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Elmarie

Elmarie

(France)

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Discussion : Violences conjugales

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Elmarie

le vendredi 17 juin 2022 à 07h30

bonheur
Il y a les études, oui, c'est vrai. Il y a la pratique et c'est sur cela que je me fie, moi. Mon expérience et mon observation d'une réalité.

Outre les comportements décrits par Bidibidibidi, il y a la volonté de nuire aux parents. Parce que déresponsbiliser un enfant de son comportement, c'est un peu facile. Je ne supporte pas le mensonge, je ne supporte pas beaucoup de ce que mon ainé a comme "particularités". Surtout, il aime se sentir exister en foutant les autres dans la merde, quitte à provoquer. Et son grand truc c'était justement se retrancher derrière le "je ne suis qu'un enfant". Ca il l'avait bien compris, l'impact de cet argument. Obtenir (ou pas en fait, d'où les beugs et manipulations de sa part) tout ce que l'on désire, ben non. Du coup, j'ai eu les emmerdements.

Tu as élevé combien d'enfants @Elmarie ? C'est juste une question à laquelle tu n'es pas obligé de répondre. Tout comme moi, je ne suis pas obligée de raconter mes déboires de mère. Le fait est que la violence des enfants sur leurs parents, ça existe.

Pour les parents en difficultés. Quand on ne peut pas indiquer RAS, il faut adopter le RAF (rien à foutre).


Je ne répondrais pas à ta question de combien d'enfants j'ai élevé.
Une expérience qui consiste à refaire la même chose inlassablement avec tous ses enfants, ne signifie pas que tu as plus d'expérience. AU mieux il y en a une, qui a duré 18 ans multiplié par le nombre d'enfants.
Mais j'ai eu bien assez d'enfants et d'expériences diverses pour pouvoir en parler sans me sentir imposteur.

La volonté de nuire aux parents?
Effectivement. On ne peut pas s'entendre. Un enfant ne nuit pas à ses parents. Au mieux il tente de provoquer des comportements car il est à la recherche d'une émotion particuliere ou d'un soin particulier.

Il n'y a pas d'enfants bancal. Il n'y a que des parents bancals qui transmettent leurs lacunes aux enfants, qui finissent par leur ressembler.

Par contre je suis ok : quand on approche de ses limites et ca m'arrive aussi, on laisse couler. Et on peut en discuter. Histoire d'éviter la violence.
Parce que si tu acceptes que donner un gifle est ok quand tu n'en peux plus, alors ton enfant a le droit de t'en mettre une quand c'est trop pour lui, et tu n'aurais pas le droit de répondre. Mais c'est pas ce que l'on veut ;)

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Discussion : Violences conjugales

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Elmarie

le vendredi 17 juin 2022 à 07h25

bidibidibidi


1 -Déjà, la souffrance occasionnée par les enfants, elle touche tous les parents : on a tous un jour eu envie de les passer par la fenêtre. Être réveillé 10 fois la nuit, subir des comédies audibles de mars, avoir un monstre qui court partout en nous demandant de l'attention permanente alors qu'on est crevé ou préoccupé c'est de la violence, point. C'est normal, oui, on a aucune raison de lui en vouloir, aussi, mais ça reste de la violence et il faut mettre les mots dessus.

2 - Ensuite, tous les parents ont arrêté de se battre. Je ne connais pas un seul parent qui n'ait pas un jour craqué en faisant quelque chose de contraire à ses principes et son éducation sous le coup de la fatigue, de la colère, d'une erreur ou d'un quelconque ras-le-bol. On est pas des dieux en complet controle de notre environnement.

3 - Après, 100% des comportements d'un enfant découlent de l'enfant, ça c'est la seule certitude. Considérer une totale responsabilité des adultes quant aux comportements de leurs enfants c'est ultra culpabilisant. Et c'est accessoirement totalement faux, même si nous avons indéniablement un impact sur le comportement de nos enfants considérer qu'on peut, globalement, faire ce qu'on veut d'eux c'est un rêve. Et à cela se rajoute le fait qu'une grande partie de notre impact n'est pas vraiment controllable et qu'il n'y a donc aucun raison de signaler que le comportement ingérable de son enfant vient d'une partie de notre personnalité à laquelle on ne peut rien (ou pire, des gênes qu'on lui a transmis).

4 - Et pour finir ton message est paradoxal : Il faut des parents qui se pensent supérieurs pour façonner un enfant à 99%. Si les parents laissent de l'autonomie à leurs enfants, leur comportement sera justement moins prévisible.

5 - Ha, et aussi je ne vois pas le rapport entre épigénétique et générations précédentes. Quitte à parler des générations précédentes, autant parler de génétique, qui elle est intégralement conditionnée par celles-ci.

En reprenant point par point :

1 - Je pense que l'on nivelle par le bas.
Chacun a l'empathie qu'il veut bien donner. Aujourd'hui on fait des enfants dans un monde qui n'en mérite pas des caisses : on fait des enfants parce qu'on a envie. Les parents ne s'en sortent pas avec un ou deux, et en font un troisieme. Je sais que c'est dur à entendre mais c'est la vérité. Je suis sur les groupes de parentalité depuis des années, et c'est un phénomène récurrent. Et si on se concentrait sur la qualité plutot que la quantité ?
On vit dans une société où il est mieux de dire que l'on fait mal plutot que l'on fait bien. on nivelle par le bas. C'est beaucoup plus cool et fun de dire que l'on a envie de jeter ses gamins par la fenetre, plutot que de dire que on en chie mais qu'on essaye d'améliorer nos propres comprtements (et pas juste tenter de faire obéir)

2 - Je suis ok avec ça, d'où le fait de s'excuser. Les parents s'excusent sur internet, mais ce n'est pas Sandrine sur Facebook qui a besoin de les entendre.

3 - Bien sûr que c'est culpabilisant, qui a dit le contraire ?
Vouloir déculpabiliser tous nos actes c'est surtout parce que c'est rassurant de savoir que le probleme c'est toujours l'autre. Alors être parent je rappelle que c'est un choix, et que cela nécessite un bon package émotionnel et surtout d'être conscient que lui, n'a rien demandé et a besoin d'apprendre à etre un humain.
Oui c'est culpabilisant.
Et ceux qui veulent dégager cette idée sous peine que c'est "trop négatif pour eux", sont les pires : la culpabilité est une émotion et un sentiment NORMAL. On en a besoin pour avancer, changer, transformer, se remettre en question, faire mieux, se renseigner, etc...
Ceux qui ne veulent pas se sentir coupables sont ceux qui se pensent supérieur et qui pensent ne rien avoir à apprendre ;)

4 - Je n'ai pas compris ce point désolée :/

5 - si tu ne vois pas le lien avec l'épigénétique c'est surement parce que tu ne t'es pas renseigné sur le sujet. C'est vraiment intéressant, les blessures intergénérationnelles etc.

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Discussion : Violences conjugales

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Elmarie

le jeudi 16 juin 2022 à 12h13

bonheur
LOL

C'est dommage. On a de quoi débattre, en tout cas moi, j'ai une dizaine d'années à étudier, rencontrer, comparer, à mon actif pour justement me permettre ce genre de débat.
Mais quand l'humour ou la fuite sont les premiers arguments, c'est ça résonne beaucoup trop en nous. Tout le monde n'est pas prêt à débattre d'un sujet aussi important.
Au plaisir sur d'autres sujets !

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Discussion : Violences conjugales

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Elmarie

le jeudi 16 juin 2022 à 11h39

bonheur
Après, je relance le débat. La souffrance occasionné par les enfants envers les parents ? Ca existe, je le sais.

Ca existe, sauf que 99% des comportements d'un enfant découlent des parents.
On ne peut pas se plaindre de ce que l'on a provoqué. Je crois à une infime minorité d'enfant qui ont des soucis liés à l'épigénétique, et parfois on y peut rien. Ce sont les générations précédentes. De la faute de parents toujours, mais pas les notres.

Suffit de regarder les docu sur les parents qui ont arrété de se battre parce que leurs enfants leur font vivre un enfer : il y a toujours une explication. TOUJOURS. Je n'i AUCUN exemple qui ne s'explique pas.

Malheureusement, il n'y a pas de parents parfaits. Mais qund les parents arreteront de penser qu'ils sont supérieurs, ils comprendront que les enfants ont aussi le droit aux excuses.

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Discussion : Violences conjugales

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Elmarie

le jeudi 16 juin 2022 à 10h04

x
Oui sans les violences commises à l'égard des enfants, bien des violences seraient épargnées à l'âge adulte. Je vous rejoins à 100% là-dessus.

Je ne vois rien d'autre que le travail avec un.e psy pour surmonter ces mécanismes toxiques qui continuent à détruire tout au long des vies.

Encore faudrait il que les psys eux mêmes consultent des psys, qui eux même consultent des psy....qui sont bienveillants.

Un psy a dit à ma soeur que se prendre des gifles n'est pas une violence. On est pas sorti de l'auberge.

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Discussion : Violences conjugales

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Elmarie

le jeudi 16 juin 2022 à 10h02

bonheur
Je veux dire : ne pas faire d'enfant. Ainsi, on élimine la violence faites aux enfants. Idem pour la violence conjugale. On supprime la "conjugalité" et comme ça, on supprime la violence.

Que ceux qui ne se sentent pas le courage et la volonté de ne pas reproduire les erreurs de leurs parents, s'abstiennent. Je suis pour.
Et si c'était vraiment le cas, ne resterait que ceux qui veulent faire mieux, et la société s'en porterait mieux !

Alors je plussoie :)

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Discussion : Violences conjugales

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Elmarie

le mercredi 08 juin 2022 à 05h31

Je trouve l'hypocrisie générale sur les violences conjugales affligeantes.

AUjourd'hui, 85% des Français AVOUENT (donc imaginez ceux qui ne l'avouent pas..), frapper leurs enfants.

On gifle nos enfants, mais on va défiler dans la rue quand une femme se prend une gifle ?
On humilie nos enfants ? Mais on leve le drapeau quand les femmes sont humiliées ?
On passe notre colère de la journée sur nos gamins à la moindre bétise ? Mais on s'offusque qu'un Homme, ou Femme, fasse de même avec son conjoint ?

Comment pouvons nous prétendre à apprendre aux auteurs de violences conjugales de ne pas passer leur colere, frustration, sur leurs conjoints, quand la plupart des français le font encore aujourd'hui à leurs enfants ?

Reproduire. Voici ce qu'ils font. Ils ont besoin d'aide. Mais ne sont pas directement coupable ;)

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Discussion : Trouple et jalousie

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Elmarie

le mercredi 25 mai 2022 à 09h51

En fait ce n'est pas nécessaire,
Mais ca l'est pour tes insécurités : regarde ce qu'elles sont, tu as peur et est jalouse, il est donc nécessaire que tu puisses mettre un mot sur ce que vous vivez :si cela inclus sentiment ou non, en face à face à trois.

"mettre les choses au clair à 3 sur mes insécurité=la fin de la relation entre mon copain et moi"

Change de mec. Il ne t'aime pas toi alors, il t'aime pour cette relation, tu ne vaux donc rien à ses yeux, sans elle.

Qu'attends tu ?

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Discussion : Trouple et jalousie

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Elmarie

le mardi 24 mai 2022 à 19h35

Je pense qu'on peut définitivement supprimer lemot trouple de ton vocabulaire.
Comme ça tu t'enleves une charge, t'en penses quoi ?

Vous avez une relation sexuelle a trois affectueuse : ce qui est mieux que sans affection quand même ahahha

1 - "c'est comme si il avait deux copines"
Quels sont les points communs avec toi penses tu ?

2 - D'accord, donc relation sexuelle affectueuse

3 - Elle ne veut pas mettre de terme, mais peut etre faudrait il y mettre un nom, le dire a voix haute ? Pour mettre les choses aux clairs, et voir si tout le monde est ok avec ça, qu'en penses tu ?
La plupart des insécurités sont es non dits : et tu vois bien qu'il y a un flou. Tu es jalouse du comportement de ton chéri. Mais lui ne se sent pas en couple, apparemment elle non plus, et toi non plus. Pourtant le mot trouple te vient : dd'où les insécurités au max, tu vois ?

4 - Ton copain est bien gentil : mais si votre relation à 3 est si importante pour lui, il doit comprendre qu'elle a besoin de chacun de vous INDIVIDUELLEMENT dedans. Si toi tu te sens mal, oui ca ne va pas, mai il ne peut pas te faire payer ça.

Une discussion a trois s'impose.

Tout ce que tu nous as dit, exprime le clairement au milieu de trois.
Si la fille s'enfuit, et bien elle s'enfuit : tu ne demandes pas à arrêter là tout de suite dans les eux premieres secondes de la discussion : tu veux exposer ce qui cloche pour toi et trouver de compromis.

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Discussion : Trouple et jalousie

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Elmarie

le mardi 24 mai 2022 à 12h54

Bonjour !

Alors plusieurs choses selon moi.
Vite fait le contexte de qui je suis et la place que je me donne ici : une stressée, jalouse, qui a du mal à gérer ses émotions. Le polyamour c'est dur pour moi aussi, mais on avance.

Bref.

1 - Ton copain est il au courant du fait que tu n'aies pas de sentiment pour elle ?
Cela peut changer beaucoup de choses qu'il le sache.
Votre trouple n'est pas un trouple. Et le fait que TU ouvres les yeux sur cela et ton copain aussi, peut t'aider.
Vous n'étes pas en couple a trois puisque tu n'es pas amoureuse d'elle.

2 - Ton copain se considere t il en couple avec elle? Avec sentiments donc ?

3 - Et elle ?

4 - Que ton insécurité dérange, c'est à la fois normal et pas normal.
Pas normal, parce que tu as encore le droit d'exister et d'avoir des émotions : peu importe lesquelles sont elles.
Normal : parce que en réalité, ton insécurité est surtout un frein à la relation que lui a avec elle.

Mais pour aller plus loin, il faut savoir ce que eux deux entretiennent.
Ensuite, on pourra, et tu pourras arreter de te faire des films ou pas, et on pourra parler insécurité pour de vrai ;)

Message modifié par son auteur il y a 3 ans.

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Discussion : Café Poly à Vichy

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Elmarie

le mercredi 04 mai 2022 à 14h25

Bonjour à tous !

L’Auvergne c’est à la fois petit mais grand.
Je sais que pas mal de personnes sont en Auvergne et j’adorerais pouvoir organiser un café poly a vichy, avec des personnes qui s’y intéressent, ceux qui viennent de passer le cap mais aussi des plus confirmés.

Quelque chose qui puisse regrouper toutes les personnes à toutes les étapes !

Y a t’il des personnes intéressées ?

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Discussion : Une amoureuse malheureuse

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Elmarie

le mardi 08 mars 2022 à 20h11

Bonjour à tous,

Après plusieurs discussions ici, je reviens vous demander encore de l’aide.

Je rappelle les bases, en couples depuis des années avec mon mari, on a décidé depuis peu de s’ouvrir au monde.
J’ai rapidement rencontré une fille avec qui ça match parfaitement.

Ma relation socle reste celle avec mon mari, et la distance de près de 300 bornes et mon fils, fait que je ne peux pas aller la voir aussi souvent qu’elle le voudrait. Elle le savait, et on vit nos moments quand ils sont là.

Sauf que cela fait deux mois et je vois bien qu’elle est malheureuse.
J’ai le droit à des déclarations enflammés, des moments de doutes extrêmes, je reçois sa tristesse sans réellement pouvoir l’aider, et surtout ça me touche.

Elle me parle d’un amour sincère, qu’elle ne trouvera pas ailleurs, ne voit pas comment sa vie peut avancer si je ne suis pas dedans, mais n’arrive pas à se faire à l’idée que l’on achètera pas de maison ensemble ou que l’on ne pourra se marier. Entre autre.

Et c’est là que j’ai besoin d’y voir clair.
J’essaye de l’aider, l’apaiser, sans lui mentir, et j’ai une partie de moi qui donne l’impression que je profite de cette situation. Je ne veux pas lui faire du mal.
Des fois j’aimerais la laisser mais en même temps, ce n’est pas à moi de prendre cette décision…si ?

Elle n’envisage jamais que je laisse ma vie avec mon mari, elle le sait et n’a jamais de mots négatifs envers lui. J’ai juste du mal à trouver ma place, savoir comment l’aider, si j’ai objectivement quelque chose à faire ou pas..

Je ne sais pas de quels mots j’ai besoin ou envie d’entendre. Peut être simplement une vision plus élargie ?

Message modifié par son auteur il y a 3 ans.

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Discussion : Début chaotique : comment gérer ses émotions

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Elmarie

le vendredi 18 février 2022 à 09h08

Siestacorta
Deux points :
Par rapport au temps sans parler quand vous êtes chacun sur le tel. Bon en soi c'est pas grave, chacun a droit de vivre un peu pour lui. Par contre, je crois important dans ces périodes d'évolutions d'en rajouter des couches sur ce qui vous plait à vous dans la relation. Projets plaisirs ou sérieux, certains moments consacrés, pas d'annulation d'un plan en faveur d'un plan avec la nouvelle relation... Vous offrir régulièrement des moments qui "célèbrent" votre relation à vous (sans charger de symbolique, hein, juste profiter plus consciemment des choses que vous aimez déjà : cette situation fait mieux sentir encore que vous etes et restez ensemble par choix. Et il y a là une certaine joie, différente des plaisirs d'une rencontre récente )

L'autre point, c'est : va parler à une psy. Tu vas pas forcément mal, mais comme je t'ai dit, ce moment particulier que tu vis là te donne accès à des émotions, des enjeux. S'ils se manifestent dans la situation c'est parce qu'ils sont là de toute façon. Les laisser sous un tapis c'est casse-gueule pour toi, et c'est aussi dommage pour ce qui est d'apprendre à être au mieux avec toi-même.

Tiens nous au courant...




Message modifié par son auteur hier à 19h.

C'est bien noté. Et tu as raison, je crois que je me donne comme excuse d'attendre qu'il y aille pour ne pas effectuer d'efforts inutiles. Je m'explique : tant qu'il n'y est pas allé, nous sommes dans une situation x, qui mériterait des ajustements et des appuis positifs, mais vu qu'elle va changer sous peu, je me dis que autant attendre la situation y pour m'y mettre.
Sauf qu'en écrivant je me rends bien compte de l'absurdité : puisque chaque jour, chaque message qui passe, et chaque rencontre, fera évoluer la situation.
Du coup tu peux faire comme si tu n'avais pas lu, et je vais juste acquiescer et m'y mettre ardemment.

Pour la psy, je cherche, mais je ne trouve pas.
Je suis déja plutot une anti psy, plutot orienté thérapie breve, mais difficile de trouver quelqu'un dans le non jugement ou en tout cas, qui laisse glisser ça et laisse place à la vraie neutralité. Mais je cherche. Promis.

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Je comprends tout à fait.
J'aborde ce type de posture mais pour bien d'autres sujets ;)

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Discussion : Début chaotique : comment gérer ses émotions

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Elmarie

le jeudi 17 février 2022 à 12h19

Siestacorta
C'est peut-être presque pour ça que tu te mets "à l'épreuve" ? Au moins là quand tu doutes c'est pas seulement parce que ta tête est douée pour douter, c'est parce que la situation demande d'être capable de ça. Dans un sens, ça te laisse l'occasion de ressentir tout ça pour des raisons plus concrètes que d'habitude...

Une petite chanson pour t'accompagner sur la route.




Message modifié par son auteur il y a 2 heures.

Voilà pourquoi j'aime te lire. Evidemment.
Je le pousse même à y aller. Parce que au moins je sais ce qu'il en est pour de vrai apres. L'ambiance qui règne dans ma tete n'est pas celle que je préfere.
La façon que tu as de voir clair, est assez perturbante, et me permet de ne pas avoir à TOUT expliquer. Tu m'évites bien du chemin pour trouver mes mots. Merci.

Je connaissais bien cette chanson dis donc. Pas de hasard.

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Discussion : Début chaotique : comment gérer ses émotions

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Elmarie

le jeudi 17 février 2022 à 08h00

Siestacorta

C'est là où ton cerveau est un peu programmé à t'accuser toi quand il cherche une solution - ou un problème... C'est le perfectionnisme de la personne qui se juge un peu trop.
Par ailleurs, toujours si j'ai bien compris, tu as une personnalité assez forte. Le fait d'avoir voulu changer les règles, puis de maintenant te remettre en question, c'est pas que tu l'aimes pas, c'est peut-être que tu es intense en général et que tu ne sais pas forcément faire avec ce qui ne te demande plus ou pas encore d'effort.

Contente de te voir ici, je te remercie de revenir, même si je t'ai déja remerciée, mais je peux recommencer.
Je pense que tu cibles parfaitement qui je suis, et en réalité, je suis vraiment à l'écoute de ce que tu me dis, parce que je sens bien que tu vois de façon assez clair.
Et j'entends bien.

Je suppose que tu es effectivement dans le vrai. J'ai l'impression de mieux gérer tout ça, bien qu'il n'est pas encore allé la voir, donc à voir apres, mais j'essaye de ne pas me persuader que ce sera horrible ou l'extreme inverse.
Je sais bien que tout ça sonne assez faux, je l'aime toujours, et pour toujours, rien d'autre ne serait possible. Mais analyser ce que je ressens m'envoie dans des méandres pas cool.

On parle encore beaucoup, et j'essaye de chasser les voix qui me disent que je dois avoir "mal", c'est terrible.

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Discussion : Début chaotique : comment gérer ses émotions

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Elmarie

le mercredi 16 février 2022 à 10h29

Je viens vous redonner un peu de nouvelles.

On a beaucoup discuté et j'ai fini par lui filer l'adresse de mon post. Non sans crainte, car j'avais l'impression d'y dévoiler entièrement mes émotions. Mais cela ne nous a pas forcément aidé plus que ca.
Peut etre que je me faisais une montagne de ce que j'avais l'impression de dévoiler.
Bref.

Apres beaucoup de discussions, les choses sont redevenues normales. A peu pres.

Il a eu une reflexion que j'ai observé longtemps ici : comme quoi il est plus facile de vivre la pratique du poly (quand la théorie est aquise), quand nous aussi on a quelqu'un. Et il s'avere que même s'il n'est pas poly a cet instant, et bien je ne comprenais pas cet effet un peu trop Kleenex à mon gout que de se réfugier chez son amoureuse.

Et j'ai fini par le faire.

Me voila maintenant dans un état différent.
Je n'ai plus mal au ventre de le voir au téléphone, ou en tout cas, j'évite de regarder.
Sauf que mon cerveau fait des raccourcis parfois mauvais.

Ma copine est adorable, et même si nous ne sommes pas en relation exclusive de fait, elle dit ne vouloir trouver personne, et n'a besoin que de moi. Ce qui, vous vous doutez, ma ramene inlassablement à "elle ne veut que moi, alors que mon fiancé lui, a besoin de quelqu'un d'autre maintenant".
Je ne crois pas y penser consciemment, c'est plutot inconscient, le reste de conscience Exclusive et Monogame quoi..

Je ne sais pas comment faire disparaitre ca.

Sans compter que cela est accompagné de changement : mon mal de ventre, ma jalousie excessive, disparait peu à peu, et me donne un goût de "je ne l'aime plus parce que je n'ai plus peur". Pourtant être bien est censé être une bonne chose non ? Mais je ne le vis pas ainsi. Plus comme un "Pourquoi je ne suis pas malheureuse?"

Je l'aime, sans aucun doute.

Je suppose que c'est un cap à passer. Notre couple est différent, on peut passer du temps sur nos téléphones en s'adressant à peine la parole, et que cela lui convienne et moi aussi.

Est ce que j'exprime bien mon questionnement ou pas ? C'est difficile à mettre en forme là.

Merci !

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Discussion : Au secours ...

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Elmarie

le mercredi 09 février 2022 à 06h17

Je démarre à peine et suis dans des galères avec mon mari.
Mais même sans expérience je peux te dire une chose : quand ta copine s’en va, et que tu te sens mal, tu ne te découvres pas polyamoureux et surtout tu ne menaces pas de quitter.

Peut être qu’une discussion s’impose : pourquoi ? Depuis quand ? Quel genre de vie voudrais tu mener ?
Etc.

Sors lui les vers du nez. Et vois ce qu’il te dis exactement.

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Discussion : Début chaotique : comment gérer ses émotions

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Elmarie

le vendredi 04 février 2022 à 20h59

Siestacorta
Et ça aussi (surtout)

https://youtu.be/c0IsvrSpcx4

Je sais bien. Je pourrais revenir. Je pensais surtout à «  pour l’instant ».

Je te remercie. Je vais regarder ça tranquillement demain. J’aimerais qu’on finisse par trouver un nouvel équilibre pour notre couple. Je sais que ça ne se fera pas en deux min. Mais j’avoue que je ne m’attendais pas à vivre tout ça. Parfois j’ai eu l’impression de vivre sa mort. Littéralement. Je suis persuadée que ce que je vis sera sensiblement la même chose tellement c’est intense.
Je ne me suis jamais autant laissée submerger. J’ai eu des envies de mourir, que ça s’arrête. Puis de me rappeler que j’avais un fils et Que j’aimais cette famille à nous. Et puis je le revois écrire et je re sombre.
Je ne m’attendais pas à ça.
Je ne sais pas si tout cela servira un jour à quelqu’un d’autre. J’ai parcouru le forum sûr dès années en arrière et ça m’a aidé. Et pour cela je reviendrais ici pour noter l’évolution. Et pouvoir re regarder derrière moi.
Je ne connais pas l’issue de tout ça. Mais il est tant qu’il y en est une.

Merci ❤️

Message modifié par son auteur il y a 4 ans.

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Discussion : Début chaotique : comment gérer ses émotions

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Elmarie

le vendredi 04 février 2022 à 20h17

Siestacorta
Alors oui, mais j'aurai probablement pas tous les jours la meme réactivité.

Parce que j'ai (contrairement aux apparences) pas tous les jours quelque chose à dire (et que mes intuitions sont que des premières reaction, pour depasser le stade confidences et feedback subjectif, il faudrait que je me forme plusieurs années), et aussi parce qu'en ce moment, mon seul clavier chez moi est celui du mobile (tout à l'heure j'ai écrit du taf), et c'est frustrant pour ce qui d'approfondir autant que je le voudrais.

Mais sinon, sur le principe, ok : merci d'avoir trouvé du grain à moudre dans mon blabla, et surtout oui, continue à te confier ici ou ailleurs, tu vois bien que tu sors de quoi avancer...




Message modifié par son auteur il y a quelques instants.

Ben plus que ça. Je me sens pas sortir du trou pour autant, mais je commence à apercevoir un bout de lumière. Et puis tu commences à déteindre sur moi.
Ta phrase qui dit que je l’ai ménagé dès le début me parle. Je lui ai demandé d’arrêter de laisser son téléphone ouvert devant moi posé sur la table. Je vois tout ce qui s’y passe et pour l’instant, je fis bien pour l’instant, ça me fait mal au ventre.
Il a râlé. Il comprend pas. Mais je lui en veux pas parce que t’as raison. Il comprend pas. Il peut pas comprendre. Et meme si certaines peurs ne sont pas rationnelles, je préfère tenter de m’écouter un peu. Surtout quand ça lui demande très peu d’effort. Enfin je pense. Jusqu’à ce que je me sente fautive.

On verra.

Je te remercie du temps pris. Je vais pas t’embêter beaucoup plus longtemps.

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