Polyamour.info

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(France)

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Discussion : Comment lui dire ? Comment lui faire comprendre ?

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aime_mi_trente

le mercredi 26 mai 2010 à 15h15

Bon, ça me fait marrer d'aller reprendre le texte d'une chanson idiote de France Gall pour parler d'un sujet hyper grave et important.

Je suis ici sur une thématique des plus courantes de ce site, mais comme aucune des discussions déjà existantes n'avait exactement "le" pitch que je cherche, je me permets d'en créer une nouvelle.

J'ai donné un 1er aperçu de ma situation chez usclade, à la fin des commentaires sur son excellent post, ici :

/discussion/-hh-/Deverrouillages/#msg-22627

Le post initial d'usclade est déjà très complet, je ne vois donc pas l'intérêt pour l'instant de donner le détail de ma situation. On peut juste dire que je suis sans doute allé un peu plus loin que lui (avec près d'un an d'avance ?), et donc que je me suis déjà bien brûlé les doigts, à défaut des ailes.

En gros, sur le principe, et après lecture de Françoise Simpère, ma femme n'était pas contre le polyamour. Le problème, c'est que dès que c'est devenu réel... Elle a dû gérer l'absence. M'imaginer avec une autre. Elle a essayé de faire des efforts, une fois, deux fois, mais à la 3ème, c'est moi qui ai décidé d'arrêter de la faire souffrir, et j'ai mis fin à ma relation "adultère".

J'ai bien vu que des gens ici disaient qu'il fallait choisir, être capable de dire si le polyamour est plus important que l'être aimé. Pour moi, NON, j'aime trop ma femme pour être prêt à la quitter pour cela. Mais en même temps, je me refuse à abandonner une vision (le PA) que je considère, avec pas mal de recul, comme essentielle à ma propre structure. Je me vois donc confronté à ce que Françoise Simpère décourage fortement, c'est-à-dire chercher à faire adhérer l'autre à une démarche qui n'est pas la sienne. Mais je ne pense pas avoir le choix.

Et comme je suis patient, que je suis connu pour mon pouvoir de conviction, que ma femme est une femme intelligente et remarquable, je ne désespère pas d'y arriver, pour notre bien commun. Est-ce que d'autres ici ont déjà vécu cela ?

Encore une fois, je sais que ce n'est pas beau beau, de chercher à imposer ses convictions à l'autre. Mais je ne vois pas d'autre voie.

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : Un petit mot sur ma présence ici

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aime_mi_trente

le mercredi 26 mai 2010 à 15h06

Siestacorta
Mais ça me ramène à une réflexion que j'avais il n' y a pas longtemps, à mon propre sujet : on peut inhiber les réponses en parlant beaucoup... Alors que souvent on cherchait le contraire.

Oui, mais sur le long terme, c'est pas grave. Quelqu'un peut trouver un de tes posts et y répondre 6 mois après. L'impatience nous tue. Mort aux discussions SMS.

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Discussion : Un petit mot sur ma présence ici

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aime_mi_trente

le mercredi 26 mai 2010 à 15h01

@usclade : eh oui, le PSG c'est mon boulet de chez maxi boulet, mais j'assume. J'aime le PSG, mais je suis pas du genre à rester dans un canapé devant la télé en bouffant des chips. Nick Hornby a très bien parlé de ça dans "Carton jaune" au sujet de son club à lui, Arsenal. Et il emballe, le père Nick, non ?

Et dis-toi bien qu'en séduction, il n'y a rien de plus efficace que la capacité à être rassuré sur soi-même. Or quoi de plus rassurant qu'un homme capable d'aimer un truc aussi naze que le PSG ? Il m'aimera forcément, se dit Gertrude.

Et puis faut bien quelque chose qui fasse un peu rire pour compenser mon absence totale d'humour.

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : Un petit mot sur ma présence ici

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aime_mi_trente

le mercredi 26 mai 2010 à 14h08

Pour le reste, vous en saurez un peu plus sur le texte d'accompagnement de mon pseudo, ou via mes diverses interventions. Et puis je vais quand même faire un peu mon mystérieux aussi, qu'est-ce-que vous croyez, des fois qu'on soit amenés à se croiser pour de vrai et à jouer au jeu rigolo de la séduction.

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Discussion : Un petit mot sur ma présence ici

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aime_mi_trente

le mercredi 26 mai 2010 à 14h02

Je dis "retrouvé ce site", parce que j'étais déjà venu en 2009, et à tort ou à raison, je l'avais trouvé un peu "gnan gnan". Pas au point de ces blogs où vous avez plein de nounours dégoulinants de gloss, mais un peu quand même. Alors peace and love, tout à fait d'accord, mais comme je suis un sale punk un peu sectaire, j'avais tourné en rond, posté un peu, essayé de lire encore quelques jours, et je n'étais plus revenu.

Là, je ne sais pas si c'est lié à la nouvelle structure des discussions, ou à des nouveaux entrants, mais je m'y retrouve beaucoup plus, et forcément, je me lâche. Et, vous avez dû commencer à le voir, je suis un p... de passionné. Donc n'hésitez pas à me sortir le carton jaune si j'en fais trop, je sais comprendre le message, et je ne me vexe pas. La clé de l'écoute, c'est que ça doit fonctionner dans tous les sens.

Cela dit, j'aime bien aussi le rôle du chien dans le jeu de quilles. Pas pour le plaisir de faire tomber les quilles (je suis un constructeur), mais pour le côté créatif de l'exercice.

J'ai adoré justement qu'un des liens de Françoise Simpère m'emmène vers ces propos d'Emmanuel Laborit :
A côté des agressions directes, physiques ou chimiques, l’agression psychosociale au contraire passe obligatoirement par la mémoire et l’apprentissage de ce qui peut être nociceptif pour l’individu. Si elle ne trouve pas de solution dans l’action motrice adaptée, elle débouche sur un comportement d’agressivité défensive ou, chez l’homme, sur le suicide. Mais si l’apprentissage de la punition met en jeu le système inhibiteur de l’action, il ne reste plus que la soumission avec ses conséquences psychosomatiques, la dépression ou la fuite dans l’imaginaire des drogues et des maladies mentales ou de la créativité.

Voir la créativité mise sur le même plan que les drogues, les maladies mentales (et en filigrane, de l'amour, qui est un autre grand sujet chez Laborit) me semble être le comble de la subtilité interpellante. Si je peux me permettre ce barbarisme.

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : Un petit mot sur ma présence ici

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aime_mi_trente

le mercredi 26 mai 2010 à 13h56

Donc je faisais ce petit comm' pour expliquer que j'avais conscience d'être un peu envahissant depuis 2 jours.

Alors je vous dois quelques explications.

D'abord, je ne vais pas vous saoûler indéfiniment. Parce que quand je poste, j'accumule le boulot en retard, et qu'il faudra bien que je le rattrape. Ca, c'est pour l'aspect pratique.

Ensuite, si je poste beaucoup, c'est parce que les sujets que je trouve ici me passionnent réellement, et sont vraiment au coeur des questions que je me pose en ce moment.

Comme je suis ici chez moi, j'ai le droit de poser les questions et de faire les réponses. Alors vous allez me dire : "mais tu ne pourrais pas prendre un psy pour ça ?". Réponse : j'en ai déjà un (une), et j'en suis très content, merci... Mais j'avance entre deux séances en réfléchissant tout seul, avec ma femme, et depuis que j'ai retrouvé ce site, j'avance bien plus vite.

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Discussion : Le polyamour est il féministe ?

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aime_mi_trente

le mercredi 26 mai 2010 à 13h48

Je pense comme toi, Siestacorta, parce qu'effectivement, les femmes qui se définissent elles-mêmes comme féministes sont en général des militantes "hard". Même une Isabelle Alonso, que j'aime BEAUCOUP BEAUCOUP, devient assez pénible quand elle parle des mecs, ou du sexe, voire même de l'apparence physique. C'est dommage, mais c'est comme ça.

Alors qu'il y a une 2ème sorte de féministes, et donc je pense faire partie : ce sont les gens qui ne sont pas spécialement connotés "féministes", parce qu'ils ne le revendiquent pas à tort et à travers, mais qui le sont fermement, fortement, et indubitablement.

Et au delà de tous ces clivages, il y a une femme merveilleuse par la manière dont elle parle du féminisme, du sexe, et de l'amour, c'est Madame Benoite Groult. Moi, c'est pas Marie, mère de Dieu, que j'aime entre toutes les femmes, mais l'auteur de "Ainsi soit-elle" et de tous ses autres livres magnifiques.

(d'ailleurs, un truc rigolo... C'est ma mère qui m'a transmis sa propre passion pour Benoite Groult... Et j'ai découvert récemment que la tortue qu'avait ma chérie quand elle était petite s'appelait "Benoite" parce que sa propre mère était aussi fan de "Ainsi soit-elle" !!!)

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Discussion : Un petit mot sur ma présence ici

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aime_mi_trente

le mercredi 26 mai 2010 à 13h40

(je me permets de rappeler mon pseudo dans le titre, puisque l'auteur d'un sujet manque dans la liste des sujets de discussions... Au cas où le maître des lieux saurait améliorer ça...)(puis je l'ai fait retirer du titre ce pseudo, pour en éviter la googlisation)

Et la suite du texte, je la ferai sous la forme d'un comm', parce qu'ici je ne peux utiliser ni le gras, ni les italiques.
(bon, en fait si, il suffit de poster une 1ère fois, et de retoucher ensuite)

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : Si votre conjoint mono (plus ou moins)...vient lire ce forum ?

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aime_mi_trente

le mercredi 26 mai 2010 à 13h13

Héhé... J'aime bien ce sujet... Disons que je détesterais que ma vie soit exposée sur la place publique, genre un magazine ou un site très lu.

Mais en revanche, dévoiler des fragments de sa vie sur un site plus "confidentiel", ça peut être un moyen pour des gens qu'on connait en vrai d'entamer un dialogue d'une manière moins flippante que de se jeter à l'eau sur un sujet intime sans point de départ "facilitant".

Alors que là c'est assez facile de me demander "mais ça serait pas toi que j'ai vu dans un forum sur le PA ?". Et là, si j'ai envie d'en parler à la personne, je répondrais sans doute "Oui, tu as quelque chose à me dire là-dessus ?". Et sinon, je répondrais de manière assez laconique, genre "Oui, c'est un sujet qui m'intéresse".

Donc si je vous fais un jour la 2ème réponse, ne m'en voulez pas ! Vous connaissez le code maintenant.

Dans le cas spécifique de ma chérie chérie, eh bien "que sera sera", mais je serais plutôt content que le moment venu, elle me lise ici et s'y retrouve correctement. Qu'une exposition "écrite" de ma façon de voir les choses complète les échanges verbaux que nous avons déjà.

Même si je sais qu'elle est d'une pudeur extrême et déteste l'idée de toute exposition. Mais qu'en même temps, elle ne rechigne pas au détour d'une conversation avec un interlocuteur bien choisi, à tendre quelques perches, trop timides pour qu'en général l'autre s'en empare. En tous cas devant moi.

Et ça, sans parler de ses quelques crises de jalousie sous Facebook, très brèves mais violentes, qui nous ont même valu des interrogations paniquées de notre fille aînée... Pas glop.

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Discussion : Le polyamour est il féministe ?

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aime_mi_trente

le mercredi 26 mai 2010 à 11h32

Cela dit, je suis sûr qu'Alain Soral est fan du PA... version PAtPong ou PAttaya.

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Discussion : Vivre en couple, mais chacun chez soi

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aime_mi_trente

le mercredi 26 mai 2010 à 10h51

A l'opposé du "chacun chez soi", il y a l'habitat communautaire. Avec des appartements privés mais des parties collectives qui servent à se retrouver, ou à gérer des aspects pratiques de manière plus intelligente ou plus conviviale : lessive, repas, détente...

Je n'ai jamais rencontré de gens qui m'ont dit être, ne serait-ce qu'un peu, attirés par un style de vie "communautaire".

Pourtant je garde un souvenir nostalgique de ma vie en campus, où beaucoup d'entre nous avions développé un style de vie convivial, avec beaucoup de partage. Les voisins étaient choisis, et nous avions une alternance de moments privés ou partagés.

J'ai connu un groupe de familles de post-soixante-huitards qui ont fait construire un logement pour vivre ce type de vie. Ca s'est plutôt bien passé, mais leurs enfants n'ont pas souhaité prolonger l'expérience.

Je trouve ça dommage, et un peu à l'image des difficultés qu'éprouvent certains à comprendre le PA. Le cliché est trop souvent que l'existence d'un groupe ou d'un collectif nuit à l'individu, à l'intimité. Je crois au contraire que quand on est bien dans sa peau, bien dans sa vie, on n'a pas peur des autres, et on sait gérer sans se poser de questions l'alternance des moments à soi et des moments partagés. Et que c'est cool de ne pas avoir à traverser Paris pour passer 10 minutes avec des amis.

Une version simplifiée consisterait à avoir ses amis comme voisins. Devenir ami avec ses voisins, pourquoi pas avec un peu de chance, mais faut pas rêver : on est tous un peu sélectifs, non ?

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Discussion : Le polyamour est il féministe ?

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aime_mi_trente

le mercredi 26 mai 2010 à 10h19

Donc ceci posé, je dirais que le polyamour et le féminisme sont compatibles, puisque tous deux ont comme objectif un monde où des valeurs comme (je re-cite Françoise) "écoute de l'autre et des autres, respect" remplacent des déterminants tous faits donnant l'avantage à certains - aux hommes en l'occurrence.

Dans un monde idéal, puisque certains se plaisent à y imaginer le PA, le féminisme n'a plus de raison d'être.

Mais comme je n'ai ni la naïveté ni même l'envie d'imaginer ce monde idéal avant ma mort, je fais du féminisme et du PA des valeurs fondamentales de ma construction morale.

Ensuite, la mise en application, c'est autre chose. Vaste programme.

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Discussion : Le polyamour est il féministe ?

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aime_mi_trente

le mercredi 26 mai 2010 à 10h12

Il y a deux parties dans le féminisme :

- une forme de regard sur le monde qui consiste à dire que tant qu'il restera des traces du Vieux Monde où le mâle avait droit de vie et de de mort sur une femelle instrumentalisée, il faudra d'une part lutter contre toutes ces traces, et d'autre part ne pas oublier de juger les situations au regard de ces inégalités.

- et ensuite les mouvements militants, combattants, politiques, etc... qui sont le bras armé de ce changement et qui à un moment ou à un autre, sont obligés d'appliquer des principes comme "on ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs" voire "la fin justifie les moyens". La parité en est un exemple "soft".

Pour moi, la première proposition est non négociable : "Choisis ton camp, camarade", ou sinon, bienvenue chez Alain Soral et compagnie. En revanche je respecte ceux (dont de très nombreuses femmes), qui ont peur du côté "combatif" du féminisme, parce qu'elles y voient un combat contre les hommes. Je peux leur dire en tant qu'homme : non, le féminisme n'est pas un combat contre les hommes, c'est un combat contre le machisme.

Maintenant, c'est vrai que certaines féministes se trompent de combat et tentent de faire payer aux hommes les douleurs de leur propre vie privée. Mais ça existe dans n'importe quel mouvement, ça ne dénature pas le fond.

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Discussion : Le polyamour est il féministe ?

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aime_mi_trente

le mercredi 26 mai 2010 à 10h04

Francoise
En fait, ce qu'il faut développer pour réussir le pluriamour (terme que je préfère définitivement à polyamour) à savoir écoute de l'autre et des autres, respect, sens des responsabilités, évaluation des conséquences de ses choix, humour, autonomie... permettrait sûrement à des monogames de bien réussir leur monogamie :)

J'irai plus loin, les critères que tu cites sont quasiment les mêmes que j'utilise pour un recrutement professionnel. Beaucoup des gens que nous avons embauché ont été marqués par le fait que l'humour était un critère de sélection. Souvent ça remplace un long discours sur les valeurs éthiques et blah blah blah.

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Discussion : Nouveau sur le site

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aime_mi_trente

le mercredi 26 mai 2010 à 08h33

Françoise
Une autre fois, j'ai rompu avec un homme parce que la relation que nous avions me prenait trop la tête et le corps et m'empêchait de vivre les autres facettes de mon existence (boulot, amis, enfants...)

Françoise, était-ce vraiment "la relation" qui vous prenait la tête ? Ou l'un des deux (lui, vous ?) qui en demandait trop ? Avec le recul, je me suis rendu compte que, dans mon cas, "l'autre" m'en demandait plus que ce que j'avais "prévu" au départ, mais dans la chaleur de moments magiques, on perd effectivement facilement ses repères : boulot, amis, enfants... et conjoint. Avec le recul suite à la rupture, l'évidence de ce "too much" m'est apparue.

Question d'équilibre. On est des funambules, non ?

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Discussion : Nouveau sur le site

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aime_mi_trente

le mercredi 26 mai 2010 à 08h26

Françoise
Oui, j'ai quitté cet homme (avec regret) pendant un an, histoire de faire le point et apaiser mon mari, tout en étant sûre que cette relation n'était pas finie. Je l'ai retrouvée un an plus tard, et elle dure depuis... plus de 30 ans. C'est un des mes plus chers amours. Une autre fois, j'ai rompu avec un homme parce que la relation que nous avions me prenait trop la tête et le corps et m'empêchait de vivre les autres facettes de mon existence (boulot, amis, enfants...) Nous nous sommes revus une fois la phase "hormonale/ passionnelle" passée, pour partager des moments amicaux ou coquins et c'est beaucoup plus épanouissant.

Je viens de lire ces phrases, et j'imagine que ce sont deux des situations les plus "classiques", au moins en phase d'apprentissage du PA.

- l'amour "premier" (le mari ou la femme, quoi), qui "flippe" et qui nous pousse à rompre avec le "satellite"

- la relation "satellite" à laquelle on n'arrive pas à fixer des justes limites, parce qu'une passion s'accommode mal des limites. Dur, dur, d'être comptable de ses élans.

En plus, ces deux situations s'auto-alimentent : votre conjoint réalise bien que le satellite prend de l'importance, s'en inquiète, et ainsi de suite...

L'esprit rationnel me dit que c'est comme tout, qu'on s'améliore en pratiquant, et que c'est normal de mal maîtriser la première fois. Sauf qu'on est tenté de se dire que l'amour, c'est pas comme le vélo ou la course à pied...

piaf
Mais oui ! Regarde-moi !
A chaque fois j'y crois
Et j'y croirai toujours...
Ça sert à ça, l'amour !
Mais toi, t'es le dernier,
Mais toi, t'es le premier !
Avant toi, 'y avait rien,
Avec toi je suis bien !
C'est toi que je voulais,
C'est toi qu'il me fallait !
Toi qui j'aimerai toujours...
Ça sert à ça, l'amour !...

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Discussion : Assumer ou pas

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aime_mi_trente

le mercredi 26 mai 2010 à 08h12

Je ne pense pas qu'on "soit" ou qu'on "devienne" PA. Dans un monde où la plupart des gens - ou au moins un nombre significatif de gens - se reconnaîtraient comme PA (ou disons surtout ne souffriraient pas ou peu du sentiment de jalousie et du désir de possession exclusive), on se verrait naturellement comme PA sans se poser de questions. Le PA n'est pas pour moi une nature mais plutôt un ensemble de pratiques.

Pour moi, un couple c'est un être + un être + un contexte. C'est déjà très compliqué. On se concentre trop souvent sur la "nature" des deux êtres, oubliant l'importance déterminante du contexte. Faites démarrer la même histoire d'amour un jour pair ou impair, un jour de soleil ou un jour grisouille, et la face du monde peut s'en trouver changée. "Ma vie c'est du cinéma" (merci Starshooter), je le réalise tous les jours.

Alors le PA c'est (dans mon cas) un couple, dans lequel chacun des deux peut rencontrer un être qui lui-même appartient à un couple, qui... C'est à dire que les interférences de contextes se multiplient. L'horreur !!! Les esprits zen et anti-stress me diront qu'un contexte, ça se contrôle. Désolé, moi je vis dans le 9-2, avec des clients mondialisés et en crise, des enfants qui se battent, cerné par des beaufs et des beaufettes qui s'insultent au volant de leurs 4x4, pas dans une yourte mongole du désert de Gobi en répétant des mantras :-)

Mais je ne baisse pas les bras, c'est juste que j'ai l'impression d'être un coureur du Tour de France qui vient de s'envoyer le Tourmalet, le Mont Ventoux, et l'Alpe d'Huez, et à qui on dit que la surprise du chef c'est qu'il lui reste à se taper l'Himalaya et l'Appapurna sur son bicloune. Et sans EPO, s'il vous plait.

On y croit !!!!!!!

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Discussion : [Livre] Aimer plusieurs hommes de Françoise Simpère, 2004

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aime_mi_trente

le mercredi 26 mai 2010 à 00h32

Et je réalise que le polyamour, une fois "enclenché", avec une certaine habitude, peut être une source de zénitude. Mais - et je parle d'expérience - dans sa phase "initiale", c'est vraiment compliqué, car on doit en même temps construire une nouvelle relation, ce qui est - très normalement - exigeant et "mobilisant", mais pendant ce temps il est tout aussi essentiel de rassurer son conjoint habituel qui est confronté(e) à une expérience terrible, et qui a encore plus besoin de preuves d'amour.

L'idéal serait donc que dans un couple où l'un des deux est plus inquiet que l'autre, ce soit justement celui-là qui franchisse le pas le premier. Dans mon couple, ma femme a essayé, a accepté plusieurs invitations, mais le désir n'est pas sur commande... Elle n'y est pas arrivée. Pas pour l'instant du moins.

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Discussion : [Livre] Aimer plusieurs hommes de Françoise Simpère, 2004

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aime_mi_trente

le mercredi 26 mai 2010 à 00h20

Et puis d'une manière générale, je n'ai pas dit qu'il fallait être "riche" pour être polyamoureux, plutôt que c'était un luxe, ou un privilège, qui supposait d'avoir avec soi un certain nombre d'atouts, bref "de cartes chance", qui ne sont pas données à tout le monde.

Typiquement, on peut penser qu'aujourd'hui ne pas être stressé est un luxe, alors être dans un couple où aucun des deux conjoints ne l'est au bout de 10 ou 20 ans relève presque de l'anomalie statistique !

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Discussion : [Livre] Aimer plusieurs hommes de Françoise Simpère, 2004

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aime_mi_trente

le mercredi 26 mai 2010 à 00h15

ERIC_48
La difficulté vient du fait que de nombreuses personnes perdent leur temps et leur argent dans l'individualisme, et ne se rendent pas disponibles (pour que les autres puissent saisir l'amour).

Le stress provient d'un manque d'amour et non d'un manque de temps.

Il est difficile d'être stressé quand on baigne dans l'amour.

Mouais, essaye comme je l'ai fait pendant 3 mois, deux amours à chaque bout de Paris, un boulot très prenant, 3 enfants... Et justement faire l'effort pour se rendre disponible, de chaque côté, de façon à ne pas me reprocher moi-même de privilégier X à Y...

Effectivement, je n'étais pas stressé car je baignais dans l'amour, mais mes "obligations" concrètes partaient petit à petit en sucette, obligé que j'étais de piocher le temps où il se trouvait.

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