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Discussion : La jalousie est causée par le désir de possession...

titane
le vendredi 21 janvier 2011 à 07h34
CoffeePint
Il n'y a pas de peurs irrationnelles, les raisons sont juste plus ou moins profondément enfouies.
Lorsque sont trouvés les raisons, les traumatismes qui les causent, une bonne moitié du travail sur soi, pour être plus zen sans passer par la case ratisser-des-cailloux-blancs-toute-la-journée (non, j'ai pas dit glander) est déjà faite.
;) Message modifié par son auteur il y a 12 heures.
Je suis bien d'accord aussi... sauf sur cette partie là...
Je crois que la majorité des peurs sont irrationnelles justement..; ce qui ne les empêchent pas d'être réelles. L'illusion vient du fait que des pensées souvent irrationnelles engendrent des émotions et des sensations physiques bien réelles !
Le cinéma joue bien avec cela !
Les peurs et "traumatismes" mentionnés sont courantes et nous en avons tous à des dégrés plus ou moins forts... et c'est justement ce "plus ou moins" qui est le centre de ma réflexion: pourquoi avec la même expérience certains en sortent plus ou moins traumatisés ?
Et même si on en sort traumatisés de la même façon sur le coup, pourquoi certains ont plus de mal que d'autres à s'en sortir plus ou moins rapidement?... Si tout ce processus était vraiment si "rationnel" on éprouverait tous les mêmes difficultés... or ce n'est pas le cas...
Ceux qui ont plus de mal, sont victimes de leurs propres "spirales de rumination" et de "constructions mentales négatives" que les autres... en sont-ils fautifs ? Il ne s'agit pas de les culpabiliser, ce serait les enfoncer davantage... il s'agit d'en prendre conscience avec douceur et compassion au contraire...
Donner une "raison rationnelle" à nos mécanismes de rumination (parfois nos obsessions, comme pour un jaloux maladif) revient à les justifier, leur donner un poids supplémentaire, une force pour qu'ils s'impriment en nous encore plus profondément...
Un jaloux se fait son propre cinéma d'horreur... avec ses ruminations et sa méfiance maladive, ou son manque de confiance... si les expériences peuvent déclencher (sans en être la vraie cause) une perte de confiance, d'autres expériences peuvent la reconstruire... si toutefois on reste ouvert à ces expériences là au lieu de se crisper sur les "négatives" qui donneraient raison à son réflexe d'aversion et de rumination illusoirement protectrice...
Je pense qu'il est possible d'être plus "aimable" avec soi-même en reconnaissant que l'on produit 90% de nos peurs ou tout au moins que l'on aggrave et fait perdurer nos peurs au delà de la réalité... par des mécanismes psychologiques automatiques de protection, d'évitement (le jaloux cherche à tous prix à éviter des situations "à risque" pour lui et n'y arrive jamais car tout devient à risque avec la méfiance ! et il en souffre davantage et fait souffrir...)
Je comprends cette tendance à vouloir déculpabiliser la jalousie et je partage aussi cette nécessité... mais je crois qu'il faut ensuite passer à l'atape suivante: reconnaître que les mévcanismes de la jalousie ne sont pas "rationnels", des "illusions psychologiques", même si ils produisent des souffrances bien réelles (comme au cinéma) et savoir qu'il est possible d'inverser ces spirales de méfiance... heureusement !! un peu d'espoir !
Discussion : Les jugements moraux sur l'infidélité et l'adultère

titane
le vendredi 21 janvier 2011 à 07h19
Grillon
Mais vous qui avez des pactes de transparence, vous ne mentez jamais ? Juste pour adoucir la vérité ?
Il m'arrive bien de mentir au moins par omission... mais l'acte de mentir est inscrit dans une relation et donc n'est pas forcément un acte unilatéral dans le sens que bien souvent "on" nous demande de mentir... l'autre "espère" que tu vas lui mentir... il joue avec sa méfiance: il voudrait avoir confiance mais au fond se méfie de lui et pêut-être de toi... il se teste et si la réponse ne lui convient pas il souffre et risque de faire souffrir... une autre voix en lui ou elle crie en silence "Ne me dis pas !!!! Ne me dis pas!!! stp..."
On le sent ça... dans les fibres de la relation même... et bien souvent après une douce discussion, il ou elle avoue avec soulagement: "oui, c'est vrai, je ne veux pas savoir... et stp ne prends pas ça pour de la lâcheté... je ne suis pas prêt..."... c'est de cette écoute dont je parle souvent et il est inutile de se laisser aller dans des spirales de ressentiments et de culpabilité...
Enfin c'est un choix... une attitude... à développer peu à peu...
Discussion : Les jugements moraux sur l'infidélité et l'adultère

titane
le vendredi 21 janvier 2011 à 07h10
Siestacorta
Parfois, parce qu'il te le demande.
T'es pas obligé d'accepter de répondre, il est pas obligé de rester avec toi. L'envie la plus forte fait le reste... La rencontre des libertés de chacun tend vers l'établissement de code communs, pour pontifier ça.
Ce tissage entre soi, "le fil entre nos coeurs passés" comme chante la souche, ça différencie sans doute une relation (amoureuse ou non) d'un échange. Message modifié par son auteur il y a 10 heures.
Suis bien d'accord... la relation se tisse davantage d'envies et de libertés que de besoins et d'obligations... ainsi si tu es en confiance tu peux dire, raconter comme tu le sens... et non en réaction à des peurs ou des craintes ...
on est bien d'accord
Discussion : La jalousie est causée par le désir de possession...

titane
le jeudi 20 janvier 2011 à 19h42
Je dirai que la jalousie n'a rien avoir avec l'amour... Dans son origine... Elle gêne l'amour certes...
Mais ses racines sont ailleurs...
Discussion : Je veux en parler au monde entier !

titane
le jeudi 20 janvier 2011 à 19h35
Le reproche n'a été qu'une Interpretation toute personnelle... Une projection?
Douce et heureuse année
Merci de nous tenir au courant...
Discussion : Les jugements moraux sur l'infidélité et l'adultère

titane
le jeudi 20 janvier 2011 à 19h30
C'est une obsession cette idée de contrat... Et si tu n'as pas envie de lui raconter, pourquoi le faire?
Contrat ou pas... Juste question d'envie de raconter ou pas... Pas plus compliqué
maintenant en brandissant des grands mots comme moralité ou honnêteté... On risque de glisser vers l'hypocrisie
Discussion : Petites phrases bonnes pour le moral

titane
le samedi 01 janvier 2011 à 16h17
C'est du Spinoza ça: ne pas railler, ne pas maudire, mais comprendre...
Même comprendre n'est pas toujours nécessaire! Et heureusement !!
Discussion : Bonne année à tous !

titane
le samedi 01 janvier 2011 à 16h15
Ouais... Des petits bonheurs simples à cueillir... Des moments d'amour et des instants d'eternité... Sous toutes leurs formes même les plus inattendus !
Discussion : Un séminaire sur les relations multiples

titane
le vendredi 31 décembre 2010 à 10h56
On a pu penser un temps que les rôles s'inverseraient et qu'on verrait les femmes aborder les hommes à tout va. Pour des raisons plus biologiques que culturelles cela n'est pas le cas et il y a peu de chances que cela change.
Je crois que ce qui est culturel c'est de ne pas être capable de "voir" que les femmes chassent et cueillent autant que les hommes... avec un autre style... et que du coup des hommes chassent et cueillent aussi en dehors des normes apprises...
Pas facile de sortir de son ethnocentrisme en tant qu'observateur; hein !?... ça viendra peut-être...
élargir les possibles et les attitudes pour les créer et les choisir...
Discussion : Un petit poisson, un petit oiseau s’aimaient d’amour … pas toujours très tendre…

titane
le vendredi 31 décembre 2010 à 10h50
Le poisson aime entendre le « déjà entendu », le « déjà vu », le « démontré »… fort de ses certitudes et conscient des limites il cherche à pactiser, à « contractualiser » les efforts de chacun, pour le bien de tous ! Le poisson négocie sa liberté âprement, il limite sa spontanéité et celle de l’autre dans un cadre préétabli, la gratuité reste louche et suspecte… il créé des « liens solides », il « construit » des relations, pour éviter l’éloignement…
L’oiseau aime entendre le « jamais entendu », le « jamais vu », le « à découvrir »… conscient de son ignorance et confiant de ses forces il cherche à libérer sa spontanéité pour rester ouvert aux vents changeant, il surfe sur sa spontanéité sans cesse renouvelée, et jouie de sa liberté pour aller vers les uns et vers les autres… il reste relié sans être lié, la légèreté est sa garantie de pouvoir y revenir d’une façon ou d’une autre avec confiance, il « détruit » ce qui pourrait l’empêcher de se rapprocher…
Le poisson et l’oiseau ont portant chacun leurs « habitudes »… pour le premier elles sont plutôt rassurantes car a priori fondées sur du vécu, du démontré, même s’il s’y sent parfois captif… pour le second elles sont plutôt « gênantes »…
Pour le poisson, il serait inutile de lutter contre ses habitudes car il sait qu’elles reviennent toujours et qu’elles font finalement partie de lui… L’oiseau, lui, sent que ce ne sont pas ses habitudes qui « reviennent », mais que c’est lui qui a du mal à les quitter !
Le poisson a peur de quitter ses habitudes qui, selon ses expériences passées, « ont fait leurs preuves », il y est attaché, car elles trient les « bonnes » des « mauvaises » rencontres…
L’oiseau est attiré vers l’inconnu et voudrait se détacher de ses habitudes car il a peur qu’elles l’empêchent de faire de nouvelles rencontres, « bonnes » ou « mauvaises », il verra bien…
Discussion : De l'amour et de la liberté

titane
le vendredi 31 décembre 2010 à 10h49
Le numéro d'équilibriste commence quand il faut concilier cette liberté avec des engagements qui doivent être sincères, qu'on veut souvent durables et qui, pour durer, doivent être flexibles
c'est quoi un engagement sincère ? sinon une envie que ça dure..; une vraie envie avec des choix, des décisions, des gestes, des mots qui vont avec... bref une simple volonté..; pas vraiment un "engagement"..
si ?
Discussion : Un petit poisson, un petit oiseau s’aimaient d’amour … pas toujours très tendre…

titane
le jeudi 23 décembre 2010 à 14h24
Et chez Sabat Mater ? que du poisson des profondeur ? as-tu toujours été comme cela ? tu as parlé d'une période "lumineuse", "aérienne"... comment passe-t-on de l'air à l'eau ?
Et pourquoi dans chaque cas, lorsqu'on y est, croit-on que finalement c'est ça "moi"...
Discussion : Un petit poisson, un petit oiseau s’aimaient d’amour … pas toujours très tendre…

titane
le jeudi 23 décembre 2010 à 14h21
Et chez Gin ? Il y aurait-il que de l'oiseau... pas facile à capturer pour celui qui en aurait eu l'intention... même pas en rêve !!
Discussion : Un petit poisson, un petit oiseau s’aimaient d’amour … pas toujours très tendre…

titane
le jeudi 23 décembre 2010 à 14h20
merci RIP... c'est étrange ce mélange apparemment contradictoire... pourtant il semble que nous soyons tous, en effet, un peu poisson et un peu oiseau... lequel doit ou peut s'épanouir le plus ? et est-ce forcément au détriment de l'autre?
On trouve en effet un mélange étonnant chez toi d'ombres et de lumière... et pas toujours facile dans tes post de savoir dans quel "état" tu es vraiment... toujours un peu des deux semble-t-il .
Il y a-t-il une "lutte" entre tes deux états ou arrives-tu à les "unir", au tout au plus à les maintenir "ensemble"... chacun ignorant l'autre...?
Discussion : Difficultés chez les polyamoureux de longue date

titane
le jeudi 23 décembre 2010 à 13h15
je fonctionne aussi de la même façon... amitiés amoureuses..; non pas un "entre deux eaux" ou "de l'eau dans son vin", mais bien un élargissement des registres relationnels au sein d'une même relation... du simple plaisir de prendre un café en semble à quelques nuits fusionnelles et passionnelles... et hop on se retrouve dans tous ces cas, dans notre complexité et nos passages d'une envie à une autre... c'est de cette "liberté" là que je me nourris le plus...
Tu peux être mon amie sans cesser d'être mon amante... et tu peux être mon amante sans cesser d'être mon amie... formule empruntée d'Amélie Nothomb...
je crois que c'est justement cette "liberté" et cet élargissement des possibles au sein d'une relation qui la rend plus durable... paradoxalement
Discussion : De l'amour et de la liberté

titane
le jeudi 23 décembre 2010 à 06h59
si tu souffres, je souffre ?... c'est une souffrance de faire souffrir ou de voir souffrir ceux u celles qu'on aime... c'est sûr... l'avantage cependant est que cette suffrance n'est pas "collée" au "problème"... une souffrance "compassionnelle" aurait l'avantage, je crois, de s'évanouir en même temps que celle de l'autre... même si le problème persiste...
A quoi servirait cette souffrance compassionnelle alors ?
Discussion : Un petit poisson, un petit oiseau s’aimaient d’amour … pas toujours très tendre…

titane
le jeudi 23 décembre 2010 à 06h51
Katsue, J'aurais tendance à vivre la même chose, mais selon l'image inversée... Quand je suis avec une amoureuse je suis "réaliste", j'occupe bien la réalité, le plus possible, pour m'en imprégner le plus possible... quitte à m'en brûler les yeux et la peau, comme dit la chanson...
C'est quand je me retrouve seul, c'est la que je mobilise ma confiance en la puisant dans ces sensations chaudes et réelles du désir, de l'envie... sentir ce désir serait comme serrer cette "peluche" que Lulutine utilisait... Pour moi le désir et le plaisir qui va avec, un plaisir épidermique, pas intellectuel, est la manifestation de la présence de l'autre pendant son absence... ça me rassure... je me sens "connecté", même à des milliers de km... et souvent je me dis que j'ai bien de la chance d'être connecté par l'envie et le désir (pas que sexuel, mais souvent sensuel)...
Discussion : Un petit poisson, un petit oiseau s’aimaient d’amour … pas toujours très tendre…

titane
le jeudi 23 décembre 2010 à 06h46
Le poisson s’accroche à ce qu’il connait et mobilise ses efforts… vers un but… quitte à le changer si les courants l’y obligent…
L’oiseau oublie ce qu’il connait et s’appuie sur ses forces… vers un inconnu… sans cesse changeant selon les vents…
Lorsque le poisson parle d’effort, l’oiseau parle de force… L’un regarde vers le bas pour s’appuyer sur du « solide »… L’autre regarde vers le haut pour s’élancer vers plus de « légèreté »…
Pour le poisson, la légèreté est asphyxiante, elle n’est « rien », pas assez tangible, pas assez sérieuse, pas assez concrète… pas moyen de s’y appuyer pour se projeter en avant !
Pour l’oiseau, le poids est engluant, pesant, trop « sérieux », trop « terre à terre », trop ancré sur le connu, pas moyen de s’en défaire pour s’élancer vers le haut…
Discussion : Difficultés chez les polyamoureux de longue date

titane
le mercredi 22 décembre 2010 à 22h01
Histoire de se donner un peu de consistence... Illusoirement... Peut être...
Discussion : De l'amour et de la liberté

titane
le mercredi 22 décembre 2010 à 22h00
Quand on regarde en face l'impermanence, la plasticité et la complexité de l'homme reel, on sort du sentier, on arrete de reciter sa leçon, on fait un truc delicieux : on improvise, on reinvente.
J'aime beaucoup ... Tu sembles être un mélange très particulier de réalisme et de confiance, de pessimisme et d'optimisme...
Riche !