Polyamour.info

Alastor

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Toulouse (France)

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Discussion : J'ai juste besoin de partager ce moment compliqué

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Alastor

le dimanche 30 mars 2025 à 16h57

Merci d'avoir fait partir cette conversation sur un plan plus théorique, ça peut sembler étrange mais cela me permet de prendre du recul.

Je n'ai pas vraiment aimé qu'on me mette les yeux dans mes propres contradictions mais c'était nécessaire.

Oui être la relation cohabitante me donne une place que je considère comme favorable.
Je le redis c'est moi qui compare les deux relations que W à celle avec B. et la nôtre.

Se pose la question de savoir qu'est-ce que cela change que B. soit mono?
Ça change qu'elle n'accepte la situation que pour W. ( Ce qui pose vraiment la question de savoir pourquoi elle s'est engagée avec une personne ouvertement non monogame et qui l'affiche publiquement et le revendique comme son idéal de relation).
W. est comme je l'ai dit ouvertement non monogame, les seuls qui ne sont pas informés de ça sont ses enfants notamment parce que leur mère ne cautionne pas ce type de relation.

B. s'est beaucoup comparée à moi au début de leur relation, elle n'aimait pas que je sois plus jeune qu'elle, que je connaisse ses amis, que je connaisse ses enfants.
Il a fallu beaucoup la rassurer de la part de W. et aussi de la mienne.

Pourquoi la monogamie de B. est un problème parce que chaque "étape de l'escalator relationnel" est comme une acquisition qui ne pourra plus être remise en cause.
Par exemple ils passent un weekend sur deux ensembles et c'est devenu une habitude, B. organise les weekends maintenant sans même lui demander si il est disponible, si il n'a pas prévu autre chose.
Et le jour où un weekend avait été prévu entre W et moi ça été une discussion compliquée entre B. et W. Juste parce qu'on avait prévu de passer du temps ensemble.
Si W veut passer un weekend avec moi, il doit maintenant négocier avec B. pour ça.

B. conçoit les choses comme elle le veut sans prendre en compte l'autre relation de W. c'est a dire moi...
C'est à W de devoir insister pour que notre relation soit respectée et prise en compte par B.

Et si un jour il en a marre je crains qu'il arrête de me prendre en compte.

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Discussion : Monogamie et essentialisme

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Alastor

le dimanche 30 mars 2025 à 16h33

Pour moi,

Je pense qu'à notre naissance tout est possible et qu'il n'y a que peu de choses de notre vie sociale qui vont être déterminées par notre génétique.
Je crois que c'est la société dans laquelle on baigne qui façonne notre être social.

Je suis comme tout le monde ici j'ai grandi dans un monde fait pour les hommes cis-hetero blanc patriarcal et monogame.
Si moi je tente de réfléchir sur la remise en question de ce monde ce n'est pas le cas de tous.

Et il est vraiment plus facile pour tous de rentrer dans la normes que de les remettre en question.
C'est assez compliqué de se placer volontairement dans une position où on est un peu contre la masse pensante de la société.
Et même en étant à cette place, en interrogeant la norme et ses mécanismes on se retrouve, souvent ( toujours?) à suivre ce chemin normé car c'est comme ça qu'on a tous appris à fonctionner.

On ne se défait jamais totalement de ce qu'on a appris dès tout petit, sans que ce soit inné, la société et ses normes nous façonne depuis tout petit donc c'est inscrit en nous et on suit ces normes sans même sans rendre compte.

Je me demande même si on ne s'accroche pas encore plus à certaines de ces normes quand on les remets en questions, un peu pour se rassurer ?

Par ex : être polyamoureux mais franchir certaines étapes qu'on trouve essentielles de l'escalator relationnel afin de se rassurer sur l'amour que l'on se porte l'un à l'autre.

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Discussion : J'ai juste besoin de partager ce moment compliqué

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Alastor

le samedi 29 mars 2025 à 14h36

artichaut
ok je comprends et je suis aussi passé par là..

Ah mais tout s'explique alors !
Évidemment que tes compétences en gestion de la jalousie sont mises à mal par le fait que B soit mono.
Ce qui habituellement va de soi, est même un gage de rassurance, s'inverse totalement ici.
Et le risque n'est pas seulement projection, mais est bien réel.
Le principe de la monogamie c'est de grignoter du terrain, et de fermer les choses à double tour dès que possible.

Pour moi W ne peut pas te rassurer de manière satisfaisante, seul·e B pourrait le faire (à part toi-même, bien sûr).
Un·e mono qui débarque dans une config poly, c'est un des pires cas de figure pour nos non-monogamies.

Encore une fois merci pour tes mots @artichaut.

Je vais répondre un peu en vrac à tout ce que j'ai lu.
Alors oui je compare mais c'est probablement très humain de comparer.

Et si je suis aussi inquiète c'est que si moi j'ai toujours vécu ma vie en non monogamie ce n'est pas le cas de W qui vit comme ça que depuis une dizaine d'années.

B. Elle est monogame pas parce qu'elle ne veut pas d'autre relation et serait "rangée " dans cette catégorie par défaut mais parce qu'elle est comme ça et que si elle autorise W. a avoir d'autres relations c'est uniquement car au niveau sexuel elle a peu de désirs et que donc si W. veut assouvir son désir sexuel ailleurs alors c'est ok pour B.
Quand W et B se sont rencontrés la non monogamie à été un des premiers sujets abordés.
Mais savoir comment cela a ete expliqué et compris de chaque côté, ça je ne peux pas le savoir.

Enfin là tout de suite, je suis fatiguée.
Je repasserais plus tard pour en discuter.

Merci à tous pour vos messages ça me fait réfléchir.

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Discussion : J'ai juste besoin de partager ce moment compliqué

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Alastor

le vendredi 28 mars 2025 à 14h07

Il y a du nouveau.

Hier en fin d'après midi ( donc avant que je reponde à @Artichaut) j'ai appris que la rencontre entre les enfants et les parents et l'autre relation( je vais dire B.) de ma relation ( je vais dire W.) ( c'est juste pour être plus pratique) avait déjà eu lieu....pendant les vacances de février.

Alors cela devrait peut être me rassurer car le comportement de W n'a pas changé envers moi.
Mais pas du tout.

Depuis le début de mon chemin avec W j'ai peur de n'être que la "personne du mardi" car on se voit le mardi une semaine sur deux.
Et maintenant que B. a rencontré toute la famille de W il n'y a plus rien qui empêche que ce soit ce qui arrive.
W. et B. n'ont plus aucuns obstacles pour se voir tout le temps, tous les jours et c'est ce qui va arriver progressivement.

(B. va d'abord venir sur les semaines où W. A ses enfants, puis elle va rester de plus en plus de temps chez W. Et au final cela ne sera plus chez W mais chez eux avec B. qui accorde à W. une relation extra conjugale le mardi ( et oh wahou le mercredi aussi de temps en temps) dans sa grande compréhension du besoin de liberté de W.)

Oui j'ai conscience que c'est un scénario très pessimiste que je me décris suite à cette annonce.
Ce qui me fait dire que c'est ce scénario qui risque de se réaliser :
W. N'ose pas dire a ses enfants qu'il aime deux personnes car il a peur de bousculer leur norme et leur croyance au moment de l'adolescence que ses enfants sont en train de vivre.
B. est totalement monogame et aspire à vivre une vie "normale et bien rangée" de monogame.

Encore une fois j'avais besoin de partager ça avec des gens, qui peut-être peuvent comprendre mes émotions, sans me dire : oui mais c'est normal car B. est sa vraie relation et toi juste sa maîtresse.

Quand j'ai fait par de ma peur ( bon sans lui décrire ce scénario catastrophe) à W il m'a demandé de me souvenir de l'objectif de la présentation de B.a ses enfants et aussi que pour lui je n'étais pas secondaire...

Alors pourquoi partager ça ici...
Ce forum est rempli de personnes qui se posent des questions par rapport à des évènements qu'ils sont en train de vivre et qui peuvent ressembler à ce que je vis actuellement.
J'aurai pu trouver une reponse, une solution parmis toutes ces histoires qui ressemblent à la mienne...
Sauf que là je suis pleine de mots pour mon histoire qui veulent sortir de moi, peut être pour arrêter de tourner en moi, peur être que venir poser ces mots ici va me permettre d'avancer sur cette situation qui me bloque...
Peut-être qu'a ce moment précis de mon cheminement de vie j'ai besoin de quelqu'un qui me dit juste : "ok je comprends et je suis aussi passé par là.."

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Discussion : J'ai juste besoin de partager ce moment compliqué

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Alastor

le jeudi 27 mars 2025 à 20h21

artichaut
…j'ai l'impression que tu te juges de comparer (tu sais que ce n'est pas comparable et qu'il ne faut pas le faire, tu connais la théorie, etc) et de ressentir ce que tu ressents.

Or tu as le droit de comparer et ressentir ce que tu ressents, et si tu compares, et si tu le ressents, c'est qu'il y a des raisons de comparer et de le ressentir.
Raisons qui peuvent liéés à la situation et au comportement d'autrui.
Raisons qui peuvent liéés à des choses spécifiquement liées à toi.
Ou même un peu de tout ça.

Plonger dans la pratique au lieu de rester à la surface de la théorie, serait peut-être accepter de regarder ce qui est là et chercher à le comprendre au lieu de le juger et chercher à l'éviter.

Et pour répondre à ce message spécifiquement : oui je me juge car j'ai toujours vécu en non monogamie et que je devrais savoir comment réagir.

Et merci de m'avoir dit que j'avais le droit de ressentir ce que je ressens, ces mots m'ont fait du bien.

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Discussion : J'ai juste besoin de partager ce moment compliqué

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Alastor

le jeudi 27 mars 2025 à 20h14

@artichaut,

Merci de ta réponse.

Je sais pourquoi je réagis comme ça et assez précisément ce que cela vient remuer en moi et aussi auprès de ma.on partenaire, on en a déjà parlé et on a constaté qu'on active l'un l'autre des vieux réflexes et peurs que nous avons respectivement.

On discute beaucoup de nos manières de relationner respectives que chacun d'entre nous mets en place dans nos rencontres aux autres et aussi de nos mécanismes de défenses, du moins ceux que nous avons identifié.
C'est bien d'avoir une personne qui se pose presque autant de questions que moi sur les échanges humains.
Et en dehors de nos échanges sur les relations humaines en général on parle aussi beaucoup de la situation en particulier.

Pour travailler, sur ce que mes émotions à ce sujet précis dit de moi et de ce que je ressens sur la situation je crois que je dois reprendre le chemin de l'introspection et de la confiance en soi.

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Discussion : J'ai juste besoin de partager ce moment compliqué

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Alastor

le jeudi 27 mars 2025 à 16h44

Parce que parfois entre la théorie et la pratique il y a une grosse différence.

Je suis en relation non monogame depuis le début de ma vie relationnelle affective et sexuelle alors je "devrais" avoir l'habitude sachant que j'ai commencé à être en relation de cette manière vers 17 ans et que j'en ai bientôt 45.

Sauf que... Cette fois-ci la relation est différente pour moi.
Auparavant c'était mes partenaires qui avaient d' autres relations et je le vivais très bien.
Je n'avais pas de jalousie, pas de sentiments négatifs, MAIS j'étais aussi toujours la relation cohabitante.
Une fois s'est présentée la situation où une de mes relations amicale et sexuelle s'est mis en cohabitation avec son autre relation et j'ai été très heureux.se pour cette relation MAIS je n'avais pas de sentiments amoureux pour cette relation j'ai donc pu accéder à un vrai sentiment de compersion.

La situation actuelle est la suivante : j'ai une relation avec laquelle je cohabite que j'aime avec des sentiments amoureux très forts et j'ai une autre relation depuis un an.
Cette autre relation a débuté sur une amitié sur laquelle nous avons ajouté une dimension sexuelle.
On en attendait rien de plus...
Cette autre relation a une relation amoureuse et sexuelle avec quelqu'un d'autre qui a débutée quelques mois avant la nôtre.

Actuellement nos sentiments ont évolués on s'est dit qu'on était amoureux l'un de l'autre.

Mon problème est que je vois cette personne que j'aime faire entrer de plus en plus dans sa vie quotidienne son autre relation.
Concrètement cette personne passe plus de temps avec son autre relation.
Il pense aussi présenter cette autre relation à ses enfants. L'une des raisons de cette présentation est de pouvoir décaler le temps passé avec cette relation afin de dégager du temps pour nous quand ses enfants ne sont pas là.

Actuellement on passe 2 jours par mois ensemble ( et pour moi c'est peu) et 8 jour à 10 jours par mois avec son autre relation
Réellement on ne peut pas faire autrement, l'idée de la présentation aux enfants et donc du décalage est de pouvoir avoir 4 ou 6 jours par mois pour nous, tout en gardant le même temps pour son autre relation...
Sur le papier l'idée est bien...

Sauf que dans ma tête c'est moins bien.
Déjà cette idée à été pensée début septembre, on est fin mars ça fait donc 7 mois que j'attends que les choses changent...
C'est long 7 mois....
Dire qu'il n'y a eu aucune évolution de la situation serait mentir.
cette autre relation a été présentée ses amis, en novembre et décembre, moi à ses parents en novembre et ses amis début mars.
Ils ont passé des vacances de 7 jours ensemble et nous on a passé un weekend ensemble, puis deux jours consécutifs en semaine pour voir si cela se passe bien entre nous en ajoutant du temps.
Alors concrètement les choses avancent mais pour moi j'avoue que ce n'est pas très rapide....

Je sais à quel moment j'ai commencé à compter le temps passé ensemble et a comparer c'était en août...
J'ai failli arrêter cette relation plusieurs fois car je souffre de cette comparaison ( stupide je le sais en plus ) que je ne peux m'empêcher de faire...
Je sais que c'est MOI qui compare, moi qui sens notre relation comme inférieure à son autre relation car je compare ( alors que je sais que ce n'est pas comparable et qu'il ne faut pas le faire ) et que ma comparaison se fait uniquement sur du temps quantitatif passé ensemble.

Je ne peux pas retirer cette idée de ma tête : on passe plus de temps avec ceux qu'on aime le plus...
Je suis bloqué.e depuis plusieurs mois sur cette idée stupide et ça tue tout nos moments ensemble, ainsi que beaucoup de nos moments de communication quand on ne se voit pas.
Je passe à côté du beau qu'on partage ensemble car je ne pense qu'à ça.
Je n'ai même pas réussi à profiter des deux jours passés ensemble en semaine car je me dit que cela ne se reproduira pas.
Cette nuit on a encore failli rompre car je ne supporte plus d'attendre ( alors que je sais qu'il n'y a pas d'urgence et que au contraire on est probablement en train de construire un lien fort en prenant du temps justement).

Je suis en colère que cette relation présente son autre relation a ses enfants car pour moi cela revient à la faire entrer dans son foyer intime et donc passer encore plus de temps ensemble pour eux deux.
Je devrais être heureux.se pour cette autre relation mais je n'y arrive pas du tout surtout que moi j'ai une relation cohabitante avec laquelle je passe beaucoup de temps aussi.

J'ai la théorie... Mais pour l'instant je n'ai pas la pratique.

Je ne viens pas forcément demander des conseils car je sais déjà ce qu'il faut faire ...en théorie...

Je pose juste ça là car j'avais besoin de le partager avec des personnes qui ont peut être deja vécu ce genre de chose.

Message modifié par son auteur il y a 7 mois.

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Discussion : Rencontre vs Relation (dynamique de rencontre vs dynamique relationnelle)

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Alastor

le samedi 08 mars 2025 à 22h02

artichaut
L'urgence, c'est vraiment le truc qui à mon avis charpente la NRE-monogamo-relationnelle (un chouïa moins en version poly, mais quand même) : il ne faudrait pas passer à côté d'un bon coup (dans tous les sens du terme) donc il faut faire vite vite vite.
Perso ça m'a pris du temps de retirer cette urgence-là. De me dire que personne ne menace la rencontre que je vient de faire. Et que peu importe le tempo, on a toute la vie, si on doit vivre des choses chouettes, on les vivra. Dans un jour, un mois, ou un an, qu'importe.

J'avoue que cette "urgence" je n'arrive pas a en sortir.
Me dire que personne ne menace la rencontre que je viens de faire c'est vraiment le truc dont j'aimerais me sortir.

Réussir à apprécier le rythme que prend la construction du lien entre moi et quelqu'un sans me dire ça va trop vite, ou bien ça ne va pas assez vite ( alors qu'objectivement il n'y a pas de rythme imposé, idéal sauf si on pense en terme de relation mono selon moi).

Par contre étant sur le spectre de l'asexualité je ne comprends pas du tout toutes les dynamiques dont vous parlez concernant l'urgence au niveau de la sexualité.
Et donc je me demande à quel point ce fait joue sur ma manière de rencontrer l'autre.
Je pense que ça joue énormément, forcément.
La sexualité n'étant pas du tout une attente pour moi quand je rencontre quelqu'un c'est forcément dans un autre but que celui-ci. Si je perçois que c'est un but pour l'autre je lui dit clairement que ça ne sera pas une possibilité avec moi.
L'avantage ça c'est que ça fait vite le tri et ceux qui n'avaient que ce but m'oublie vite.
Bon parfois je ne le vois pas tout de suite et je suis déçue quand je constate que c'était le seul but recherché de l'autre.

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Discussion : Changer de paradigme (relationnel)

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Alastor

le samedi 08 mars 2025 à 14h23

Alabama
Complètement en phase avec ce passage.
Dans ma vie, j'ai eu beaucoup de "coups d'un soir".
J'adorais l'idée de rencontrer une personne qui m'attire, de passer une nuit avec et de vivre ce qu'il y avait à vivre. Je me souviens d'un homme, qui m'avait dit "oh lala mais tu sais j'ai beaucoup bu je serai bon à rien". Et je lui ai dit que je m'en foutais. Même si il y avait une envie de ma part assez claire : être (très) proche de l'autre physiquement, je n'avais pas comme but ultime le coït, ou même aucune pratique sexuelle particulière. Ce qui me poussait, c'était la rencontre sexuelle/sensuelle. Ce n'est pas tout à fait une rencontre neutre, dans le sens où mon but était physique. Mais j'ai pu, à force, me rendre compte du gap qu'il y avait entre ce à quoi j'aspirais (une véritable rencontre, sans script, on aurait pu se caresser les mains juste, ou dormir ensemble en se touchant que ça m'aurait tout à fait convenu), et ce que recherchaient les hommes avec qui je passais ces nuits. La rencontre ne s'est pas toujours faite en réalité, voire même elle a été rejetée par l'autre, puisque nombre d'entre eux cherchaient juste à me faire "entrer dans leur script" hétérosexuel.

Je n'ai pas de gêne à ce qu'une rencontre ait une finalité : jouer au scrabble, aller à la pêche, faire des câlins ou faire du sexe.
Ce qui m'a toujours frustrée en revanche, et qui a mis un stop à mes envies d'aventures d'un soir (ou plus car si c'est chouette, pourquoi ne pas recommencer plus tard...), c'est de n'être pas rencontrée pour qui je suis, mais d'être rencontrée parce que je suis une femme et qu'avec moi on peut cocher la case "j'ai baisé une meuf". La nuance est de taille.
Dans la rencontre en tant que telle, ok on décide de plutôt faire du sexe ensemble, mais dans ce cadre tout est ouvert, on ne sait pas ce qu'on va faire. Et puis peut-être même qu'en cours de route, on va finalement faire autre chose que ce qu'on avait prévu.
Dans le script hétéro, la rencontre n'est pas possible et je deviens l'objet de la rencontre, non plus un sujet.




Message modifié par son auteur hier à 15h.

Je n'ai absolument pas un mot a changer a ce que tu dis @Alabama.
J'aurais pu écrire exactement la même chose.
Merci à toi.

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Discussion : [Décortiquons la NRE] Énergie de la nouvelle… Rencontre.

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Alastor

le lundi 03 mars 2025 à 14h24

Bonjour,

Je trouve cette réflexion sur la "rencontre" plutôt que la "relation" très intéressante et beaucoup plus juste en ce qui me concerne...

J'ai déjà vécu plusieurs fois des rencontres qui ont été très impactantes pour moi et des rencontres sans relations sexuelles ou sentiments amoureux...
J'en parle comme des "coups de foudre amicaux". Ce sont des gens qui sont toujours dans ma vie, où pas. Mais qui clairement ont eu une importance voir une influence sur moi.

Même dans mes relations d'une nuit, on va dire, en ce qui me concerne je suis dans la rencontre de quelqu'un la sexualité est limite superflue.

Ce qui m'intéresse c'est de rencontrer quelqu'un, je m'intéresse a essayer de connaître, comprendre et respecter qui iel est.
C'est vraiment le plus important pour moi.
Quand je rencontre une personne je dirais que l'énergie de la relation est façonnée par les deux personnes en "rencontre" pour moi le terme "relation" ne renvoie pas du tout forcément à un sentiment amoureux et où sexuel.

Pour moi il y a relation même quand on rencontre tout un groupe de gens deja en relation amicale par ex.
Il faut réussir à " s'intégrer au groupe " on va dire.
Il y a une dynamique entre le groupe et la nouvelle personne, et une dynamique entre chaque personne du groupe et la nouvelle personne arrivée.
Je trouve cela très intéressant.

En ce qui me concerne j'essaie d'aborder mes relations amoureuses avec le même regard et la même approche que mes relations amicales...

En théorie....

Parce que en pratique, j'essaie mais d'un coup quand j'aime d'amour j'ai ma " bonne vieille peur de l'abandon" qui vient tout perturber.
Ceci dit en relation amicale j'ai aussi une peur du rejet qui est là...mais c'est beaucoup moins fort.

Alors je travaille sur mon estime de moi pour que ces deux travers ne viennent plus perturber mes rencontres, relations qu'elles soient amicales où amoureuses.

"Ma pratique" se rapproche de plus en plus de "ma théorie" et c'est à la fois grâce à mon travail sur mon estime de moi et grâce aux liens que j'ai avec les gens autour de moi.

Bref pour moi ce qui est important c'est justement rencontrer les gens.

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Discussion : Toute relation amoureuse et sexuelle est monogame

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Alastor

le mardi 17 décembre 2024 à 16h30

artichaut
C'était un peu une boutade. Mais allez, disons… compersion.info
Je m'y sentirait vraiment chez moi, à l'aise, et l'axe au moins serait clair, sans ambiguïté possible. La proposition n'est pas de dédoubler/multiplier nos relations à l'infini, mais de transformer nos manières de vivre les relations.

Je pense qu'un forum "compersion.info" serait une bonne idée.
Cependant avant d'y parvenir il faut passer par le passage "polyamour.info", enfin pour moi il m'a fallu ce chemin.
Cela fait plus de deux ans que je viens par ici.
J'ai usé deux pseudo différents avant d'arriver à celui que j'ai maintenant.
Ces identités différentes correspondent à différents moments de ma vie et de la réflexion que j'ai eu sur les relations amoureuses et puis finalement sur les relations humaines en général.

Je regrette presque l'utilisation de ces différentes identités car cela ne permet pas de voir l'évolution de ma réflexion et je pense finalement que cela aurait été bien plus utile que mes questionnements sur l'emploi du temps, ou la possibilité d'avoir plusieurs relations simultanées (avec un engagement de type monogame, un peu malgré soi).

Je crois qu'avant d'arriver à la réflexion sur la comperssion, sur l'éthique, sur la beauté de la multiplicité des relations humaines il faut en passer sur le pragmatisme de "juste" multiplier les relations.
Certaines personnes ne sortiront jamais de juste vouloir/pouvoir multiplier les relations.
Certains iront sur vouloir le faire au mieux pour éviter à tous de trop souffrir ( et c'est déjà beaucoup).
Et d'autres partiront sur les chemins théoriques afin de tenter de comprendre ces relations quelques soient et de voir ce qu'elles ont d'unique et de vouloir reconnaître cette identité.

Bon voilà moi j'en suis là de mes réflexions.
Mes relations trouvent parfois ( souvent) que je réfléchis trop.

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Discussion : Critique de la relation socle

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Alastor

le mardi 17 décembre 2024 à 16h14

Alabama
Ce qui ne signifie pas que toutes les relations doivent être hyper engagées, hyper intenses etc... mais qu'au moins, le degré d'engagement se décide ensemble, et n'est pas déterminé par la pré-existence d'une autre relation.

Voilà pour moi c'est aussi le sujet, le point important : une relation à un pouvoir sur l'autre.
Quelque soit c'est autre relation d'ailleurs.

artichaut
Tu pointe là, à mon avis, un point crucial (voire le point crucial).
Qui pour moi, définit et implique monogamie et hiérarchie (ou monogamie donc hiérarchie, si l'on préfère).

Quant le degré d'engagement d'une relation doit se définir en fonction ou à partir d'une autre relation. C'est que cette autre relation a du pouvoir (hiérachique) sur elle.
Ça me semble une grande caractéristique de la monogamie que de vouloir imposer, voire légiférer, la manière dont les autres relations doivent se définir (ou ne pas se définir) et être vécues (ou ne pas être vécues), et notamment sur le plan de l'engagement intime (sentimental, amoureux, corporel, sexuel, etc.)

Je pense pareil a ce sujet et c'est quelque chose que j'ai du mal à faire comprendre à mes partenaires actuels.
L'un veut se sentir socle et ça le rassure de penser qu'il a un "pouvoir" sur mon autre relation.
L'autre qui donne du pouvoir à l'une de ses relation sur la nôtre.
Tout en en voulant pas le reconnaître.
Il ne comprend pas que cette notion de "socle" donne du pouvoir sur toutes ses autres relations car dans notre culture c'est la relation de "couple cohabitant où officiel" qui domine sur les autres.
Un peu comme tu le dis @Alabama :

C'est vraiment compliqué à vivre en ce moment pour moi.
( Pardon je mets du "réel" sur du "théorique" parce que cette discussion fait fortement écho à ce que je vis actuellement.)

artichaut
Imaginer une relation 'socle' non hiérarchique, serait a minima, une relation qui laisserai la possibilité (de principe, mais aussi concrète et matérielle) que d'autres relations 'socles' puissent exister simultanément. Comme c'est le cas par exemple de l'amitié : une amitié aussi intense et engageante soit-elle, n'empêche pas de développer d'autres amitiés.

Là je mets un petit bémol même en amitié certains préfèrent qu'on soit exclusif.
C'est étrange mais ça peut arriver.

Au final je n'ai rien à ajouter de nouveau à ce sujet mais je suis contente de voir que je ne suis pas la seule à m'interroger et à tenter de définir nos relation avec des cases moins "rigides".

Message modifié par son auteur il y a 10 mois.

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Discussion : Critique de la relation socle

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Alastor

le mardi 17 décembre 2024 à 13h26

Polyamour.info
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Merci je ferais attention à faire correctement la prochaine fois.

Du coup désolée pour le côté illisible et pas correct, on a l'impression que ce n'est que le message d' @Aki ce qui n'est évidemment pas le cas.
Je te prie d'ailleurs de bien vouloir pardonner mon intervention ainsi dans ton message @Aki je ne voulais que répondre à tes questions.

Bonne journée à tous

Charlie.

Message modifié par son auteur il y a 10 mois.

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Discussion : Critique de la relation socle

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Alastor

le lundi 16 décembre 2024 à 18h19

_

Message modifié par son auteur il y a 9 mois.

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Discussion : Trio asymétrique - Comment avancer sereinement ?

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Alastor

le jeudi 05 décembre 2024 à 16h59

Bonjour @JohannS,

Puisque tu demandes des conseils sur ta situation je vais me permettre celui-ci :

Pour vivre le polyamour il faut que toutes les personnes impliquées veuillent le vivre avec une vraie envie, manifestement ta femme a émis plus que des réserves sur la possibilité que tu vives une relation impliquant des sentiments plus qu'amicaux avec A.
Il semblerait selon ce que tu nous rapporte qu'elle n'est pas du tout ok avec cette idée.
Si tu veux malgré tout démarrer cette relation avec A pour moi cela ne serait pas du tout du polyamour mais de l'adultère.
Informer ta femme ne fait pas de cette relation ( qui pourrait avoir lieu) du polyamour.

Je vais donc te donner le même conseil que Topper: Ne fais pas ça.

Tu nous dit qu'on va avoir du mal à te convaincre de ne pas avoir cette relation avec A pour tenter malgré tes propos de te convaincre de ne pas le faire : si tu persistes à vouloir avoir cette relation tu vas rendre ta femme malheureuse ( en premier lieu) veux-tu vraiment la rendre malheureuse?
Et puis probablement toi, en ricochet, et A de part la forte relation amicale qu'il y a entre elles.

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Discussion : Toute relation amoureuse et sexuelle est monogame

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Alastor

le mardi 03 décembre 2024 à 11h55

artichaut
Pourtant l'adultère, ou même le libertinage, font complétement partie de la monogamie, en tant que système.
La différence, comme dirait Françoise Simpère, ce n'est pas d'avoir plusieurs relations, mais de l'assumer au grand jour (en tout cas, ou a foriori, en tant que femme).
Et même ça, ça ne suffit pas. Les Dom juan assument leurs relations multiples et ne remettent pas véritablement en cause la monogamie en tant que système. Ils sont juste monogames de façon sérielle. En somme ils ne vivent que la NRE, et certains pourraient dire qu'ils la magnifie, qu'ils "font de la monogamie un art", …ou sont l'exception qui permettent à la règle de tenir.

.
La vraie différence, je dirais plutôt que c'est la compersion.
La compersion me semble porter un coup sévère au principe même de la monogamie. Avoir plusieurs relations passe encore, il faut juste le minimiser un peu, le cacher sous le tapis, ne pas trop en faire cas… mais être heureux que notre partenaire ai d'autres relations, et l'assumer au grand jour, là on touche au sacré.

Et on reviens à une idée que j'aime bien : la personne la moins monogame de l'histoire, n'est pas celle qui vit une seconde ou une troisième relation, mais celle qui s'en réjouit pour l'autre.

Lorsque j'éprouve de la compersion je quitte concrétement la monogamie, je romps avec le principe de dépendance qui est au coeur même de la monogamie, je déclare l'autre (et soi-même) autonome, et je le/la rends libre.
La compersion c'est un peu l'amour sans la gamie, sans l'attachement de l'autre à soi.

…et peu importe alors que l'on soit monoamoreux ou polyamoureux, monocompersif ou polycompersif… si la gamie disparaît, il n'y a plus de monogamie qui tienne, ou en tout cas elle est bien bien remise en question.

.
Et je précise au cas ou : je ne dis pas qu'il faut vivre de la compersion, je ne veut pas en faire une injonction, encore moins un nouveau dogme, une nouvelle religion. je dis juste qu'à mon sens, cumuler des relations ne nous fait pas — en soi — quitter la monogamie, là ou éprouver de la compersion, me semble au contraire un écart au game, bien plus significatif.

Et ça me fait me dire qu'à mon sens, mono ou poly est peu signifiant, là où quitter le game me semble à la fois, bien plus engageant et bien plus signifiant.

Être non-monogame, c'est pas juste être non-mono, c'est aussi (et surtout ?) être non-game.

Je suis aussi sur cette réflexion c'est un sujet qui m'interroge.

Honnêtement dans ma situation actuelle j'ai conscience que je suis dans des relations complètement teinté de monogamie et de ce système qui est la "norme " dans lequel on est baigné.

Ta réflexion sur la sortie du "game" notamment en réfléchissant sur la compersion est une idée sur laquelle je vais réfléchir.

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Discussion : La fermeture du couple

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Alastor

le jeudi 14 novembre 2024 à 12h03

Bonjour Artichaut et bonjour à tous,

Cette question est intéressante et je pense qu'il faut y réfléchir quand on se dit dans une démarche polyamoureuse.

Qu'est-ce qu'un couple et comment est-il censé fonctionner ?

Je crois que ce poser cette question permet de prendre vraiment conscience du poids de la société, de l'éducation et de ce qu'on nous a enseigné sur le couple, a savoir : le couple c'est a deux et uniquement dans l'exclusivité sexuelle, affective, intime et amoureuse.
Il me semble que ce que le plus grand nombre imagine comme un couple c'est ça.

Par conséquent, selon moi, les gens ne se posent même pas la question de la fermeture du couple.
C'est même pas évoqué entre eux car un couple c'est forcément fermé, forcément exclusif.
C'est probablement pour ça que lorsque la proposition d'ouvrir le couple arrive elle est mal vécue ( on le voit souvent dans les témoignages ici par exemple).
Cet possibilité de couple n'avait même pas ete imaginée.
J'ai aussi la sensation que lorsque l'ouverture est proposée c'est souvent dans le but de résoudre un problème du couple : problème de libido par ex (ex souvent exprimée ici ).

Pour moi couple libre peut avoir un sens car on n'est pas libre dans le couple traditionnel, on n'a pas la liberté de son corps ( exclusivité sexuelle) pas libre de ses sentiments ( exclusivité amoureuse voir affective ( il existe des personnes jalouses même des relations amicales)).
Donc dire couple libre à un sens si on reconnaît à l'autre qu'il garde sa liberté à tout point. Cela devrait toujours être comme ça, reconnaître qu'on est deux individus différents qui choisissent d'être ensemble sans renoncer à qui ils sont et à toutes les possibilités qu'ils peuvent où pourraient avoir.

Le problème c'est qu'en pratique même le couple dit libre ne l'est pas vraiment.
Souvent il y a des règles qui sont dictées par le couple et qui brident cette liberté et ces règles sont souvent dictées par le conjoint qui ne va pas être dans les relations vécues.
Ex: ma conjointe ne veut pas que je te vois plus d'une fois par mois.
Après se mettre d'accord entre deux personnes sur ce qui est possible d'accepter pour l'un comme pour l'autre est normal...ça devrait aussi être discuté avec la 3 personne ( voir 4 ème, 5eme..
).
Et là on ne parle plus de couple....( Puisqu'un couple c'est 2)...

Pour moi en polyamour on ne peut pas parler de couple....en théorie...en pratique c'est plus compliqué...

Par ex dans mon cas je crois que j'ai deux couple....

Pas évident cette question

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Discussion : [Outil] Relationner à trois : trio, trouple, triade, etc. Outils et ressources.

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Alastor

le jeudi 07 novembre 2024 à 13h50

Bonjour Artichaut,

Je n'ai malheureusement pas de ressources à apporter en plus des tiennes...

Ce message a juste pour but de te remercier de ta contribution au forum, à tous les fils de discussion que tu démarres, regroupe, recherche et mets en avant.
Bien souvent je trouve des ressources, des pistes de réflexions à amener dans mon polycule grâce à ton travail.

En ce moment je suis en plein dans des difficultés de communication dans une relation à trois ( relation dite habituellement en V) et encore une fois je trouve des outils grâce à ce que tu as réuni à ce sujet donc vraiment merci à toi.

De plus tes pistes de réflexion sur les questions des relations entre humains de manière plus "générale" que uniquement les relations "affectivo-romantico-sexuelles" sont vraiment intéressantes et font écho à mes propres réflexions à ce sujet. C'est déjà beaucoup de se sentir moins seule dans ces "recherches" de compréhension des relations humaines au sens large.

Encore merci à toi.

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Discussion : Pourquoi faire des enfants? Pour qui ? Pour soi ou pour les autres?

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Alastor

le jeudi 17 octobre 2024 à 19h17

Hello,

Un premier point de que j'aimerais relever :
De mon point de vue de femme et de mère oui il existe bien une pression sociétale à faire des enfants.
Toute comme il en existe une pour remplir le schéma parfait de la petite famille parfaite avec les deux parents ( encore souvent hétéro c'est mieux ) et deux enfants ( si c'est un garçon et une fille c'est mieux aussi ) avec la petite maison en banlieue d'une grande ville (propriétaire c'est mieux ).
J'en veux pour preuve les réactions assez virulentes que subissent souvent mes amies quand elles annoncent de pas avoir de désir d'enfant.
Où encore ces réflexions entendues par les couples qui sont ensemble depuis plusieurs années : alors c'est pour quand le bébé ? Sans se préoccuper de savoir si c'est une volonté de leur part d'en avoir où de pouvoir en avoir.

Alors ce sujet est vraiment intéressant.
Pourquoi fait-on des enfants ?
Ma réponse : par égoïsme uniquement selon moi.
À mon avis les personnes qui ne désirent pas d'enfants on soit:
1) pas de désir d'enfants tout simplement
2) sérieusement réfléchi à la question et pour des raisons qui leur sont propre ne souhaitent pas mettre des enfants au monde.
Ça peut être pour des raisons de santé, ne pas transmettre de maladie génétique, ne pas être en capacité de les élever,
Ça peut être pour des raisons économiques, ne pas avoir les moyens financiers de les élever
Ça peut être pour des raisons éthiques, politique et environnementales pas vouloir élever des enfants dans un monde en guerre, en réchauffement climatique...
Je pense même que les personnes qui ne souhaitent pas avoir d'enfants ont bien plus réfléchi que ceux qui en veulent.

Je maintiens il existe une vraie pression sur les femmes pour avoir des enfants...

"Réarmement démographique"selon notre président....ne venez pas dire qu'il n'y a pas de pression...

Et de ce fait oui nous pouvons n'être vues que comme un ventre...une machine à procréer...un soldat du réarmement...

S'il vous plaît les hommes arrêtez de parler pour nous...
On peut le faire toutes seules.( On peut même faire un bébé toute seule).

Et surtout,surtout, le choix de faire un enfant est individuel, si deux individus sont ok pour en faire un ensemble youpi, si ils sont ok pour ne pas en faire ensemble youpi aussi.
On n'impose pas de choix à un autre au nom de l'amour.

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Discussion : Relation secondaire

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Alastor

le vendredi 11 octobre 2024 à 10h07

Bonjour Cendre,

Mon histoire ressemble à la tienne.
Je suis avec une personne depuis plusieurs années et notre relation est ouverte des deux côtés.

Au début du mois de mars j'ai repris contact avec un ami que je n'avais pas vu depuis plusieurs années et en avril nous avons transformé cette relation amicale en relation avec bénéfices.
Oui sauf que...

Moi je commence à avoir des sentiments plus amoureux qui apparaissent.
Je suis sa relation secondaire.

Avec sa relation principale ils sont ensemble depuis janvier, cette relation est récente aussi et prends de plus en plus de place dans sa vie ( et c'est normal).
Mais bon comme tu dis ça pique un peu.

Nous en avons parlé hier soir justement, il envisage la présentation à ses parents, à ses enfants et donc une installation plus efficiente dans sa vie...

Je le savais....

Je savais dans quelle type de relation je mettais les pieds....
N'empêche que ça pique un peu...

Je lui ai fait part de la naissance de sentiments moins amicaux et peut être plus amoureux on va dire....
Mais je sais aussi que c'est dû à la NRE... Alors j'attends de voir comment mes sentiments vont vraiment évoluer.

Pour moi ce n'est pas ma première relation hors couple mais c'est la première fois que j'ai des sentiments aussi forts.
Je ne m'y attendais pas et c'est bien de mon côté que ça pique et que c'est questionnant.
Pour mon partenaire je ne saurais dire la nature des sentiments qu'il a envers moi car je ne lui ai pas demandé et il n'en a pas parlé.
Mais je sais que sa manière de tomber amoureux ne repose pas sur la RNE.
Je crois qu'on connait tout les deux cette phase et que si c'est très intense à vivre on attend de la passer avant de s'engager plus loin sur les sentiments qu'on peut avoir et leur déclaration.

Pour sa partenaire principale c'est son premier couple libre. Elle fait le chemin de son mieux et je sais que c'est dur pour elle. Comme pour tout ceux qui font ce chemin en partant de l'exclusivité sexuelle intime et émotionnelle.
Ce qui fait concrètement que même si c'est dur parfois on fait les choses à son rythme.
Sa présence dans la vie de mon partenaire est importante pour moi aussi.
Et même si j'en souffre un peu je comprends leur envie de se voir plus et de construire ensemble.

Notre partenaire commun à fait des erreurs, j'en ai fais, elle aussi et on va en faire encore probablement.
L'important c'est de le reconnaître et de demander pardon s'il y lieu.

Ton partenaire et toi vous ne semblez pas avoir la même intensité de sentiments, c'est peut être juste une manière de l'exprimer ,par ex mon partenaire ne me dit jamais que je lui manque, mais il me dit que sa relation principale lui manque....et à sa relation principale il ne lui dit jamais non plus qu'elle lui manque mais il lui dit que je lui manque....nous l'avons constaté et fait remarquer chacune de notre côté, en ce moment il y fait attention.
Où alors réellement il n'y a pas la même intensité de sentiments et dans ce cas c'est à toi de voir si cela peut continuer sans que tu en souffres trop.

Saches que je comprends ce que tu ressens et que je compatis en tant que relation secondaire...
Bon courage à toi

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