Polyamour.info

ERIC_48

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SEURRE (France)

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Discussion : Je veux en parler au monde entier !

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ERIC_48

le jeudi 11 février 2010 à 08h57

En fait, chaque personne est différente des autres. C'est pour ça que tout le monde est pareil. Le point commun à tout le monde, c'est que tout le monde est différent.

Tu as un point commun avec un bon nombre de gens, c'est que tu crois que tu es différente. Je dirais même que tu préfères être différente pour pouvoir te pardonner de ne pas sortir de ton placard.

Oups, vite je place la phrase magique : j'dis ça, j'dis rien. Je sais, je vais trop loin, on ne doit pas faire de psychanalyse en public, même sur quelqu'un qui le demande. C'est la différence que j'ai avec les autres, je n'ai pas peur d'aller trop loin avec les gens que je ne connais pas, et pas peur non plus de tomber à côté de la plaque lors d'une interprétation à l'emporte pièce et sans tout relire au préalable. Si je n'acceptais pas ma différence, je n'aurais pas écrit cette phrase, mais est ce que ça aurait été mieux ? Hein ? .

Autre exemple moins personnel : parmi les personnes très "standards" qui regardent une émission sur le polyamour à la télé, il y en a peut-être une qui croit que le polyamour va devenir un standard, que toute la société glisse irrémédiablement alors qu'elle, elle reste attachée à ses valeurs de toujours. Elle se dit que décidément, elle n'est pas comme tout le monde. Et oui, elle est "standard", elle passe bien en société, et pourtant elle n'est pas comme les autres, du moins pas comme les deux invités de l'émission qui passe à la télé, elle a l'impression d'être différente de ce qui se fait. Se trompe t-elle ?

Nota : C'est interdit de laisser les enfants dans le placard, même quand ils ont atteint l'âge adulte. Décidément, je vais vraiment trop loin, ya pas, faut que je retourne dans mon placard, allez zou.

Message modifié par son auteur il y a 16 ans.

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Discussion : Extrait d'une conversation entre quat'zyeux avec un pas convaincu - c'est son droit...

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ERIC_48

le mercredi 10 février 2010 à 21h59

Oui, et on est poly, ni pour remettre en cause le modèle dominant de la société, ni pour être subversif. On n'a pas chercher la merde, on l'a juste trouvée. Faut pas confondre "conséquence" et "but dans la vie". D'ailleurs, on n'a même pas cherché à être poly, c'est juste venu tout seul, y a qu'à voir à quel point on s'en fou pas mal d'être subversif ou de casser le modèle dominant. Je vais même pousser le bouchon encore plus loin : On voudrait bien être considéré comme faisant partie du modèle dominant, enfin, moi ça ne me gênerais pas. Je veux bien aussi être hypermoderne. Bon, c'est sûr qu'individualiste, j'en serais moins fier, mais si c'est le prix à payer pour être respecté, je veux bien être individualiste, surtout si on est plusieurs !

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Discussion : Trente-quatre minutes pour tomber en amour

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ERIC_48

le mercredi 10 février 2010 à 21h43

Moi, une seconde peut me suffire, aller, disons dix

Message modifié par son auteur il y a 16 ans.

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Discussion : Aimer l'amour ou aimer les autres ?

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ERIC_48

le mercredi 10 février 2010 à 21h15

En te relisant, titane, je m'aperçoit qu'on dit un peu la même chose, non ?

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Discussion : Aimer l'amour ou aimer les autres ?

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ERIC_48

le mercredi 10 février 2010 à 21h11

Premier sujet : aimer davantage l'amour que les personnes avec qui ont fait l'amour. J'ai creusé un peu l'intuition. Il me semble qu'on aime l'amour dans deux situations : Première situation : on ne connait pas encore bien une personne, donc on "s'appuie" sur "l'amour de l'amour" pour créer un "lieu" d'amour qui permettra de commencer à vivre des choses avec cette personne. Dans cette situation, il n'y a rien à dire de spécial sinon que c'est beau. Seconde situation : on connait la personne et il y a un problème partiel, ou un manque partiel. On reprend alors notre cheval, autrement dit, on redevient amoureux de l'amour, ce qui nous porte vers ailleurs. Si on est poly, on vie plusieurs relations en même temps. Si on n'est pas poly, on hésite, on tergiverse, on tranche dans le vif, ou alors on aime de moins en moins l'amour, on commence à douter de l'amour ou du fait que ce soit fait pour nous.

Remarque au passage qui précise mes raisonnements logiques antérieurs dans l'espoir d'éclairer le lecteur : Ici, le poly apparait comme quelqu'un qui est insatisfait avec une personne donnée, et qui cherche dans d'autres personnes ce qu'il ne peut pas trouver dans celle-ci. Personnellement, je n'aime pas cette vision du poly, mais elle existe donc c'est bien d'en parler un peu. Etre poly a au moins le mérite dans ce cas, d'éviter d'être dégouté de l'amour, de tomber dans les phrases dont tu parles "je ne suis pas fait pour l'amour etc", c'est à dire qu'on sauve notre "amour de l'amour" en ayant deux demi-relations. Pour parler clair, même en tant que poly, on n'aime ni la première personne ni la seconde, mais on conserve notre amour de l'amour, bref on sauve les meubles, si c'est bien pris, ça ne fait de mal à personne, et même du bien en attendant mieux.

La vision du poly que je préfère et de loin, est celle qui considère qu'être poly est une vision du monde, qui nous pousse à aimer plusieurs personnes en même temps alors qu'une seule suffirait. Alors pourquoi plusieurs personnes ? Parce que l'amour vécu avec une première personne, nous fait aimer l'amour au sens général, nous nous ouvrons au monde, et nous rencontrons d'autres personnes, que nous aimons et qui nous font aimer l'amour, etc. Dans ce cas, on aime aussi l'amour, mais c'est l'amour des personnes qui est moteur. C'est l'amour des personnes qui nous fait aimer l'amour et non l'inverse.

Message modifié par son auteur il y a 16 ans.

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Discussion : Je veux en parler au monde entier !

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ERIC_48

le mercredi 10 février 2010 à 20h21

Tu dis ça, tu dis rien...mais c'est interessant quand-même, c'est l'essentiel

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Discussion : Dire "non" - pas si facile!

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ERIC_48

le mardi 09 février 2010 à 00h39

Suposons que l'on dise "non" ou "oui" à ce que l'on imagine de la relation qui nous est proposée ou que l'on va chercher à déclencher.

Lorsque l'on aime plus l'amour que les personnes, il me semble que la tentation de dire "oui" à tout ce qui se présente est très forte, comme si l'amour de l'amour ne pouvait jamais être comblé. D'ailleurs, il me semble que la raison pour laquelle on aime plus l'amour que les personnes, provient d'une insatisfaction résiduelle, d'un manque partiel d'amour réellement vécu avec ces personnes, d'ou la tentation de se projeter dans un autre futur plus satisfaisant en vue d'être enfin comblé.

Lorsque l'on aime suffisament les personnes avec qui l'on vie (parce que l'on vie pleinement l'amour avec elles), il y a un effet possible de comblement, de satisfaction atteinte, de bonheur, qui se renouvelle sans cesse tant que ces personnes sont près de nous (d'ou mon intérêt pour la vie en groupe). Il me semble alors que la tentation de dire "oui" à tout ce qui se présente est plus faible.

Notre vécu déforme t-il notre imagination au point de décider pour nous ? Dirions nous "oui" seulement lorsque l'on en a besoin ? Serions nous poly par insatisfaction de la vie monoamoureuse ? Je pense que non. Le poly amour me semble résulter d'une vision du monde et non d'une insatisfaction. Par contre, il est clair qu'une insatisfaction peut pousser à chercher ailleurs.

Finalement, lorsque l'on dit oui, on ne sait jamais trop si c'est par insatisfaction ou pour réaliser notre vision du monde...d'autant plus que cette vision du monde peut provenir d'une insatisfaction qui a migré. Le mieux c'est donc de dire oui quand on le sent, sans trop se poser de questions...

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Discussion : Aimer l'amour ou aimer les autres ?

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ERIC_48

le lundi 08 février 2010 à 23h44

J'ai l'impression qu'aimer l'amour n'est pas aussi bien qu'aimer quelqu'un avec qui ont fait l'amour. Si on aime davantage l'amour que le quelqu'un, c'est qu'on n'aime pas trop le quelqu'un (je ne sais pas pourquoi, je n'ai pas analysé, c'est une intuition). Par suite, l'amour avec ce quelqu'un est moins bien, donc si on ne cherche pas quelqu'un d'autre, on aime de moins en moins l'amour, on se détache des deux en même temps. En ce sens, être poly c'est combler un manque, et c'est aussi faire ce que l'on peut pour sauver l'amour de l'amour. Mais dans le cas inverse, avec le même genre de raisonnement, on arrive à une toute autre conclusion. Je m'explique, si on aime beaucoup quelqu'un, on aimera beaucoup l'amour, donc si quelqu'un d'autre arrive, on fera l'amour avec, par amour de l'amour, ce qui aboutira à aimer le second quelqu'un, etc.... Et en ce sens, être poly c'est fêter l'amour avec tous ceux que l'on pense pouvoir aimer. L'impulsion d'aller vers l'autre existe même en l'absence de toute frustration, c'est une joie pure.

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Discussion : Aimer l'amour ou aimer les autres ?

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ERIC_48

le dimanche 07 février 2010 à 12h48

La notion d'amour glouton qui évoluerait en amour tout court, est vraiment la partie que j'aime le moins dans les théories psychanalytiques. Je préfère largement me dire que l'amour définitif est déjà en nous dès le début et qu'il investit provisoirement et à tour de rôle les facettes non sexuelles de notre existence dans les premiers instants de la vie en tant qu'architecte dirigeant le chantier de notre propre construction, pour enfin apparaître au grand jour dans toute sa splendeur. Par suite, l'amour glouton est un dérivé de l'amour tout court et non le contraire. L'amour glouton s'il existe est peut-être le premier à se manifester mais il n'est pas à la base de tout, tant s'en faut. Par contre, l'amour tout court, ou l'amour de la vie si tu veux, est inné et est à la base de tout.

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Discussion : Aimer l'amour ou aimer les autres ?

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ERIC_48

le dimanche 07 février 2010 à 12h15

Jolie introduction bien travaillée sur l'utilité de la psy et de la phylo. Mais le message sera t-il entendu pour autant ? La phylo n'interesse pas tout le monde, loin s'en faut, et la psy fait peur ou est rejettée par de nombreuses personnes. Mais c'est vrai que ce n'est pas une raison pour les abandonner. Quand on aime...

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Discussion : Aimer l'amour ou aimer les autres ?

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ERIC_48

le dimanche 07 février 2010 à 02h16

Je propose de tenter de répondre ici aux questions suivantes :

Aimons nous l'amour ou aimons nous les autres, ou les deux en même temps ?
S'agit-il de s'aimer soi-même ? L'amour est-il toujours narcissique, un peu beaucoup... ?
Aimons nous "être quelqu'un" ou aimons nous "avoir quelque chose".
L'objet d'amour est-il vraiment un objet ?

De nombreuses choses ont déjà été dites sur ce sujet dans le fil "dire non pas si facile" qui a un peu trop dérivé, mais la question semble mériter un développement.

Ce genre de question psy théorique peut-il servir à quelqu'un dans la vie de tous les jours ?

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Discussion : Dire "non" - pas si facile!

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ERIC_48

le dimanche 07 février 2010 à 01h57

Pour le sujet d'origine, à savoir "dire non pas si facile", je n'ai plus rien à dire, mais par contre, j'aurais bien aimé avoir l'avis de Noemi, pour conclusion, puisque c'est elle qui a posé la question...enfin, chacun fait comme il veut, j'dis ça j'dis rien

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Discussion : Dire "non" - pas si facile!

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ERIC_48

le dimanche 07 février 2010 à 01h56

Titane, j'ai bien rigolé sur la mise en pot. Tu t'es bien rattrapé, et effectivement il vaut mieux avoir beaucoup de philosophie, mais c'est toujours un brin provocateur, sur la fin surtout ! Enfn, on est loin du sujet d'origine. Je propose de créer le sujet sur l'amour de l'amour, sur l'amour de l'autre, de soi, de l'objet d'amour, du narcissisme etc...comme ça, on pourra divaguer (et polémiquer) à souhait, on a déjà dis plein de choses ici, mais il y a encore des choses à dire

Dire non à la monogamie est aussi un peu hors sujet, mais moins, c'est vrai qu'il y a un sujet sur accepter la monogamie.

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Discussion : Dire "non" - pas si facile!

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ERIC_48

le samedi 06 février 2010 à 10h36

Et ben moi je suis d'accord avec toi, sauf qu'entre "aimer aimer" et "aimer l'objet", il y a quand-même au moins "aimer être" et "aimer l'être" (donc aimer l'autre).
Comparer l'être aimé avec une fleur qu'on met dans un pot pour faire joli à côté de la cheminé, j'appelle ça chercher volontairement des ennuis, un brin provocateur !!!
Et ben moi je dis non !
Il faut savoir dire non ?
c'est ce que je fais, je dis non, je ne marcherai pas dans la provoc...
Voilà, savoir dire non, c'est ça

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Discussion : Dire "non" - pas si facile!

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ERIC_48

le vendredi 05 février 2010 à 10h38

insognare
Quand tu aimes la personne mais pas sa façon d'aimer...:-/

Peut-on aimer seulement la partie qui nous interesse chez une personne, grande question qui mériterait une discussion à elle toute seule. Moi je dis que dans ce cas, on ne l'aime pas, car on aime la personne qui pourrait être et non la personne qui est, c'est donc une autre personne que l'on aime, autre personne que l'on n'a pas trouvé, et qui n'existe que dans notre imaginaire.

Pour continuer sur ce que dit Rosalie, je me suis souvent demandé si on aimait quelqu'un ou si on aimait l'amour avec quelqu'un, ce qui est bien différent, question qui vaudrait bien également un sujet de discussion à elle toute seule. J'ai l'impression qu'aimer quelqu'un est moins axé sur le plaisir, moins sexuel en quelque sorte, que c'est une sorte d'admiration, de vouloir être qui se passe de plaisir pour l'instant, et qui n'est qu'un moyen d'y accéder. Alors que aimer l'amour avec quelqu'un est davantage axé sur le plaisir courant, présent et permanent, donc davantage sexuel, donc à mon avis, c'est davantage de l'amour, ce n'est plus de l'admiration, c'est du "vouloir vivre quelque chose". On pourrait me rétorquer que le "quelqu'un" s'efface alors derrière le "vivre", et donc que l'on n'aime plus ce quelqu'un, et qu'on aime seulement vivre, et j'avoue que je ne saurais pas quoi répondre.

Les deux sentiments peuvent peut-être s'ajouter, à savoir aimer quelqu'un et aimer l'amour avec quelqu'un, en même temps. Lorsque l'on hésite entre "oui" et "non", peut-être que c'est parce que l'un de ces deux sentiments est présent mais pas l'autre. Par exemple, on aime la personne, mais on n'aime pas l'amour vécu dans les faits avec cette personne (ce qui est le cas que tu site), ou l'inverse, on aime l'amour vécu avec la personne mais on n'aime pas vraiment toute la personne (ce qui ressemble à du libertinage).

Savoir ce qui nous tiraille, ne résoud pas le problème pour autant... Faut-il accepter les moitier d'amour... Amon avis non, mais ça se discute...

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Discussion : Dire "non" - pas si facile!

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ERIC_48

le jeudi 04 février 2010 à 22h35

Je trouve que c'est très bien que cette phrase soit ici, ça fait une petite récréation, et ça a quand-même quelque chose à voir, car le poly se bat indirectement contre le "non" stéréotypé de l'intégriste monogame qui se retient à dire "oui", et ceci contre toute nature uniquement par principe. Un poly essaye donc un peu de faire gagner le "oui" contre le "non".

Mais bizzarement, plus la discussion avance, plus j'ai l'impression qu'être poly nous fait pencher du côté inverse, c'est à dire vers le "non", alors qu'au début, il semblait presque évident qu'un poly aurait tendance à dire "oui" plus souvent.

Je vois d'autres arguments en faveur du "non" assumé qui n'ont pas été trop évoqués ici. En effet, dans la mesure ou un poly "s'engage" (vis à vis de lui-même surtout) à assumer ses amours et donc à être sincère vis à vis de ses partenaires concernant ses amours, je ne vois pas comment il pourrait justifier (que ce soit à lui-même ou aux autres) de ne pas assumer ses "non amour" et de ne pas être sincère sur le sujet du "non amour". Si en toute logique, une sincérité à géométrie variable serait théoriquement compatible avec la phylosophie du poly, il en va tout autrement dans la "logique courante", qui semble penser "on est sincère ou on ne l'est pas, un point c'est tout". Car si un poly arrive à "avouer" qu'il aime plusieurs personnes, la "logique courante" veut qu'il arrive aussi à "avouer" qu'il n'aime pas tout le monde. Certes, ce n'est pas dans le "contrat" du poly, il n'a pas juré d'être sincère en toute occasion, mais il faut bien avouer que le "non amour" est un sujet très proche de "l'amour". Par exemple, s'il laisse croire qu'il aime alors que ce n'est pas le cas, on est quand-même un peu fondé d'en conclure qu'il n'est pas totalement sincère en amour, ce qui choque quand-même un peu la phylosophie "poly".

Cette logique courante n'a rien d'évident pour un poly, car un poly n'est pas uniquement quelqu'un qui se veut courageux et cohérent, c'est aussi quelqu'un qui aime l'amour, qui veut lui ouvrir la voie en se battant contre les stéréotypes de la société, et donc quelqu'un qui n'a pas trop envie de barrer la route à l'amour, surtout par un "non" destructeur d'amour à court terme. Par ailleurs, ce "non" va le mettre en ligne de mire et le désigner comme obstacle à l'amour, lui qui se voulait catalyseur de l'amour. Malgré tout, il faut qu'il y passe, sinon, comme dit Titane, il vivra la vie des autres et non la sienne.

Bref, plus on aime l'amour, plus il faut dire non à l'amour que l'on ne veut pas vivre. J'ai dit bizzare ?

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Discussion : Dire "non" - pas si facile!

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ERIC_48

le jeudi 04 février 2010 à 02h20

J'en profite pour me positionner après réflexion, lammm va être content car je penche un peu dans son sens.
Envoyer un oui retenu, ça fait du bien à court terme, mais ça peut faire beaucoup de mal à long terme.
Envoyer un "non" inquiet des répercussions, ça fait évidemment du mal à court terme mais pas tant de mal que ça à long terme, peut-être même du bien au final, surtout si le malaise planait déjà vaguement dans l'air.

Donc envoyer un "non", c'est mieux que d'envoyer un faux "oui".

Encore faut-il être sûr de ne vraiment pas avoir envie de dire "oui", parce qu'un "non ce n'est pas raisonnable" ne vaudra jamais un "oui" à la folie.

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Discussion : Dire "non" - pas si facile!

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ERIC_48

le jeudi 04 février 2010 à 00h08

lammm
Heueuh, tu crois vraiment qu'on se pose des questions dans le cerveau des autres?

Je crois bien ce que je veux, et je n'ai ni honte ni tord de croire qu'on peut légitimement se poser des questions sur ce qui se passe dans le cerveau des autres. A ma connaissance celà ne s'appelle d'ailleurs pas de la télépathie, mais de la psychologie, exercice difficile voir impossible j'en conviens, car tu as raison de le souligner, on n'a pas accès au cerveau des autres et on fait des suppositions, qui sont souvent fausses, j'en conviens. Mais la solution c'est justement de croire et de faire avec ce que l'on croit en gardant à l'esprit que ce n'est peut-être pas immuable. Donc, si a chaque fois que quelqu'un croit quelque chose, on lui dit "tu crois que..." en sous entendant je ne sais quoi sur ses croyances...on n'est pas rendu, comme dit Clémentine que je salue au passage.

Message modifié par son auteur il y a 16 ans.

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Discussion : Dire "non" - pas si facile!

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ERIC_48

le mardi 02 février 2010 à 22h17

La question a dérivée progressivement pour se placer dans le cerveau des autres
La question d'origine concernait notre propre cerveau, comment résoudre nos conflits internes par exemple.

Si l'on hésite à dire non, c'est bien que l'on pense avoir un intérêt à dire oui et un autre intérêt à dire non. Dans ce genre de conflit interne, notre liberté ne nous est d'aucun secours, évidemment, au point que certains préfèrent ne pas être libre.

Tentons de réunir les deux approches (notre cerveau et celui des autres).

Lorsqu'on a le courage de dire non clairement, on se fait du bien et du mal en même temps. On fait du mal à l'autre mais aussi du bien car l'autre sait à quoi s'en tenir, il ne perd pas son temps. Bref, ça fait du mal et du bien à tout le monde, et tout ça en même temps.

Si on n'a pas le courage de dire non clairement, et qu'on envoie un petit oui, on se fait du bien et du mal en même temps. On fait du bien à l'autre mais aussi du mal car l'autre aurait peut-être préféré un vrai oui, il ne sait plus trop à quoi s'en tenir, il perd peut-être son temps. Bref, ça fait du mal et du bien à tout le monde, et tout ça en même temps.

Moralité, quand on hésite, que l'on dise non ou que l'on dise oui, c'est de toute façon le même résultat.

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Discussion : Vivre en groupe ?

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ERIC_48

le lundi 01 février 2010 à 16h30

LuLutine
Excuse, je n'avais pas vu ton message sympa
Pas de problème, envoie un petit message perso pour prévenir avant, on verra comment on peut s'arranger
A bientôt
Eric

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