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Discussion : Rencontre vs Relation (dynamique de rencontre vs dynamique relationnelle)

Alastor
le samedi 08 mars 2025 à 22h02
artichaut
L'urgence, c'est vraiment le truc qui à mon avis charpente la NRE-monogamo-relationnelle (un chouïa moins en version poly, mais quand même) : il ne faudrait pas passer à côté d'un bon coup (dans tous les sens du terme) donc il faut faire vite vite vite.
Perso ça m'a pris du temps de retirer cette urgence-là. De me dire que personne ne menace la rencontre que je vient de faire. Et que peu importe le tempo, on a toute la vie, si on doit vivre des choses chouettes, on les vivra. Dans un jour, un mois, ou un an, qu'importe.
J'avoue que cette "urgence" je n'arrive pas a en sortir.
Me dire que personne ne menace la rencontre que je viens de faire c'est vraiment le truc dont j'aimerais me sortir.
Réussir à apprécier le rythme que prend la construction du lien entre moi et quelqu'un sans me dire ça va trop vite, ou bien ça ne va pas assez vite ( alors qu'objectivement il n'y a pas de rythme imposé, idéal sauf si on pense en terme de relation mono selon moi).
Par contre étant sur le spectre de l'asexualité je ne comprends pas du tout toutes les dynamiques dont vous parlez concernant l'urgence au niveau de la sexualité.
Et donc je me demande à quel point ce fait joue sur ma manière de rencontrer l'autre.
Je pense que ça joue énormément, forcément.
La sexualité n'étant pas du tout une attente pour moi quand je rencontre quelqu'un c'est forcément dans un autre but que celui-ci. Si je perçois que c'est un but pour l'autre je lui dit clairement que ça ne sera pas une possibilité avec moi.
L'avantage ça c'est que ça fait vite le tri et ceux qui n'avaient que ce but m'oublie vite.
Bon parfois je ne le vois pas tout de suite et je suis déçue quand je constate que c'était le seul but recherché de l'autre.
Discussion : Changer de paradigme (relationnel)

Alastor
le samedi 08 mars 2025 à 14h23
Alabama
Complètement en phase avec ce passage.
Dans ma vie, j'ai eu beaucoup de "coups d'un soir".
J'adorais l'idée de rencontrer une personne qui m'attire, de passer une nuit avec et de vivre ce qu'il y avait à vivre. Je me souviens d'un homme, qui m'avait dit "oh lala mais tu sais j'ai beaucoup bu je serai bon à rien". Et je lui ai dit que je m'en foutais. Même si il y avait une envie de ma part assez claire : être (très) proche de l'autre physiquement, je n'avais pas comme but ultime le coït, ou même aucune pratique sexuelle particulière. Ce qui me poussait, c'était la rencontre sexuelle/sensuelle. Ce n'est pas tout à fait une rencontre neutre, dans le sens où mon but était physique. Mais j'ai pu, à force, me rendre compte du gap qu'il y avait entre ce à quoi j'aspirais (une véritable rencontre, sans script, on aurait pu se caresser les mains juste, ou dormir ensemble en se touchant que ça m'aurait tout à fait convenu), et ce que recherchaient les hommes avec qui je passais ces nuits. La rencontre ne s'est pas toujours faite en réalité, voire même elle a été rejetée par l'autre, puisque nombre d'entre eux cherchaient juste à me faire "entrer dans leur script" hétérosexuel.
Je n'ai pas de gêne à ce qu'une rencontre ait une finalité : jouer au scrabble, aller à la pêche, faire des câlins ou faire du sexe.
Ce qui m'a toujours frustrée en revanche, et qui a mis un stop à mes envies d'aventures d'un soir (ou plus car si c'est chouette, pourquoi ne pas recommencer plus tard...), c'est de n'être pas rencontrée pour qui je suis, mais d'être rencontrée parce que je suis une femme et qu'avec moi on peut cocher la case "j'ai baisé une meuf". La nuance est de taille.
Dans la rencontre en tant que telle, ok on décide de plutôt faire du sexe ensemble, mais dans ce cadre tout est ouvert, on ne sait pas ce qu'on va faire. Et puis peut-être même qu'en cours de route, on va finalement faire autre chose que ce qu'on avait prévu.
Dans le script hétéro, la rencontre n'est pas possible et je deviens l'objet de la rencontre, non plus un sujet.
Message modifié par son auteur hier à 15h.
Je n'ai absolument pas un mot a changer a ce que tu dis @Alabama.
J'aurais pu écrire exactement la même chose.
Merci à toi.
Discussion : [Décortiquons la NRE] Énergie de la nouvelle… Rencontre.

Alastor
le lundi 03 mars 2025 à 14h24
Bonjour,
Je trouve cette réflexion sur la "rencontre" plutôt que la "relation" très intéressante et beaucoup plus juste en ce qui me concerne...
J'ai déjà vécu plusieurs fois des rencontres qui ont été très impactantes pour moi et des rencontres sans relations sexuelles ou sentiments amoureux...
J'en parle comme des "coups de foudre amicaux". Ce sont des gens qui sont toujours dans ma vie, où pas. Mais qui clairement ont eu une importance voir une influence sur moi.
Même dans mes relations d'une nuit, on va dire, en ce qui me concerne je suis dans la rencontre de quelqu'un la sexualité est limite superflue.
Ce qui m'intéresse c'est de rencontrer quelqu'un, je m'intéresse a essayer de connaître, comprendre et respecter qui iel est.
C'est vraiment le plus important pour moi.
Quand je rencontre une personne je dirais que l'énergie de la relation est façonnée par les deux personnes en "rencontre" pour moi le terme "relation" ne renvoie pas du tout forcément à un sentiment amoureux et où sexuel.
Pour moi il y a relation même quand on rencontre tout un groupe de gens deja en relation amicale par ex.
Il faut réussir à " s'intégrer au groupe " on va dire.
Il y a une dynamique entre le groupe et la nouvelle personne, et une dynamique entre chaque personne du groupe et la nouvelle personne arrivée.
Je trouve cela très intéressant.
En ce qui me concerne j'essaie d'aborder mes relations amoureuses avec le même regard et la même approche que mes relations amicales...
En théorie....
Parce que en pratique, j'essaie mais d'un coup quand j'aime d'amour j'ai ma " bonne vieille peur de l'abandon" qui vient tout perturber.
Ceci dit en relation amicale j'ai aussi une peur du rejet qui est là...mais c'est beaucoup moins fort.
Alors je travaille sur mon estime de moi pour que ces deux travers ne viennent plus perturber mes rencontres, relations qu'elles soient amicales où amoureuses.
"Ma pratique" se rapproche de plus en plus de "ma théorie" et c'est à la fois grâce à mon travail sur mon estime de moi et grâce aux liens que j'ai avec les gens autour de moi.
Bref pour moi ce qui est important c'est justement rencontrer les gens.
Discussion : Toute relation amoureuse et sexuelle est monogame

Alastor
le mardi 17 décembre 2024 à 16h30
artichaut
C'était un peu une boutade. Mais allez, disons… compersion.info
Je m'y sentirait vraiment chez moi, à l'aise, et l'axe au moins serait clair, sans ambiguïté possible. La proposition n'est pas de dédoubler/multiplier nos relations à l'infini, mais de transformer nos manières de vivre les relations.
Je pense qu'un forum "compersion.info" serait une bonne idée.
Cependant avant d'y parvenir il faut passer par le passage "polyamour.info", enfin pour moi il m'a fallu ce chemin.
Cela fait plus de deux ans que je viens par ici.
J'ai usé deux pseudo différents avant d'arriver à celui que j'ai maintenant.
Ces identités différentes correspondent à différents moments de ma vie et de la réflexion que j'ai eu sur les relations amoureuses et puis finalement sur les relations humaines en général.
Je regrette presque l'utilisation de ces différentes identités car cela ne permet pas de voir l'évolution de ma réflexion et je pense finalement que cela aurait été bien plus utile que mes questionnements sur l'emploi du temps, ou la possibilité d'avoir plusieurs relations simultanées (avec un engagement de type monogame, un peu malgré soi).
Je crois qu'avant d'arriver à la réflexion sur la comperssion, sur l'éthique, sur la beauté de la multiplicité des relations humaines il faut en passer sur le pragmatisme de "juste" multiplier les relations.
Certaines personnes ne sortiront jamais de juste vouloir/pouvoir multiplier les relations.
Certains iront sur vouloir le faire au mieux pour éviter à tous de trop souffrir ( et c'est déjà beaucoup).
Et d'autres partiront sur les chemins théoriques afin de tenter de comprendre ces relations quelques soient et de voir ce qu'elles ont d'unique et de vouloir reconnaître cette identité.
Bon voilà moi j'en suis là de mes réflexions.
Mes relations trouvent parfois ( souvent) que je réfléchis trop.
Discussion : Critique de la relation socle

Alastor
le mardi 17 décembre 2024 à 16h14
Alabama
Ce qui ne signifie pas que toutes les relations doivent être hyper engagées, hyper intenses etc... mais qu'au moins, le degré d'engagement se décide ensemble, et n'est pas déterminé par la pré-existence d'une autre relation.
Voilà pour moi c'est aussi le sujet, le point important : une relation à un pouvoir sur l'autre.
Quelque soit c'est autre relation d'ailleurs.
artichaut
Tu pointe là, à mon avis, un point crucial (voire le point crucial).
Qui pour moi, définit et implique monogamie et hiérarchie (ou monogamie donc hiérarchie, si l'on préfère).
Quant le degré d'engagement d'une relation doit se définir en fonction ou à partir d'une autre relation. C'est que cette autre relation a du pouvoir (hiérachique) sur elle.
Ça me semble une grande caractéristique de la monogamie que de vouloir imposer, voire légiférer, la manière dont les autres relations doivent se définir (ou ne pas se définir) et être vécues (ou ne pas être vécues), et notamment sur le plan de l'engagement intime (sentimental, amoureux, corporel, sexuel, etc.)
Je pense pareil a ce sujet et c'est quelque chose que j'ai du mal à faire comprendre à mes partenaires actuels.
L'un veut se sentir socle et ça le rassure de penser qu'il a un "pouvoir" sur mon autre relation.
L'autre qui donne du pouvoir à l'une de ses relation sur la nôtre.
Tout en en voulant pas le reconnaître.
Il ne comprend pas que cette notion de "socle" donne du pouvoir sur toutes ses autres relations car dans notre culture c'est la relation de "couple cohabitant où officiel" qui domine sur les autres.
Un peu comme tu le dis @Alabama :
C'est vraiment compliqué à vivre en ce moment pour moi.
( Pardon je mets du "réel" sur du "théorique" parce que cette discussion fait fortement écho à ce que je vis actuellement.)
artichaut
Imaginer une relation 'socle' non hiérarchique, serait a minima, une relation qui laisserai la possibilité (de principe, mais aussi concrète et matérielle) que d'autres relations 'socles' puissent exister simultanément. Comme c'est le cas par exemple de l'amitié : une amitié aussi intense et engageante soit-elle, n'empêche pas de développer d'autres amitiés.
Là je mets un petit bémol même en amitié certains préfèrent qu'on soit exclusif.
C'est étrange mais ça peut arriver.
Au final je n'ai rien à ajouter de nouveau à ce sujet mais je suis contente de voir que je ne suis pas la seule à m'interroger et à tenter de définir nos relation avec des cases moins "rigides".
Message modifié par son auteur il y a 9 mois.
Discussion : Critique de la relation socle

Alastor
le mardi 17 décembre 2024 à 13h26
Polyamour.info
/-gS-/Comment-utiliser-ce-site/#Citer
Merci je ferais attention à faire correctement la prochaine fois.
Du coup désolée pour le côté illisible et pas correct, on a l'impression que ce n'est que le message d' @Aki ce qui n'est évidemment pas le cas.
Je te prie d'ailleurs de bien vouloir pardonner mon intervention ainsi dans ton message @Aki je ne voulais que répondre à tes questions.
Bonne journée à tous
Charlie.
Message modifié par son auteur il y a 9 mois.
Discussion : Critique de la relation socle
Discussion : Trio asymétrique - Comment avancer sereinement ?

Alastor
le jeudi 05 décembre 2024 à 16h59
Bonjour @JohannS,
Puisque tu demandes des conseils sur ta situation je vais me permettre celui-ci :
Pour vivre le polyamour il faut que toutes les personnes impliquées veuillent le vivre avec une vraie envie, manifestement ta femme a émis plus que des réserves sur la possibilité que tu vives une relation impliquant des sentiments plus qu'amicaux avec A.
Il semblerait selon ce que tu nous rapporte qu'elle n'est pas du tout ok avec cette idée.
Si tu veux malgré tout démarrer cette relation avec A pour moi cela ne serait pas du tout du polyamour mais de l'adultère.
Informer ta femme ne fait pas de cette relation ( qui pourrait avoir lieu) du polyamour.
Je vais donc te donner le même conseil que Topper: Ne fais pas ça.
Tu nous dit qu'on va avoir du mal à te convaincre de ne pas avoir cette relation avec A pour tenter malgré tes propos de te convaincre de ne pas le faire : si tu persistes à vouloir avoir cette relation tu vas rendre ta femme malheureuse ( en premier lieu) veux-tu vraiment la rendre malheureuse?
Et puis probablement toi, en ricochet, et A de part la forte relation amicale qu'il y a entre elles.
Discussion : Toute relation amoureuse et sexuelle est monogame

Alastor
le mardi 03 décembre 2024 à 11h55
artichaut
Pourtant l'adultère, ou même le libertinage, font complétement partie de la monogamie, en tant que système.
La différence, comme dirait Françoise Simpère, ce n'est pas d'avoir plusieurs relations, mais de l'assumer au grand jour (en tout cas, ou a foriori, en tant que femme).
Et même ça, ça ne suffit pas. Les Dom juan assument leurs relations multiples et ne remettent pas véritablement en cause la monogamie en tant que système. Ils sont juste monogames de façon sérielle. En somme ils ne vivent que la NRE, et certains pourraient dire qu'ils la magnifie, qu'ils "font de la monogamie un art", …ou sont l'exception qui permettent à la règle de tenir.
.
La vraie différence, je dirais plutôt que c'est la compersion.
La compersion me semble porter un coup sévère au principe même de la monogamie. Avoir plusieurs relations passe encore, il faut juste le minimiser un peu, le cacher sous le tapis, ne pas trop en faire cas… mais être heureux que notre partenaire ai d'autres relations, et l'assumer au grand jour, là on touche au sacré.
Et on reviens à une idée que j'aime bien : la personne la moins monogame de l'histoire, n'est pas celle qui vit une seconde ou une troisième relation, mais celle qui s'en réjouit pour l'autre.
Lorsque j'éprouve de la compersion je quitte concrétement la monogamie, je romps avec le principe de dépendance qui est au coeur même de la monogamie, je déclare l'autre (et soi-même) autonome, et je le/la rends libre.
La compersion c'est un peu l'amour sans la gamie, sans l'attachement de l'autre à soi.
…et peu importe alors que l'on soit monoamoreux ou polyamoureux, monocompersif ou polycompersif… si la gamie disparaît, il n'y a plus de monogamie qui tienne, ou en tout cas elle est bien bien remise en question.
.
Et je précise au cas ou : je ne dis pas qu'il faut vivre de la compersion, je ne veut pas en faire une injonction, encore moins un nouveau dogme, une nouvelle religion. je dis juste qu'à mon sens, cumuler des relations ne nous fait pas — en soi — quitter la monogamie, là ou éprouver de la compersion, me semble au contraire un écart au game, bien plus significatif.
Et ça me fait me dire qu'à mon sens, mono ou poly est peu signifiant, là où quitter le game me semble à la fois, bien plus engageant et bien plus signifiant.
Être non-monogame, c'est pas juste être non-mono, c'est aussi (et surtout ?) être non-game.
Je suis aussi sur cette réflexion c'est un sujet qui m'interroge.
Honnêtement dans ma situation actuelle j'ai conscience que je suis dans des relations complètement teinté de monogamie et de ce système qui est la "norme " dans lequel on est baigné.
Ta réflexion sur la sortie du "game" notamment en réfléchissant sur la compersion est une idée sur laquelle je vais réfléchir.
Discussion : La fermeture du couple

Alastor
le jeudi 14 novembre 2024 à 12h03
Bonjour Artichaut et bonjour à tous,
Cette question est intéressante et je pense qu'il faut y réfléchir quand on se dit dans une démarche polyamoureuse.
Qu'est-ce qu'un couple et comment est-il censé fonctionner ?
Je crois que ce poser cette question permet de prendre vraiment conscience du poids de la société, de l'éducation et de ce qu'on nous a enseigné sur le couple, a savoir : le couple c'est a deux et uniquement dans l'exclusivité sexuelle, affective, intime et amoureuse.
Il me semble que ce que le plus grand nombre imagine comme un couple c'est ça.
Par conséquent, selon moi, les gens ne se posent même pas la question de la fermeture du couple.
C'est même pas évoqué entre eux car un couple c'est forcément fermé, forcément exclusif.
C'est probablement pour ça que lorsque la proposition d'ouvrir le couple arrive elle est mal vécue ( on le voit souvent dans les témoignages ici par exemple).
Cet possibilité de couple n'avait même pas ete imaginée.
J'ai aussi la sensation que lorsque l'ouverture est proposée c'est souvent dans le but de résoudre un problème du couple : problème de libido par ex (ex souvent exprimée ici ).
Pour moi couple libre peut avoir un sens car on n'est pas libre dans le couple traditionnel, on n'a pas la liberté de son corps ( exclusivité sexuelle) pas libre de ses sentiments ( exclusivité amoureuse voir affective ( il existe des personnes jalouses même des relations amicales)).
Donc dire couple libre à un sens si on reconnaît à l'autre qu'il garde sa liberté à tout point. Cela devrait toujours être comme ça, reconnaître qu'on est deux individus différents qui choisissent d'être ensemble sans renoncer à qui ils sont et à toutes les possibilités qu'ils peuvent où pourraient avoir.
Le problème c'est qu'en pratique même le couple dit libre ne l'est pas vraiment.
Souvent il y a des règles qui sont dictées par le couple et qui brident cette liberté et ces règles sont souvent dictées par le conjoint qui ne va pas être dans les relations vécues.
Ex: ma conjointe ne veut pas que je te vois plus d'une fois par mois.
Après se mettre d'accord entre deux personnes sur ce qui est possible d'accepter pour l'un comme pour l'autre est normal...ça devrait aussi être discuté avec la 3 personne ( voir 4 ème, 5eme..
).
Et là on ne parle plus de couple....( Puisqu'un couple c'est 2)...
Pour moi en polyamour on ne peut pas parler de couple....en théorie...en pratique c'est plus compliqué...
Par ex dans mon cas je crois que j'ai deux couple....
Pas évident cette question
Discussion : [Outil] Relationner à trois : trio, trouple, triade, etc. Outils et ressources.

Alastor
le jeudi 07 novembre 2024 à 13h50
Bonjour Artichaut,
Je n'ai malheureusement pas de ressources à apporter en plus des tiennes...
Ce message a juste pour but de te remercier de ta contribution au forum, à tous les fils de discussion que tu démarres, regroupe, recherche et mets en avant.
Bien souvent je trouve des ressources, des pistes de réflexions à amener dans mon polycule grâce à ton travail.
En ce moment je suis en plein dans des difficultés de communication dans une relation à trois ( relation dite habituellement en V) et encore une fois je trouve des outils grâce à ce que tu as réuni à ce sujet donc vraiment merci à toi.
De plus tes pistes de réflexion sur les questions des relations entre humains de manière plus "générale" que uniquement les relations "affectivo-romantico-sexuelles" sont vraiment intéressantes et font écho à mes propres réflexions à ce sujet. C'est déjà beaucoup de se sentir moins seule dans ces "recherches" de compréhension des relations humaines au sens large.
Encore merci à toi.
Discussion : Pourquoi faire des enfants? Pour qui ? Pour soi ou pour les autres?

Alastor
le jeudi 17 octobre 2024 à 19h17
Hello,
Un premier point de que j'aimerais relever :
De mon point de vue de femme et de mère oui il existe bien une pression sociétale à faire des enfants.
Toute comme il en existe une pour remplir le schéma parfait de la petite famille parfaite avec les deux parents ( encore souvent hétéro c'est mieux ) et deux enfants ( si c'est un garçon et une fille c'est mieux aussi ) avec la petite maison en banlieue d'une grande ville (propriétaire c'est mieux ).
J'en veux pour preuve les réactions assez virulentes que subissent souvent mes amies quand elles annoncent de pas avoir de désir d'enfant.
Où encore ces réflexions entendues par les couples qui sont ensemble depuis plusieurs années : alors c'est pour quand le bébé ? Sans se préoccuper de savoir si c'est une volonté de leur part d'en avoir où de pouvoir en avoir.
Alors ce sujet est vraiment intéressant.
Pourquoi fait-on des enfants ?
Ma réponse : par égoïsme uniquement selon moi.
À mon avis les personnes qui ne désirent pas d'enfants on soit:
1) pas de désir d'enfants tout simplement
2) sérieusement réfléchi à la question et pour des raisons qui leur sont propre ne souhaitent pas mettre des enfants au monde.
Ça peut être pour des raisons de santé, ne pas transmettre de maladie génétique, ne pas être en capacité de les élever,
Ça peut être pour des raisons économiques, ne pas avoir les moyens financiers de les élever
Ça peut être pour des raisons éthiques, politique et environnementales pas vouloir élever des enfants dans un monde en guerre, en réchauffement climatique...
Je pense même que les personnes qui ne souhaitent pas avoir d'enfants ont bien plus réfléchi que ceux qui en veulent.
Je maintiens il existe une vraie pression sur les femmes pour avoir des enfants...
"Réarmement démographique"selon notre président....ne venez pas dire qu'il n'y a pas de pression...
Et de ce fait oui nous pouvons n'être vues que comme un ventre...une machine à procréer...un soldat du réarmement...
S'il vous plaît les hommes arrêtez de parler pour nous...
On peut le faire toutes seules.( On peut même faire un bébé toute seule).
Et surtout,surtout, le choix de faire un enfant est individuel, si deux individus sont ok pour en faire un ensemble youpi, si ils sont ok pour ne pas en faire ensemble youpi aussi.
On n'impose pas de choix à un autre au nom de l'amour.
Discussion : Relation secondaire

Alastor
le vendredi 11 octobre 2024 à 10h07
Bonjour Cendre,
Mon histoire ressemble à la tienne.
Je suis avec une personne depuis plusieurs années et notre relation est ouverte des deux côtés.
Au début du mois de mars j'ai repris contact avec un ami que je n'avais pas vu depuis plusieurs années et en avril nous avons transformé cette relation amicale en relation avec bénéfices.
Oui sauf que...
Moi je commence à avoir des sentiments plus amoureux qui apparaissent.
Je suis sa relation secondaire.
Avec sa relation principale ils sont ensemble depuis janvier, cette relation est récente aussi et prends de plus en plus de place dans sa vie ( et c'est normal).
Mais bon comme tu dis ça pique un peu.
Nous en avons parlé hier soir justement, il envisage la présentation à ses parents, à ses enfants et donc une installation plus efficiente dans sa vie...
Je le savais....
Je savais dans quelle type de relation je mettais les pieds....
N'empêche que ça pique un peu...
Je lui ai fait part de la naissance de sentiments moins amicaux et peut être plus amoureux on va dire....
Mais je sais aussi que c'est dû à la NRE... Alors j'attends de voir comment mes sentiments vont vraiment évoluer.
Pour moi ce n'est pas ma première relation hors couple mais c'est la première fois que j'ai des sentiments aussi forts.
Je ne m'y attendais pas et c'est bien de mon côté que ça pique et que c'est questionnant.
Pour mon partenaire je ne saurais dire la nature des sentiments qu'il a envers moi car je ne lui ai pas demandé et il n'en a pas parlé.
Mais je sais que sa manière de tomber amoureux ne repose pas sur la RNE.
Je crois qu'on connait tout les deux cette phase et que si c'est très intense à vivre on attend de la passer avant de s'engager plus loin sur les sentiments qu'on peut avoir et leur déclaration.
Pour sa partenaire principale c'est son premier couple libre. Elle fait le chemin de son mieux et je sais que c'est dur pour elle. Comme pour tout ceux qui font ce chemin en partant de l'exclusivité sexuelle intime et émotionnelle.
Ce qui fait concrètement que même si c'est dur parfois on fait les choses à son rythme.
Sa présence dans la vie de mon partenaire est importante pour moi aussi.
Et même si j'en souffre un peu je comprends leur envie de se voir plus et de construire ensemble.
Notre partenaire commun à fait des erreurs, j'en ai fais, elle aussi et on va en faire encore probablement.
L'important c'est de le reconnaître et de demander pardon s'il y lieu.
Ton partenaire et toi vous ne semblez pas avoir la même intensité de sentiments, c'est peut être juste une manière de l'exprimer ,par ex mon partenaire ne me dit jamais que je lui manque, mais il me dit que sa relation principale lui manque....et à sa relation principale il ne lui dit jamais non plus qu'elle lui manque mais il lui dit que je lui manque....nous l'avons constaté et fait remarquer chacune de notre côté, en ce moment il y fait attention.
Où alors réellement il n'y a pas la même intensité de sentiments et dans ce cas c'est à toi de voir si cela peut continuer sans que tu en souffres trop.
Saches que je comprends ce que tu ressens et que je compatis en tant que relation secondaire...
Bon courage à toi
Discussion : Échanger sur le Polyamour sur Toulouse ?

Alastor
le jeudi 26 septembre 2024 à 21h19
Bonjour,
Il existe un compte Facebook Polyamour Midi-Pyrénées qui indique les café poly organisés en région toulousaine.
Discussion : [Outil] Privilèges monogames et privilèges de couple (fil théorique)

Alastor
le vendredi 30 août 2024 à 11h56
Bonjour à tous,
J'aimerais soulever deux interrogations que j'ai à ce sujet :
1) est-il juste de parler de couple dans un schéma relationnel polyamoureux,
N'est-ce pas plutôt du couple libre ?
2) c'est quoi un couple, a quel niveau, à partir de quelle implication émotionnelle, affective et sexuelle se dit-on en couple ?
Discussion : [Outil] Privilèges monogames et privilèges de couple (fil théorique)

Alastor
le mercredi 28 août 2024 à 14h34
Alinea7
Sauf qu'il y a aussi une différence il me semble entre privilège monogame et privilège de couple ? Du coup tu détournes un autre de tes fils de son sujet non ? 🧐
Pour moi il s'agissait ici moins d'orientation relationnelle que de privilège d'un couple officiel même polyamoureux par rapport à une relation secondaire.
Édit : ah non en effet c'est pour les deux. Ça me paraît très différent mais ok ! Your thread your choice ! 😊
Hello,
Je l'avais compris comme Alinéa7 comme les privilèges d'un couple même poly sur les autres relations, plus que comme les privilèges d'orientation relationnelle mono sur l'orientation relationnelle poly.
Et en relisant c'est bien pour lister les deux sujets...
J'avais réduit le sujet à une seule "partie" dans ma réflexion : le privilège du couple et notamment dans le contexte où le couple est poly mais principal et son influence sur les relations dites secondaires.
@artichaut ta liste était très intéressante et apporte matière à réflexion.
Je sais qu'hier soir j'avais des choses à rajouter mais aujourd'hui je ne trouve plus ce que je voulais dire...ça reviendra.
En attendant voici une autre réflexion qui m'est venue
Donc, pour moi, dans le cas précis d'une relation poly avec relation hiérarchique voici l'influence de la relation principale que je ressens.
La relation principale décide de : qui, ou, quand, comment, pourquoi se déroule les relations secondaires.
Je vais donner des exemples courts pour illustrer mes propos :
Qui ? Pas avec des amis communs par exemple
Où? Pas dans notre lit, maison, ville....
Quand? Uniquement le jeudi soir, pas de nuit complète, pas de weekend...
Comment ? Uniquement sexuel, pas de sexualité...
Pourquoi? Pour casser notre routine, parce que la sexualité ne m'intéresse pas....
Les relations secondaires doivent se plier à ces "règles" et ceci afin de préserver le couple principal car quoiqu'il arrive dans la relation secondaire le couple principal reste la relation privilégiée et elle domine toutes les relations secondaires qui pourraient exister.