Polyamour.info

Siestacorta

Siestacorta

Paris (France)

mastodon.parleur.net/@Siestacorta

Participation aux discussions

Discussion : Ils ont besoin de tout le monde

Profil

Siestacorta

le lundi 19 novembre 2012 à 15h02

là, clairement, si j'emploie le terme, c'est purement de la retape démago, parce que même chez les hétéro-charentaises, le message passera très bien...

Le mot "égalité" sera sans problème partout dans le matos de campagne des orgas militantes. Si on veut apporter quelque chose de plus, qui fasse pas revendication corporatistes, faut pas hésiter à ratisser large, je crois.

(oui, je sais, je peux être cynique, mais transformer les gens en citoyens informés, je crois que c'est plus dur que de les concerner... Et ça marche surtout mieux si ils sont déjà en action. Au moment où ils sont à l'extérieur, tu t'adresses à eux, tu pars pas du principe qu'ils sont d'accord avec toi et comprennent le sens politique de ta démarche. Donc, tu pars du dénominateur commun. Oui, c'est sale, c'est de la com'... )

Message modifié par son auteur il y a 13 ans.

Voir dans le contexte

Discussion : Ils ont besoin de tout le monde

Profil

Siestacorta

le lundi 19 novembre 2012 à 14h39

Heu... C'est pas parce que les lgbt défilent que ça va être l'ambiance gay-pride, hein. S'il y en a un peu, tant mieux, remarque : plus les cathos vont s'énerver, plus ils seront faciles à décrédibiliser, donc moi je vois plutôt un avantage à faire ça "sans complexes".

C'est l'action des femen qui a pu rendre évident que les gens de civitas ne souhaite pas un débat démocratique, mais bien des rapports d'oppression.
Après, ya un risque, évidemment... mais si défendre des idées progressistes consiste seulement à mettre son bulletin dans l'urne et regarder le PS merder, autant pas participer du tout !

Par contre, je reviens à mon point de tout à l'heure, une partie plus inclusive au cortège, sur un thème "l'amour emmerde les moralistes" par exemple, ce serait utile.

Voir dans le contexte

Discussion : Ils ont besoin de tout le monde

Profil

Siestacorta

le lundi 19 novembre 2012 à 14h03

Tentacara
L'inter LGBT appelle à manifester dans toutes les grandes villes de France le dimanche 16 décembre

Ouaip. Tiens nous informés !

Perso j'ai pas de soucis à me mettre sous des banderoles gay, mais je me demande si on devrait pas en faire une ou se coller à un cortège dont le texte ou l'identification soit plus largement open.
C'est à dire que ce serait un plus de montrer que des hétéros sont pour, ça empêcherait la simplification hétéros vs. homo, et, incidemment, ça ressemblerait à un mouvement politique de libération plus globale des moeurs...

Voir dans le contexte

Discussion : Une idée pour montrer le poly...

Profil

Siestacorta

le vendredi 16 novembre 2012 à 12h16

merci Ptitjean !

Voir dans le contexte

Discussion : Une idée pour montrer le poly...

Profil

Siestacorta

le vendredi 16 novembre 2012 à 08h44

Ben oui. On peut mettre les vrais problèmes de poly : yen a un qui habite loin un qui se sent seul... Mais ça se résoudrait avec des happy end poly (les gens trouvent un moyen, s'adaptent, ont une vie plus riche... Et à la fin la société devient tellement poly que les rencontres entre poly deviennent faciles).

Voir dans le contexte

Discussion : Resto-Poly à Paris, ouvert à toutes les questions !

Profil

Siestacorta

le vendredi 16 novembre 2012 à 08h41

Un peu cher (pas "globalement", hein, à ma hauteur de bourse), et avec des horaires mouvants, j'aime bien quand les soirées durent...

Voir dans le contexte

Discussion : Une idée pour montrer le poly...

Profil

Siestacorta

le jeudi 15 novembre 2012 à 22h29

Ben en fait, une petite idée rigolote et peu coûteuse, ce serait de faire des romans photo.

Oui. Au lieu d'appeler ça "nous deux", on appellerait ça "nous trois (et + si affinités)".

Voilà. Ce serait marrant à faire, non ?

EDIT : le titre, c'est montRer le poly.
Lapsus (ya un chwing au milieu)

Message modifié par son auteur il y a 13 ans.

Voir dans le contexte

Discussion : Eduquer ses enfants hors des clichés de genre

Profil

Siestacorta

le lundi 12 novembre 2012 à 13h57

(merde, moi dont le but était de me fâcher avec tout(e) le(e) monde(e)...)

Message modifié par son auteur il y a 13 ans.

Voir dans le contexte

Discussion : Eduquer ses enfants hors des clichés de genre

Profil

Siestacorta

le dimanche 11 novembre 2012 à 23h03

Bon, j'ai lu l'article "féministes avec une bite". Et bien que je me considère pas comme féministe (je participe pas à ce combat, quoi que je pense et vive par ailleurs), je me susi gratté la tête, un peu.

Je ne vais pas contre l'idée centrale du texte "nan mais tu peux PAAAS comprendre si t'es pas une nana" : c'est vrai, je ne peux pas.

J'ai pourtant mon petit avis, que je ne résiste pas à faire partager, parce que tralalère (posté en comment sur le blog, en attende de modo).

Ce qui me fait bizarre, mais c’est pas que sur le féminisme, c’est que sur les combats d’émancipation, en plus de de dénoncer ce qui déconne, les inégalités, on ne décrit pas les recherches pour « bien vivre ensemble ». Pas seulement en disant « tout ira bien quand on aura plus d’inégalité à constater », mais, exactement, que signifierait aller bien pour le dominant et le dominé actuels? Pas en utopie, mais, aujourd’hui, qu’est ce qui serait bon, au boulot, en ville, au lit.
Je veux dire que le désir d’épanouissement doit transparaître dans le besoin d’émancipation, si on veut des syllabes.

Et, ajouté-je, le polyamour, par exemple, c'est quand même une pratique ensemble très beaucoup plus émancipatrice que tous les discours, venant d'une femme ou d'un homme (même si ça sonne toujours plus fort quand c'est une femme qui dit qu'elle l'est).
C'est pas que de la théorie, c'est aussi basé sur des vécus épanouissants qui ont eu envie de se trouver un nom.

Pour pousser mon raisonnement au bout, vivre ensemble, pour un dominant et un dominé, ne revient pas à appliquer un manuel des égalités et pratiques émancipatrices, mais à trouver le moyen d'être bien... Et ça se trouve aussi de façon individuelle. Moi Tarzan, toi Jane, moi me tapper la vaisselle, toi conduire la bagnole, toi être payée plus que moi, mais si toi et moi aimer quand je claquer tes fesses avec une blaque égrillade quand tu sors, ça pas pêché.

Et si Rahan et Ruhaa à côté avoir choisi autre option, pas bien grave non plus.

Message modifié par son auteur il y a 13 ans.

Voir dans le contexte

Discussion : Eduquer ses enfants hors des clichés de genre

Profil

Siestacorta

le mercredi 07 novembre 2012 à 15h29

gdf
la conclusion est sans appel : ma fille pense qu'aucun homme ne sait coudre, et toutes les femmes savent. Plutôt qu'un long discours, je lui ai simplement réparé son doudou, en espérant qu'elle en retiendra quelque chose...

Vive la propagande par le fait.

Voir dans le contexte

Discussion : Eduquer ses enfants hors des clichés de genre

Profil

Siestacorta

le mardi 06 novembre 2012 à 20h02

Bon, j'en fais pas trop parce que c'est ce genre de sujet où je me sens vraiment à l'aise avec personne, mais puisqu'on est dans les petits plaisirs rhétoriques, je voulais faire une petite réflexion.

On émancipe pas les autres, on S'émancipe soi-même. Que ce soit du féminisme ou de la laïcité ou de la transmission scientifique, on est pas prophètes... Ceux qui nous écoutent (et nos enfants en particulier) vont pas d'un seul coup Voir la Lumière.

Je réitère, on ne peut pas décréter que nos idées sont justes, on peut juste se bagarrer pour que les gens aient l'espace de liberté pour choisir leur idée à eux. (et conserver cette liberté pour nous-même, aussi...)

Donc, les études de genre, le féminisme, c'est des grilles de lecture qui permettent de comprendre si oui ou merde on a sa propre liberté, qu'on peut diffuser, faire connaître, mais qui par ailleurs ne nous donnent pas le droit de juger les gens qui ne pensent pas comme nous, ne vivent pas comme nous... et nous emmerdent pas pour autant.

Voir dans le contexte

Discussion : Eduquer ses enfants hors des clichés de genre

Profil

Siestacorta

le dimanche 04 novembre 2012 à 22h04

Oh ben onaka proposer une discrimination positive à la formation de nounous transgenres, comme ça plein de travailleur(ses) pourraient trouver un intérêt à travailler leur genre, la fin justifiée par le besoin de moyens...

(8E

Message modifié par son auteur il y a 13 ans.

Voir dans le contexte

Discussion : Peur de l'abandon face au poly...

Profil

Siestacorta

le vendredi 02 novembre 2012 à 18h47

Bon, par contre, faut jouer le jeu, c'est pas "si tu le fais, je pars", parce que là tu influencerais beaucoup, ya une "menace".

C'est "si tu le fais, je vais aviser, et ya des chances que j'aime pas du tout et que ce soit meilleur pour moi de partir que de rester, mais je tiens assez à toi pour pas partir juste avec mon idée toute faite, donc nous donner l'occasion de voir ce que ça fera".

Message modifié par son auteur il y a 13 ans.

Voir dans le contexte

Discussion : Peur de l'abandon face au poly...

Profil

Siestacorta

le vendredi 02 novembre 2012 à 16h41

effondree

que c'est à lui de choisir. Certes je suis la raison de sa difficulté à faire son choix, mais c'est son envie, donc c'est à lui de décider ce qu'il souhaite tester : le risque de me perdre, ou le risque de se perdre.

C'est à lui de choisir, oui, à cette étape.
J'y vais, j'y vais pas.
Mais après, vous serez deux à devoir choisir si vous restez ensemble ou non.

Je crois, peut-être à tort, que c'est mieux que ce soit le poly qui prenne la décision de rompre avec le mono.
Disons que s'il le ne fait pas, c'est un méchant égoïste qui n'écoute pas ce qu'on lui demande, s'il le fait, c'est un méchant égoïste qui tient pas en place ("comme tous les autres mecs"...).
Quitte à ce que chacun se sente mal, autant croire avoir raison, conforté en cela par les normes sociales pour le mono, et sa capacité à y résister pour le poly.

Et tant pis pour toutes les possibilités d'amour qui se perdent en route. Tant que les poly seront une petite minorité, on aura encore beaucoup de ruptures injustifiées et de cocufiages rationnels.

Message modifié par son auteur il y a 13 ans.

Voir dans le contexte

Discussion : Peur de l'abandon face au poly...

Profil

Siestacorta

le vendredi 02 novembre 2012 à 16h27

Je ne comprend pas comment l'exclusivité devient une pulsion.
Un besoin personnel, une attente, bon, pourquoi pas, on peut être pragmatique et se dire qu'on se connait, par expérience on sait que quand il n'y a pas d'exclusivité, on finit par être malheureux.
Alors on désire être avec quelqu'un qui a les mêmes besoins.
Voilà, les choses sont simples, personne ne se pose plus de questions.
(le truc c'est que ça reste rarement simple : on ne reste pas le même toute sa vie, l'autre non plus).

Mais une pulsion, ça me semble "pas ça". JE veux dire, on ne vient pas avec l'autre en disant " je veux que tu sois exlusif aujourd'hui, oui, ah, ça me fait du bien toute cette exclusivité que tu me donnes" puis, après" "bon, ça va, je ne vais pas avoir de pulsion exclusive pendant quelques temps maintenant".

C'est pas une pulsion qui se manifesterait si le sujet n'est pas abordé.
Une pulsion c'est quand toi tu changes de comportement par rapport à ton comportement habituel.
Une pulsion d'exclusivité, je vois pas bien quand ça te prend "spontanément".

C'est une attente, une capacité de jalousie, bon.

effondrée
Qu'est-ce que tu n'aimes pas en toi quand l'autre est satisfait (je vais rajouter : "par un autre"), au point que tu désires qu'il ne le soit pas ?
la perte de la notion d'unique (surement lié à mon "exclusivité")

Ben en même temps, tu seras toujours unique, hein, ya des preuves ADN de ça. :-) On a pas besoin qu'on nous répètes qu'on est unique, c'est comme nous dire qu'on est humain, on sait.
Ce qui est important, rassurant, c'est que l'autre nous aime tel que l'on est, avec ce qui nous rend unique. Mais c'est pas lui qui le fait, on est déjà comme ça.

Votre relation aussi resterait unique de toute façon, même s'il en avait plusieurs parailleurs, puisque les autres relations existeraient avec des personnes qui sont différentes de toi. Et que ce qu'il choisit de faire avec toi, il veut le refaire, que ça continue. Donc à ses yeux, ces différences doivent avoir beaucoup de valeur. Ca, pour le coup, c'est rassurant.

effondrée
et sinon est-ce que vous avez eu des histoires où quelqu'un avait posé cette limite du physique, est-ce que selon vous cela est possible de vivre deux histoires d'amour en même temps dont l'une n'a pas de cul ?

Ca n'a pas d'intérêt pour moi, mais ça existe...
On peut avoir envie d'une relation amoureuse sans sexe et tomber sur quelqu'un qui veut la même chose.
Bon, cela dit, sachant qu'il a des désirs sexuels avec toi, je comprend pas bien comment il pourrait vivre d'autre relation sans ça. Ca fait probablement partie de ce qu'il attend dans une relation.

Voir dans le contexte

Discussion : Peur de l'abandon face au poly...

Profil

Siestacorta

le vendredi 02 novembre 2012 à 13h49

effondree


" il peut m'aider à chercher ce qui me fait du bien parce qu'il a l'expérience de chercher ce qui lui fait du bien à lui. "
c'est un peu blessant cette phrase, car tu pars du principe que je ne suis restée en phase réactionnelle.

Pardon, j'espère que c'est pas une grosse blessure :-/

C'est vrai que tu as dépassé le mode "épidermique", puisque tu es là à débattre !
Mais bon, la réaction "si ça arrivait" serait la même que tu aies réfléchi ou non, disons que tu sais ou tu en es toi.
C'est déjà bien. Mais ça ne veut pas dire que tu as compris ce qui se passe pour l'autre, ça veut dire que tu fais avec ce que tu te sens capable de comprendre.
(ce qui est très sain, d'ailleurs.)

Si je souhaite débattre après ça, c'est que tu exposes une opinion ici, tu ne fais pas que te dire "bon je sais ce que je veux, pas besoin d'en parler".
Et dans ton opinion, il y a d'une part l'idée de pulsion animale, et de l'autre un "tout ce qu'il veut, mais pas de sexe ailleurs".

C'est une limite que tu reconnais et que tu traces (heu, il faut que l'autre soi au courant, aussi, hein, c'est un des chevaux de bataille poly, les règles implicites en amour, ça valide des normes qui au final conviennent à peu de monde).

Comme tu tiens à valoriser cette limite, je tiens à l'interroger. Oui, c'est réactionnel, mais pas très grave... J'ajoute mon idée : tu sais que tu serais jalouse, mais tu ne sais pas comment il serait avec toi après.

En quoi sa pulsion animale satisfaite fait que la relation est moins bien ? Qu'est-ce que tu n'aimes pas en toi quand l'autre est satisfait, au point que tu désires qu'il ne le soit pas ?

effondree
et tout autant qu'il a le droit d'avoir envie de cette personne physiquement, j'ai le droit d'avoir mal de cela.

oui, oui ! Vraiment ! On a tous le droit d'être jaloux ! Ca arrive, c'est comme ça. Les ressentis sont pas des droits, ce sont des faits, on peut pas faire sans.

Mais si un pulsion animale, une histoire de cul, rend une histoire d'amour impossible, ça veut dire que le cul est à ce point plus fort que les autres sentiments ?

On a "le droit" d'être jaloux. Mais on ressent mille autres choses envers l'autre. Même quand on est dans un conflit, on ne fait pas que détester; plein d'autres choses se passent !

Message modifié par son auteur il y a 13 ans.

Voir dans le contexte

Discussion : Peur de l'abandon face au poly...

Profil

Siestacorta

le vendredi 02 novembre 2012 à 13h01

effondree

Mais ce n'est pas parce que je l'aime et que je serais heureuse pour lui que je resterais car je serais heureuse pour lui, mais pas pour moi.

Il est un élément qui te rend heureuse.
Sans forcément chercher d'autres amants, si t'es as pas besoin, tu as sans doute aussi d'autres choses qui peuvent te rendre 'heureuse pour toi', en dehors de ce qu'il fait ou non !

Je sais que la jalousie se décide pas, ne s'ignore pas. Répétons-le, les poly peuvent être jaloux, ça arrive. On peut juste faire qu'elle ne soit pas le seul sentiment décisif.
Et trouver comment être heureux pour soi ET pour l'autre ET le rendre heureux pour lui et pour nous, en même temps. C'est quand même une ambition qui vaut bien le "chacun pas trop triste, mais de son côté".

Voir dans le contexte

Discussion : Peur de l'abandon face au poly...

Profil

Siestacorta

le vendredi 02 novembre 2012 à 12h56

oups, désolé, j'ai retravaillé mon post pendant que tu me répondais.
Ya peut-être d'autres bouts qui valent le coup, tudis.

Message modifié par son auteur il y a 13 ans.

Voir dans le contexte

Discussion : Peur de l'abandon face au poly...

Profil

Siestacorta

le vendredi 02 novembre 2012 à 12h17

Je ne crois pas qu'on puisse réduire nos sentiments et désirs à une opposition entre la pulsion animale et sa contrainte.
Ca réduit ce qu'on ressent de l'autre aux moments où il ne va pas dans notre sens. Quand il nous fait du mal, il est égoïste, quand il nous fait du bien, il se contraint pour satisfaire notre égoïsme. Le bonheur ce serait pas quand on a exactement le même nombre d'abricots sur la part de tarte, mais quand l'autre s'emmerde à redécouper pour qu'il y ait éxactement ce nombre.

L'humain serait notre capacité à nous contraindre nous-même. A partir de là, les meilleurs humains qu'on puisse trouver vivent dans des régiments ou des monastères. Tout le monde contraints pour le bien commun.

Bon, mais sinon, l'empathie, ça existe, c'est ce qui fonde la complexité des rapports humains. Et sans doute le sentiment de justice. On a mal pour l'autre, on est heureux pour l'autre, indépendamment de notre propre situation, du nombre d'abricots qui nous ferait plaisir (et ça arrive qu'on préfère le salé).

L'empathie, on veut le bien de l'autre, et il veut le notre.
Pour arriver à en faire du bien, oui, ça demande de dépasser ses pulsions, mais pas en les ignorant ni en se contraignant à ne pas en avoir, mais en multipliant les moments où aucun de nous n'est contraint.
Soit en faisant des tartes plus grandes pour qu'il y en ait toujours trop pour tous, soit partant du principe que tout le monde n'a pas besoin de vivre la même chose. Il reste du fromage et de la glace, moi j'en veux pas.

Le moment où celui qui m'aime est heureux de vivre, où je lui offre la possibilité de trouver tout ce qu'il veut, du moment qu'on continue à s'aimer, c'est le moment où je suis dans l'empathie, la générosité, la compréhension, où je dépasse mon égoïsme.
Et puisqu'il m'a et qu'il a ce qu'il veut, il peut être généreux avec moi, attentif à ce que je désire, il peut m'aider à chercher ce qui me fait du bien parce qu'il a l'expérience de chercher ce qui lui fait du bien à lui.

Si on ne fait que se contraindre à ne pas faire de mal, et qu'on attend seulement ça de l'autre, on est dans une relation d'égoïsmes qui se satisfont dans le repli (jusqu'à ce que ça craque), plutôt que des individualismes généreux qui s'offrent chaque jour des possibilités de satisfaction.

Message modifié par son auteur il y a 13 ans.

Voir dans le contexte

Discussion : Les polyamoureux font-ils peur ?

Profil

Siestacorta

le jeudi 01 novembre 2012 à 00h14

alouette
oui bien sur .. siil ny a pas tout ce qui fait une "relation" la complicité , la tendresse , la vie au grand air etc

Ben c'est pas parce qu'on se voit pas de façon continue qu'on a pas complicité, tendresse...

(Pour la vie au grand air, en fait, ça veut dire que les scouts ont plus de chances d'avoir une relation que les autres ?)
(non, rien...)

Voir dans le contexte

Retour au profil