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Pourquoi la société voit elle le corps du partenaire comme une propriété?

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Lily99

le vendredi 08 septembre 2023 à 21h15

Bonsoir,
Cela me semble très juste de ramener le sujet sur le terrain de la blessure d’enfance et de la peur ravivée de perdre sa place quand un autre arrive. En carence affective pour cause de jeune frère accaparant l’attention, ça me parle beaucoup!
Effectivement, je ressens beaucoup moins d’insécurité quand la rencontre me met au rang de relation secondaire. La compersion est évidente, c’est facile.
Merci merci pour vos apports très riches.

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Topper

le mardi 12 septembre 2023 à 13h12

Ayna
Récemment le deuxième amant, qui depuis le début sait que je vis avec qqn, me voit avec le troisième (il était pourtant prévenu) et c’est l’effondrement. Je ne comprends pas : il n’a jamais été heurté par la présence du premier???? Ah mais il était là AVANT (donc lui c’est ok car premier arrivé….).

Est-ce que ça ne vient pas simplement du fait que les relations existantes déterminent une certaine disponibilité et qu'une nouvelle relation vient rompre l'équilibre qui s'est mis en place ? Et c'est sans parler de la NRE qui chez certaines personnes modifie énormément l'implication dans les relations précédentes.

Cela n'a pas forcément un rapport avec le fait de posséder l'autre mais plus une question d'insécurité et/ou d'exigence liée à la relation qui se retrouve chamboulée.

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Aki

le lundi 18 septembre 2023 à 14h55

Probablement.
J'ai l'impression que comme chez beaucoup d'espèces, une majorité d'humains cherchent la stabilité, la routine et la sécurité. Etre constamment confronté à l'imprévu peut être fatiguant, voir stressant, et cela se traduit par un "coût" en énergie et peut avoir chez nous des impacts psychologiques durables.

La vie n'est pas un cycle immuable, tout bouge. En fait, nous cherchons à nous rassurer par tout un tas de moyens : croyances, règles, contrats, etc. "On s'aimera toute la vie", "tu es irremplaçabe", "tu me combles totalement", "nous prenons l'engagement devant Dieu (ou l'Etat) de toujours être fidèle l'un à l'autre" ... Mais ça ne vaut rien, car dans les faits nous sommes comme un radeau au milieu de l'océan et on ne négocie pas avec les tempêtes. Il n'y a pas d'équilibre, il n'y a pas de "sécurité", juste l'illusion que ça serait le cas.

Bref, si nos blessures d'enfance n'existaient pas (ou si à minima on arrivait à les "transmuter" ou à en tirer des leçons) on pourrait peut-être avancer et cesser d'avoir peur d'affronter la tempête. Ne plus avoir peur d'être rejeté ou abandonné.

Je me demande quelle est la proportion dans la population de gens "secure" ... ça doit pas être beaucoup.

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