Polyamour.info

nestal

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Berne (Suisse)

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Discussion : Un polyamour réduit au silence

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nestal

le vendredi 05 novembre 2010 à 20h52

Rosalie, je partage ce que tu dis de la jalousie, un sentiment qui m'est en général étranger, mais qui m'a une fois ou l'autre envahit comme un poison quand la confiance faisait défaut. Pas question non plus de jeter la pierre à ceux qui ressentent ce sentiment. Ils en sont d'ailleurs les premières victimes.

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Discussion : Un polyamour réduit au silence

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nestal

le vendredi 05 novembre 2010 à 20h29

Merci pour le conseil, Tentacara, c'est sage

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Discussion : Un polyamour réduit au silence

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nestal

le vendredi 05 novembre 2010 à 16h39

Personnellement, je crois connaître à peu près ma nature. Et encore. Comment savoir ce que je serais sans influences extérieures. J'ai de moins en moins envie de me prononcer sur la nature des autres et sur ce qui est juste ou faux

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Discussion : Un polyamour réduit au silence

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nestal

le vendredi 05 novembre 2010 à 16h18

tentacara
Peut-être que le jour où la femme de Nestal rencontrera un bel inconnu, elle deviendra poly.. plus probablement, elle quittera Nestal pour rester cohérente avec son propre schéma selon lequel ELLE ne peut aimer qu'une personne à la fois.

Ca a déjà été le cas, et ça c'est effectivement passé comme ça, jusqu'au retour à la case départ. Bonne déduction

tentacara
Quoi qu'il en soit, ce n'est pas à nous de juger de la légitimité de ce qu'elle vit. Nous ne ferions pas ce qu'elle fait, c'est certain. Mais nous ne sommes pas plus qu'elle détenteurs d'une vérité immuable et définitve.
Je trouve qu'un peu d'humilité ne ferait pas de mal aux grand penseurs humanistes et naturalistes que nous sommes ;)

Bien dit

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Discussion : Un polyamour réduit au silence

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nestal

le vendredi 05 novembre 2010 à 13h48

Gin

c'est ok si tu baises, avec n'importe qui comme ça, mais c'est pas ok si tu aimes un tant soit peu ? !

Bonjour Gin,
Je ne sais pas si j'ai été clair dans mon dernier message. Il a peut-être souffert du fait que je l'ai envoyé après une longue journée de travail. Ce que tu relèves ici, ce n'est pas du tout ma position. C'était celle de mon épouse. Je rejoins Janis quand elle dit que c'est triste et je me suis souvent senti blessé en me trouvant réduit à ma dimension sexuelle

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Discussion : Un polyamour réduit au silence

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nestal

le vendredi 05 novembre 2010 à 01h08

Merci pour ces échanges, pour vos réactions, j'y trouve plein de matière pour guider mes réflexions.

Tentacara, tu dis que je suis un polyamoureux structurel. Ca me parle :-)
Je l'ai d'ailleurs toujours ressenti, raison pour laquelle, le premier jour que j'ai passé avec ma future femme, je lui ai exposé ma vision des choses. J'ai dit sentir pouvoir m'engager envers elle, dans la durée, mais que je ne pouvais pas m'imaginer de ne plus pouvoir rencontrer d'autres personnes. A l'époque, sur le plan conceptuel, elle a admis la chose. Dans la pratique, elle a supporté, tant qu'elle pouvait réduire mes incartades à leur dimension sexuelle. C'est quand il a été clair qu'il s'agissait de relations que tout s'est gâté.

Je ne sais plus qui a dit qu'elle était peut-être mono, jusqu'au moment où elle découvrirait autre chose. C'est vrai. Ma femme a déjà vécu des relations extérieures, mais a tendance à l'oublier, le refouler quand elle n'est pas concernée.

Ceci dit, je ne lui jette pas la pierre, aucunement. Je crois qu'elle et moi faisons ce que nous pouvons. Et pour ma part, je reste fidèle à mon engagement du départ qui s'inscrivais dans la durée. Raison pour laquelle, le divorce n'est pas une alternative que j'envisage. Par contre, je me bats, après des revers douloureux, pour sortir à nouveau de mon silence.

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Discussion : Un polyamour réduit au silence

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nestal

le mercredi 03 novembre 2010 à 08h08

Tu peux le dire. Et ajouter Merci!

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Discussion : Un polyamour réduit au silence

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nestal

le mardi 02 novembre 2010 à 22h04

Gin

...tu parlais aussi plus haut du cercle vicieux dans lequel tu te trouves... change de sens, change de sens des mots, et retrouve toi dans le cercle vertueux de l'amour... si t'as besoin d'élan on te poussera pour les premiers tours !

Merci pour l'élan et désolé pour les cauchemars. Depuis que je suis sur ce site et découvert des gens qui partagent la même conception de l'amour, j'ai fait des grands progrès en direction de ce que tu nommes le cercle vertueux de l'amour.

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Discussion : Un polyamour réduit au silence

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nestal

le mardi 02 novembre 2010 à 20h55

Bonsoir Goffio,
Merci pour ta réaction, ça me fait plaisir de me sentir compris et de constater que d'autres partagent mes valeurs, mon ouverture. Quand à la "maladie" et pour être honnête, personne n'a utilisé ce mot. C'est moi qui ai traduit ainsi les réactions. J'aurais pu parlé d'anomalie voire de perversion.

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Discussion : Comment faites-vous quand vous avez des enfants?

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nestal

le mardi 02 novembre 2010 à 08h43

Quand je rêvais encore d'assumer ma conception libre de l'amour (le terme polyamour n'existait pas), j'aimais rêver de ce que j'appelais "la grande maison". Le foyer aussi vaste que mon coeur qui pouvait abriter mes amours, ceux qu'auraient ma femme, dans la paix et le respect. Bien entendu, c'était naïf et j'ai enterré le rêve, mais c'était une belle image. Mon fils a vite compris ou senti que j'avais d'autres relations. Il ne s'y est jamais intéressé, parce qu'il a toujours pu constaté que cela ne changeait rien à mes sentiments pour ma femme.

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Discussion : [Vocabulaire] Relation ou pas ?

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nestal

le lundi 01 novembre 2010 à 14h24

Je (homme) rejoins madeline59 et gg0125: une nuit passée, c'est une relation. Chaque rencontre est une relation, même sans intimité sexuelle, d'ailleurs. Mais à partir où il y a échange personnel, un lien (relation = relier) est créé.

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Discussion : L'épilation

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nestal

le lundi 01 novembre 2010 à 13h48

Pour le poil dans la soupe, je partage. Autrement, je n'ai jamais été dérangé par un poil. Les goûts et les couleurs. Ceci dit, je trouve un peu exagéré d'en faire une histoire d'hygiène. Je crois que la propreté n'a pas été inventée avec la tonsure pubienne. D'autre part, si l'hygiène était vraiment au centre de nos préoccupations, il y aurait d'autres pratiques qui renferment des risques plus importants ou gênants qu'un malheureux poil qu'on peut ôter discrètement

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Discussion : L'épilation

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nestal

le lundi 01 novembre 2010 à 12h08

Impossible de lire tout le fil. Peut-être que je répète, désolé dans ce cas.

Personnellement, je m'insurge contre l'affirmation que l'épilation, c'est forcément le goût des mecs. En fait, un pubis entièrement épilé me met toujours un peu mal à l'aise, parce qu'il évoque immanquablement une petite fille et que mon attirance naturelle me conduit vers les femmes et pas vers les enfants. J'ai de la peine à comprendre ce besoin d'infantiliser la sexualité. De la peine à comprendre les femmes qui jouent sur cette image et les hommes que cela attire au point de trouver pervers une rencontre avec un sexe non épilé. Ceci dit, le plus dérangeant, c'est cette impression de diktat de la mode. Si chacune et chacun faisait selon ses goûts et humeurs, tout serait plus simple, il me semble.

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Discussion : Un polyamour réduit au silence

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nestal

le dimanche 31 octobre 2010 à 19h24

Merci à vous tous pour vos réactions. gg0125, tu as raison en me faisant remarquer mon côté auto-destructeur. Au travers de ces années, j'ai effectivement poussé cette stratégie très loin :-/

Merci aussi pour vos conseils. C'est la voie de la sagesse c'est certain. Pour être juste avec ma femme et les autres femmes avec qui j'ai entretenu une relation, personne ne m'a traité de malade, directement. Par contre, il y a eu toutes sortes de commentaires, de jugements, de reproches, destinés à me faire comprendre que je n'étais pas dans la norme et à me faire revenir sur le droit chemin. En lisant vos réactions et d'autres fils de discussion, je me suis rendu compte aussi que j'ai toujours du me battre pour corriger mes partenaires pour éviter de laisser réduire ma conception des relations au sexe. Parce que j'ai fini par douter de moi et de la sincérité de mes sentiments, je suis extrêmement soulagé de constater ici que nous sommes nombreux à partager les mêmes valeurs, à ne pas concevoir l'amour dans une perspective de possession. Cela fait du bien. Vous me faites du bien. Merci

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Discussion : Un polyamour réduit au silence

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nestal

le samedi 30 octobre 2010 à 23h00

Bonjour à tous, je découvre ce site et je découvre le concept du polyamour un peu par hasard et avec un grand soulagement. J'ai 48 ans et, aussi loin que je me souviens, j'ai une conception des relations qui correspond à ce que je lis ici. C'est ainsi qu'au début de toutes mes relations, j'ai tenté maladroitement d'expliquer pouvoir, vouloir m'engager tout en conservant cette liberté d'avoir d'autres rencontres et relations. Bien entendu, il était pour moi évident que ce droit auquel j'aspirais devait être réciproque. Hélas, je n'ai récolté au mieux que de l'incompréhension et au pire du rejet. C'est ainsi que je me suis marié en cultivant des relations éphémères d'abord, comme pour ne pas me stresser, puis plus sérieuses. Vers 40 ans, alors que j'étais engagé dans une relation parallèle qui avait pris plus d'importance que les précédentes, j'ai décidé d'en parler à mon épouse. Je n'avais pas l'intention de la quitter, ni de modifier mon engagement vis-à-vis d'elle, mais je souhaitais mettre fin à ces mensonges qui m'étouffaient. Ce qui devait arriver arriva. Je me suis retrouvé chassé de chez moi, traité comme un salaud. Parce que pour moi il n'était pas question de divorcer, je me suis accroché, j'ai mis fin à l'autre relation, j'ai essayé de recoller les morceaux dans mon ménage, tout en tentant sans succès de faire comprendre que pour moi, les sentiments pour ma femme n'avaient jamais pâtis de mes relations, au contraire. J'ai traversé une longue phase de dépression, des périodes suicidaires, des profondes remises en question. Je vis toujours avec ma femme, après quelques périodes de nomadisme imposé, mais le feu n'est pas revenu, les blessures m'empêchent aujourd'hui d'avoir encore confiance en elle, en nous. Je continue simplement à perpétrer un engagement auquel je tiens à demeurer fidèle. Pour le meilleur et pour le pire.

Depuis quelques années, j'ai à nouveau une relation parallèle qui m'est très importante. Malheureusement, là aussi, ma "maladie" a créé tensions, blessures et douleurs. Et j'ai fait à nouveau l'expérience du rejet, même s'il s'est exprimé par des larmes et jamais par des reproches. Bref, alors que je commençais à reprendre pied, à retrouver un peu de confiance en moi, je me suis vu rejeter en arrière, dans ma dépression.

En découvrant ce concept (j'avais passé à côté du hype), votre site et les témoignages, j'ai été soulagé. De pouvoir mettre un mot sur ma "maladie", de constater que d'autres personnes partageaient la même conception non possessive de l'amour et de briser l'isolement du silence et de l'incompréhension.

La question sur laquelle je bloque est celle de comment sortir de ce cercle vicieux? Comment rompre le silence, quand on n'a que fait l'expérience du rejet et quand on ne veut pas blesser les gens que l'on aime? Tout mettre sur la table ou alors continuer à vivre dans le mensonge et le silence permanent, malgré ma nature qui ne peut se nourrir que dans l'échange et de la vérité.

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