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Relation libre unilatérale

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Sallyco24 (invité)

le lundi 15 janvier 2024 à 11h47

Bonjour,

On s'est rencontrés en 2022, de mon côté je n'avais aucune envie à l'époque de construire une relation "engagée" mais l'amour en a décidé autrement et c'est merveilleux.
Lors de notre rencontre lui me parlait de polyamour, il était en phase de "découverte". Moi je voyais 2 autres personnes mais 2 relations qui n'engagaient aucun sentiment de mon côté. Bref le polyamour ce n'était et n'est pas dans mes projets. On avait pas mal de discussions hyper intéréssantes autour de ça, mais le fait est que je ne ressentais absolument pas le besoin de partager d'autres relations amoureuses.

Au fur et à mesure de la relation, il a arrêté de voir pas mal de personnes (il en voyait beaucoup) et en même temps essayait de s'expliquer/remettre en question ce besoin de voir tant de monde. De mon côté, je ne voyais plus personne, ça s'est fait naturellement et j'en avais plus envie.
Nos discussions nous ont doucement amener sur la question d'une relation libre. Lui ne se voyait pas du tout arrêter de voir des personnes, moi la question se posait moins puisque je ne voyais personne d'autre. Dès notre rencontre je n'étais pas du tout fermée sur ce type de relation, au contraire je trouvais (et trouve) ça très intéressant et je me voyais bien expérimenter dans ce sens.

Tout ça pour en venir à la situation actuelle et celle qui me donne parfois beaucoup de peurs et de questions :

Plus le temps a passé moins il voyait de personnes (évolution de notre relation, on se donne beaucoup plus de temps à l'un et l'autre et aussi et j'ai eu pas mal d'épisodes de peurs et de pleurs qui l'ont mené à diminuer ses relations).

Aujourd'hui il continue de voir et de souhaiter voir quelques personnes, il me rassure énormément lorsqu'on en parle, mais voilà lui ce n'est pas sa première relation ouverte, il a rencontré pas mal de monde dans le milieu polyamoureux, les filles qu'il voit son pour beaucoup dans ce milieu (sans pour autant que lui souhaite partager une relation autre que "sexuelle" -on s'entend sur le que sexuel)-. Moi non, et je ne vois toujours personne, et en fait je ne connais pas ce milieu et même si j'ai déjà eu des échanges passionnant avec des personnes dans le milieu polya, ça ne me rassure pas pour autant et ça reste une source de peurs et jalousies.

J'ai essayé de rencontrer, pour voir, j'ai essayé les applis mais ça ne me plaît pas et je n'y arrive pas, je ne rencontre pas autrement et je n'en ressens pas le besoin finalement. J'ai revu 2 connaissances 1 fois mais après coup j'ai presque regretté, je me demandais quelle était la raison pour laquelle je les avais vus...

Nos derniers échanges portent sur ce manque total d'équilibre entre nous, moi je me questionne sur ma capacité à être en relation amoureuse à terme avec quelqu'un avec qui je ne partage pas du tout le même rythme de rencontres. Ca me met dans une situation d'inconfort total quand on en parle et j'oublie carrément tout le reste de notre relation qui est incroyable sur tous les points.

En même temps je ne me vois aujourd'hui pas être en relation monogame malgré le fait que je n'explore pas du tout de mon côté, et en même temps je ne comprends pas ne pas vouloir d'une relation monogame si je n'ai aucune envie ailleurs, mais je crois que l'idée même d'être dans une relation monogame m'angoisse et évoque l'idée me donne le sentiment d'être enfermée dans ma tête et dans mon corps (va comprendre).

Alors je me dis que cela viendra sans doute plus tard, et en même temps je me dis que si l'envie ne vient jamais, est-ce bien raisonnable de construire cette relation ?
Je refuse en même temps de lui demander d'arrêter ces relations parce que je n'ai absolument pas l'envie de bloquer ses envies (en sachant qu'il a déjà fait de grands pas pour moi) même si je manque cruellement de confiance (et en moi) et si je ressens de la jalousie et beaucoup de peurs. Dans ma tête j'en reviens donc toujours au même point, la relation libre oui carrément, mais moi aujourd'hui j'en ai pas envie. Et à plus long terme si j'en ai toujours pas envie ?

Merci pour votre lecture et pour vos témoignages.

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Topper

le lundi 15 janvier 2024 à 13h18

Bonjour, tu es pour une relation libre et rien que l'idée d'une relation monogame t'angoisse.

Tu es dans une relation libre non-monogame. J'ai envie de dire : tout va bien. C'est en accord avec tes envies.

Il y a des personnes polyamoureuses qui n'ont pas d'autres relations que leur partenaire de vie et ça ne leur manque pas. Certaines sont simplement poly-acceptantes, d'autres sont dans une période où elles n'en ressentent pas le besoin.

Tu sembles être dans le deuxième cas. Tu as cette liberté mais tu ne l'utilises pas aujourd'hui. Ce n'est pas la même chose qu'être monogame. Tu sais que si tu en as le désir, tu peux te lier à d'autres. Et puis parfois, une rencontre peut susciter ce désir. Dans votre mode relationnel tu auras l'opportunité d'explorer ça et ce n'est pas rien.

Pour ce qui est de la jalousie, c'est quelque chose qui se travaille. Il y a des personnes polyamoureuses de longue date qui ressentent de la jalousie. Nous ne sommes pas immunisés. C'est aussi quelque chose de fluctuant selon notre vulnérabilité ou la relation concernée. Donc, pas d'inquiétude cela n'a rien de bloquant. Il faut réussir à prendre confiance en soi et régler ses insécurités les plus importantes.

Tu peux essayer d'identifier ce qui te met le plus en insécurité, décortiquer tes ressentis, comprendre ce qui se joue en toi, pour enfin agir dessus.

Tu peux agir sur tes insécurités en changeant de mode de pensée, en relativisant, en te rassurant sur certains points, en demandant de la réassurance, en t'améliorant, en ménageant la situation autrement, en donnant un cadre plus restrictif à votre liberté, en faisant des activités qui te valorisent.

Il est possible que le déséquilibre entre vous crée de l'anxiété et révèle des insécurités ou leur donne plus d'ampleur.

Si tu ne te sens pas sereine dans ton couple, cela peut jouer dans ton absence d'envie de vivre d'autres relations. C'est un cercle vicieux car si tu avais d'autres histoires satisfaisantes, ça améliorerait au moins en partie ta confiance en toi, ton état d'esprit, et le problème d'équilibre.

Il y a peut être quelque chose à faire pour casser ce cercle vicieux.

Quoi qu'il en soit, sans rendre le couple exclusif, il y a possiblement des aménagements à faire pour rendre la situation plus gérable pour toi. Cela peut être limiter le nombre de partenaires, la fréquence des sorties, leur durée, limiter le niveau de détails que tu reçois des autres relations, etc.

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Sallyco24

le lundi 15 janvier 2024 à 16h54

Topper

Tu peux agir sur tes insécurités en changeant de mode de pensée, en relativisant, en te rassurant sur certains points, en demandant de la réassurance, en t'améliorant, en ménageant la situation autrement, en donnant un cadre plus restrictif à votre liberté, en faisant des activités qui te valorisent.

Il est possible que le déséquilibre entre vous crée de l'anxiété et révèle des insécurités ou leur donne plus d'ampleur.

Si tu ne te sens pas sereine dans ton couple, cela peut jouer dans ton absence d'envie de vivre d'autres relations. C'est un cercle vicieux car si tu avais d'autres histoires satisfaisantes, ça améliorerait au moins en partie ta confiance en toi, ton état d'esprit, et le problème d'équilibre.

Il y a peut être quelque chose à faire pour casser ce cercle vicieux.

Bonjour,

Merci pour ton retour précieux.

La question de la réassurance me pose question, moi dans un 1er temps pour apprendre à prendre confiance seule, sans sur-solliciter mon partenaire. J'ai le sentiment que je dois apprendre à faire confiance aussi seule, et que trop solliciter ne m'aidera jamais à aller dans ce sens. Et dans un second temps, pour ne pas le surcharger.

Pour ce qui est du cercle vicieux, je trouve ça très intéressant et je n'avais jamais vu la situation dans ce sens. C'est vrai que ne pas me sentir sereine peut me conduire à souhaiter passer du temps (le plus possible) avec mon partenaire, et il vrai qu'à plusieurs reprises j'ai refusé de voir des personnes car je préférais passer du temps avec. Ce qui n'est sans doute pas totalement à corriger mais peut être que m'accorder 1 fois ce temps et voir ce qu'il en est m'aiderait.

Message modifié par son auteur il y a un an.

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Topper

le lundi 15 janvier 2024 à 19h18

Il y a plein de façons de prendre de la confiance. Il y en a plus adaptées à certaines insécurités, certaines situations et certaines personnalités.

Moi, je suis du genre à serrer les dents, souffrir en silence, et constater qu'une fois le mauvais moment passé tout va bien. Lorsque la même situation est amenée à se reproduire, je me souviens que je suis passé par là et j'ai survécu. Chaque épreuve passée me donne confiance. Me débrouiller seul et ne pas faire porter le poids à l'autre me fait du bien à l'ego. Parce que ça ne règle rien, en parallèle, je fais en sorte de relativiser les choses, travailler à penser autrement, ce qui m'aide à rendre les émotions moins intenses.

La réassurance peut être verbale. Par exemple lorsque ton partenaire te complimente, te dit des choses valorisantes, te rassure sur son attachement ou ses sentiments. C'est quelque chose qui n'a aucun effet sur moi.

Par contre la réassurance peut aussi être obtenue par l'action. Soit par des actes physiques (câlins, caresses, sexe), soit par des actes d'intention comme la volonté de ton partenaire à prendre soin de toi, organiser des moments privilégiés, passer du temps de qualité. C'est quelque chose qui peut avoir un effet même si ce n'est pas miraculeux.

A toi de trouver les solutions qui peuvent fonctionner pour toi et les combiner selon les besoins.

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Alinea7

le lundi 15 janvier 2024 à 20h24

Je réagis juste sur les gestes de réassurance au cas où : https://test.psychologies.com/tests-couple/tests-a...

C'est peut-être pas le meilleur article/test mais si ça peut aider...!

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Tuya

le mardi 16 janvier 2024 à 09h35

Pour la réassurance de mon côté ce qui marche bien : réaliser des défis que je n'ai pas fait avant.
Ex : manger du sable, apprendre par coeur un discours de Kim Jong Un ou toute autre chose qui te semblerait pertinente et fière.

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Intermittent

le mardi 16 janvier 2024 à 22h36

Topper
Par contre la réassurance peut aussi être obtenue par l'action. Soit par des actes physiques (câlins, caresses, sexe), soit par des actes d'intention comme la volonté de ton partenaire à prendre soin de toi, organiser des moments privilégiés, passer du temps de qualité. C'est quelque chose qui peut avoir un effet même si ce n'est pas miraculeux.

Il n'y a pas "d'amour", il n'y a que des "preuves d'amour" ...

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Sallyco24

le mardi 16 janvier 2024 à 22h39

Topper
Il y a plein de façons de prendre de la confiance. Il y en a plus adaptées à certaines insécurités, certaines situations et certaines personnalités.

Moi, je suis du genre à serrer les dents, souffrir en silence, et constater qu'une fois le mauvais moment passé tout va bien. Lorsque la même situation est amenée à se reproduire, je me souviens que je suis passé par là et j'ai survécu. Chaque épreuve passée me donne confiance.

C'est là que je bloque un peu à penser parfois que développer cette confiance ++ peut parfois être -très- difficile, c'est se faire un peu de mal pour passer une situation. Où est la limite entre la déconstruction et le mal qu'on peut se faire ?

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Tuya

le mercredi 17 janvier 2024 à 10h07

Sallyco24
Où est la limite entre la déconstruction et le mal qu'on peut se faire ?

Avis personnel :
- la durée nécessaire pour la transition
- contraint et forcé ou non (des relations sans le consentement de toutes les parties prenantes au service d'une seule commencent mal)
- le niveau de douleur atteint et les pensées qui accompagnent la douleur
- la qualité de la communication de la personne initiatrice : paroles désobligeantes ou compréhension ?

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Topper

le mercredi 17 janvier 2024 à 13h52

Sallyco24
Où est la limite entre la déconstruction et le mal qu'on peut se faire ?

La déconstruction, c'est un cheminement intellectuel. Cela se fait sur le temps long, au gré de nos réflexions, nos remises en question. Cela te permet de penser autrement les choses. C'est un processus important pour bien vivre les choses mais ça ne fait pas tout. Il faut le dissocier du reste.

Tu peux déconstruire la monogamie, adhérer totalement à un mode relationnel polyamoureux, ça ne t'empêche pas de pouvoir souffrir.

Tu peux mal vivre une situation en raison d'insécurités qui te sont propre et sans que ce soit des luttes internes qui viennent de la pensée monogame. Tu peux ressentir de la jalousie en raison de l'attitude d'un partenaire ou de son indifférence, ou si l'autre est particulièrement instable.

En ce qui me concerne, j'ai besoin de me confronter aux choses pour me faire avancer. En fonction de ce que je ressens, je peux analyser et travailler sur ce qui me fait du mal. Cela peut être des insécurités personnelles ou des mécanismes de pensée monogame. Sans être dans la situation, je ne me rends pas compte de ce sur quoi je dois travailler.

On a ouvert le couple alors que j'étais extrêmement jaloux et possessif. Avancer sur ces points a pris du temps. J'ai bien dû me faire violence. Si il avait fallu qu'on attende que je me sente prêt on serait au même point 5 ans après. Je n'aurais jamais fait le même chemin.

En outre, pour réaliser que ma relation n'allait pas changer négativement, il fallait bien que je me confronte au changement.

C'est ma façon de fonctionner mais d'autres personnes fonctionnent autrement.

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Intermittent

le mercredi 17 janvier 2024 à 18h27

@Topper

Et si tu n'avais pas voulu te taper ce "chemin de croix", ta compagne l'aurait elle accepté ?

En d'autres termes, si tu voulais continuer ta relation avec elle, était-il obligatoire que tu acceptes la situation ?

Parce que j'ai quand même l'impression en filigrane de tes écrits, que tu douilles encore régulièrement, cinq ans après ....

Message modifié par son auteur il y a un an.

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Topper

le jeudi 18 janvier 2024 à 13h13

Intermittent
Et si tu n'avais pas voulu te taper ce "chemin de croix", ta compagne l'aurait elle accepté ?

Oui.

Intermittent
En d'autres termes, si tu voulais continuer ta relation avec elle, était-il obligatoire que tu acceptes la situation ?

Non.

Intermittent
Parce que j'ai quand même l'impression en filigrane de tes écrits, que tu douilles encore régulièrement, cinq ans après ....

Pas du tout. C'est sans commune mesure avec le début de l'ouverture du couple. Ouverture dont j'étais pleinement consentant et issu d'un accord commun. Je dirais même que j'en étais plutôt l'initiateur pour offrir plus de liberté à ma compagne. J'ai beaucoup pris sur moi pour ne pas la restreindre dans ses histoires. J'aurais pu me ménager et exiger des pauses, ce que elle a fait à plusieurs reprises. Cela n'a pas été mon choix. Je ne voulais pas être source d'interférence dans ses relations. J'ai préféré encaisser. Je ne regrette pas. Cela m'a fait évoluer très vite.

Aujourd'hui, il m'arrive d'avoir des moments difficiles mais c'est finalement assez récent. Elle a beaucoup d'opportunités, moi non. J'ai eu une rupture difficile. Ce contexte me rend envieux et vulnérable.

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Siestacorta

le jeudi 18 janvier 2024 à 16h06

Topper

Aujourd'hui, il m'arrive d'avoir des moments difficiles mais c'est finalement assez récent. Elle a beaucoup d'opportunités, moi non. J'ai eu une rupture difficile. Ce contexte me rend envieux et vulnérable.

And it's really ok...

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Tuya

le jeudi 18 janvier 2024 à 17h35

C'est un problème récurrent l'inégalité de partenaires. Lorsque le modèle polyamoureux est voulu par les 2 (exclusion du cas des polyacceptants), nous avons comme tu dis beaucoup plus d'opportunités : davantage de tri possible, mais également source d'insécurité pour le ou les partenaires.

N'oublie pas ton travail sur la compersion et si tu as besoin de mettre des limites pendant un temps, tu peux aussi en discuter...

Ce qui m'avait beaucoup aidé à l'époque de la découverte, c'était de savoir que j'avais davantage d'amants. Dès qu'une inquiétude se présentait, elle était comblée temporairement. Je me sentais forte et puissante.

Est-ce qu'un rééquilibrage te serait profitable le temps de te réarmer correctement ?

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Intermittent

le jeudi 18 janvier 2024 à 23h17

Topper
Elle a beaucoup d'opportunités, moi non. J'ai eu une rupture difficile. Ce contexte me rend envieux et vulnérable.

Bienvenue dans le monde réel, noyé dans la masses des hommes adultères ou célibataires ...
C'est comme çà pour la plupart des polyamoureux masculins en couple, et pour les libertins qui ne sont pas en couple.

Et puis, il faut comprendre que les femmes sont extrêmement sélectives et pas simplement parce qu'elles ont du choix.

Voir l'article de Maïa Mazurette dans le Monde

Quelques extraits :

Selon la biologiste allemande Meike Stoverock, 80 % des femmes sont sexuellement attirées par 20 % des hommes. .../... Disponibilité des hommes, sélectivité des femmes Revenons à Meike Stoverock, puisque c’est elle qui fait l’actualité. Selon ses travaux, le fonctionnement standard de l’espèce humaine (et de la plupart des espèces animales) oppose la disponibilité des hommes et la sélectivité des femmes (ils proposent, elles disposent). Les partenariats se forment pour trois ou quatre ans, le temps d’assurer la gestation et les premières galipettes d’un enfant. Cette durée est encore observable aujourd’hui : c’est celle du désir des femmes pour leur partenaire. Leur libido se porte ensuite ailleurs. Si le cadre monogame les empêche de passer à l’acte, alors leur libido se met en sommeil – même si, bien sûr, d’autres raisons peuvent susciter la décrue de leur désir. (Cette situation vous semble-t-elle terriblement familière ?) .../... On peut domestiquer le corps des femmes, pas leur libido Cette théorie n’est pas entièrement nouvelle. En 2014 déjà, on pouvait lire dans le New York Magazine que les femmes ne sont pas taillées pour la monogamie (l’article est ici). On y apprenait que, selon les recherches des docteurs Aaron E. Carroll et Rachel C. Vreeman, le déclin de la sexualité conjugale ne serait pas dû à une moindre libido féminine, mais au fait que la libido féminine n’est pas faite pour s’exprimer dans le couple. D’où un paradoxe : les hommes ont effectivement inventé une structure sociétale qui assure un « minimum sexuel pour tous », mais ce minimum ne leur garantit pas le désir des femmes. Seulement des rapports sexuels. Je clarifie : on peut domestiquer le corps des femmes, mais pas leur libido. Elles se forceront peut-être, par obligation maritale ou par tendresse, à coucher avec leur conjoint. Mais en pensant à autre chose. https://www.lemonde.fr/m-perso/article/2021/03/27/...

Donc à moins d'être dans les 20%, tu rames ....

Et on l'a vu dans deux posts récents de ce site, des hommes qui ont du succés, avec plusieurs femmes, ca existe ... mais ce ne sont pas les plus "polyamoureux" .....

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Suze (invité)

le vendredi 19 janvier 2024 à 00h04

Attention aux articles de Mazaurette et aux généralités complètement pétées qu'elle fait. Son objectif est de vendre et pour vendre il faut savoir provoquer. Elle a bien compris le principe.

Il n'y a aucun consensus scientifique sur ce qu'affirme Mazaurette dans cet article.

Pour moi elle fait partie des marchands de sexe/romance au même titre que les pseudos articles présents dans la presse prétendument féminine. Ça a toujours fait vendre et ça fera toujours vendre : ça comble le vide du cerveau comme le football.

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Noune (invité)

le vendredi 19 janvier 2024 à 08h51

Il me semble que ce chiffre est valable sur les sites de rencontre. Des profils sont plus sélectionnés que d’autres.

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Profil

Topper

le vendredi 19 janvier 2024 à 09h10

Siestacorta
And it's really ok...

Voui.

Tuya
Ce qui m'avait beaucoup aidé à l'époque de la découverte, c'était de savoir que j'avais davantage d'amants. Dès qu'une inquiétude se présentait, elle était comblée temporairement. Je me sentais forte et puissante.

Oui, je comprends bien ce mécanisme et l'effet bénéfique que ça peut avoir. Je suis à l'inverse de ça justement.

Tuya
Est-ce qu'un rééquilibrage te serait profitable le temps de te réarmer correctement ?

Je suis à 0 alors ce serait rude comme rééquilibrage.

Intermittent
Bienvenue dans le monde réel, noyé dans la masses des hommes adultères ou célibataires ...

C'est une réalité.

Intermittent
Et puis, il faut comprendre que les femmes sont extrêmement sélectives et pas simplement parce qu'elles ont du choix.

C'est sujet à débat ou chacun y va de sa petite théorie pour se victimiser d'un côté ou d'un autre. Il y a énormément de paramètres pour expliquer les inégalités de genre en terme de rencontres. Il faut les prendre dans leur globalité, ce qui n'est jamais fait. A cela, il faut rajouter les facteurs personnels.

Suze
Attention aux articles de Mazaurette et aux généralités complètement pétées qu'elle fait. Son objectif est de vendre et pour vendre il faut savoir provoquer. Elle a bien compris le principe.

J'ai le même avis. Je suis sa carrière depuis ses débuts et chaque fois que je l'écoute, je soupire fort. Elle prend des sujets racoleurs, généralise au maximum, ce qui va à l'encontre de l'image d'ouverture qu'elle prône, est réducteur, source d'injonctions et mène à des théories bancales.

Merci pour votre intérêt, mais le sujet n'est pas moi ici. Revenons aux propos de @Sallyco24. Désolé pour cette digression.

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Profil

Tuya

le vendredi 19 janvier 2024 à 11h34

Noune
Il me semble que ce chiffre est valable sur les sites de rencontre. Des profils sont plus sélectionnés que d’autres.

Oui la misère affective des hommes est bien pratique parfois :-D

Topper
Merci pour votre intérêt, mais le sujet n'est pas moi ici. Revenons aux propos de @Sallyco24. Désolé pour cette digression.

Ne t'excuse pas, le forum est propice aux disgressions et tout le monde est ici par envie ou besoin de parler. Je suis la reine des disgressions... Et des blagues pourries : est-ce que tu connais la différence entre un avion qui fait vroum vroum et un avion qui brouuum ? (ne te sens pas obligé de répondre, j'ai pas encore inventée la réponse).

@Sallyco24 te sens-tu de rencontrer en vrai les autres amoureuses ? Pourquoi ne pas passer un temps en randonnant ensemble par exemple conclu par des galipettes éventuelles sous la tente ?

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Profil

Intermittent

le vendredi 19 janvier 2024 à 14h44

Suze
Attention aux articles de Mazaurette et aux généralités complètement pétées qu'elle fait. Son objectif est de vendre et pour vendre il faut savoir provoquer. Elle a bien compris le principe.

Il n'y a aucun consensus scientifique sur ce qu'affirme Mazaurette dans cet article.

Maia Mazurette ne fait que reprendre certaines théories sur ce sujet . Elle ne les a pas inventées.

D'autres sources, comme un site que j'aime beaucoup même s'il n'est plus mis à jour depuis des années, invoquent peu ou prou les mêmes causes pour les mêmes effets :

Daniel Bergner : la monogamie étouffe-t-elle le désir féminin ?
https://lesfessesdelacremiere.wordpress.com/2014/0...

ou bien

Chute de la libido féminine dans le couple : tentative de démêlage darwinien
https://lesfessesdelacremiere.wordpress.com/2016/0...

Précision d'importance, l'auteur est (était ?) polyamoureux et le site est tombé en sommeil quelque temps après sa séparation.

https://lesfessesdelacremiere.wordpress.com/2015/0...

Donc, il n'est pas nécessaire d'incriminer l'autrice quand on n'aime pas le message,
J'ai lu des éléments similaires ailleurs et j'ai d'ailleurs le livre de Daniel Bergner cité dans un des liens, dans ma bibliothèque , qui fait référence à des études américaines sur le sujet.

Donc dire sans aucune source, qu'il n'y a pas de consensus sur le sujet est un peu léger, me semble-t-il ....
Je n'ai rien lu sur le Net qui démonte cette théorie.

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