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Siestacorta

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Discussion : L'impression d'attendre plus

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Siestacorta

le dimanche 26 octobre 2014 à 20h33

Je suis assez curieux aussi sur ce qu'a souligné Shamal : le "on" a cherché un studio et le côté "déménagement pendant qu'elle est ailleurs", ça fait bizarre, évoqué comme ça ?
Pourquoi comment ?

Sinon, à ce détail près, je dirais que cette histoire un peu chaotique ressemble à de la recherche en prise d'autonomie, mais à tâtons, sans penser que c'est exactement ça qu'on cherchait dès le départ.
On a pas sa version, mais de ce point de vue ton homme a l'air de faire encore un peu ça à l'aveugle, dans un rapport à elle, puis à toi... pas encore dans un rapport à lui.
Toi tu nous parle surtout de ce qu'il te fait ressentir, mais tu parles aussi un peu de tes propres décisions autonome, et comme Le tChel, je trouve que c'est plutôt des bonnes nouvelles !

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Discussion : Dictature

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Siestacorta

le dimanche 26 octobre 2014 à 19h58

Un point : ce que je décris-là est pas "à éradiquer sous peine d'être un sale enflure". C'est l'effet de sentiments et de rapports à soi que je pense communs à la plupart des gens.
Autrement dit, moimoimoi personnellement je suis très égocentrique (vous n'auriez pas deviné, hein ?).

Je crois qu'on peut rarement faire autrement, on a pas de superpouvoir de télépathie de ruche ; en revanche, on peut en prendre conscience, assumer d'être subjectif comme je le disais à Apsophos un peu plus haut. Parce qu'ainsi, on perçoit la limite de notre mouvement vers l'autre.
Le sentiment amoureux nous pousse vers l'autre, donc une rencontre qui peut nous faire évoluer. Mais c'est pas une vertu qui marche toute seule...
Paradoxalement, je crois qu'on la favorise en assumant une part d'égoïsme.
On ne déclare pas que se changer ou changer l'autre arrive grâce à "l'amour tout beau tout éthique et encore plus avec l'option angélico-dondesoi-poly-noussommesprogressistes-noussommesgaïa" : on peut grandir en faisant le mouvement matériel avec l'autre (les autres), l'expérience de l’interaction. Mais pour ça, il faut reconnaître qu'on est soi, seulement soi, qu'être l'amoureux, le polyamoureux, ça nous donne pas une qualité, juste une occasion.

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : Café poly + conférence gesticulée à Pau sur la sexualité féminine, samedi 8 novembre 2014

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Siestacorta

le dimanche 26 octobre 2014 à 18h27

LuLutine

Moi j'ai pas trop compris pourquoi se plaindre de quelque chose qui n'est pas arrivé - à savoir la potentielle suppression d'un événement qui aux dernières nouvelles est toujours là - (...)?

A ce que j'avais compris, c'est que le premier lien donné par GP plus haut était un évènement qui avait été supprimé plus récemment, différent de ceux qui avaient effectivement été supprimés plus tôt.
La chronologie est différente ?

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Discussion : Café poly + conférence gesticulée à Pau sur la sexualité féminine, samedi 8 novembre 2014

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Siestacorta

le dimanche 26 octobre 2014 à 15h23

On peut réintituler le fil "la simulation d'évènement pour discuter de ce que c'est qu'un évènement", aussi, ça évite de virer le débat ?

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Discussion : Dictature

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Siestacorta

le dimanche 26 octobre 2014 à 15h19

Clown_Triste
Siestacorta, tu es surpuissant. Je passe mon temps à avoir envie de noter tes interventions dans mes petits carnets.
:)

C.T.

- ce grand "baoum !" dans le lointain ? Une explosion de chevilles.

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : Dictature

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Siestacorta

le dimanche 26 octobre 2014 à 15h05

Des exemples d'égocentrisme amoureux ou même polyamoureux ?
C'est toute la question du consentement
Je t'aime, donc je suis légitime pour changer en pratique ta vie (ou ta semaine prochaine).

Je viens te voir chez toi. Je reste chez toi, et comme j'aime ça, c'est donc par défaut acceptable voir souhaitable que je puisse rester un peu plus même si t'as pas prévu. Et si tu fais passer d'autres intérêts persos avant (besoin de solitude, de temps avec un autre partenaire, de voir des gens pour toi), c'est plus une exception qu'un choix.
Je t'aime, et je t'entraîne ma famille tous les dimanches parce que sans elle je suis pas moi.
Je t'aime, et je t'aime pas coiffé comme ça. Tu vas en entendre parler souvent.
Je t'aime, et comme on est proche, j'ai le droit d'être moins aimable que je ne le suis en public.
Je t'aime, donc tu déménages avec moi.
Je t'aime, donc plus on va manger ensemble, plus tu vas manger comme moi.
Je t'aime, donc sur la forme et le rythme de la vie sexuelle, mon exigence passe en premier.
Je t'aime, donc on va fonder une famille.
Je t'aime, donc tu prends ma religion.

En gros, quand l'amour vient s'ajouter comme argument et comme légitimité au rapport de forces entre intérêt particuliers.
Mettons : mon intérêt particulier est de picoler et fumer (je prend un exemple limite). Mais il se trouve que j'aime quelqu'un qui ne le fait pas. Dans notre vie commune, il sera fréquent que l'un ou l'autre utilise le lien et le sentiment pour que l'autre suive sa pratique. Et ce sera "par amour" que la décision sera prise ou demandée.
Je crois que parfois, ce "par amour" passe avant la recherche de compromis ; et que par défaut, notre égocentrisme prendra le pas sur le coopératif (je ne dis pas que c'est intelligent à long terme :-) ). En arrivant même à se faire passer, via le discours amoureux normé, pour de la maturité morale et affective.

Par ailleurs, dans une vision "morale" de l'amour ou du polyamour, il se passe la même chose en inversé : on est prêt à tout don de soi, toute proposition de forme, donc le jour où l'autre ne fait pas une concession qu'on espère, on pense encore plus fort que c'est du manque d'amour.
Des conceptions intellectuellement opposées de l'amour peuvent ainsi tendre aux mêmes effets.
On peut vivre l'amour comme s'il était inconditionnel (c'est là où ya un bon potentiel de moralisme caché).
Alors ce que va faire l'autre, dans ce sens ou dans un sens plus individualiste, ça sera notre grille de lecture de est-ce qu'il ma bien aimé. Il n'a pas voulu faire de compromis quand j'en fais facilement, donc il m'aime moins bien. Je fais plein de compromis, donc j'aime bien, donc je peux demander des choses à l'autre sans considérer que son intérêt est radicalement différent, puisque par principe éthique, tout est négociable.

(qui a remarqué que j'avais un rapport compliqué avec les idéalismes ?)

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : Café poly + conférence gesticulée à Pau sur la sexualité féminine, samedi 8 novembre 2014

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Siestacorta

le dimanche 26 octobre 2014 à 14h21

Je crois pas que ce soit pas jacobinisme qu'il y a une différence dans le traitement "forum" des évènements.
Je suis même pas certain qu'il y en ait tant que ça, en fait.

Si c'est le cas, ça peut être précisé, mais la plupart des initiatives qui n'ont pas lieu à Paris, et il y en a de plus en plus, ne me semblent pas, de "dehors", être empêchées ou bridées par paricentrisme négligent. Je comprend que vaut mieux le préciser plutôt que de le laisser penser, mais je crois pas qu'en pratique, les évènements soient mal gérés à cause de ça.
Oui à Paris on a nécessairement plus de rencontres (alors que bon, tous les fondateurs du site y vivaient pas, c'est donc pas une intention). Par défaut, c'est effectivement structurant. Mais les rendez-vous dqui perdurent ailleurs (do,nt certains des tiens) prouvent aussi que c'est pas une pente fatale.

Maintenant, mon opinion sur le cadre d'évènements.
Tu as raison, quand c'est la solution, garder le cadre informel ouvert et souple, ça permet de lancer de la rencontre dans des lieux où les gens ne sont pas encore organisés, ça donne à chacun une facilité d'initiative.
Mais "est-ce que des polys pourraient se rencontrer au passage" est différent de "des polys vont se rencontrer et organisent en partie tel évènement".
Ca ne veut pas dire que donnez un petit rendez-vous ne sert à rien, puisque les petits ruisseaux blablabla.
Par contre, ça veut dire que proposer un rendez-vous, c'est donner un temps et un lieu où on se donne les moyens d'accueillir des gens venus exprès se rencontrer "en tant que poly" et qui attendent plus qu'on parle poly sur place, au lieu que ce soit un sujet secondaire.

Donc : si tu te déplaces pour tes activités à toi et que tu saisis l'occasion de faire un évènement poly, ce qui sortirait sur le forum (dans ma façon de voir les choses, de nouveau, c'est pas moi qui définis le forum et ses activités IRL !), c'est en priorité l'organisation que tu as mis en place pour cette rencontre poly - avec dans les détails supplémentaires et non dans l'intitulé du rendez-vous - la mention que par ailleurs tu te déplaces pour telle autre évènement hors poly ; et que si les gens veulent faire les deux avec toi tu seras content mais que c'est pas un enchainement nécessaire.
L'essentiel, c'est que tu aies un lieu et un temps donnés, et l'envie de donner l'occasion aux gens de parler polyamour.

Erosphère est effectivement un cas très limite, Le commerce et l'attrapetoutisme ici, sont souvent considérés comme des raisons de pas valider l'évènement.
L'argument pour, c'est qu'il y a effectivement plusieurs poly qui organisent et/ou savent déjà qu'ils vont en retrouver d'autres avant même qu'il en soit fait mention ici.
Par ailleurs, il y aura sans doute l'an prochain en rendez-vous strictement poly dedans, organisé exprès.

Pour finir, un argument plus technique : le système d'évènements du site est pratique, ouvert, mais l'autre face de l'autogestion du truc, c'est qu'un évènement formalisé poly ne se différencie pas d'une initiative perso informelle.
C'est bien parce qu'on est pas nombreux et qu'on peut donc se donner cette marge d'action, c'est chiant parce que les threads sont valorisés par la dernière réponse et pas par leur échéance : il sont dont mis au même niveau que tous les autres fils de discussions (sauf dans leur rubrique spécifique)
Du coup, que ce soit un évènement organisé exprès pour être poly, qu'il y ait matériellement les moyens de l'accueil de la rencontre, ou que ce soit quelqu'un qui veut prendre un pot avec des potes sans parler particulièrement de poly, ça prendra la même place sur le forum. Ca peut donner de la confusion, et ne pas offrir ce qu'on voudrait leur donner.

C'est donc pas un mal de demander qu'un rendez-vous public soit fait avec "échanges sur le polyamour" comme motivation et comme cadre, aussi parce que comme tu le soulignes, dans pas mal d'endroit, les gens ont pas l'occasion de le faire souvent.

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : Dictature

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Siestacorta

le dimanche 26 octobre 2014 à 12h59

:-D
J'aurai dû écrire ce passage à la première personne pour lever l'ambiguïté. Mon sentiment, son intérêt de personne.

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Discussion : Dictature

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Siestacorta

le dimanche 26 octobre 2014 à 12h55

Moi Moi JE moi.
des moment (...) où choisir de faire à cause de l'amour qu'on porte à quelqu'un, c'est faire contre son intérêt.

Le "son" se rapporte au "quelqu'un", hein, pas à soi-même ?
La phrase est un peu ambigüe, mais je crois que grammaticalement ça se tient. Je crois que j'aurais écrit "son propre intérêt" autrement.
C'est toujours bien ça qui t'es évocateur ?
En écrivant j'ai eu le doute sur comment serait lue la phrase.

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : Café poly + conférence gesticulée à Pau sur la sexualité féminine, samedi 8 novembre 2014

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Siestacorta

le dimanche 26 octobre 2014 à 12h52

Peut-on considérer que la discussion sur cette question a lieu ici, ou si ya une rencontre à poly à planifier vraiment, c'est pas bon pour son déroulement ? Comme la question est posée ici, spontanément je répondrais donc ici, mais la métaquestion a sa pertinence.

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : Dictature

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Siestacorta

le dimanche 26 octobre 2014 à 02h45

Apsophos
Bah quand on aime *vraiment* une personne on ne s'intéresse pas à d'autres, voyons !
Dire "je suis incapable d'aimer" au lieu de "j'aime bidule ET truc" me semble ouvrir des voies supplémentaires dans le "dialogue". Au moins on me prend parfois pour un malade et pas pour un égoïste et donc je mérite la pitié et non plus seulement le mépris :D

:-D
Merci d'avoir développé, désolé d'avoir un peu gâché le gag.
L'impératif de "choisis" me semblait super musclé tel quel, même après l'usage assez bourrin du mot "dictature"...
Mais tu as raison, c'est une des solutions.
Après, comme je crois beaucoup que la subjectivité c'est con mais plein bonnes choses aussi, je peux parler d'amour et pas me sentir trop hors-sujet même si mon interlocuteur méprise ce que j'exprime. JE l'emmerde. Et JE gagne presque toujours à la fin.

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Discussion : Mardi, c'est Poly (octobre)

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Siestacorta

le dimanche 26 octobre 2014 à 01h03

Nous approchons les 40 inscriptions "sûres".
Donc, je préviens : il n'y aura pas de places assises pour tout le monde.
Si vous voulez les meilleures conditions de participation, il faut arriver avant l'heure du débat (20h).

Comme on fait tourner un micro et que la sono est bonne, on peut entendre ce qui se dit quand on est au bar du sous-sol.
Par contre, si vous sentez que vous êtes parti pour papoter, remontez plutôt au rez-de chaussée, pour pas gêner la parole des intervenants.

Celui-ci se termine autour de 22h, c'est pas SI long, allez.

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : Dictature

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Siestacorta

le samedi 25 octobre 2014 à 23h12

J-E

Je ne me sens pas perdu, mais ça m'intriguerais de savoir si d'autres vivent sous cette "dictature" sociétale, qui est d'autant plus pesante que j'assume un polyamour jeune

Je crois que dans ce que tu rejettes il faut distinguer deux trucs : le discours normatif sur l'amour et les comportements amoureux.
Pour le premier aspect, l'analogie, c'est plus de la propagande que de la dictature. Tu peux avoir de la propagande pour n'importe quelle structure idéologique, même sans être "au pouvoir". Donc, il y a une propagande très présente sur l'amour mono, mais ça n'est pas parce que nous la contredisons et qu'on est moins nombreux qu'on est plus malins et que nos idées sont meilleures. Ca veut juste dire qu'on doit le faire, parce qu'en face le discours est aujourd'hui plus fort ; donc qu'il y a tout intérêt - pour nous dans l'absolu, mais pour toute la société - d'en proposer un autre. C'est le rapport classique d'une marge* avec la norme. Jusqu'à ce que la norme change (sans cesser d'être norme. C'est pas parce qu'on est différent qu'on est plus intelligent...).

Pour le second aspect, le régime socio-politique des rapports amoureux, l'analogie avec la dictature ne fonctionne pas bien : on peut aimer une seule personne par choix. Vraiment. Consciemment. En connaissance de cause, informé sur nos déterminisme et sur nos options.

Ca n'est pas de la dictature, puisque ça n'oblige pas à imposer ce choix à l'autre (certains le font, mais pas tous, donc c'est pas une loi totalitaire), et surtout, là encore, si à l'opposé c'était le polyamour la norme, ça n'en serait pas moins "une dictature". Donc il s'agit pas de l'amour mono en soi.
Ce qui fait que la norme amoureuse actuelle est autoritaire, c'est pas son fond moral, mais le fait qu'elle ne conçoit pas ou peu d'alternative, de marge* de manœuvre : poly ou asexuelle ou aromantique ou discontinue ou même traditionnellement polygame, on ne pourrait que (se) faire du mal ainsi.

Il s'agit donc pas d'affirmer le polyamour contre la monogamie, mais en option supplémentaire. En demande d'ouverture des options.
Parce que si je ne pense pas qu'il s'agit d'une dictature, je ne crois pas non plus que l'amour soit une démocratie et un état de droit.
Un peu à cause de la norme, qui a donc pour elle des institutions, de la propagande et la force de l'inertie sociale. Comme on est éduqué dedans mais qu'en cherchant, on peut en sortir, comme on peut faire des choix mais qu'ils sont encore souvent jugés et (moralement) condamnés, c'est ni démocratie ni dictature... Démocrature, peut-être :-) ?

Mais surtout, ce n'est pas un état de droit parce que l'amour et la justice, morale ou sociale, ça se superpose pas. L'amour au sens lien amoureux du terme, même en cessant d'être exclusif, il reste électif, affinitaire, sélectif. Défini par l'attirance ou l'indifférence. C'est pas un sentiment égalitaire, ni forcément social. Dans la phase passionnelle, ça peut parfois être aliénant. L'amour et la solidarité, c'est pas la même chose, on parle de sentiments et de construction des relations dans le temps, pas d'un devoir moral.

De fait, je pense (à mon humb... mouais, non...) que ce qui se construit sur l'amour produit nécessairement des "injustices". Des ruptures, des ressentis sans réciprocité et des moment où suivre son sentiment et faire ce qu'il faut s'opposent, où choisir de faire à cause de l'amour qu'on porte à quelqu'un, c'est faire contre son intérêt.
L'amour (poly ou mono, osf, je parle de l'état d'esprit) est, selon moi, hypercompatible avec l'égocentrisme. Je pense que même les pires dictateurs sont capables d'aimer quelqu'un sincèrement, et de jamais différencier le moment où ce qui est bon pour eux ne fait aucun bien à l'autre. Ou de se sacrifier pour une personne, une relation, et de réussir en faisant ça d'être encore égoïste envers lui. C'est même facilement une condition d'aveuglement à soi-même, ressentir de l'amour, donc aussi d'aveuglement sur ce qu'on a le droit de faire à l'autre ou pas.
Ce qui fait qu'on ne sera pas dans la dictature, ni dans l'élitisme, ni dans l'angélisme, c'est pas l'amour lui-même, c'est le soucis de l'autre.

La bonne nouvelle, c'est que notre sensibilité aux intérêts de l'autre, ça peut évoluer. Si ce n'est à l'échelle d'une société, celle des personnes.
Fais la révolution dans ta tête avant de la faire dehors, tout ça tout ça.

* : "une marge" est aussi une marge "de manœuvre". Les étiquettes morales, c'est très positif quand on admet que leur sens peut changer en fonction de leur utilisateur.

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Discussion : Dictature

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Siestacorta

le samedi 25 octobre 2014 à 22h25

Apsophos
Et choisis mieux tes mots : tu es manifestement incapable d'aimer alors pourquoi t'obstiner à choisir ce terme ?

O_O

Tu te soulages d'un truc, ou alors j'ai raté une étape dans le raisonnement ?

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Discussion : 4 ème jeudi à Lyon 23 octobre

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Siestacorta

le vendredi 24 octobre 2014 à 21h48

25 personnes !
Super content de lire ça, et merci Lulutine pour le CR.
Ca paie, la persévérance, je vous dis.
First we take Manhattan, then we take Berlin. Ou quelque chose comme ça.

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : Débuts orageux

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Siestacorta

le jeudi 23 octobre 2014 à 14h34

Artemis
je ne peux pas m'empêcher de lui en vouloir d'avoir, quelque part, mis fin à une relation de confiance, une complicité exceptionnelle, et surtout de cette façon aussi minable, avec un timing aussi déplorable et manquant totalement de considération pour moi.
Et je crois que ca c'est la partie saine de moi, la partie sage qui parle.

Je suis d'accord avec elle... Elle a probablement d'autre chose à dire si elle le peut, mais au moins sur ce point, donne lui raison, et laisse là s'exprimer quand elle croit ne pas être entendue. Après avoir fait le point là-dessus et sur tes attentes et sentiments qui restent, et être sûre que ce que tu veux ensuite, sans arrière-pensée, sur des bases fiables.

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : Mardi, c'est Poly (novembre)

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Siestacorta

le jeudi 23 octobre 2014 à 14h28

youpi !
(un temps sans travaux ? le Taj Mahal est déjà fini ???)

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Discussion : Etre mono et aimer deux hommes ?

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Siestacorta

le mercredi 22 octobre 2014 à 18h52

Oui ! Mais c'est pas tellement surprenant : l'adultère, c'est soit la situation qui rend la monogamie tenable en jouant la soupape, soit un moment critique d'une relation.
Le polyamour représente une nouvelle option dans ce genre de situations.

Le côté négatif, c'est que mal abordé, ça peut servir à (se) voiler qu'une relation est en train de se finir.

Le côté positif, c'est que le cadre polyamoureux, comme la découverte d'un adultère, peut accélérer le changement, au lieu de faire durer une situation néfaste.
L'autre côté positif, c'est que parfois, c'est exactement ce qui correspond aux gens, que l'option poly en suite d'un adultère peut-être l'occasion de se dire "en fait, je suis pas trop exclusif, je sens que j'ai encore des choses à donner, j'ai une occasion d'ajouter du neuf à ma vie". Un peu comme décider d'avoir un deuxième enfant, dans un certain sens.

Bref : si un jour le polyamour était perçu comme l'un des grands changements qu'on peut prévoir dans une vie, un déménagement loin, un changement de carrière, un enfant, un mariage... Ce serait ce qu'il y aurait de plus dédramatisant, et ce qui serait le plus proche de la réalité.

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : Débuts orageux

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Siestacorta

le mercredi 22 octobre 2014 à 16h52

Je crois comprendre : qu'elle reste avec cet homme ou pas, Artémis a une occasion de réfléchir à sa propre façon de ressentir, d'en faire une expérience de vie utile plutôt que de rejeter sur quelqu'un toute la responsabilité de leur situation, en validant les normes morales sans être sûre d'avoir faite le point sur ses attentes.

Mais bon, si, comme je le crois, elle peut se sentir mal traitée dans dans cette situation, on peut aussi dire que sa responsabilité dans le déroulement est pas la plus forte...

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Discussion : Etre mono et aimer deux hommes ?

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Siestacorta

le mercredi 22 octobre 2014 à 16h12

Quand à dire la vérité, fais le parce que tu envisages des dialogues et des moyens d'action, pas pour te délivrer de la pression. Ne lui donner que la vérité pour la vérité, ça serait une stratégie d'échec : soit pour te forcer toi-même mais pas volontairement à décider de rompre, soit pour subir un rejet plutôt que la culpabilité (et dire après "je ne te voulais pas de mal, je suis bonne, ça veut dire que tu ne comprends pas".)

Pas la vérité pour la vérité, donc, la vérité pour ce que tu peux en faire.

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