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De l'amour et de la liberté

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Gin

le mercredi 22 décembre 2010 à 22h38

mais bon, avant d'en arriver à ne pas souffrir, c'est déjà bien de savoir reconnaître la souffrance de l'autre si elle existe

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(compte clôturé)

le mercredi 22 décembre 2010 à 22h40

C est des clichés pour magazines a deux balles!!!
LE couple parfait ,sans anicroche aucune etait valable
sous cro magnon parce qu ils vivaient tous dans la meme grotte
et que si monsieur cro piquai sa femme avec un multi il
la zigouillait!
Depuis des lustres Monsieur parfait court de 5a7 en week end de stages bidons!
Madame parfait ferme les yeux ,elle a pas le choix!
Mais pas si con elle vas "au" coiffeur dex fois par semaine!!!

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titane

le jeudi 23 décembre 2010 à 06h59

si tu souffres, je souffre ?... c'est une souffrance de faire souffrir ou de voir souffrir ceux u celles qu'on aime... c'est sûr... l'avantage cependant est que cette suffrance n'est pas "collée" au "problème"... une souffrance "compassionnelle" aurait l'avantage, je crois, de s'évanouir en même temps que celle de l'autre... même si le problème persiste...

A quoi servirait cette souffrance compassionnelle alors ?

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(compte clôturé)

le jeudi 23 décembre 2010 à 08h44

@ Sabat Mater: J'ai connu mon mari quand j'avais 17 ans, lui 20, et quasi 40 ans plus tard, nous sommes toujours ensemble, avec deux filles aujourd'hui adultes très heureuses que leurs deux parents s'aiment et rigolent ensemble (même si le regard des autres leur a parfois pesé) Lui a été amoureux ailleurs, moi aussi, et c'est vrai que sans notre principe "on vit nos passions mais on ne prend aucune décision nous concernant tant qu'on est dans la passion" nous aurions pu divorcer cent fois et être une famille sur-sur-recomposée. Ce qui détruit un couple, ce n'est pas d'aimer ailleurs c'est l'affrontement pour le pouvoir.( ou l'ennui, la fin de l'histoire, sans rapports avec les amours plurielles) Deux fois j'ai été très amoureuse d'un autre: la première fois, mon mari n'a rien dit, laissé faire, et quand je lui ai annoncé que c'était fini avec mon amoureux ( parce qu'il était jaloux et faisait du forcing pour que je divorce), B. m'a dit "je suis soulagé, car j'ai eu peur..." . La seconde fois, il a été jaloux et a fait du forcing pour "me faire plier", ça a duré des mois... et c'est la seule fois où je me suis demandé si je restais ou non. Pas pour vivre avec mon amoureux. Juste parce que cette jalousie était invivable, destructrice... Pour la petite histoire, cet autre amoureux est toujours dans ma vie depuis 19 ans et a noué des relations cordiales avec la famille.(et moi avec sa femme)
Pour moi, le pluriamour n'est pas une idéologie. Ceux qui l'adoptent en voulant trop théoriser et idéologiser vont se faire du mal, car il faut en permanence s'adapter, inventer, comme l'a dit qqn ici. C'est au contraire échanger le mythe de l'Amûûûrrr Unique pour la réalité: dans une vie, il n'y a pas qu'une personne digne d'être aimée, et on n'est pas soi-même L'Amour Universel qui remplace le beurre et la margarine. Ca, c'est le côté humilité, avec son corollaire indispensable, la confiance: "cela dit, je suis tellement formidable que s'il me quittait, il ferait la preuve qu'il est très bête, et ce ne serait pas une perte :) "

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Sabat_Mater (invité)

le jeudi 23 décembre 2010 à 09h30

@ Francoise,
Merci pour ton témoignage. C'est une nouvelle façon de vivre, de vivre son amour, ses amour, et partager celui qu'on aime. C'est dur, très très dur et il faut carrément revoir toute sa base culturelle ; et cela prend du temps : que d'énergie et de stress intenses. Il y a bcq de stress, bcq de tensions, de disputes, de doutes, des questions, des pleurs. Parfois cela se passe bien quand je suis occupée et quand je suis dans mon excitation à moi. Mais quand je le vois partir, je n'arrive pas, c'est plus fort que moi. Je deviens hystérique, méchante et c'est insupportable. Tout cela n'est pas facile. La jalousie, c'est une vraie plaie qui pousse à une destruction du couple avec bcq de dégâts.
J'ai failli partir et demander le divorce car je ne supporte pas de le voir ainsi ailleurs. Nous sommes quand même complexes nous les êtres humains.
Soyons patients alors, et laissons le temps faire les choses.

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Goffio

le jeudi 23 décembre 2010 à 10h52

Ce qui détruit un couple, ce n'est pas d'aimer ailleurs c'est l'affrontement pour le pouvoir.

Oui, merci Françoise ! Je suis bien d’accord, c’est la stricte réalité : celle qui est trop souvent douloureuse, d’oser percevoir en face à travers la manière d’être, depuis soi-même comme depuis l’autre… Alors, c’est Jalousie qui l’emporte.

C’est dommage et dramatique, même : le Pouvoir de Jalousie !

Pour moi, le pluriamour n'est pas une idéologie.

En effet : c’est juste le droit d’aimer, sans artifice de frontières. Là se situe la réalité, face au réalisme humain : féru de contrats et pose de frontières, par-dessus le réel besoin d’amour et de confiance… Comme s’il y avait un mensonge culturel, à la base ?

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Goffio

le jeudi 23 décembre 2010 à 10h53

C'est dur, très très dur et il faut carrément revoir toute sa base culturelle ; et cela prend du temps : que d'énergie et de stress intenses.

Oui Sabat_Mater : c’est bien ça le plus dur !!! Le déconditionnement : tout un tas de réflexes d’inhibition, en faveur de Jalousie. Mais vraiment ça vaut le coup de la pratique, pour oser avancer véritablement…

Nous sommes quand même complexes nous les êtres humains.

Oui nous sommes champions, dans notre volonté de torsion de la Vie !

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Goffio

le jeudi 23 décembre 2010 à 10h55

Euh… Gin, il fallait tout-de-même oser le diminutif SM !!! Là, j’ose dire que tu l’as fait à ma place : c’était trop tentant… C’était comme de dire « Amen ! » à tout bout de chant judéo-chrétien ;-)

Méfie-toi, Gin : j’ai l’impression d’infuser… Ou serait-ce l’inverse ?!

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Boucledoux

le jeudi 23 décembre 2010 à 15h36

Francoise
dans une vie, il n'y a pas qu'une personne digne d'être aimée, et on n'est pas soi-même L'Amour Universel qui remplace le beurre et la margarine.

(+)

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Gin

le jeudi 23 décembre 2010 à 18h09

Goffio
Euh… Gin, il fallait tout-de-même oser le diminutif SM !! ! Là, j’ose dire que tu l’as fait à ma place : c’était trop tentant… C’était comme de dire «  Amen !  » à tout bout de chant judéo-chrétien ;-)

Méfie-toi, Gin : j’ai l’impression d’infuser… Ou serait-ce l’inverse ? !

ah ben, SM, ça me paraissait évident, tellement évident !
le fait qu'elle souffre et tout ça, et que souffrir fait souffrir...

je n'ai rien osé, j'ai juste écrit ce qui l'était déjà.

Sabat_Mater, dis, c'était pas complétement innocent ton choix de pseudo, si ?

Sinon, Goffio, non je ne me méfierai pas, l'infusion ne me fait pas peur, même au crémant et à la violette, demande à Capucine ; )

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Sabat_Mater (invité)

le samedi 25 décembre 2010 à 17h41

@Gin,
Rien n'est fait au hasard. Tout est réfléchi et Sabat Mater aussi. Les sous entendus sont aussi réels et réfléchis, Gin, un tonic ! Pour maintenir tes répliques ;)

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salazard89

le dimanche 26 décembre 2010 à 00h04

MelleChat
A mes yeux, l'amour est libre. C'est une qualité intrinsèque de celui-ci. J'en veux pour preuve que s'il se sent enfermé, il meurt. Beaucoup de ruptures sont liées au fait que l'amour a été étouffé (par l'autre, par soi, par les obligations, le quotidien, la routine).

Le numéro d'équilibriste commence quand il faut concilier cette liberté avec des engagements qui doivent être sincères, qu'on veut souvent durables et qui, pour durer, doivent être flexibles.

Et c'est là que les Athéniens s'attègnirent !

c'est tres bien dis je pense...
L'amous c'est rendre l'autre autre aussi.

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titane

le vendredi 31 décembre 2010 à 10h49

Le numéro d'équilibriste commence quand il faut concilier cette liberté avec des engagements qui doivent être sincères, qu'on veut souvent durables et qui, pour durer, doivent être flexibles

c'est quoi un engagement sincère ? sinon une envie que ça dure..; une vraie envie avec des choix, des décisions, des gestes, des mots qui vont avec... bref une simple volonté..; pas vraiment un "engagement"..

si ?

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(compte clôturé)

le samedi 01 janvier 2011 à 13h27

Non!
sinon ce n est plus de la liberté!

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