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Discussion : Monogamie, polyamour hiérarchique, anarchie relationnelle : déconstruire le couple et ses hiérarchies

Raphaelle
le mercredi 10 juin 2020 à 00h43
Situation d’énonciation : cet essai est écrit avec une vague maitrise de la sociologie. Ce texte propose des pistes de réflexion empreintes de subjectivités. Mes critiques sont dirigées vers des modèles et des discours – elles ne visent pas les individus. Je suis en situation poly depuis 2013, polyamour hiérarchique de 2013 à 2018 (heureuse de la majorité des moments vécus durant cette période), anarchie relationnelle depuis.
De même que la famille est la forme principale de l’héritage du pouvoir de classe, le couple est la forme sanctifiée de la relation amoureuse contemporaine. Le polyamour hiérarchique demeure centré sur le couple. Il est une divergence mineure à l’intérieur du système monogame, c’est-à-dire une légère variation de la norme relationnelle des sociétés capitalistes. Dans une approche résolument politique, le polyamour hiérarchique devrait se penser comme une structure transitionnelle, un point d’étape rassurant avant de se diriger vers des formes d’anarchie relationnelle qui construisent en dehors du couple, au-delà ou en-deçà de la notion de couple.
Parenthèse : se qualifier ou être qualifié·e de célibataire est une manière de se positionner ou d’être positionné·e à l’intérieur de la grille de lecture du couple.
Le cadre symbolique du polyamour hiérarchique est, dans ses grandes lignes, identique à celui de la monogamie. Le polyamour hiérarchique est, dans le meilleur des cas, une tentative réformiste plus molle que vive et dont les limites structurelles peuvent apparaitre rapidement (cf. mon texte précédent : La relation poly hiérarchisée : une structure soumise à fortes tensions). Dans le pire des cas, le polyamour hiérarchique est une révolte spectaculaire. Autrement dit, il est la transformation inoffensive d’une bulle d’insatisfaction, une forme vidée de ses potentiels contestataires, une soupape qui non seulement est intégrée en proche périphérie du système normatif mais qui permet aussi sa perpétuation.
J’insiste sur le fait que je ne juge pas des situations personnelles. Je souhaite mettre en exergue le conformisme du polyamour hiérarchique et, surtout, son système de privilèges qui implique inévitablement des dynamiques oppressives, à l’intérieur et à l’extérieur de la relation principale. Je n’ai aucune velléité de destruction de la monogamie et du polyamour hiérarchique, ce qui mettrait en jeux des forces réactives. Je préfère pencher du côté des puissances créatives, celles qui visent à un changement de perception afin de mettre en lumière la grille dans laquelle nous évoluons, cette grille qui nous colle à la peau, cette grille d’ordinaire invisible puisque nous y sommes, puisqu’elle nous habite. Il n’y a qu’en la sortant de nous, qu’en la révélant, que les pas de côtés, ceux qui nous emmèneront ailleurs, seront possibles.
Parenthèse : je n’idéalise pas l’anarchie relationnelle (étiquette qui contient une multiplicité de possibles). Le tissu social actuel n’est pas adapté aux formes relationnelles non-bourgeoises. L’anarchie relationnelle se construit dans les franges aveugles de la divinité janusienne capitalisme/patriarcat qui prône l’enfermement, le repli sur les micro-utopies incarnées par la réussite de son couple et du couple qui fait famille pour que puisse se perpétuer… vous avez compris la boucle, la spirale infernale.
Je suis lasse de lire et d’entendre que l’anarchie relationnelle serait un chaos individualiste (« individualiste » a, dans ces contextes, le sens « d’égoïste », sens qui diffère dans un vocabulaire anarchiste où individualiste rime davantage avec indépendant·e et non-conformiste). L’anarchie n’est pas l’anomie. L’anarchie, c’est l’ordre sans les lois (cf. les centaines de villes qui se constituèrent en communes libres en Espagne en 1936, expériences viables dans l’ensemble qui prirent fin à cause des militaires franquistes). L’anarchie en général, et relationnelle en particulier, implique obligatoirement de penser le collectif dans lequel les individus s’articulent. L’anarchie relationnelle s’envisage sous la forme d’un réseau vivant, d’un écosystème complexe dont la stabilité repose sur davantage que deux colonnes (il ne s’agit pas de se bâtir un monument à soi, à sa relation avec l’autre, l’Unique). Le couple, qu’il soit d’obédience mono ou poly, est pourtant souvent présenté comme moins égoïste. DEUX (in)dividus, dans UN couple qui, souvent, fonde UNE famille, seraient moins égoïstes. J’en doute fort. Leurs intérêts, qui découlent de la structure couple, vont se porter en priorité sur les personnes auxquelles elles sont liées le plus directement. Celles dans les bordures seront des variables ajustables. Si une attention sincère et des sentiments affectueux et/ou amoureux peuvent être portés aux personnes en dehors du premier cercle, elles n’en resteront pas moins secondaires (à moins de remplacer LA personne primaire). Le couple fait racine quand l’anarchie relationnelle fait rhizome. Le couple définit l’essentiel de sa vision d’à-venir à partir de lui. Les relations satellitaires n’ont qu’à s’adapter ou passer leur chemin. Dans l’anarchie relationnelle, toutes les relations sont les satellites d’une personne qui est elle-même le satellite des autres. Non seulement, il n’y a pas une entité dominante, bien que tous les satellites ne croisent pas aux mêmes distances – variables –, mais il a aussi un autre système de prise de décisions censé inclure l’ensemble de la constellation, sans avantage accordé à l’antériorité. Pour quelles raisons valables une personne présente avant les autres devrait bénéficier d’un pouvoir sur celles qui arrivent par la suite ?
J’entends venir la question du respect des engagements, laquelle se pose d’une manière plus insistante lorsque deux personnes (ou plus) choisissent d’élever au moins un·e enfant. Dans ce cas, le couple, la hiérarchie à l’intérieur d’un système poly, prend souvent force d’évidence. Elle est même pensée comme souhaitable. Il est incontestable que, dans bien des cas, il y a indéniablement des avantages à cette hiérarchie conservée ou rétablie, dans notre société. C’est la solution de facilité, pour une vie (plus) facile. Est-ce pour autant la bonne solution, pour une vie bonne ? Au prétexte d’offrir un cadre sécurisant à un·e enfant ou, plus exactement un cadre que l’on conçoit comme sécurisant pour iel sans qu’iel ait pu se prononcer, l’imagination d’autres modèles est laissée en plan. Et, surtout, les relations non-hiérarchiques se trouvent invalidées. Se battre pour de petites réformes arrachées de longues luttes à l’Etat pour aménager de petites bulles élargies, une extension de la famille classique, est un pis-aller, une solution rustine, voire une récupération normative des tentatives d’éloignement d’avec le modèle standard. Je préfère militer pour une abolition de la famille et du couple. Si l’anarchie relationnelle semble parfois moins adaptée pour élever des enfants, ce n’est en rien en raison de ses fondements mais à cause du modèle sociétal qui l’enserre. Il est profondément injuste de se servir de la constatation de la difficulté à élever un enfant·e sans rétablir de hiérarchie, sans créer des fermetures, pour invalider l’anarchie relationnelle. Il est plus pertinent de relever que notre société, son tissu symbolique et juridique, est peu adapté aux développements de nouvelles formes de groupes qui s’écarteraient de la famille traditionnelle, recomposée ou non.
Si la famille et son noyau (le couple) sont supprimés, à quoi se raccrocher ? Ce qui est en jeu ici, n’est pas une remise en cause de surface, un changement d’étiquette. En dynamitant famille et couple, ce sont les notions de pérennité et de compromis qui doivent être intégralement revues. Famille et couple sont formés dans une idée de plus-value, de forteresse socio-économique, et de transmission du pouvoir au sein de la forteresse (avec toutes les inégalités de transmissions que nous connaissons ; cf. « les couilles sur la table #59, le patrimoine, enjeu capital » : . Tout ce qui se trouve à l’extérieur de la forteresse est perçu comme un danger potentiel. Que quelqu’un·e s’approche et la peur de perdre ses privilèges monte. Au moins la monogamie non-toxique (non-toxique à l’intérieur du couple) a la décence de poser la fermeture comme principe tandis que le polyamour hiérarchique laisse des portes ouvertes sans toujours indiquer qu’il faudra faire vite demi-tour dans certaines salles (cf. mon texte précédent : La relation poly hiérarchisée : une structure soumise à fortes tensions). Dit autrement, le couple mono craint d’être envahit et pose des garde-fous pour limiter les possibilités d’envahissement. Le couple poly accepte un accueil partiel avec la crainte permanente d’un débordement. Pourquoi cette crainte ? Parce que le couple est en jeu. Le couple est l’enjeu. Le couple est un acquis que les autres menacent. La peur réside dans la perte d’un statut, d’un rapport à l’autre qui établit une supériorité sur les autres, un surplomb des autres. Le couple se vit nécessairement dans une dynamique conservatrice. L’anarchie relationnelle voit autrement les relations. La fin d’une relation n’y est pas envisagée comme un échec. Et, comme il n’y a pas de couple à perdre, le sentiment d’insécurité autour du couple n’existe pas. Faire couple, c’est du même coup générer l’insécurité de la perte du couple. Inventer le couple, c’était inventer son explosion, sa rupture. La situation de couple peut difficilement être vécue d’une manière sereine si elle n’est pas appréhendée comme une situation temporaire. L’écrasante majorité des définitions du mot « couple » vont dans ce sens, celui de la réunion occasionnelle de deux personnes. Son acception courante, sa forme connotative, est pourtant tout autre : l’occasionnel est tordu à l’extrême pour se rapprocher de l’habituel.
C’est à ce moment qu’arrivent les incontournables compromis. Si le fugace peut être transformé en pérenne, c’est par le biais des compromis, ces prétendus indispensables outils des adultes prétendument responsables. Le couple instaure comme obligatoire les compromis. Tu DOIS faire des compromis, sinon tu n’es pas investi·e, tu ne m’aimes pas vraiment, tu ne prends pas soin de moi, etc. La belle mécanique de culpabilisation, le beau marchandage sous forme d’un compromis contre un autre compromis. Il y a des compromis acceptables. Ce qui est problématique est l’obligation du compromis. Pourquoi à tout prix trouver un compromis plutôt que de se dire que la modification de la forme de la relation est aussi une possibilité, une possibilité pas moins bonne que le compromis ? Dans le cadre du polyamour hiérarchique, ces compromis peuvent prendre la forme de restrictions abusives sur les fréquentations de son/sa partenaire principal·e. Depuis sept ans, quand j’écoute des polys hiérarchiques, je constate que, dans la majorité des cas, lorsque est abordée la question de prendre soin, celle-ci est entendue comme prendre soin de la relation principale, c’est-à-dire faire attention à ce que les privilèges en place soient conservés. Pourquoi les nouvelles relations auraient-elles droit à moins d’égards que les anciennes ? Ah oui, l’antériorité, ce qu’ailleurs nous qualifierions de respects des traditions. Dans ce cas, il est souhaitable d’être arrivé·e la première ou le premier, d’occuper le sommet et d’ériger de hautes murailles pour en rendre moins facile l’accès (à une autre échelle, on obtient la forteresse Europe). Dans cette conception, il est évident que le sommet est un espace étroit et non un large plateau. Lorsque primaire/secondaire rime de plus en plus avec dominant·e/dominé·e·s, pouvons-nous continuer à qualifier d’éthique le polyamour hiérarchique ? L’éthique peut être présente mais circonscrite au couple. Les satellites feront sans. Il est entendu que les satellites ne se comporteraient pas d’une manière éthique s’iels ne conservaient pas une respectueuse distance. Chacun·e à sa place et que le couple soit révéré.
Longtemps, trop longtemps, j’ai établi une distinction entre une hiérarchie descriptive et une hiérarchie prescriptive. Je suis convaincue, aujourd’hui, qu’il s’agit d’une erreur. S’il est pertinent de réfléchir à certaines étiquettes sous la forme descriptif/prescriptif (cf. ici), penser la hiérarchie avec cette catégorisation est une fausse route, je dirais même plus un chemin dangereux. Dans les faits, la hiérarchie descriptive est une version diffuse de la hiérarchie prescriptive, une hiérarchie prescriptive qui ne dit pas son nom, impensée ou non-assumée.
Parenthèse : deux personnes en relation qui habitent ensemble ne sont pas nécessairement dans une situation hiérarchique. Hiérarchiser, c’est établir des privilèges, une classification des individus sur une échelle verticale. Si habiter ensemble est désarticulé de mécanismes de mise à distance des autres, de privilèges et d’une mise en scène de la supériorité de la relation des deux personnes partageant un même espace sur les autres, alors il est possible que deux personnes qui selon les standards classiques seraient qualifiées de couple, de relation principale, soient deux personnes qui vivent en anarchie relationnelle dans un habitat partagé.
Une base incontestée de l’anarchie relationnelle est l’absence de hiérarchie. La hiérarchie est, j’espère l’avoir bien fait ressortir, non seulement dommageable pour les personnes extérieures au couple mais aussi pour le couple lui-même. Je ne prétends pas qu’il soit aisé de sortir des dynamiques hiérarchiques et de les mettre à distance sans qu’elles reviennent de manières insidieuses. La hiérarchie, et les prises de pouvoir qu’elle entraine, doit être davantage pensée. Et, dans un second temps, déconstruite lorsque nous nous sentons suffisamment en confiance pour le faire. L’absence de hiérarchie ne signifie en aucun cas que toutes les relations doivent être équivalentes, bénéficier du même investissement, etc. Ne pas hiérarchiser ne veut pas dire que nous n’avons pas envie de passer plus de temps avec une relation qu’avec une autre. Mettre la hiérarchie de côté, renvient à ouvrir les possibles, à accepter la fluidité des parcours et des émotions, les envies variées et les besoins différents de chaque personne. Déconstruire la hiérarchie me semble positif pour l’ensemble des personnes d’une constellation. Peut-être qu’individuellement ou pour les paires soudées, il y a des choses à perdre mais l’écosystème relationnel ne peut en sortir que plus résilient, plus brillant. Et, avec le recul, ces choses perdues apparaitront pour ce qu’elles étaient, des scories limitantes, aliénantes.
L’anarchie relationnelle ne fleurira pas dans les intervalles, dans les marges laissées vacantes. Elle poussera dans les marges conquises, par nos mots et par nos actes.
Références/influences bibliographiques :
BOURCIER Sam, Homo inc.orporated : le triangle et la licorne qui pète, Paris, Cambourakis, coll. Sorcières 2017.
BOURDIEU Pierre, Manet, une révolution symbolique, Paris, Seuil : Raisons d'agir, coll. Cours & travaux, 2013.
DAMASIO Alain, La Zone du Dehors, Paris, Gallimard, coll. Folio S.-F, 2009, édition réécrite et postfacée [Paris, CyLibris, 1999].
DEBORD Guy, La Société du Spectacle, Paris, Gallimard, 1992 [Paris, Buchet-Chastel, 1967].
Et, une pincée de Gilles Deleuze.
Message modifié par son auteur il y a 5 ans.
Discussion : La relation poly hiérarchisée : une structure soumise à fortes tensions

Raphaelle
le samedi 01 février 2020 à 17h32
Nous revenons à la question de la prise en compte du mouvement, des fluidités. Ou, au contraire, des tentatives infructueuses de négation du mouvant, des (r)é-volutions.
Une relation anarel peut se trouver soumise à des formes de rigidités cassantes si la mouvance est posée comme un invariant, un dogme qui force à regarder dans une unique direction, qui ne prend pas en compte les besoins de pauses, les respirations, les pas de côté et, surtout, les ajustements entre les possibilités de chacun.e. et les idéaux théoriques.
Je ne peux m'empêcher de citer Deleuze et Guattari : "contre les coupures trop signifiantes qui séparent les structures, ou en
traversent une. Un rhizome peut être rompu, brisé en un endroit quelconque, il reprend suivant telle ou telle de ses lignes et suivant d'autres lignes. [...] Tout rhizome comprend des lignes de segmentarité d'après lesquelles il est stratifié, territorialisé, organisé, signifié, attribué, etc. ; mais aussi des lignes de déterritorialisation par lesquelles il fuit sans cesse."
Les tensions seraient moins problématiques que leurs évitements, que leurs non-acceptations. J'aime cette idée d'accepter que les relations soumises à des tensions, ce qui permet de réfléchir aux outils de résolutions des tensions plutôt que de répéter des stratégies d'évitements plus ou moins conscientes.
Discussion : La relation poly hiérarchisée : une structure soumise à fortes tensions

Raphaelle
le vendredi 31 janvier 2020 à 18h16
C’est bien de la discussion se soit élargie. J’ai lancé des idées, vous partez dans les directions que vous souhaitez.
Je n’ai pas assez insisté sur la violence potentiellement du statut de secondaire. C’était l’objet en creux de ce post, qui nécessiterait un plus long développement.
artichaut
Penser la question du temps (quantité de temps passé avec l'autre, qui en cas d'enfant peut être conséquent, surtout au début) comme LA valeur me paraît profondément monogame.
+1
Et considérer la quantité de temps comme critère qualitatif d’une relation devient vite une source de crispation si le temps passé entre deux personnes se réduit au lieu d’être stable ou d’augmenter.
artichaut
Ne pourrait-on assumer certaines priorisations (passer beaucoup de temps avec untel, habiter avec unetelle), non forcément définitives et immuables, sans ramener la chape de plomb de la hiérarchisation ?
Tout-à-fait ! Prioriser n’est pas nécessairement synonyme de hiérarchiser… Après avoir regardé les définitions précises de ces deux mots, je me rends compte que c’est moi qui les différencie. Je vois dans la hiérarchie un caractère immuable et dans le fait de prioriser un caractère temporaire, contextuel. Mais, ces nuances – importantes – sont personnelles. Je n’avais pas encore lu que, plus bas dans la discussion, tu établissais les mêmes différences que moi…
Plus globalement, par rapport à la manière dont j’ai posé la discussion, je me demande s’il ne serait pas plus pertinent de parler de hiérarchie dans tel ou tel cas de figure, à l’intérieur de tel ou tel modèle relationnel plutôt que de parler du modèle hiérarchique dans sa globalité. De plus, il ressort bien qu’il existe des formes variées de hiérarchie.
artichaut
pour paraphraser le titre du fil de discussion lancé par @Vaniel je tenterais bien un :
La relation anarel : une structure soumise à fort risque de désengagement (ou désinvolture relationnelle)
C’est une vraie question. Pour ma part, je vis mes relations anarel avec des engagements forts mais ce qui a été dit à plusieurs reprises dans cette discussion est représentatif de ce que j’entends la majorité du temps, à savoir que l’anarel est perçue comme un modèle désinvolte. Malgré tout, je persiste à me définir comme anarchiste relationnel parce que ça me semble l’étiquette la plus juste.
Merci Siestacorta pour le rappel que l’anarchie n’est pas l’anomie.
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : La relation poly hiérarchisée : une structure soumise à fortes tensions

Raphaelle
le jeudi 09 janvier 2020 à 16h59
bidibidibidi
je pense que ça reflète malgré tout une pensée que pas mal de personnes ont : pas de sexe = amitié.
Yep, tout-à-fait d'accord que c'est une pensée majoritaire, ce qui ne la rend pas pertinente pour autant :)
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : La relation poly hiérarchisée : une structure soumise à fortes tensions

Raphaelle
le jeudi 09 janvier 2020 à 14h33
Les différences sont nombreuses. Je prendrais le temps d'y répondre plus tard.
bidibidibidi
Si tu adores être avec quelqu'un, que tu fais des tonnes de projets avec mais que tu n'as pas d'attirance sexuelle, c'est un très bon ami, une confidente, mais pas une relation adultère. Ca peut être gênant pour le couple parce qu'envahissant, mais ça n'est pas prohibé dans le contrat monogame.
Tout dépend de comment tu définis la relation amoureuse par rapport à la relation amicale. Pour ma part, c'est un continuum flou. Et, j'ai eu une relation amoureuse asexuelle. D'autre part, les sentiments de jalousie, s'ils ont tendance à se cristalliser sur le plan sexuel, ne s'y limitent pas.
Discussion : La relation poly hiérarchisée : une structure soumise à fortes tensions

Raphaelle
le jeudi 09 janvier 2020 à 01h02
@Intermittent
Ce que je voulais dire, c'est que le système mono dispose de ses propres barrières pour empêcher une partie des tensions/sollicitations... Je n'ai jamais dit que les barrières étaient efficaces à moyen et long terme. Le système mono est contraire tellement fragile qu'il doit poser des garde-fous partout dans beaucoup de cas. Dans une situation mono, le couple est censé éviter un certain nombre de situations (est censé = a priori... d'où : " La monogamie est une péniche qui, a priori, navigue en eaux calmes.")
Discussion : La relation poly hiérarchisée : une structure soumise à fortes tensions

Raphaelle
le mercredi 08 janvier 2020 à 19h24
bidibidibidi
Je suis le premier à taper sur la monogamie, mais je pense que, quand on parle de relation longue, les couples monogames sont plus adaptables que tu ne le dis. Et puis, la seule règle vraiment obligatoire de la monogamie c'est l'exclusivité sexuelle
Heu, au minimum exclusivité sexuelle ET sentimentale/amoureuse/romantique, ce qui est un gros gros morceau. Sinon, c'est qu'il y a déjà un écart par rapport au modèle mono.
De mon point de vue, mono/poly/anar est un choix, pas l'expression d'une sensibilité. Après, nous ne sommes pas tous équipées de la même manière pour vivre ce choix.
En ce qui concerne les enfants dans une relation, comme dit plus haut, je ne me prononce pas et ma première impression est que dans notre société avoir des enfants sans hiérarchie me paraît au minimum difficile.
bidibidibidi
Mais, au final, un polyamour hiérarchique bien mené et une anarchie relationnelle avec de gros projets doivent se ressembler énormément.
Absolument pas d'accord au niveau théorique et au vu de mon vécu. A la rigueur, ça peut se ressembler quand on pense uniquement depuis une relation à deux. Ceux et celles autour verront bien la différence entre côtoyer quelqu'un.e en poly-hiérarchique ou en anarel.
Discussion : La relation poly hiérarchisée : une structure soumise à fortes tensions

Raphaelle
le mercredi 08 janvier 2020 à 00h28
Précisions utiles : pour ce qui concerne l’anarchie relationnelle, ma réflexion s’est construite en dehors de la question des enfants (et davantage sur l’idée d’habitats séparés ou en communauté que de vie par paires dans des maisons/appartements).
@Siestacorta
Je suis d’accord sur les pluriels à mettre sur les relations hiérarchiques et les relations anarchiques. Mais, dans ce cas, il faudrait un développement dix fois plus long. D’autre part, l’idée n’était pas de dire que la hiérarchie c’est mal mais d’indiquer la conséquence d’établir une hiérarchie. Le texte est un peu abstrait. J’ai beaucoup d’exemples en tête qui, pour des raisons de confidentialité, ne peuvent pas trouver une place ici.
L’anarchie relationnelle ne fonctionne pas sans ententes respectives mais celles-ci n’ont pas force de loi, a priori, et prennent place sur un terrain qui normalement prend en compte une grande fluidité.
@bidibidibidi
Je me suis peut-être mal exprimée ou/et la métaphore de la péniche sur son fleuve trouve ses limites. Je ne pense pas que la monogamie soit une péniche en eaux calmes. La monogamie est une péniche qui, a priori, navigue en eaux calmes. J’entendais par-là, dans un milieu où les sollicitations de la structure du couple sont normalement non mises à l’épreuve au quotidien.
Je tente une autre métaphore (qui a elle aussi ses limites). Imaginons la monogamie comme un vélo de course (cadre rigide). Ce vélo de course est utilisé sur des pistes goudronnées, de préférence sans voiture. Pour autant, des crevaisons sont possibles, des rayons peuvent casser, la faible largeur des roues rend vite dangereux de pédaler sur un sol détrempé, et toutes les imperfections de la route finissent par user le cadre. L’anarchie relationnelle serait un VTT, lequel permet de rouler sur des terrains plus variés et surtout très accidentés. Le VTT tombe souvent et la personne dessus se fait parfois mal. Cependant, le VTT est, dans une certaine mesure, conçu pour résister aux chutes et son cadre en acier ou en alu avec une fourche absorbe une partie des variances du terrain, des trous, des cailloux, etc. Pour forcer le trait (et donner une image de ce qu’il m’est parfois arrivé de vivre), la relation hiérarchique serait un vélo de course, lequel est parfois utilisé pour aller en forêt…
@duncanidaho
Merci d’avoir pris le temps de soulever de nombreux points. Je vais y faire écho et les prendrais en compte si je décide de réécrire me texte original.
La problématique "évolutions/adaptations intérieur et extérieur " n’est pas spécifique une forme relationnelle. Certaines formes me semblent plus adaptées que d’autres pour pouvoir gérer les évolutions. Si le « contrat relationnel » de base pose explicitement la variabilité comme une donnée avec laquelle composer, je pense qu’il sera souvent plus aisé de s’adapter.
Honnêtement, j’ignore si l’anarchie relationnelle permet un fonctionnement stable pour tout le monde. Je manque de recul personnel. Ce que je crois pouvoir dire est que l’anarchie relationnelle est à mon sens plus pragmatique : il va y avoir du mouvement et donc essayons de penser avec ce mouvement plutôt que de tenter de le contrecarrer avec des digues qui risquent de céder (parfois elles tiennent). Et, dans cinq ans, j’écrirais peut-être sur certains problèmes structurels de l’anarchie relationnelle.
Je pense aussi que, dans l’ensemble, les relations mono-exclusives ont davantage de règles restrictives que les relations poly-hiérarchiques. Mais, je pense que le poly-hiérarchique peut se révéler un entre-deux difficilement viable entre monogamie et anarchie s’il n’est pas pensé comme un modèle transitionnel. Le modèle poly-hiérarchique a supprimé des règles mais celle qui restent et qui « protègent » le couple des autres relations (bienveillantes) aboutissent à des mises en tensions du couple et de l’ensemble de la constellation relationnelle dans laquelle il se situe. Quoique je pense de la monogamie, c’est un système qui possède une forme de cohérence. La cohérence du poly-hiérarchique m’apparaît moins évidente dans son dosage d’équilibriste entre ouverture/fermeture.
Je te suis sur le fait que la structure théorique d’une relation n’est en rien garante de la réussite d’une relation. Pour moi qui suis peu à l’aise avec l’implicite et qui éprouve souvent le besoin de théoriser avant de me lancer dans un projet, j’apprécie de savoir le cadre qui m’est proposé. Au fil des années, je vois bien que certains cadres sont incompatibles avec ma manière d’envisager ma vie. Et, si lorsque l’on parle d’un modèle, tout le monde sait de quoi l’on parle, connaît les possibilités, forces et faiblesses de ce modèle, alors les chances de réussite augmentent (même d’un petit peu).
J’aime bien ton exposé avec les corollaires, surtout celui-ci « Corollaire antimodèle : une relation Poly hiérarchique qui se met beaucoup de règles restrictives avec bcp de partenaires aura bcp de mal à être "antifragile" ». Il résume bien l’idée que je souhaitais mettre en avant dans mon texte, à ceci près que ce n’est pas nécessairement le nombre de partenaire qui entre en compte mais le niveau de disponibilité et d’engagement du ou des partenaires qui me paraît jouer le plus.
Les anarchistes relationnelles ne sont pas épargné.e.s par l’implicite, bien au contraire puisque s’il n’y a pas de règle imposé par le cadre, il y a un ensemble de règles à poser pour respecter les limites de chaque personne parce que si la hiérarchie est supprimée, il y a plein de choses autres à discuter. Dans mon vécu, j’ai l’impression qu’au début d’une relation en anarchie relationnelle, l’implicite est peu présent mais qu’il est nécessaire de veiller parce qu’il a une fâcheuse tendance à revenir progressivement et insidieusement.
@Siestacorta « D'un autre côté, ce sur quoi insiste pas tant que ça mais qui me parait pourtant important dans la continuité de sa critique de cadres hiérarchiques, c'est que la promesse d'ouverture poly à un tiers-aimé est quand même souvent vachement trompeuse, et que c'est pas la structure qui le paie, c'est les gens. Le tiers, puis les encouplés. En partie parce que les hiérarques ne se reconnaissent pas facilement comme hiérarques et se disent "nan mais sans étiquaitte, libreuh qwa"; en partie parce que, même quand ils ont conscience du truc, et du poids des règles posées, ils voient pas pourquoi les tensions décrites plus haut sont en premier lieu à la charge du tiers gentiment invité, et ensuite à celle du Coupleuh socleuh - qui va se demander pourquoi ça marche mal, et lutter... contre lui-même plutôt qu'en voguant sur le mouvement. »
Je plussoie.
« Je pense que c'est pour tenter de ne pas faire une promesse si fragile que beaucoup préfèrent annoncer d'emblée l'état d'anareliude permanent. Et je pense que cela est à son tour une promesse pas mieux tenable... Avec le petit côté "nan mais anarel ça veut aussi dire qu'à un moment je peux hiérarchiser mais super librement", ben les tiers s'en prennent tout autant plein la gueule. »
Là, je ne sais quoi répondre… Bon mais toute personne est libre de revoir son modèle. A titre personnel, je peux envisager que mes relations anarel passent dans d’autres modèles. Les contraindre à rester anarel si iels ne le désirent plus serait problématique. Ok, il faut être super-sécure pour envisager les choses de cette manière et mieux vaut éviter enfants/maisons, etc.
D’autre part, je ferais une différence entre hiérarchiser (« classer selon un ordre de valeur ou d’importance ») et établir une priorité temporaire dans son emploi du temps en raison de l’envie et la possibilité de passer plus de temps avec un partenaire (le temps passé avec une personne ne signifiant pas ici que cette personne est plus importante que les autres).
Discussion : La relation poly hiérarchisée : une structure soumise à fortes tensions

Raphaelle
le mardi 07 janvier 2020 à 00h47
Je m’interroge depuis plusieurs années sur les limites structurelles d’une relation poly hiérarchisée, dans un monde poly tout sauf calme. Je ne cherche pas à établir une liste des limitations. Je me demande dans quelles mesures le cadre hiérarchique est viable d’une manière saine dans un modèle poly, non seulement pour la relation principale (ou les relations principales) mais aussi pour les relations secondaires/périphériques. Plusieurs discussions récentes m’ont convaincu de partager ici quelques-unes de mes réflexions, lesquelles ne se veulent pas des conclusions.
Avant de poursuivre, il est nécessaire d’indiquer brièvement ma situation d’énonciation, biaisée et partielle. J’ai vécu pendant cinq années une relation poly hiérarchique avant de choisir, non sans heurt, l’anarchie relationnelle, modèle au sein duquel je m’épanouis depuis bientôt un an et demi. Depuis 2013, j’ai observé nombre de situations poly hiérarchiques, en France, et la récurrence de tensions lorsque la relation cœur/noyau/principale/socle (historique ou non) se trouvait « trop » travaillée par l’extérieur, soumise aux flux et reflux de la marée des relations secondaires/satellites. L’objet de ce court texte n’est aucunement de démontrer la supériorité d’un modèle sur un autre. Il vise à pointer ce qui me semble être un paradoxe, une double injonction contradictoire entre fermeture et ouverture, protection de l’enclosure et permission d’y ouvrir des brèches avec la peur, légitime, que les brèches s’élargissent davantage que ce que les architectes avaient planifié.
Bien qu’il existe autant de situations poly hiérarchiques que de relations poly, toutes se caractérisent par un ensemble de privilèges (des avantages matériels et symboliques) accordés à un ou plusieurs partenaires. Il faut distinguer deux formes de hiérarchie qui, bien que fondamentalement différentes, peuvent se recouper. La première forme est la hiérarchie descriptive. Exemple : A et B habitent ensemble. C émet le désir d’habiter avec eux. A et B sont d’accord. Cependant, la situation financière de C l’empêche de se joindre à eux dans l’immédiat. En attendant que le projet puisse se concrétiser, A et B habitent sans C mais il ne s’agit en aucun cas d’un privilège qu’ils se réserveraient et dont ils interdiraient l’octroi à une autre personne, quand bien même A et B apprécieraient, différemment ou non, cette autre personne. Ce refus de A et/ou B installerait une hiérarchie prescriptive. La même situation (C qui n’habite pas avec A et B) peut être descriptive ou prescriptive. Cependant, mon expérience tend à me faire écrire qu’un certain nombre de situations hiérarchiques descriptives sont des situations hiérarchiques prescriptives qui ne disent pas leur nom ou, au minimum, sont impensées. De plus, il arrive souvent qu’une hiérarchie posée comme descriptive se transforme, le temps passant, en hiérarchie prescriptive.
Si la situation est explicitée et consensuelle, où le problème se situe-t-il ? Il est évident que pour que persiste une hiérarchie, des espaces doivent être clôturés/préservés. En d’autres termes, certaines possibilités sont restreintes, certaines prérogatives limitées à une personne. Si toutes les restrictions sont levées, le format relationnel n’est pas seulement bouleversé, il est changé en un autre. Pour que la hiérarchie puisse perdurer, il faut rigidifier certains aspects, rendre inamovibles (au moins pour un temps) certaines dynamiques.
La monogamie consensuelle, non toxique, est un milieu calme dans le sens où l’exclusivité, et la hiérarchie qui lui est inhérente, est en théorie peu soumise à perturbations. Autrement dit, la monogamie est fragile mais, relativement consciente de sa fragilité, elle pose des garde-fous, des barrières pour éviter d’être mise à mal. Imageons une relation mono comme une péniche. Elle n’est pas insubmersible. Elle est incapable de naviguer en mer, de traverser les océans mais elle n’est pas conçue pour ces milieux mouvementés. La péniche reste donc en eaux calmes (bien que souvent moins calmes qu’elles n’y paraissent). Qu’en est-il dans une relation poly hiérarchique ? Elle n’est pas sans lien avec une relation mono. A y regarder de près, beaucoup de relations poly hiérarchiques ressemblent à des relations mono avec quelques aménagements. Dans ce cas, on obtient une péniche avec quelques transformations, qui va naviguer un peu plus en eaux calmes mais qui ne sera pas davantage adaptée à des milieux plus mouvementés. Une relation mono, si elle cherche la stabilité, va se positionner de manière à éviter que la structure relationnelle explose, ce qui signifie une structure rigide positionnée dans un milieu qui évite les pressions sur le cadre peu souple, donc cassant, de la monogamie. La relation poly hiérarchique est à peine plus souple dans les grandes lignes. Cependant, elle s’inscrit dans un milieu tumultueux (ne serait-ce qu’en raison des multiples sollicitations qu’elle peut permettre) au sein duquel les pressions sur sa structure relationnelle semi-rigide sont nombreuses. On aboutit à une relation plus souple mais positionnée dans un milieu qui sollicite potentiellement énormément sa structure, ce qui a pour conséquences d’appuyer régulièrement sur les points les moins souples. La structure même de la relation poly hiérarchique, dans le contexte d’existence actuel de l’environnement poly que je connais, induit sa vulnérabilité.
A partir du moment où l’on souhaite évoluer dans un espace qui se modifie constamment et qui, en retour, nous modifie constamment, comment avancer sereinement en donnant et recevant des privilèges dont on sait qu’ils ne sont pas sans contreparties et que très peu de personnes sont capables de se défaire aisément des privilèges acquis ?
L’anarchie relationnelle a tendance, pour sa part, à concevoir des formes relationnelles avec des structures souples, des structures qui donnent davantage de possibilités pour s’adapter aux changements à l’intérieur et à l’extérieur des relations.
« Aimer la métamorphose comme la seule forme de notre permanence. » (Jean Roudaut, Les Dents de Bérénice, essai sur la représentation et l’évocation des bibliothèques, Paris, Deyrolle, 1996, p. 67.)
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : Goûter poly au Bois de Vincennes
Discussion : [Vidéo] AmourS au pluriel, de Vassili Silovic, 2019

Raphaelle
le mercredi 22 mai 2019 à 13h17
Je ne l'ai pas encore vu mais j'y ai modestement participé et la démarche était intéressante et sérieuse !
Première diffusion le 27 mai à 23h40 sur France 3. Lien vers le visuel du documentaire : <img src="https://image.noelshack.com/minis/2019/21/3/1558523788-60868888-835254090140924-6266525115006058496-o.png" border="0" alt="1558523788-60868888-835254090140924-6266525115006058496-o.jpg - envoi d'image avec NoelShack" title="1558523788-60868888-835254090140924-6266525115006058496-o.jpg" />
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : L'Imprévu poly du lundi [Paris, 4e] Déplacé du 4 au 7 juin.

Raphaelle
le mercredi 06 juin 2018 à 12h32
Vaniel / Jim Dalva / Raphaël et DayDreamer ne pourront pas assurer l'accueil de l'Imprévu poly du 7 juin. Nous avons confié l'accueil à Siestacorta, ancien animateur des café polys et interlocuteur attentif sur ce forum (/membre/-bf-/Siestacorta/).
Message modifié par son auteur il y a 7 ans.
Discussion : L'Imprévu poly du lundi [Paris, 4e] Déplacé du 4 au 7 juin.

Raphaelle
le jeudi 24 mai 2018 à 23h35
L'Imprévu café ne peut plus nous recevoir le lundi 4 juin.
L'événement du lundi 4 juin a été déplacé au jeudi 7 juin.
Discussion : L'Imprévu poly du lundi [Paris, 4e]

Raphaelle
le lundi 09 avril 2018 à 13h53
Le point 5 de la charte précise que les participant.e.s ne doivent pas être contacté.e.s par le biais des listes des événements en ce qui concerne les demandes d'informations relatives aux événements.
A fortiori, les participant.e.s ne doivent pas être contacté.e.s à partir des listes pour des demandes qui excèdent les événements... je pensais que ça tombait sous le sens !
N'hésitez pas à me notifier tous les messages qui viennent vous importuner (soit par le biais de la page facebook des Imprévus poly du lundi ou le profil administrateur Jim Dalva soit en mp à Vaniel).
Discussion : L'Imprévu poly du lundi [Paris, 4e]

Raphaelle
le samedi 17 mars 2018 à 00h33
L'événement a été décalé au lundi 9 avril (à place du 16 avril).
Discussion : L'Imprévu poly du lundi [Paris, 4e]

Raphaelle
le jeudi 08 mars 2018 à 11h58
Tes retours sont pertinents, merci.
"[Paris, 4e]" a été rajouté à la fin des titres des événements.
Tous les compte-rendus que j'avais réalisés dans le cadre de café poly à Paris à La Cantada commencent par "Compte-rendu".
Il serait possible de créer une discussion qui référence l'ensemble des compte-rendus publiés à ce jour (peut-être plus simple que de modifier les titres des compte-rendus existants).
Message modifié par son auteur il y a 7 ans.
Discussion : L'Imprévu poly du lundi [Paris, 4e]

Raphaelle
le mercredi 07 mars 2018 à 10h01
Trois fois bien reçu :-)
L'Imprévu est un événement mensuel toujours localisé au même endroit. Pour cette raison, je ne trouve pas utile d'alourdir le titre et d'avoir une redondance dans la rubrique événement. Je garde néanmoins la remarque en tête et j'en tiendrais compte si j'ai plusieurs retours dans ce sens.
Discussion : L'Imprévu poly du lundi

Raphaelle
le dimanche 04 mars 2018 à 14h51
Les cafés commencent à 19h. Vous pouvez arriver à l'heure que vous souhaitez entre 19h et 23h (fin de l'événement entre 23h30 et minuit).
Les Imprévus poly du lundi ont leur page sur facebook : https://www.facebook.com/Imprevuspoly/
Discussion : Un « Café poly » c'est quoi ?

Raphaelle
le mercredi 07 février 2018 à 13h16
Bonjour Sarah,
J'ignore dans quel coin de la France tu habites, donc je vais te parler des événements que je connais le mieux. Sur Paris, il est actuellement proposé trois formats d'événements poly.
1. Le "grand" café poly au Café de Paris qui est organisé autour d'un débat sur un thème avec des tours de paroles et la possibilité de déposer des questions dans une boîte. Un accueil pour les nouveaux.nouvelles est prévu au début de cet événement.
2. Le mini-café poly pour une discussion en cercle en petit groupe.
3. L'Imprévu poly pour des discussions informelles.
N'hésite pas à regarder les descriptifs de chaque événement et, si besoin, contacte les personnes qui organisent pour plus de précisions.
Ces événements ne sont pas des lieux de drague, c'est explicite et nous faisons ce qu'il faut pour que ce soit respecté.
Message modifié par son auteur il y a 8 ans.
Discussion : [Paris] Meet Your Poly Match #3 (Spécial Noël!)

Raphaelle
le mardi 12 décembre 2017 à 11h33
En anglais, tu trouveras souvent le terme "polyamory".
Pour ce qui concerne ta participation à l'événement, n'hésite pas à envoyer un mp à la personne qui organise (en passant par le forum ou la page facebook).