Christianisme et Polyamour
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NonMonoSince2024 (invité)
le mardi 25 novembre 2025 à 20h24
Apparemment, la religion chrétienne a dans le viseur le Polyamour, d'après un post tout frais publié dans la presse.
Source : https://www.instagram.com/p/DRfLBJoDIjn/?igsh=MTdz...
Pourtant, si on ne veut pas causer la disparition du lien, vaudrait mieux ne pas critiquer les gens qui ont beaucoup d'amour à offrir et ne pas chercher à les rendre malheureux en leur imposant la monogamie...
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crest
le mardi 25 novembre 2025 à 21h44
Un peu plus de détails ici :
https://www.vaticannews.va/fr/vatican/news/2025-11...
Le texte complet en italien
https://www.vatican.va/roman_curia/congregations/c...
Message modifié par son auteur il y a 11 heures.
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crest
le mardi 25 novembre 2025 à 22h10
le mot "poliamore" apparaît 3 fois dans le texte.
2. Saint Jean-Paul II, abordant la question de la monogamie, affirmait qu’elle « mérite d’être étudiée de plus en plus en profondeur »[2]. Cette indication de la nécessité d’un traitement plus large de ce thème est l’une des motivations qui ont incité le Dicastère pour la Doctrine de la Foi à préparer cette Note doctrinale. Par ailleurs, ce texte trouve son origine, d’une part, dans les différents dialogues menés avec les évêques d’Afrique et d’autres continents sur la question de la polygamie, dans le cadre de leurs visites ad limina[3], et, d’autre part, dans le constat que diverses formes publiques d’unions non monogames – parfois appelées « polyamorie » – se développent en Occident, en plus des formes plus privées ou secrètes qui ont été courantes à travers l’histoire.
95. La polygamie, l’adultère et le polyamour reposent sur l’illusion que l’intensité de la relation se mesure à la succession des visages. Comme l’illustre le mythe de Don Juan, le nombre dissout le nom : il disperse l’unité de l’élan amoureux. Si Lévinas a démontré que le visage de l’autre suscite une responsabilité infinie, unique et irréductible, multiplier les visages dans une union prétendument totale revient à fragmenter le sens de l’amour conjugal.
106. Dans le prolongement des réflexions philosophiques et culturelles développées jusqu’ici, il convient également d’aborder la question de l’éducation. Notre époque, en effet, connaît diverses évolutions concernant l’amour : hausse des taux de divorce, fragilité des unions, banalisation de l’adultère, promotion du polyamour. Face à ce constat, force est de constater que les grands récits collectifs (romans, films, chansons) continuent d’exalter le mythe du « grand amour », unique et exclusif. Le paradoxe est flagrant : les pratiques sociales contredisent ce que l’imaginaire célèbre. Cela révèle que le désir d’amour monogame demeure inscrit au plus profond de l’être humain, même lorsque les comportements semblent le nier.
La dernière citation est particulièrement bizarre. Au lieu de constater que les "grands récits collectifs" vont dans le même sens que ce que le Vatican défend dans cette note, la présence du "grand amour" dans l'imaginaire collectif contemporain serait quelque chose d'universel, "inscrit au plus profond de l'être humain" - ce qui est non seulement très douteux mais en plus pas du tout contesté par les tenants du polyamour...
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Siestacorta
le mardi 25 novembre 2025 à 23h01
106
les pratiques sociales contredisent ce que l’imaginaire célèbre. Cela révèle que le désir d’amour monogame demeure inscrit au plus profond de l’être humain, même lorsque les comportements semblent le nier.
les pratiques sociales contredisent ce que l’imaginaire célèbre. Cela révèle que le désir d’amour non-exclusif demeure inscrit au plus profond de l’être humain, même lorsque les institutions normatives semblent le nier.
Nan mais.
Moi aussi j'fais des phrases qui prouvent rien.
Message modifié par son auteur il y a 10 heures.