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Comment organiser la maison ?

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Lili-Lutine

le lundi 09 juillet 2012 à 12h21

gcd68
Bonjour Lililutine,

Rassure toi, tu n'es pas seule à vouloir rêver et à écrire suivant tes rêves. J'avais commencé un roman de fiction-jeunesse (non achevé) où le polyamour commençait à être abordé. Ce sont des humains qui s'installent sur une planète imaginaire. Peut être pourrait on terminer cette histoire ensemble. Moi j'avais stoppé à l'époque car je devais trouver mon moi intérieur et me définir. De plus, j'ai écrit depuis mon essai et je ne pouvais "courir deux lièvres à la fois". Veux tu que je t'envoie dans un premier temps ce qui avait été fait ?

Je m'aperçois que beaucoup de PA écrivent et crois en leur rêve, tout en acceptant le décallage entre rêve et réalité (ça évite l'état de dépression et le mal être).

Perso, j'ai été quelques fois publié dans une revue littéraire associative (poésies, nouvelles, articles, réaction...) que s'appelle "Plumes Au Vent" (association APAC "Association Plumes A Connaitre"). L'une de mes nouvelles faisait découvrir le polyamour. Je suis prête à faire profiter de tous mes écrits déjà publiés au plus grand nombre ainsi que mon essai sur l'amour.

Peut etre devrait on lancer une nouvelle discussion : je suis PA, je rêve et j'écris...

Bisous

G.

Coucou,
J'adore ton idée d'écrire ensemble la suite de ton roman fiction sur la vie d’humains cohabitants sur ta planète imaginaire et à l’image un peu de mon village pleins de poly.

Message modifié par son auteur il y a 9 ans.

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xylopyromax

le lundi 09 juillet 2012 à 14h14

Ça existe un peu déjà, ça s'appelle un hameau cévenol (mais je dois idéaliser un peu quand même), une nouvelle maison pour chaque nouvel arrivant, une pour les grands-parents, une pour la fille qui se marie, ensuite ça devient un village, etc… tout ça revisité version PA à la sauce des petits abris écologiques indépendants et parfaitement isolés, que l'on pose où l'on veut, ou alors des yourtes ou des containers recyclés, ça pourrait être sympa, faut juste le terrain et l'accord du maire, et là c'est pas gagné.

L'idée de plusieurs appartements structurés dans un/autour d'un espace commun est pas mal non plus. Maintenant, quant à savoir qui les occupent, eh bien là, chaque histoire est différente et il n'y a pas de modèle. On s'entend, ou pas, c'est tout. La seule difficulté est de savoir quoi faire lors d'un conflit durable entre deux personnes en particulier et là, il est nécessaire d'y avoir pensé avant sinon c'est l'explosion. Tu pourrais bien te retrouver chassé de chez toi!

Je sais, c'est pas très bucolique comme tableau, mais ce type d'histoire remplit les tribunaux et je ne crois pas que le fait d'être PA ou non y changera quelque chose. Habiter ensemble n'est pas toujours facile, personne ne désirant habiter spontanément à l'intérieur du rêve d'un autre en abdiquant des siens. Il y aura toujours une personne plus dominante que les autres qui cherchera à matérialiser ses rêves avec plus de force, d'éclat ou de vigueur, tout le monde ne sera pas forcément d'accord pour transformer l'espace commun un peu foutraque mais bien sympa en jardin zen épuré propice à la méditation, et donc il faut apprendre à gérer ça collectivement. Si on démarre seul maitre à bord, ça risque de coincer. Mais une fois bien acceptée la réalité de ce que nous sommes — des êtres humains pétris d'égo, de désir ou de passion –, le jeu en vaut vraiment la chandelle, je crois.

UrbanHymns
À la croisé des réflexions de Marco, Dakhla et Lulutine je propose des ilôts habitables, mais autonomes permettant la proximité tout en autorisant la solitude. Il faut donc un grand terrain avec réparti un peu de partout des petits habitats mais aussi un lieu commun permettant la réunion de la petite communauté (ne pas oublier la cheminé pour la symbolique du foyer). Bon courage. Moi aussi j'attend la crémaillière ... à pendre dans la cheminée cela va sans dire.

Message modifié par son auteur il y a 5 jours.

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(compte clôturé)

le lundi 09 juillet 2012 à 14h15

Waouh Lililutine,
Serais-tu dans la phase : j'entrevois la possibilité de partager mes écrits ! :-D Je te réponds en privé. A tout de suite.
Biz
G.

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PolyEric

le lundi 09 juillet 2012 à 21h05

xylopyromax
...La seule difficulté est de savoir quoi faire lors d'un conflit durable entre deux personnes en particulier et là, il est nécessaire d'y avoir pensé avant sinon c'est l'explosion. Tu pourrais bien te retrouver chassé de chez toi !

...ce type d'histoire remplit les tribunaux et je ne crois pas que le fait d'être PA ou non y changera quelque chose. Habiter ensemble n'est pas toujours facile, personne ne désirant habiter spontanément à l'intérieur du rêve d'un autre en abdiquant des siens....

Tu soulèves le coeur du problème il me semble, et j'ai beau y avoir pensé avant et retourné dans tous les sens, j'avoue que je ne trouve pas de réponse à toutes les questions.

Sur cette première partie, qui se présente comme une analyse des difficultés rédhibitoires que l'on peut rencontrer, je suis d'accord avec toi. La suite de ton raisonnement, que tu présente comme une conclusion évidente, me parait en fait moins réfléchie que la première partie. Tu dis :

xylopyromax
...Il y aura toujours une personne plus dominante que les autres qui cherchera à matérialiser ses rêves avec plus de force, d'éclat ou de vigueur, tout le monde ne sera pas forcément d'accord pour transformer l'espace....

...donc, il faut apprendre à gérer ça collectivement. Si on démarre seul maitre à bord, ça risque de coincer. Mais une fois bien acceptée la réalité de ce que nous sommes — des êtres humains pétris d'égo, de désir ou de passion –, le jeu en vaut vraiment la chandelle, je crois.

Si tu crois vraiment que le jeu en vaut la chandelle, tu devrais, en toute logique te lancer dans l'aventure. Mais est ce le cas ? Si ce n'est pas le cas, ou est la faille dans le raisonnement ?

La partie qui me parait la moins réfléchie, à moi, est celle ou tu présentes la gestion collective comme une évidence qui s'impose, à cause de la domination inéluctable que l'un risque d'exercer sur les autres.

A l'issue de mes réflexions, j'opte plutôt pour une évidence différente. Puisqu'il y a domination inéluctable, et puisque chacun voudra tirer la couverture sur ses propres rêves, il me semble évident que la gestion collective est à proscrire. La gestion collective au jour le jour, aboutirait en effet à une sorte de dictature de celui qui l'a emporté sur ceux qui ont perdus, ou pire, au malheur de tout le monde (même pas un seul satisfait). Je me suis donc tourné vers deux autres solutions plus subtiles, que je vous présente ci-dessous ;

1) Lorsque l'on manque de moyens et qu'un bien unique doit être partagé, la solution me parait être la gestion dictatoriale tournante bornée par quelques interdits de base, jouant le rôle de gardes fous. La liste des interdits étant votés à l'unanimité, elle restera relativement petite.

2) Lorsque l'on a les moyens, le top du top me parait être la gestion dictatoriale basée sur la propriété, dans laquelle on invite les autres, un bel exemple vous a été donné ce fameux week-end du 23 Juin chez moi.

Car la propriété et la dictature ne sont pas incompatibles avec le bonheur, dès l'instant que chacun a le loisir de jouer le rôle du dictateur et que chaque participant choisit de venir et de s'en aller lorsqu'il le souhaite.

Ainsi chacun pourra exprimer ses propres rêves à fond, et vivre s'il le souhaite et lorsqu'il le souhaite, dans le rêve d'autres personnes.

C'est comme faire passer les conversations de milliers de personnes dans un même fil électrique. il faut découper le temps, chacun doit pouvoir en disposer à part égale. Le temps résout les incohérence, qu'on se le dise.

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(compte clôturé)

le lundi 09 juillet 2012 à 21h37

Quel plaisir à vous lire: vous me donnez plein d'idées! :-D :-D :-D <3 <3 <3

Maintenant, je suis en train de m'orienter vers une solution nomade:

- un appartement en ville, avec 2-3 chambres à coucher
- une maison à la campagne, à organiser comme le village imaginé par vous tous, avec espaces communs et espaces privés, des fêtes, des occasions pour se retrouver, des moments "chacun pour soi"...

La gestion démocratique me semble faisable. Certes, c'est difficile, il faut étudier les règlements et les lois, visiter plein d'exemples et apprendre beaucoup de méthodes de gestion de groupes. Mais à la fin ça vaut bien la peine!

Une bonne occasion m'est échappée sous le nez il y a quelques jours: mais je ne vais pas désespérer et je recommencerai ma recherche en septembre. Entre temps, je vais planter ma tente dans le coin pour quelques jours et familiariser avec la région!

Message modifié par son auteur il y a 13 ans.

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Katouchka

le vendredi 20 juillet 2012 à 00h03

Je trouve tout ça très intéressant, cela donne envie.
Mais je voulais juste rajouter mon petit grain de sel un peu terre à terre certes mais qui n'a pas été encore soulevé il me semble:
Les chambres de chacun ne doivent-elles pas être éloignées les unes des autres? Je pense que j'aurais du mal à me trouver à proximité des ébats de mon amoureux avec son autre amoureuse.

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LuLutine

le jeudi 26 juillet 2012 à 18h27

Katouchka
Les chambres de chacun ne doivent-elles pas être éloignées les unes des autres ?

Ce qui est sûr, c'est qu'une certaine intimité doit être possible.
Ca a déjà été évoqué je crois, et tu mets le doigt je pense sur un des aspects de cette intimité.

En tout cas je suis assez d'accord avec toi.

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PolyEric

le samedi 28 juillet 2012 à 07h18

Katouchka
Les chambres de chacun ne doivent-elles pas être éloignées les unes des autres ? Je pense que j'aurais du mal à me trouver à proximité des ébats de mon amoureux avec son autre amoureuse.

A mon avis, si c'est le cas, il vaut mieux renoncer au concept. Il vaut mieux faire appartement à part, c'est plus prudent. Ceci dit, c'est quand même passer à côté de quelque chose de beau.

N'y a t-il pas dans le fait d'aimer la jouissance de ses amoureux(amoureuses), une preuve de bonheur personnel. Et inversement, n'y a t-il pas dans le fait d'insupporter cette jouissance, la preuve d'une insatisfaction, d'un manque, d'une croyance erronée, ou que sais-je ?

Supporter ou ne pas supporter la liberté que l'on octroie ? Je pense que c'est un test fiable, pour savoir si l'on est heureux ou non. Si on ne la supporte pas, c'est qu'il nous manque quelque chose. Ce "quelque chose", on espère l'obtenir en octroyant la liberté à l'autre. Un bon début...

Message modifié par son auteur il y a 13 ans.

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Katouchka

le samedi 28 juillet 2012 à 10h47

Eric, je suis d'accord avec toi, pourquoi se faire du mal?
Oui mais ... parfois c'est le concept qui s'impose à toi, il me semble. Dans le cas où il y a des enfants par exemple.
Quand on vit à plusieurs (amants ou pas), il faut toujours des règles il me semble? C'est une base de la vie en société, sinon c'est un peu l'anarchie. Par exemple, ne pas écouter sa musique trop fort surtout si les autres ne la supportent pas. Je prends cet exemple parce que je le compare immédiatement avec le son émis par les ébats amoureux. Je peux avoir très envie de continuer à vivre avec mon amoureux et pourquoi pas son autre amoureuse parce qu'on s'entend bien et que comme tu dis c'est beau mais il y a cette musique là que je n'apprécie pas forcément. Plutôt que d'imposer à mes "amis" de "baisser le son" (ce qui est possible mais contraignant) autant prévoir des chambres éloignées dès le départ, non?
Mais cela ne veut pas dire que je ne serais pas capable de l'entendre ce son, je pourrais le supporter comme tu dis par amour mais de là à l'aimer, je n'en suis vraiment pas là et je dis chapeau à ceux qui y parviennent! Cela pourrait être le sujet d'une autre discussion: combien parmi vous aiment le son des ébats émis par votre amoureux(se) et son amant(e)?

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PolyEric

le samedi 28 juillet 2012 à 12h34

Le sujet a été évoqué sous un angle moins direct, et il n'y avait pas trop de candidats (sauf moi), mais tu peux relancer le débat pour faire une nouvelle statistique, car les temps évoluent.

En ce qui concerne la distance entre les chambres dans la maison, pour tenir compte de tes préférences, Il faudrait un couloir pour accéder à chaque chambre, avec une porte à chaque extrémité de ce couloir pour stopper le son, et il faudrait que les chambres (ou les petits appartements) ne se touchent pas pour éviter la propagation du son dans les matériaux séparateurs. De l'extérieur, la maison ressemblerait à des îlots qui se rejoignent par des couloirs privés qui mènerait à l'espace commun. C'est une idée qui peut se tenir et qui rejoint bien les idées émises plus avant (indépendance autour d'un lieu commun).

L'autre option serait de faire une isolation phonique d'enfer, ce qui exigerait quasiment une double paroi pour chaque chambre (ou petit appartement). Des parois d'épaisseurs différentes et sans jointure entre elles, faites en matériaux lourds, posés sur des bases en matériaux amortisseurs, bref, tout un programme et un budget en conséquence. Pourquoi pas.

En ce qui me concerne, je trouve que le mieux, c'est l'absence de parois, mais bien entendu, c'est un point de vue théorique, que je n'applique qu'à moitié lorsque je travaille à la construction de ma maison.

Par exemple, les toilettes sont en général fermées !!! Il parait qu'à une époque, le roi faisait cela en groupe avec sa court (ce qui ne faisait pas de lui un polyamoureux). De nos jours, on peut visiter ces toilettes d'un style très ancien, un sorte de banc de chaises trouées, toutes taillées dans une seule pierre !!!

Autre exemple (tu a évoqué le sujet), il est évident qu'il y a des parois et des distances à tenir avec les enfants.

Concernant les adultes, la question doit à mon sens rester posée, car la réponse en dit long sur ce que l'on veux vivre.

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bodhicitta

le samedi 28 juillet 2012 à 19h53

Pour reprendre éric: "N'y a t-il pas dans le fait d'aimer la jouissance de ses amoureux(amoureuses), une preuve de bonheur personnel. Et inversement, n'y a t-il pas dans le fait d'insupporter cette jouissance, la preuve d'une insatisfaction, d'un manque, d'une croyance erronée, ou que sais-je ? " tout un programme...:-)
Le probléme c'est nos limites à chacun (on en a tout de méme de ces foutues limites)
et comme chaque polycouple est différent mais a en commun le plaisir du plaisir de l'autre
reste à trouver comment en jouir d’avantage...
sans heurté notre équilibre (à chacun)

Message modifié par son auteur il y a 13 ans.

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bodhicitta

le mardi 18 septembre 2012 à 13h34

katouchka: "sinon c'est un peu l'anarchie"
eric-50: "le top du top me parait être la gestion dictatoriale basée sur la propriété"
c'est vrai que si on s'en tien au dico de maintenant, à l'évolution qui nous est imposée de la langue française, (bon je peux pas trop en parler car je fais trop de fautes) l'anarchie c'est le bazar.
Mais quand on y pense et en se documentant, en vivant un peu dans le milieu libertaire.
C'est simplement l'ordre sans le pouvoir c'est l'inverse de l'organisation pyramidale, donc organisation horizontale.
Et oui toutes les décisions sont prisent à l'unanimité.
Ca avance quand même car chacun y met du sien et est ouvert aux explications aux arguments et questionnements des autres
Personnellement c'est bien exercer une quelconque forme de pouvoir sur quelqu'un que je veux le moins du monde

Message modifié par son auteur il y a 13 ans.

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(compte clôturé)

le mardi 20 novembre 2012 à 18h14

Toujours à la recherche de modèles pour une habitation poly, j'ai trouvé un exemple tout près de chez moi, à Genève:

www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/colocs-13pieces-g...

Qu'en pensez-vous? ça correspond a votre idée de maison poly?

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Siestacorta

le mardi 20 novembre 2012 à 18h56

Eric_50

N'y a t-il pas dans le fait d'aimer la jouissance de ses amoureux(amoureuses), une preuve de bonheur personnel. Et inversement, n'y a t-il pas dans le fait d'insupporter cette jouissance, la preuve d'une insatisfaction, d'un manque, d'une croyance erronée, ou que sais-je ?

Supporter ou ne pas supporter la liberté que l'on octroie ? Je pense que c'est un test fiable, pour savoir si l'on est heureux ou non. Si on ne la supporte pas, c'est qu'il nous manque quelque chose. Ce "quelque chose", on espère l'obtenir en octroyant la liberté à l'autre. Un bon début...

Message modifié par son auteur il y a 4 mois.

Et pourquoi pas concilier polyamour et intimité ?

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tentacara

le mardi 20 novembre 2012 à 19h29

Marco1003 : C'est absolument génial!! C'est exactement ce qu'il nous faudrait!

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Plusssdamour

le mardi 20 novembre 2012 à 21h36

marco1003

Qu'en pensez-vous ? ça correspond a votre idée de maison poly ?

C'est tout simplement génial comme agencement , et j'aime bien le concept ou l'on passe tout doucement du" collectif" a son chacun "chez soi"...

Message modifié par son auteur il y a 13 ans.

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(compte clôturé)

le mardi 20 novembre 2012 à 21h47

Lisez donc "Sans jalousie aucune" de Jean Morly.
On le trouve en PdF gratuit.
Ce n'est pas très bien écrit, c'est un peu fleur bleue, mais c'est tout à fait le sujet.

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Jena

le mardi 20 novembre 2012 à 23h01

Katouchka
Je trouve tout ça très intéressant, cela donne envie.

Mais je voulais juste rajouter mon petit grain de sel un peu terre à terre certes mais qui n'a pas été encore soulevé il me semble :

Les chambres de chacun ne doivent-elles pas être éloignées les unes des autres ? Je pense que j'aurais du mal à me trouver à proximité des ébats de mon amoureux avec son autre amoureuse.

Pour nous, la solution passe par faire les chambres les plus éloignées possible les unes des autres ; c'est à ça que servent le salon, la cuisine, les salles de bain... Et faire de bons murs !

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