Participation aux discussions
Discussion : Fiction / conte sur le polyamour ?

Anarchamory
le mercredi 20 mars 2013 à 22h29
Bonsoir,
Je ne retrouve plus le lien vers cette petite histoire qui permettait de faire comprendre le polyamour en imaginant un monde où il était possible et accepté d'avoir plusieurs amants, mais où le tabou portait sur l'amitié, et où tous les petits garçons et les petites filles rêvaient de trouver l'Ami.
Quelqu'un peut m'aider ?...
Discussion : Besoin de chaleur

Anarchamory
le mercredi 20 mars 2013 à 21h04
Un véritable ami (ou amoureux... de mon point de vu c'est un peu kif kif) comprendra que tu n'es qu'une pauvre humaine imparfaite et t'aimera malgré tout. C'est vrai que les petites attentions ça fait toujours plaisir, mais vu ton questionnement, il est clair que c'est pas comme si tu t'en fichais... Le plus à blâmer, ce n'est pas celui qui oublie ou qui est trop pris, c'est celui qui n'en a strictement rien à fiche de ces moments de négligence. Je pense que quelqu'un qui t'aime vraiment t'aimera pour ce que tu es au fond de toi, pas pour le nombre de preuves d'amour que tu fournis (tu crois que les gens tiennent un agenda et font des petites croix ? ;) ). D'ailleurs, je pense que si tu te stresses trop avec ça, tu vas manquer de naturel, et tu risques de perdre de vue l'essentiel...
Discussion : Et sur Nancy ?...

Anarchamory
le mercredi 20 mars 2013 à 13h48
Bon, pour s'organiser simplement, j'ai créé un Doodle :
Merci à toutes les personnes intéressées par une rencontre sur Nancy d'y mettre leurs disponibilités.
Discussion : Et sur Nancy ?...

Anarchamory
le mardi 19 mars 2013 à 13h41
miss
bonjour,
je pense que nous sommes quelques lorrains sur ce site, d'ailleurs j'en profire pour saluer ceux que j'ai déja eu la chance de rencontrer.
Bien à vous
Bonjour,
Je vois que tu es de Bar-le-Duc. Est-ce que tu passes prochainement sur Nancy ?
Bonne journée
Discussion : Je ressens ce besoin de ne pas cantonner ma vie amoureuse et tendre au couple.

Anarchamory
le mardi 19 mars 2013 à 00h20
Bon, alors l'attachement, pour moi, c'est à la fois plus faible et différent que l'amitié, car l'amitié comporte une part d'attachement, mais il y a aussi un sentiment de connexion profonde entre deux êtres, et puis, bien sûr, de l'estime/appréciation/reconnaissance/considération (pour moi tous ces termes sont assez proches) réciproque et de la bienveillance. La bienveillance, c'est à la fois altruiste et personnel (je suis bienveillant avec tout être humain, mais ce n'est pas tout le monde que j'épaule et que je soutiens... c'est humainement pas possible).
Je discute parfois de ça avec des "vrais" gens, mais en général, c'est via Internet.
C'est vrai que je ne me livre plus aussi facilement d'habitude. Je dis "plus" et non pas "pas", car j'étais beaucoup plus expansif à une époque, et ça m'a joué des tours. Là, si je me confie, c'est d'abord parce que je me sens arrivé au pied du mur ; aussi parce que j'ose espérer que sur un forum "poly" on ne va pas me prendre pour un extraterrestre si je dis que je ne suis pas exclusif et que je peux aimer plusieurs femmes en même temps ; enfin parce que j'en ai marre de me mentir à moi-même et de mentir aux autres (et j'inclus ma femme, surtout elle, d'ailleurs) sur ce que je suis vraiment, pour plaire à leurs standards... à un moment, je crois que ce n'est plus tenable de se nier soi-même, et qu'on ressent le besoin de s'affirmer. Et c'est d'ailleurs un art difficile, car il faut se faire confiance, et réussir à éviter les écueil de l'effacement ou de l'agressivité.
En ce qui concerne mon rapport à mes émotions, j'ai un peu du mal à voir comment tu l'analyses... Je pense être quelqu'un d'à la fois très cérébral et très sensible. J'ai l'impression que mes coups de coeur d'ado ou de post-ado manquaient singulièrement de maturité et que l'âge m'a rendu, non pas moins sensible, mais mieux sensible. J'essaye de travailler mon goût, comme un spécialiste en vins peut le faire. C'est-à-dire que j'apprends à être touché et à libérer ma sensibilité, avec les personnes qui en valent vraiment la peine, et en fonction de ce qu'elles sont vraiment, et non pas en fonction d'une imagination débridée... J'en ai fait l'expérience ce dimanche, en rencontrant IRL des gens avec qui j'avais sympathisé via FB et qui m'ont séduit par leurs centres d'intérêts, leur façon de voir la vie, leur gentillesse, et même leur charme, leur beauté (bon, je précise qu'il y avait un mec et une fille : mais objectivement, le mec était beau, même si je ne suis pas sensible de la même manière à cette beauté qu'à la beauté d'une femme), etc. C'était vraiment un moment très fort et riche en partage j'ai trouvé, et ça m'a fait chaud au cœur. Je me sentais vraiment bien avec eux. On était pas mal sur la même longueur d'onde (à part peut-être sur la question des relations amoureuses, même si le concept du polyamour ne leur semble pas non plus inepte, intellectuellement parlant). Donc, tout ça pour dire que je ne pense pas être un cœur de glace, mais je ne m'éprends plus guère des mauvaises personnes...
Sur mes amitiés "poreuses" : A présent, je conçois toutes mes amitiés féminines comme poreuses, sauf si, physiquement y'a vraiment un truc qui me repousse ou si il y a une différence d'âge très importante. Je suis d'accord qu'il y a un truc en plus, la libido, etc. Je peux avoir de la libido hors amitié, comme je peux avoir de la bienveillance hors amitié, mais inversement, mon rapport à l'amitié H-F comporte, ou plutôt intègre une dimension libidinale. Pourquoi, sinon, fait-on la bise à ses amies femmes ? Pourquoi est-ce qu'on ne leur sert pas la main ? D'où vient la galanterie, les rapports de séduction dans les relations H-F, même hors couple ? Je pense que dans tout rapport H-F, enfin chez moi en tout cas, il y a une part "basale" d'attirance, de désir, et que cette part progresse à mesure que l'amitié s'approfondit. Je pense que si cette part prend des dimensions gigantesque sans que cela soit relié à une amitié réelle et solide que cela mène à des désillusions et de la souffrance inutile.
Siestacorta
Et tu décris ton parcours sexuel comme encore peu varié. Donc pour faire la différence entre plusieurs types de désirs (aussi intense ou pas sur le long termes et après satisfaction, influents ou non sur ton regard sur l'autre, dépendants de goûts formés et de fantasmes ou plus directement physiques, attachés à une esthétique antérieure ou une qui s'est dessinée autour de la personne rencontrée...), tu n'as que la raison, pas l'expérience. Tu as des infos incomplètes sur toi-même.Et c'est pas pour faire mon vétéran ! j'ai plein de failles persos sur mon parcours érotique, mais sans connaître certains satisfactions, ton rapport au désir peut être faussé au point d'en voir à des endroits où, au final, il ne serait probablement pas aussi influent que ça.
T'aurais des amies que t'aurais pas pris le risque de froisser si ton désir avait eu plus d'occasions de vivre par ailleurs, selon cette idée.
Bien d'accord avec ça, notamment ce que j'ai mis en gras.
Discussion : Je ressens ce besoin de ne pas cantonner ma vie amoureuse et tendre au couple.

Anarchamory
le lundi 18 mars 2013 à 22h42
LuLutine
Ah ben moi je ne trouve pas ça bizarre.
Bon tu vas me dire, je suis poly !
Mais je connais aussi des exclusifs qui pensent la même chose...
Des hommes ? Des femmes ? Les deux ?... A vrai dire, je crois que j'ai été, en partie, victime des préjugés culturels, avant de rencontrer ma femme. A chaque fois qu'une fille me plaisait, je voulais devenir son ami... voire plus si affinité. Or, une fois une amitié installée - fut-elle légère - j'étais visiblement rangé dans une case "ami" hermétiquement séparée de la case "amant", si bien que si je déclarais ma flamme - en plus, j'avais le tort de faire cela verbalement, que ça soit par oral ou par écrit, et en étant complétement transi de trouille quand c'était par oral - la fille se sentait parfois un peu comme trahie dans son amitié... alors que pour moi, pas du tout, je ne lui proposais pas de lui retirer mon amitié, mais de la mener vers son accomplissement. Ma femme a été la seule pour laquelle j'ai adopté une autre stratégie : j'ai "attaqué" assez vite (on s'est rencontré le 11 septembre 2004, et on est sortis ensemble le 18... en s'étant revus qu'une fois entretemps), et je n'ai pas fait de déclaration verbale, je lui ai touché la main, alors que nous étions allés voir un spectacle d'improvisation théâtrale... C'est peut-être une stratégie qui marche, mais je la trouve contre-nature, sauf pour le tactile qu'à présent j'ai plus facile, depuis que j'ai décidé de dompter impitoyablement toute passion amoureuse qui pourrait se présenter à moi et qui, autrefois, m'envahissait au point de me faire perdre mes moyens et idéaliser complétement la fille convoitée... Mais pour que je sois tactile au mieux, j'ai besoin de me sentir bien avec la personne... donc, donc, donc... que ça soit une amie !
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Je ressens ce besoin de ne pas cantonner ma vie amoureuse et tendre au couple.

Anarchamory
le lundi 18 mars 2013 à 22h00
Siestacorta
C'est... rude, comme constat. Je sais pas si c'est aussi dur à reconnaître, ni si tu as déjà dit ça à ton épouse comme ça, mais si c'est pas le cas, si c'est pas seulement un recoins que tu découvres et qui s'exprime momentanément plus fort que l'ensemble de tes ressentis, ben ça peut être assez problématique.
Non, je n'ai pas dit ça comme ça à mon épouse. A vrai dire, à la réflexion, il y a eu quelques autres raisons : un intérêt pour le monde de la culture, et notamment du théâtre (quoique moi je sois plutôt branché "impro", et elle théâtre "classique"), un intérêt pour le fait religieux (sauf que moi je vois ça avec un regard ethnologique pas très compatible avec la ferveur de mon épouse...), un goût pour les câlins et pour les crêpes :-)
Siestacorta
C'est aussi par désespoir que tu as poussé jusqu'au mariage ?
(je me moque pas, hein, j'essaie de mesurer l'ampleur du problème...)
Surtout par attachement, sécurité et peur de la solitude.
Si j'examine les sentiments positifs que je lui porte, je dirais qu'il y a, par ordre décroissant :
- de la bienveillance, indéniablement (je suis prêt à faire beaucoup pour l'épauler, l'aider à s'épanouir, à réussir dans ses projets)
- de l'attachement, presque "familial"
- du désir charnel
- ex aequo : de la considération/reconnaissance par rapport à certaines de ses qualités que je lui reconnais volontiers, notamment de la détermination dans son travail.
Discussion : Je ressens ce besoin de ne pas cantonner ma vie amoureuse et tendre au couple.
Discussion : Je ressens ce besoin de ne pas cantonner ma vie amoureuse et tendre au couple.

Anarchamory
le lundi 18 mars 2013 à 21h12
Croisements de messages : je n'avais pas vu les posts de demeter et Siestacorta avant de poster le mien. Ne vous étonnez donc pas si ça ne répond pas à vos posts.
Discussion : Je ressens ce besoin de ne pas cantonner ma vie amoureuse et tendre au couple.

Anarchamory
le lundi 18 mars 2013 à 21h07
Bon, si j'essaye de me livrer à quelque introspection (parce que j'en viens parfois à douter que je suis poly avec toutes ces misères !), je distingue en moi un certain nombre de motifs et de raisons à mon polyamour.
Commençons par les motifs :
- Déjà, j'ai extrêmement peu d'expérience amoureuse et sexuelle (1ère expérience sexuelle à 25 ans, puis rien, puis après j'ai rencontré ma femme à 26 ans, sans avoir jamais eu de petite amie avant) donc sans doute qu'il y a une certaine frustration à se dire que je suis passé à côté de plein de trucs et que j'ai besoin de faire mes expériences...
- Ensuite, j'ai l'impression que si vraiment il doit y avoir exclusivité, alors son prix ne peut être que la perfection (et encore, en période de soldes :) ) ; or, mon épouse est loin d'être parfaite - en tout cas à mes yeux - et je ne parle pas du physique, là, contrairement à ce qu'elle pense parfois (bon, honnêtement, ce n'est pas la plus belle femme de la Terre, mais je ne suis pas non plus une beauté à tomber par terre, enfin je crois pas). Ma principale raison pour être sorti avec elle, c'est qu'on était tous les deux célibataires et que j'étais désespéré ! Et ce qui m'a séduit chez elle, c'est qu'elle me porte de l'intérêt... Après, bien sûr, je me suis attaché à elle, mais j'ai énormément de mal à développer de l'amitié avec elle alors que je crois que c'est ce que je recherche avant tout dans une relation de couple (ma femme me trouve bizarre quand je lui dis qu'idéalement, mon épouse devrait être aussi ma meilleure amie !).
- Enfin, le goût de l'interdit : il suffit qu'on cherche à vouloir m'interdire un truc (sauf s'il y a de bonnes raisons) pour que ça me donne envie de le faire...
Maintenant, sur le plan des raisons :
- C'est vrai, je m'en rends compte, je peux aimer plusieurs femmes en même temps... et en fait, c'est assez bizarre (enfin, bizarre selon les conventions de la société, donc normal ici :) ) : quand je développe une amitié intense avec une femme (surtout si elle est belle et pleine de charme) avec de surcroît une belle complicité, eh bien ça me donne envie de lui faire des câlins (j'utilise ce mot à dessein : c'est pas forcément une envie si sexuelle que ça, mais sensuelle, très tendre, très chaleureuse...). Et c'est proportionnel à l'intensité de cette amitié. Dans mon idée, c'est une manière naturelle d'exprimer mon affection et je suis étonné qu'il n'y ait pas plus de gens qui soient sur la même longueur d'onde à ce sujet. J'ai l'impression qu'ils amputent l'amitié de sa partie physique, qui pour moi fait unité avec la partie psychique. Ils aiment comme des fantômes, en somme.
- Ensuite, je constate bien que je n'ai aucun désir d'exclusivité. Je ne sais même pas à quoi ça peut ressembler ! Je dis pas que je n'ai jamais été jaloux, mais la jalousie, pour moi, ça serait si ma femme - dans l'hypothèse où elle serait poly - venait à préférer ses amants à moi. Si elle en avait, mais qu'elle ne les préfère pas à moi, et qu'elle m'aime toujours autant, ça ne me poserait aucun problème, et à vrai dire, je ne vois même pas pourquoi ça devrait m'en poser. A tel point que si je venais un jour à éprouver un désir d'exclusivité, j'en serais triste et stupéfait à la fois, et j'essayerais de me faire soigner :)
Discussion : Et sur Nancy ?...

Anarchamory
le lundi 18 mars 2013 à 20h11
Salut,
Est-ce qu'il y aurait des nancéiens, ou plus généralement des lorrains - ou en fait n'importe qui près à faire le déplacement - qui seraient tentés pour une rencontre IRL autour d'un verre ? J'ai un peu envie de sortir du placard et de rencontrer d'autres personnes qui m'comprennent, pauv' Caliméro que je suis.... et tant pis si ma femme peste ! A priori, boire un verre avec des gens, cela n'est pas considéré par le Code Civil et la jurisprudence comme une relation sexuelle, donc j'ai l'droit ! :)
(en même temps sa réaction ça fera un test qui m'aidera peut-être à me décider par rapport à mon appel au secours qu'est là : /discussion/-Er-/Besoin-d-aide/page-1/ )
Voili voilou...
PS : Je mords pas, y paraît même que je suis à peu près sociable.
Discussion : Envie de parler polyamour à Strasbourg~~ (30 ou 31 Mars)
Discussion : Je ressens ce besoin de ne pas cantonner ma vie amoureuse et tendre au couple.

Anarchamory
le lundi 18 mars 2013 à 16h04
Réponse très rapide car je suis pressé :
- Je n'ai pas eu l'impression qu'alps trollait... ?!
- Je ne suis pas polygame : bien évidemment, je suis pour que les femmes - les "miennes" y compris - puissent avoir aussi plusieurs amoureux ; et sinon, franchement, l'idée de poly"mariage" ou de poly"famille" ne me tente pas des masses, je préfère l'idée d'une seule relation "primaire" avec plusieurs relations "secondaires"
- pour l'agnosticisme, c'est à la fois lié et pas lié à la la problématique "poly" : pas lié dans le sens que c'est en soi une divergence sur un sujet profond, et lié parce que le catholicisme prescrit la monogamie (et que ça compte parmi les arguments de ma femme).
Discussion : Je ressens ce besoin de ne pas cantonner ma vie amoureuse et tendre au couple.

Anarchamory
le dimanche 17 mars 2013 à 09h52
audren
Éventuellement, si elle est toujours prête à discuter, envoie-la vers des articles choisis sur mon site. Comme je suis au départ de son côté de la frontière mono-poly, peut-être que mon cheminement peut l'aider. Malheureusement, je crois que j'ai tellement bien compris les polys que j'en suis devenu un et que donc mon témoignage n'est plus crédible..
Merci. Tu me conseillerais quels articles de ton site en particulier ? (pour commencer).
Discussion : Envie de parler polyamour à Strasbourg~~ (30 ou 31 Mars)

Anarchamory
le samedi 16 mars 2013 à 23h15
Bobcat
Hello tout le monde !
Voilà, pour un premier poste cela va peut être vous paraître un peu culotté (j'espère ne pas me prendre une déculottée du coup, je posterai dans les autres sujets très vite, ne tirez pas sur le pianiste :p) mais on va aller faire un tour du côté de Strasbourg, précisément du 30 au 31 (oui comme dit dans le titre je sais).
Si il y en a parmi vous qui seraient dans les alentours ces jours-ci... Que vous soyez poly, polycurieux, mono, monopoly-compatible et autres oiseaux d'horizons plus ou moins exotiques, nous avons envie de vous rencontrer autour d'un verre !
Nous ? Oui, j'y serai avec Evavita ! Si ça ce n'est pas un argument de choc ça ! Rassurez-vous, il n'y aura pas de blessés... enfin... ;)
Si ça vous dit, vous pouvez nous envoyer un MP, à l'un ou à l'autre -ou poster dans ce fil et on se donnera rendez-vous, cas échéant, on créera un événement si on est nombreux.
Pourquoi pas... mais je ne sais pas encore ce que je ferai le week-end là (Pâques obligent...). Si c'est "du côté de" Strasbourg, et pas nécessairement à Strasbourg même, alors je serais plus volontiers intéressé, si vous faites, genre, une escale à Sarrebourg (si vous venez en train de Paris, vous y passerez forcément, même si tous les trains ne s'y arrêtent pas systématiquement).
Discussion : Je ressens ce besoin de ne pas cantonner ma vie amoureuse et tendre au couple.

Anarchamory
le samedi 16 mars 2013 à 21h12
LuLutine
Ton épouse envisagerait-elle que tu sois proche d'une autre femme sans qu'il y ait de relation sexuelle ?
Je pense qu'elle arriverait à gérer, mais en prenant sur elle, et à condition qu'il n'y ait vraiment aucun geste qui puisse être autre qu'amical (OK pour faire la bise à la dite femme ou pourquoi pas même une accolade, mais pas OK pour me trouver nu dans un lit avec elle ou lui faire des french kiss, même si on n'a pas de relation sexuelle...)
LuLutine
Si oui, est-ce que cela te conviendrait ? (Disons, au moins dans un premier temps.)
J'ai déjà des amies dont je me sens proches. Mais ce n'est pas satisfaisant. Je ressens le besoin de leur exprimer mon amitié de manière corporelle (enfin, je parle pour moi, car évidemment, à part peut-être une ou deux qui serait partante, je ne crois pas que beaucoup de mes amies femmes souhaiteraient que je leur exprime corporellement mon amitié, surtout si elles sont en couple)
LuLutine
Je me dis que dans ce cas, tu peux envisager des relations polyamoureuses "non consommées" : si tu tombes amoureux d'une autre, tu n'auras pas de relations physiques avec elle.
Peut-être que ce jour-là, ta femme se rendra compte qu'en fait ce n'est pas si terrible, et qu'elle acceptera que ça aille plus loin entre vous.
Ou bien, peut-être que tu voudras vivre cette relation sur un plan physique également, que ta femme y sera opposée, et que tu divorceras.
Mais ça sera peut-être plus facile à ce moment-là de savoir ce qui vous convient à chacun, non ?
Tant qu'on reste dans l'abstrait, ce n'est pas toujours évident de se rendre compte de ce qui nous convient vraiment...
Oui, je suis d'accord, mais ma femme n'a pas encore envie d'attendre plusieurs années dans le doute, pour que finalement on divorce quand même parce qu'on n'aura pas réussi à se mettre d'accord. Elle se sent prisonnière de notre couple tant que je n'ai pas pris une décision claire et nette et définitive. Il faut dire qu'on avance en âge tous les deux (elle 34, moi presque 35 ans) et qu'on n'a pas d'enfant.
Discussion : Je ressens ce besoin de ne pas cantonner ma vie amoureuse et tendre au couple.

Anarchamory
le samedi 16 mars 2013 à 20h09
Bonsoir,
Je ne sais pas quelle décision prendre. Je me sens malheureux à l'idée de ne pouvoir être moi-même, de ne pouvoir exprimer ma profonde inclination pour les amours-amitiés plurielles... D'un autre côté, mon épouse est malheureuse à l'idée que je puisse éventuellement, être tenté d'aller "voir ailleurs", et serait - me dit-elle - encore plus malheureuse si je passais à l'acte. De plus, elle ne veut pas me rendre malheureux, me dit-elle.
Elle voudrait donc que je prenne une décision : soit tenir fermement mes engagements, être l'homme d'une seule femme, soit lui dire clairement que je ne me sens pas prêt à les tenir, et en ce dernier cas, en tirer les conséquences : divorcer (un mot qui me fait un peu peur !).
Je ne sais pas quoi faire : les deux perspectives m'effrayent, même si je réalise que je n'ai pas beaucoup de valeurs et d'idées en commun avec mon épouse, je tiens beaucoup à elle, et j'ai un besoin charnel de sa présence et de son corps. Au niveau communicationnel, ça a été très difficile avec elle jusqu'il y a peu, mais j'ai l'impression que ça a l'air tout doucement de s'améliorer. Je pense que je peux réussir à m'affirmer dans une certaine mesure sans que ça soit ingérable pour elle, mais au niveau de la monogamie elle est très stricte...
Elle me dit qu'elle ne veut pas faire de démarche elle-même pour divorcer car c'est moi qui a des velléités à rompre mes engagements, pas elle. Elle ne se voit pas du tout rester mariée si moi j'ai une vie amoureuse en dehors du couple, car alors ce serait un mariage illusoire, or elle me dit qu'elle veut rester dans le vrai. Elle me dit qu'elle serait une pétasse si elle tolérait que l'on reste mariés si, par ailleurs, je renonce à l'engagement d'exclusivité amoureuse et sexuelle.
D'un autre côté, elle n'entend pas nécessairement couper tout lien avec moi dans la perspective d'une séparation, donc je pourrais peut-être m'estimer heureux, mais c'est sur que ce ne serait plus pareil (peut-être serait-ce mieux, je n'en sais rien). Ce serait simplement de l'amitié, sans sexe.
Je ne sais pas quelle décision prendre. J'ai peur de lâcher la proie pour l'ombre, de poursuivre une illusion. En effet, je ne suis pas dans le contexte où je connaîtrais quelqu'un avec qui une relation amoureuse serait possible et envisageable et qui serait ouvert au polyamour. Non, si je divorce, je quitterai le confort d'une relation de 9 ans, pour un inconnu peut-être pas si réjouissant... peut-être dans la plus mortelle des solitudes... je me retrouverai sans personne, tout ça pour avoir voulu plus d'une personne ! Et puis, le polyamour, cela reste encore très abstrait pour moi : je ressens bien que je ne suis pas du tout exclusif, et que je peux être attiré par plusieurs femmes simultanément. Mais à part ça, je ne l'ai jamais pratiqué. Mais je ressens ce besoin de ne pas cantonner ma vie amoureuse et tendre au couple.
Je précise que nous n'avons pas d'enfant, et qu'il y a un autre sujet - plus secondaire - de désaccord important entre nous : la religion (elle est catholique pratiquante tandis que je suis agnostique et un tantinet anticlérical). Je précise également que la stabilité professionnelle, pour moi, n'est pas encore tout à fait atteinte mais que c'est en bonne voie, je pense, pour le mois de mai (je devrais, si tout va bien, être titularisé comme adjoint administratif de l'Ed. Nat.). Quant à mon épouse, elle enchaîne, malheureusement pour elle, les CDD ultra-précaires dans l'enseignement.
Merci par avance pour vos conseils !
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Poly: Avez vous déjà testé votre QI?

Anarchamory
le samedi 16 mars 2013 à 10h07
audren
"sustenté"
(Ah, ces incultes, alors...)
Les deux sont bons : fr.wiktionary.org/wiki/substanter
Discussion : Poly: Avez vous déjà testé votre QI?

Anarchamory
le samedi 16 mars 2013 à 09h14
Nanou-monogame
Depuis que je suis sur ce site (bon certes depuis moins de 7 jours)...j'ai épluché pas mal de discussions.....et à plusieurs reprises j'ai du sortir un dico ! (non non ce n'est pas une blague ! j'ai même lu et relu certains récits pour tenter de les comprendre).Alors ce n'est pas que je me trouve conne mais du coup je me dis que vous avez peut être une partie de votre cerveau plus développé que les "mono" ce qui pourrait expliquer votre si grande ouverture d'esprit et votre façon de vous exprimer....
Je pense comme Siestecorta que ton assertion est conditionné par un biais sociologique — et même socio-cognitif — lié à l'usage des NTIC, à dessein d'exprimer verbalement les tréfonds de notre psyché. Intrinsèquement, les aficionado du polyamour ne font pas usage de substantifs plus abscons que le vulgum pecus en moyenne. Maintenant, il serait intéressant, peut-être, de se pencher sur l'écart-type. Bon, je te laisse, je ne me suis pas encore substanté.
:-D
Discussion : Amour et amitié : différences ?

Anarchamory
le jeudi 14 mars 2013 à 23h55
Pour celles et ceux que ça intéresse : j'ai créé une page Facebook pour discuter — avec arguments et courtoisie — du concept d'amitié amoureuse. Que vous soyez pour ou que vous soyez contre, venez débattre ! :-D