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Discussion : Concours de slogans

Siestacorta
le lundi 19 novembre 2012 à 23h38
J'avais aussi : "la norme ne fait pas le bonheur"...
Je trouve que ça tient très bien de debout, mais c'est un peu codé, non ? Les gens vont peut-être plus se gratter la tête que se dire "ouéééé !"
Discussion : Ils ont besoin de tout le monde

Siestacorta
le lundi 19 novembre 2012 à 18h31
Tiens, j'ai même
"faites l'amour, pas la morale"
mais bon ça décale par rapport à la question de l'adoption...
Message modifié par son auteur il y a 13 ans.
Discussion : Ils ont besoin de tout le monde

Siestacorta
le lundi 19 novembre 2012 à 18h06
Ben il nous manque plus qu'un petit rv pour se faire un atelier banderole (et de la toile et des batons, mais ça doit se trouver...)
Discussion : Ils ont besoin de tout le monde

Siestacorta
le lundi 19 novembre 2012 à 15h25
Vu par un autre bout, en fait, j'hésite pas à être tordu et compliqué quand je parle en mon nom. J'ai pas besoin d'être consensuel quand il s'agit de mes idées persos.
Quand je dois tenir un discours commun avec d'autres gens, je cherche quand même plus un bon terrain d'entente !
Discussion : Ils ont besoin de tout le monde

Siestacorta
le lundi 19 novembre 2012 à 15h14
(attention, j'ai réédité/argumenté)
LittleJohn
Toi, tu te laisses aller à la facilité du slogan ? ^^
Ben dans une manif, si je veux être compris, je dois passer par cette grammaire là.
Mais justement, je choisis mon slogan pour qu'il soit assez différent des autres.
Il est clivant pour la partie de la société qui est réactionnaire, mais inclusif pour les modérés, et si je veux que mon action ne soit pas stigmatisée comme "destinée à une seule marge", je fais du slogan, sans complexe.
Discussion : Ils ont besoin de tout le monde

Siestacorta
le lundi 19 novembre 2012 à 15h02
là, clairement, si j'emploie le terme, c'est purement de la retape démago, parce que même chez les hétéro-charentaises, le message passera très bien...
Le mot "égalité" sera sans problème partout dans le matos de campagne des orgas militantes. Si on veut apporter quelque chose de plus, qui fasse pas revendication corporatistes, faut pas hésiter à ratisser large, je crois.
(oui, je sais, je peux être cynique, mais transformer les gens en citoyens informés, je crois que c'est plus dur que de les concerner... Et ça marche surtout mieux si ils sont déjà en action. Au moment où ils sont à l'extérieur, tu t'adresses à eux, tu pars pas du principe qu'ils sont d'accord avec toi et comprennent le sens politique de ta démarche. Donc, tu pars du dénominateur commun. Oui, c'est sale, c'est de la com'... )
Message modifié par son auteur il y a 13 ans.
Discussion : Ils ont besoin de tout le monde

Siestacorta
le lundi 19 novembre 2012 à 14h39
Heu... C'est pas parce que les lgbt défilent que ça va être l'ambiance gay-pride, hein. S'il y en a un peu, tant mieux, remarque : plus les cathos vont s'énerver, plus ils seront faciles à décrédibiliser, donc moi je vois plutôt un avantage à faire ça "sans complexes".
C'est l'action des femen qui a pu rendre évident que les gens de civitas ne souhaite pas un débat démocratique, mais bien des rapports d'oppression.
Après, ya un risque, évidemment... mais si défendre des idées progressistes consiste seulement à mettre son bulletin dans l'urne et regarder le PS merder, autant pas participer du tout !
Par contre, je reviens à mon point de tout à l'heure, une partie plus inclusive au cortège, sur un thème "l'amour emmerde les moralistes" par exemple, ce serait utile.
Discussion : Ils ont besoin de tout le monde

Siestacorta
le lundi 19 novembre 2012 à 14h03
Tentacara
L'inter LGBT appelle à manifester dans toutes les grandes villes de France le dimanche 16 décembre
Ouaip. Tiens nous informés !
Perso j'ai pas de soucis à me mettre sous des banderoles gay, mais je me demande si on devrait pas en faire une ou se coller à un cortège dont le texte ou l'identification soit plus largement open.
C'est à dire que ce serait un plus de montrer que des hétéros sont pour, ça empêcherait la simplification hétéros vs. homo, et, incidemment, ça ressemblerait à un mouvement politique de libération plus globale des moeurs...
Discussion : Une idée pour montrer le poly...
Discussion : Une idée pour montrer le poly...

Siestacorta
le vendredi 16 novembre 2012 à 08h44
Ben oui. On peut mettre les vrais problèmes de poly : yen a un qui habite loin un qui se sent seul... Mais ça se résoudrait avec des happy end poly (les gens trouvent un moyen, s'adaptent, ont une vie plus riche... Et à la fin la société devient tellement poly que les rencontres entre poly deviennent faciles).
Discussion : Resto-Poly à Paris, ouvert à toutes les questions !

Siestacorta
le vendredi 16 novembre 2012 à 08h41
Un peu cher (pas "globalement", hein, à ma hauteur de bourse), et avec des horaires mouvants, j'aime bien quand les soirées durent...
Discussion : Une idée pour montrer le poly...

Siestacorta
le jeudi 15 novembre 2012 à 22h29
Ben en fait, une petite idée rigolote et peu coûteuse, ce serait de faire des romans photo.
Oui. Au lieu d'appeler ça "nous deux", on appellerait ça "nous trois (et + si affinités)".
Voilà. Ce serait marrant à faire, non ?
EDIT : le titre, c'est montRer le poly.
Lapsus (ya un chwing au milieu)
Message modifié par son auteur il y a 13 ans.
Discussion : Eduquer ses enfants hors des clichés de genre

Siestacorta
le lundi 12 novembre 2012 à 13h57
(merde, moi dont le but était de me fâcher avec tout(e) le(e) monde(e)...)
Message modifié par son auteur il y a 13 ans.
Discussion : Eduquer ses enfants hors des clichés de genre

Siestacorta
le dimanche 11 novembre 2012 à 23h03
Bon, j'ai lu l'article "féministes avec une bite". Et bien que je me considère pas comme féministe (je participe pas à ce combat, quoi que je pense et vive par ailleurs), je me susi gratté la tête, un peu.
Je ne vais pas contre l'idée centrale du texte "nan mais tu peux PAAAS comprendre si t'es pas une nana" : c'est vrai, je ne peux pas.
J'ai pourtant mon petit avis, que je ne résiste pas à faire partager, parce que tralalère (posté en comment sur le blog, en attende de modo).
Ce qui me fait bizarre, mais c’est pas que sur le féminisme, c’est que sur les combats d’émancipation, en plus de de dénoncer ce qui déconne, les inégalités, on ne décrit pas les recherches pour « bien vivre ensemble ». Pas seulement en disant « tout ira bien quand on aura plus d’inégalité à constater », mais, exactement, que signifierait aller bien pour le dominant et le dominé actuels? Pas en utopie, mais, aujourd’hui, qu’est ce qui serait bon, au boulot, en ville, au lit.
Je veux dire que le désir d’épanouissement doit transparaître dans le besoin d’émancipation, si on veut des syllabes.
Et, ajouté-je, le polyamour, par exemple, c'est quand même une pratique ensemble très beaucoup plus émancipatrice que tous les discours, venant d'une femme ou d'un homme (même si ça sonne toujours plus fort quand c'est une femme qui dit qu'elle l'est).
C'est pas que de la théorie, c'est aussi basé sur des vécus épanouissants qui ont eu envie de se trouver un nom.
Pour pousser mon raisonnement au bout, vivre ensemble, pour un dominant et un dominé, ne revient pas à appliquer un manuel des égalités et pratiques émancipatrices, mais à trouver le moyen d'être bien... Et ça se trouve aussi de façon individuelle. Moi Tarzan, toi Jane, moi me tapper la vaisselle, toi conduire la bagnole, toi être payée plus que moi, mais si toi et moi aimer quand je claquer tes fesses avec une blaque égrillade quand tu sors, ça pas pêché.
Et si Rahan et Ruhaa à côté avoir choisi autre option, pas bien grave non plus.
Message modifié par son auteur il y a 13 ans.
Discussion : Eduquer ses enfants hors des clichés de genre

Siestacorta
le mercredi 07 novembre 2012 à 15h29
gdf
la conclusion est sans appel : ma fille pense qu'aucun homme ne sait coudre, et toutes les femmes savent. Plutôt qu'un long discours, je lui ai simplement réparé son doudou, en espérant qu'elle en retiendra quelque chose...
Vive la propagande par le fait.
Discussion : Eduquer ses enfants hors des clichés de genre

Siestacorta
le mardi 06 novembre 2012 à 20h02
Bon, j'en fais pas trop parce que c'est ce genre de sujet où je me sens vraiment à l'aise avec personne, mais puisqu'on est dans les petits plaisirs rhétoriques, je voulais faire une petite réflexion.
On émancipe pas les autres, on S'émancipe soi-même. Que ce soit du féminisme ou de la laïcité ou de la transmission scientifique, on est pas prophètes... Ceux qui nous écoutent (et nos enfants en particulier) vont pas d'un seul coup Voir la Lumière.
Je réitère, on ne peut pas décréter que nos idées sont justes, on peut juste se bagarrer pour que les gens aient l'espace de liberté pour choisir leur idée à eux. (et conserver cette liberté pour nous-même, aussi...)
Donc, les études de genre, le féminisme, c'est des grilles de lecture qui permettent de comprendre si oui ou merde on a sa propre liberté, qu'on peut diffuser, faire connaître, mais qui par ailleurs ne nous donnent pas le droit de juger les gens qui ne pensent pas comme nous, ne vivent pas comme nous... et nous emmerdent pas pour autant.
Discussion : Eduquer ses enfants hors des clichés de genre

Siestacorta
le dimanche 04 novembre 2012 à 22h04
Oh ben onaka proposer une discrimination positive à la formation de nounous transgenres, comme ça plein de travailleur(ses) pourraient trouver un intérêt à travailler leur genre, la fin justifiée par le besoin de moyens...
(8E
Message modifié par son auteur il y a 13 ans.
Discussion : Peur de l'abandon face au poly...

Siestacorta
le vendredi 02 novembre 2012 à 18h47
Bon, par contre, faut jouer le jeu, c'est pas "si tu le fais, je pars", parce que là tu influencerais beaucoup, ya une "menace".
C'est "si tu le fais, je vais aviser, et ya des chances que j'aime pas du tout et que ce soit meilleur pour moi de partir que de rester, mais je tiens assez à toi pour pas partir juste avec mon idée toute faite, donc nous donner l'occasion de voir ce que ça fera".
Message modifié par son auteur il y a 13 ans.
Discussion : Peur de l'abandon face au poly...

Siestacorta
le vendredi 02 novembre 2012 à 16h41
effondree
que c'est à lui de choisir. Certes je suis la raison de sa difficulté à faire son choix, mais c'est son envie, donc c'est à lui de décider ce qu'il souhaite tester : le risque de me perdre, ou le risque de se perdre.
C'est à lui de choisir, oui, à cette étape.
J'y vais, j'y vais pas.
Mais après, vous serez deux à devoir choisir si vous restez ensemble ou non.
Je crois, peut-être à tort, que c'est mieux que ce soit le poly qui prenne la décision de rompre avec le mono.
Disons que s'il le ne fait pas, c'est un méchant égoïste qui n'écoute pas ce qu'on lui demande, s'il le fait, c'est un méchant égoïste qui tient pas en place ("comme tous les autres mecs"...).
Quitte à ce que chacun se sente mal, autant croire avoir raison, conforté en cela par les normes sociales pour le mono, et sa capacité à y résister pour le poly.
Et tant pis pour toutes les possibilités d'amour qui se perdent en route. Tant que les poly seront une petite minorité, on aura encore beaucoup de ruptures injustifiées et de cocufiages rationnels.
Message modifié par son auteur il y a 13 ans.
Discussion : Peur de l'abandon face au poly...

Siestacorta
le vendredi 02 novembre 2012 à 16h27
Je ne comprend pas comment l'exclusivité devient une pulsion.
Un besoin personnel, une attente, bon, pourquoi pas, on peut être pragmatique et se dire qu'on se connait, par expérience on sait que quand il n'y a pas d'exclusivité, on finit par être malheureux.
Alors on désire être avec quelqu'un qui a les mêmes besoins.
Voilà, les choses sont simples, personne ne se pose plus de questions.
(le truc c'est que ça reste rarement simple : on ne reste pas le même toute sa vie, l'autre non plus).
Mais une pulsion, ça me semble "pas ça". JE veux dire, on ne vient pas avec l'autre en disant " je veux que tu sois exlusif aujourd'hui, oui, ah, ça me fait du bien toute cette exclusivité que tu me donnes" puis, après" "bon, ça va, je ne vais pas avoir de pulsion exclusive pendant quelques temps maintenant".
C'est pas une pulsion qui se manifesterait si le sujet n'est pas abordé.
Une pulsion c'est quand toi tu changes de comportement par rapport à ton comportement habituel.
Une pulsion d'exclusivité, je vois pas bien quand ça te prend "spontanément".
C'est une attente, une capacité de jalousie, bon.
effondrée
Qu'est-ce que tu n'aimes pas en toi quand l'autre est satisfait (je vais rajouter : "par un autre"), au point que tu désires qu'il ne le soit pas ?
la perte de la notion d'unique (surement lié à mon "exclusivité")
Ben en même temps, tu seras toujours unique, hein, ya des preuves ADN de ça. :-) On a pas besoin qu'on nous répètes qu'on est unique, c'est comme nous dire qu'on est humain, on sait.
Ce qui est important, rassurant, c'est que l'autre nous aime tel que l'on est, avec ce qui nous rend unique. Mais c'est pas lui qui le fait, on est déjà comme ça.
Votre relation aussi resterait unique de toute façon, même s'il en avait plusieurs parailleurs, puisque les autres relations existeraient avec des personnes qui sont différentes de toi. Et que ce qu'il choisit de faire avec toi, il veut le refaire, que ça continue. Donc à ses yeux, ces différences doivent avoir beaucoup de valeur. Ca, pour le coup, c'est rassurant.
effondrée
et sinon est-ce que vous avez eu des histoires où quelqu'un avait posé cette limite du physique, est-ce que selon vous cela est possible de vivre deux histoires d'amour en même temps dont l'une n'a pas de cul ?
Ca n'a pas d'intérêt pour moi, mais ça existe...
On peut avoir envie d'une relation amoureuse sans sexe et tomber sur quelqu'un qui veut la même chose.
Bon, cela dit, sachant qu'il a des désirs sexuels avec toi, je comprend pas bien comment il pourrait vivre d'autre relation sans ça. Ca fait probablement partie de ce qu'il attend dans une relation.