la possibilité de vivre ça, plutôt que de redémarrer son parcours sans savoir si les partenaires suivantes essayeront de le comprendre et de l'aimer comme tu le fais toi... Ca joue beaucoup.
Maintenant, comme le souligne Eric, tu es sans doute plus motivée par ne pas perdre ton compagnon que par entrer dans le polyamour.
Ben... la bonne nouvelle là c'est que rien ne t'y oblige. Tu peux être "polytolérante" sans être polyamoureuse toi même. Ca peut bien se passer comme ça, ça existe. J'insiste sur ça, pour dire que pour lui comme pour toi, il ne s'agit pas de choisir entre la bonne vieille monogamie ou la révolution. Vous avez tout le choix de faire à votre manière perso.
lets
j'ai du mal à le voir revenir chez nous heureux juste parce qu'il a passé un moment avec elle (et je ne parle pas que de sexe)
Il est heureux parce qu'il a passé un moment avec elle... mais ce n'est pas que ça. Si il peut exprimer ce bonheur, c'est aussi parce que toi, tu es encore là, que tu l'as pas renvoyé à coups de pompes chez sa mère, et que tu acceptes de parler avec lui de perspectives différentes de celles que vous aviez au début (lui dire de ma part qu'il a du bol d'être avec quelqu'un de bien).
Même si en ce moment c'est douloureux, il a quand même l'assurance que tu le comprends, que tu ne le détestes pas. Je me répète : c'est avec toi qu'il vit ce changement de sa vie, avec quelqu'un qui l'aime, et qui pourrait encore l'aimer malgré la rupture. Quelqu'un avec qui une grande confiance est acquise.
Discussion : Compagne d'un polyamoureux et jalousie
Siestacorta
le samedi 20 mars 2010 à 19h08
Et tant que j'y suis : mes félicitations pour venir ainsi, parler posément, de toi même. Je pense que ça montre la possibilité que tu peux vraiment faire avec cette étape... D'emblée, plein de gens ne seraient même pas arrivé à cet étape et auraient commencé par insulter leur amant et fini par se tirer. Essayer une autre approche est plus que louable de ta part.
Discussion : Compagne d'un polyamoureux et jalousie
Siestacorta
le samedi 20 mars 2010 à 19h06
Ajout bonus de bonne foi, dans la catégorie "ça va sans dire mais ça va mieux en le disant"...
Chère Lets,
La plupart d'entre nous sommes conscients que le PA est une norme locale, et que tout le monde ne vit pas la jalousie de la même manière que les PA.
Je veux dire par là qu'il y a une possibilité compréhensible que tu ne puisses PAS vaincre ta jalousie, et que ça ne serait pas "mal", "ta faute" ou quoi que ce soit. Vous pouvez, avec ton compagnon, vous aimer l'un l'autre et ne pas aimer de la même façon, lui en poly, toi en mono.
Tu comprends pourquoi je le souligne ?
Ici, on peut te jurer que ce n'est pas parce que ton compagnon va chercher quelqu'un d'autre que ça va mal avec toi ou entre vous ou pour lui. Mais on peut pas te dire que tu dois bien le prendre, voilà.
Sinon, comme les autres, je t'encourage à creuse, "préciser la conscience" de ton ressenti de jalousie.
La jalousie n'est pas un sentiment simple, elle prend racine différemment selon les personnes.
En général, elle rovient de peurs : celle d'être abandonné, celle d'être moins aimé qu'un autre, moins aimé qu'avant, celle de ne pas se comprendre, celle de l'avenir... Il y en a des tas, en fait.
Pour donner moins de force à ces peurs, il faut que tu les identifies, celles qui agissent vraiment. Ce que tu te imagines qui pourrait arriver de mauvais par la suite.
Après avoir cerné ça, tu verras si tu peux ou non gérer cette peur, si ton compagnon peux t'y aider... Ou si c'est complètement impossible.
Mes encouragements... Même si vous ne deviez pas arriver, au final, à dépasser ce moment, à faire que ce soit une préoccupation amoureuse comme une autre, je crois que cette part du travail peut être positive pour toi et pour votre relation.
Discussion : Café-Poly - Paris - vendredi 19 mars 2010
Siestacorta
le samedi 20 mars 2010 à 17h51
J'ai tellement intégré que les cafés avaient lieu le samedi que je viens à peine de me rendre compte que celui-ci a eu lieu hier soir.
J'ai bien fait de passer chez moi avant de me rendre ce soir au bubble, donc.
(*image d'un mec en plein milieu d'une piste de ski, à poil avec avec une bouée en canard à la ceinture, et un air sceptique sur le visage*)
(special fumble : un moment de solitude maintenant, un autre tout à l'heure, pisque j'ai rien prévu d'autre).
Message modifié par son auteur il y a 16 ans.
Discussion : Communication : attention, fil sincère et brut de pomme avant tout
Siestacorta
le samedi 20 mars 2010 à 11h53
titane
Merci Siestacorta, encore une fois, tu as voulu aider et j'ai apprécié...
Ben merci à toi d'avoir tenté de jouer le jeu, et surtout d'avoir posé tes réactions d'une façon aussi claire, expliquée.
Je suis toujours pas bien d'accord, mais là je sais à peu près par où commencer pour le dire.
Et je ne vais pas le faire de suite. En fait je laisse passer plusieurs échanges potentiels avec toi dans ce fil : je pense que la dose d'huile sur le feu serait... prématurée.
Pas inutile, prématurée.
Ca viendra peut-être, à l'occasion. Moins spontanément, mais bien librement.
Discussion : Communication : attention, fil sincère et brut de pomme avant tout
Siestacorta
le vendredi 19 mars 2010 à 23h43
titane
Dois-je comprendre que je vais servir de test psychologique pour Clémentine ?... le but de son jeu serait d'arriver de s'entendre avec moi ?
Le but, pour cette partie, c'est de te dire exactement ce qu'elle peut, jusqu'où elle peut.
Ce n'est pas toi le test, comme tu le dis parfois, ce qui arrive sur le forum n'est qu'une partie de nous.
titane
selon toi, Siestacorta, le "fond" c'est quoi ?... sur quoi sommes nous cencés s'entendre ? qu'est-ce qui doit être lancé ici ?
J'explore ce sujet, presque autant que toi (presque : parce que d'emblée je comprend la partie "confrontation" dans la communication d'une manière assez proche de celle que Clem a défini).
Selon moi, une des pistes qu'on peut explorer dans ce fil est la question que je pose à la fin du message où je répond à Mandarine :
dans un débat, quelle est selon vous la différence entre une bagarre, un conflit et un désaccord ?
Discussion : Café-Poly - Paris - vendredi 19 mars 2010
Siestacorta
le vendredi 19 mars 2010 à 23h32
Up... Enfin je crois que c'est encore d'actualité, ce rv ?
Discussion : Le sexe, ça commence où pour vous ?
Discussion : Anecdotes plurielisantes, amoureuses ou amusantes
Discussion : Communication : attention, fil sincère et brut de pomme avant tout
Siestacorta
le vendredi 19 mars 2010 à 22h47
mandarine
Ca me fait juste mal au ventre que des gens que j aime bien s en prennent plein les dents!Il y a un fil pour les bagarres alors on est pas obligés de lire tout ca ici !
Je pense aussi qu on pourrai creer un fil :gants de boxe au moins j irai pas et je ne souffrirai pas !
Je n'ai pas l'intention de faire souffrir. Et sincèrement, je crois que plusieurs de mes mots permettent de s'en rendre compte. Mais je le re-précise, donc.
Je ne sais plus qui disait ça ici, Eric ou JH... Quelqu'un de plutôt soft en tout cas, disait, à peu près : " pour compenser le fait qu'à l'écrit on ne voit ni n'entend la personne, quand je lis un post qui me blesse, avant de répondre, je vérifie si ça peut être lu sur un ton agréable".
J'avoue quelque fois le faire moi-même après avoir répondu... Et me rendre compte qu'il y a un bon côté dans ce qu'on me dit.
Ca me permet aussi de repérer ce qui est vraiment très "boxe", ce sur quoi je dois sois parer, soi diplomater...
Mais surtout, ton intervention me permet de poser une question, qui me semble bien exprimer une partie du débat...
Dans un débat, quelle est selon vous la différence entre une bagarre, un conflit et un désaccord ?
Discussion : Communication : attention, fil sincère et brut de pomme avant tout
Siestacorta
le vendredi 19 mars 2010 à 22h30
Clementine
Ben faudra attendre que j'aie rechargé mes batteries, je ne peux pas donner ce que je n'ai pas.
Je serai très intéressé que tu arrives à répondre à Titane.
- pour le contenu lui même, le fond (et pour le coup ce serait aussi une réponse "bien foutue" à Usclade)... Pour trouver, au delà du "passage orageux", des amorces au débat qu'on peut poser avec ce fil. Parce que si j'en vois bien quelques bases (la communication et l'apprentissage se font par des moments de contradiction franche), je sens que le lancement n'est pas encore fait.
- parce que si on convient, avec une certaine simplicité, que tu as du mal à t'entendre avec lui, justement ce qui pourrait te renforcer toi, ce serait d'aller jusqu'à ta limite de dialogue avec quelqu'un qui est si loin de ton fonctionnement. Si je ne me trompe pas là-dessus, c'est quelque chose qui peut te motiver.
Discussion : Communication : attention, fil sincère et brut de pomme avant tout
Siestacorta
le vendredi 19 mars 2010 à 18h32
Ceci est une réponse directe à Titane...
Pour faciliter la lecture, je préfère la signaler comme telle.
Cette réponse n'apporte pas tant que ça au schmilblik, mais ça reste des choses que j'ai envie d'exprimer.
Ce n'est pas que personnel, dans le sens où il s'agit de dire pourquoi je comprend que Clem ait posté ce fil. Mais c'est très personnel quand même, et j'espère pouvoir avancer sur du plus intéressant pour tous ultérieurement (ça va sans dire, mais ça va mieux en le disant, une bonne devise).
titane
et puis donner tes appréciations sur les uns et les autres n'arrangent pas les choses... paradoxal tout ça...
Pas vraiment. Elle annonce un message franc du collier, dès le départ. Pas en disant que les gens ne pensent pas bien, mais en disant franchement ce qu'elle pense des gens, et qu'elle espère être suivie. En disant quand et avec qui elle a eu des difficultés
T'as tout le choix de ne pas t'accorder avec son fonctionnement, avec sa demande : on l'a tous. Mais tu ne dis pas que ça. Tu dis que c'est un "faux problème", que "ce fil n'a pas raison d'être".
Au milieu de ce que tu dis sur ta liberté d'expression, a priori extensible à celle des autre, tu émets des avis vraiment excluants.
Je pratique le fonctionnement à la fois brut et pensé qu'elle dit chercher (en tout ça y ressemble), c'est pourquoi je me sens concerné.
Je crois qu'on peut se permettre de toucher au personnel quand on le fait avec la capacité d'écouter ce que l'autre va répondre, et qu'on est capable aussi de ne pas faire que du personnel, justement.
Le général sans le particulier, ça sonne creux et le particulier sans le général, c'est trop peu pour en dire quelque chose. C'est même pas un constat, c'est une tautologie.
Ben on zappe pas. On nomme le particulier, en soi et chez l'autre, qui fait que ça déconne. On se planque pas, on dit ce qu'on ressent, pourquoi.
Ca prend du fil ? Bien.
Clem t'interpelle, interpelle Eric, ou mandarine ? Et alors ?
Elle demande à dialoguer, ou à entendre une fin de non recevoir : elle dit "ça me déplait, parlons-en", pas "ça me déplait, tu as donc tort".
Tu perçois de l'agressivité, des attaques, du dénigrement...
Il y en a. S'il n'y avait rien de plus, oui, ce serait sans intérêt. Mais comme il y a tout en plus, expression de ressenti, proposition de recherche et d'idées, questionnement sur la possibilité d'échange et demande de réponse, ne s'arrêter que sur un aspect personnel (par ailleurs reconnu et expliqué), dire "c'est le problème de untel" et refuser que ce soit un sujet plus complexe : c'est insuffisant.
Message modifié par son auteur il y a 16 ans.