Participation aux discussions
Discussion : Revalorisons l'amitié, les amitiés, le lien dit amical.
artichaut
le mardi 21 janvier 2025 à 00h20
Tiao88
-> pourquoi pas "amours alternatives", plutôt que "non" ou "poly" quelque chose? :) Mais ça fait peut-être un peu trop prétentieux. Ou parler de sa vie affectueuse ou affective? Bromance ou Soromance? Ou Adelphimance? Il n'y a que le terme Bromance existant vraiment à ma connaissance, les deux autres sont plus des suggestions néologiques mais qu'en pensez-vous?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bromance
Mais... Une question demeure, comment faire en sorte que ces "adelphimances" ne soient pas réservés qu'à des microcosmes "déconstruits"?:-(
Alors là, pour le coup @Tiao88, non je ne te suis pas.
Au contraire la force de l'amitié c'est que c'est un terme que tout le monde connaît, que tout le monde comprend, et qui pour moi, contient déjà tout ce dont on a besoin.
L'humilité, aussi bien que l'immense champ des possibles.
Discussion : Revalorisons l'amitié, les amitiés, le lien dit amical.
artichaut
le mardi 21 janvier 2025 à 00h10
Tiao88
-> J'ai aussi fait l'expérience d'amies qui se sont éloignées suite à leur mise en couple :( Et ce, même après la NRE (temps non seulement de qualité mais aussi en quantité réservée à cette relation).(c'est moi, artichaut, qui souligne)
Voilà c'est ça. Je voudrais dé-réserver le couple de ses privilèges (non seulement de qualité mais aussi en quantité).
Mais sans forcément piquer au couple et à l'amour-amoureux les injonctions qui vont généralement avec (régularité, quotidienneté, fusionnalité, présence dans le distanciel, etc).
Discussion : Revalorisons l'amitié, les amitiés, le lien dit amical.
artichaut
le mardi 21 janvier 2025 à 00h04
Alabama
Et ce qui m'est venu, c'est que la relation amoureuse, à la différence de mes amitiés, m'a permis de voir le monde à travers les yeux de personnes qui avaient peu de choses en commun avec moi, voire même des valeurs pas du tout raccord avec les miennes. On dit souvent que pour qu'une relation amoureuse "fonctionne", il faut des valeurs en commun. Et souvent, l'amitié se base sur ces valeurs communes. Si on omet l'idée de "fonctionner" mais qu'on parle simplement d'expérience, de vivre ce qu'il y a à vivre, alors l'amour amoureux m'a ouvert l'esprit, m'a amenée à me questionner sur des sujets que je n'aurais peut-être pas abordés sinon, ou en tous cas pas du tout de la même manière.
J'aurais plutôt dis ça de la sexualité que de l'amour-amoureux. Ou même d'autres catégories d'activités, plutôt que d'affects, de prime abord.
Tu parle d'expériences à vivre.
Et à ce titre, la sexualité, un cours d'escalade, un voyage, …me semble aller dans le même sens que ce que tu décrit (à condition de s'y mettre suffisamment en jeu bien sûr).
L'amitié qui procède de la sécurité affective, et peut-être en effet de la ressemblance, des valeurs communes, m'a tout de même beaucoup questionné/transformé. Mais peut-être d'une autre manière en effet.
L'amitié serait une zone de confort à élargir, là où la sexualité serait une zone d'expérience (ni forcément confortable, ni forcément sécure), voire parfois une zone d'inconfort à expérimenter.
Quant à l'amour-amoureux, quelque part entre les deux, peut-être. Selon comment on y tombe, on s'y jette, on s'y fracasse, ou l'on s'y promène.
Discussion : Revalorisons l'amitié, les amitiés, le lien dit amical.
artichaut
le lundi 20 janvier 2025 à 23h44
Alabama
artichaut
Et ce qu'on fait éventuellement de nos sexes ne regardent que nous. Ce n'est plus un sujet.
Le sujet c'est ce qu'on fait de nos vies affectives. De nos affects. De nos vies au sens large.
Quelque chose me gêne là-dedans. Je ne sais pas quoi exactement. Peut-être parce que ça fait comme si partager du sexe ne changeait rien, comme si il était possible de s'extraire de la culture qui nous entoure, qui en fait à la fois un tabou et un échange d'intimité particulier, sans parler même des violences de genre qui sont particulièrement présentes dans la sexualité et qui la rendent tout sauf banale. La phrase "l'intime est politique" me vient, dans le sens que peut-être que non, ce que vous faites de vos sexes ne regardent pas tout à fait que vous.
Ça me donne l'impression que tu dis "nous sommes au-delà de tout ça". Et de la même manière que je ne crois pas qu'on puisse être au-delà du genre dans une société genrée, on ne peut pas vraiment être au-delà des définitions du couple amoureux et de l'amitié dans une société qui les sépare et les hiérarchise. Alors, peut-être que ce n'est pas tout à fait ça que tu dis, et que j'interprète. Mais en tous cas j'aime bien être vigilante, dans le chemin de déconstruction, à comment les normes nous agissent même quand on essaie de les dépasser.
En écrivant ce passage je me suis bien dit que je risquait d'être mal compris, ou qu'on me réponde quelque chose de cette sorte.
Il ne s'agit pas de renier que le privé est politique. Il ne s'agit pas de cacher, de mettre sous silence, et d'autoriser ainsi des espaces hors du monde, où "la magie de l'intime" serait seule loi.
Ce n'est pas moi qui dirai ici, qu'il n'est pas nécessaire, primordial de raconter ce qui se vit dans nos couches. Bien sûr qu'il y a besoin de raconter, qu'il y a besoin de créer des espaces de libération de la parole, qu'il y a besoin de créer des solidarités, qu'il y a besoin de rester vigilantes, etc.
Ce n'est pas de ça dont je parle.
Ce que je veut dire c'est que ça n'a pas non plus à être un sujet publique. (le politique n'est pas nécessairement le publique, il est même à mon sens plus souvent dévoyé par le publique, et à plutôt besoin de collectifs pour se déployer).
Ce que je veux dire c'est que personne n'a à exiger de nous que l'on déballe notre carte d'identité sexuelle.
Ma réserve à ça, à la limite, c'est que dans des groupes, dans des collectifs, j'aime connaître les liens entre les personnes présentes, j'aime une certaine transparence sur le sujet, car de fait ça vient jouer des trucs de pouvoir au sein du groupe, au sein du collectif. Mais c'est un cas particulier de gens qui ont des choses à vivre ensemble.
En revanche je n'ai pas à déballer obligatoirement ma vie intime à mon voisin, mon boucher, mon conseiller pôle emploi, ma famille, etc.
Et qu'il y ai 'du sexe' au non entre moi et mes ami·e·s ne regarde que moi et les personnes à qui j'ai envie/besoin de le raconter, et les personnes à qui mes partenaires ont envie/besoin de le raconter.
J'estime n'avoir aucun droit de regard sur à qui mes partenaires racontent. Mais j'estime avoir aussi, moi-même, le droit de taire ou raconter à qui je veux.
Voilà, j'espère que c'est plus clair.
Le privé est politique, mais n'a pas à être publique.
Cette nuance me semble importante. Sans quoi on s'emmêle les pinceaux et on ne sort jamais des catégories normées.
Discussion : La NRE, vous connaissez ? Si oui, ça se passe comment concrètement ?
artichaut
le lundi 20 janvier 2025 à 23h19
Intermittent
Tu as bien de la chance parce que ce n'est pas ce qu'on lit ici quand le polyamour débarque dans un couple monogame .....
Ben du coup, ce n'est pas de la chance. C'est juste que je ne vis pas dans un couple monogame.
Discussion : Du polyamour à la coparentalité
artichaut
le lundi 20 janvier 2025 à 23h17
BBornotBB
J'ai notamment pu lui demander (à lui) ce que ça lui ferait d'envisager que je sois le géniteur, et ce qui le gênerait éventuellement là-dedans. Ce n'est pas son option de départ mais il ne serait pas 100% bloqué.
…et si vous arrêtiez tous les deux/trois de vous protéger ? de manière à ne pas savoir qui sera le géniteur.
…et si l'un était le géniteur, et l'autre celui qui reconnaît l'enfant à la mairie ?
…et si
Il y a possiblement plein de cas de figure que l'on n'envisage même pas.
Discussion : [Lexique] Amitié — définition(s) —
artichaut
le lundi 20 janvier 2025 à 20h02
Alabama
Je dois dire que je suis un peu perdue entre tous les fils que tu as ouvert sur le sujet de l'amitié, et je ne sais pas bien où écrire quoi XD
Te prend pas trop le chou, et écrit où ça te fait envie…
J'essaie de ranger ma vie et mes idées. Mais c'est pas obligé de me suivre.
Discussion : L'effet domino (ou la réaction en chaîne, ou les ruptures en cascade, … )
artichaut
le lundi 20 janvier 2025 à 19h57
Comment nommer — autrement que par la négative — cet effet domino inversé ? :
Une nouvelle relation entraîne parfois d'autres nouvelles relations…
et/ou réactive réintensifie le lien (ou la sexualité) dans la/les relation/s existente/s.
Discussion : La NRE, vous connaissez ? Si oui, ça se passe comment concrètement ?
artichaut
le lundi 20 janvier 2025 à 19h56
Tiao88
Vu que c'est (du moins en partie) un cocktail chimique et hormonal que notre cerveau (ou autre partie de notre corps) nous envoie, je doute qu'on ait un quelconque levier d'action là dessus.
J'ai tendance à penser que chimique ou pas chimique — tout comme le désir —, ça n'en est pas moins construit, donc on a du pouvoir dessus.
Tiao88
J'ai connu un attachement fort et un emballement mais au contraire, cela m'a fait un peu réinvestir ma relation historique. Certes un peu par culpabilité mais aussi ça m'a donné une espèce de coup de fouet qui m'a fait réaliser que même s'il y avait des soucis à régler (et au moins un autre à venir) je tenais à cette relation et j'avais envie d'y vivre plein de choses.
Oui, ça me fait penser à l'effet domino inversé : une nouvelle relation entraîne d'autres nouvelles relations et/ou réactive réintensifie le lien (ou la sexualité) dans les relations existentes. C'est souvent, ce que je vis personnellement.
Discussion : Du polyamour à la coparentalité
artichaut
le lundi 20 janvier 2025 à 19h28
BBornotBB
- nous nous sommes vus récemment pour discuter de toutes ces questions, mais j'ai appris qu'ils s'étaient déjà engagés à 2 dans le processus de conception du bébé avant même cette rencontre : je me suis senti trahi par cette anticipation, car j'ai eu l'impression que la décision était déjà prise de leur côté et que je n'étais consulté que pour la forme.
Oui, ça ne commence pas de la meilleure manière…
Tu aurais eu envie que ça se passe autrement. C'est important de le dire, et voir comment c'est reçu (par les deux autres personnes concernées, …et je dirais presque surtout… par lui)
Est-ce que c'est possible de revenir en arrière sur ça, et prendre vraiment une décision à trois ??
Si non, ça me semble un très très mauvais présage, et un indice sur comment ça se passera inéluctablement ensuite. Et mon conseil serait de fuir absolument. En tout cas refuser ce faux pacte parental à trois.
Si oui, et que c'est vraiment quelque chose de souhaité (une fois compris le sentiment de trahison que ça te provoque), alors ça peut être joyeux. Et tout redevient possible.
BBornotBB
J'ai pourtant conscience d'arriver à un âge où il serait préférable de ne plus trop tarder à me la poser (…) je sens que j'aurais eu besoin de plus de temps pour me positionner à ce sujet, et cette demande me met dans une situation de précipitation.
Ça me semble dommage, mais pas insurmontable
BBornotBB
relégation (…) symbolique (choix du prénom, nom de famille, etc.).
Pourquoi cela serait-il pensé à deux, et pas à trois ?
BBornotBB
Cette situation d'être "co-père non géniteur" pourrait à la fois constituer un bon compromis pour moi pour avoir malgré tout un rôle parental au vu de ma difficulté actuelle à m'engager pleinement dans une parentalité, mais elle implique aussi, d'un point de vue plus existentiel sur le long terme, que je renoncerais probablement à la possibilité d'être un père-géniteur
Pourquoi ? On ne sait jamais ce que nous réserve la vie…
BBornotBB
et aller vivre dans une ville qui ne me plait pas "juste" pour répondre à une envie de second enfant qui, dans le fond, n'est pas de mon initiative).
Là pour moi est le noeud du problème.
BBornotBB
je suis sensible à l'argument que, si ma compagne n'a pas de 2e enfant, elle en gardera un regret qui la rendra triste peut-être tout le reste de sa vie.
Et toi, tu aurais envie d'un enfant avec elle ? (et avec eux)
La question me semble importante.
Discussion : Revalorisons l'amitié, les amitiés, le lien dit amical.
artichaut
le vendredi 10 janvier 2025 à 15h40
En soi, oui, je suis archi d'accord avec toi @MPB, il faut d'abord tuer le Goliath. Car c'est ça qui nous à tous et toutes mises dedans.
Mais ces temps-ci j'en ai marre de tuer le Goliath, marre de tout définir en négatif (la non-exclusivité, la non-monogamie, le non-capitalisme).
J'ai envie d'inventer, de réinventer, d'autres possibles désirables… positivement
et accesibles tout de suite, ici et maintenant (sans attendre ni grand soir, ni paradis)
et qui ne soient pas accesible qu'à une élite, un milieu élististe de personnes capables de se déconstruire.
Alors j'ai envie de me ré-emparer de mots simples et que tout le monde connaît, et de décaler un peu, d'élargir (comme nos zones de confort) son champ d'application.
*
Je ne suis plus polyamoureux, j'ai des ami·e·s. Des ami·e·s intimes, des amitiés importantes. Et ce qu'on fait éventuellement de nos sexes ne regardent que nous. Ce n'est plus un sujet.
Le sujet c'est ce qu'on fait de nos vies affectives. De nos affects. De nos vies au sens large.
Discussion : Après la phase passionnelle : descente en enfers ou montée en maturité ?
artichaut
le vendredi 10 janvier 2025 à 15h30
À propos de phase passionnelle et de NRE je signale ce fil générique : La NRE, vous connaissez ?
et ce post, où je recense des liens vers d'autres pages sur le sujet.
Discussion : La NRE, vous connaissez ? Si oui, ça se passe comment concrètement ?
artichaut
le vendredi 10 janvier 2025 à 15h23
Pour moi la NRE c'est du mensonge.
Du mensonge à soi et à l'autre.
Du mensonge socialement admis (un peu comme le Père Noël ou la petite souris, mais pour adulte cette fois, donc sans doute une continuïté de ça) mais qui n'en est pas moins du mensonge.
C'est (vouloir) croire que le monde est beau. Que l'on est une personne exceptionnelle. C'est, en début de relation, refuser de voir les warnings que l'autre pourtant nous allume, oublier que l'humain est faillible.
C'est vouloir croire, y croire.
C'est jouer faux : se mater dans la glace 4 fois avant le rendez-vous, faire gaffe à comment on s'habille (non pas pour se faire plaisir ou faire plaisir à l'autre, mais pour ne pas se montrer sous un mauvais jour).
C'est surjouer la rencontre.
C'est s'étonner des mille ressemblances/coïncidences dans nos vies. C'est comme rencontrer son double, un miroir de soi-même qui ne nous renvoie que les meilleures partie de nous-même.
C'est s'aimer soi à nouveau.
Concrètement c'est un emballement disproportionné (qui dure de 3h à 3 mois, voire 3 ans disent certains…), qui nous obnubile la tête et le corps. Emballement émotionnel, intellectuel, sentimental. La tête en feu, le corps qui se réveille.
Tout le reste tend à disparaître, ou est mit en sourdine.
C'est un peu la phrase de Lamartine « Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé. » Mais c'est étrange on vit le manque alors même qu'on rencontre quelqu'un.
Soit qu'on anticipe le manque futur, soit que la rencontre semble si incroyable qu'une seconde sans voir l'autre nous paraît cruelle, soit plus vraisemblablement que ça vient toucher et activer un endroit, que dis-je, un continent de manque, LE continent du manque chez nous (et toutes les blessures associés : abandon, manque d'estime de soi & co).
Un coup de projecteur qui permet d'oublier, pour un temps, l'obscurité du monde.
Concrétement encore, c'est les papillons dans le ventre (le corps qui se réveille), le cerveau à mille à l'heure, le désir qui monte et les envies qui reviennent. Un appétit soudain pour le monde, la vie.
Mais c'est (comme) une drogue, il y a l'emballement, il y aura la descente.
Et comme la drogue ça peut être addictif. L'envie d'y revenir, quitte à prendre des risques (émotionnels, relationnels…)
*
En soi la NRE c'est de la monogamie (1, 2, 3). Le démarrage des scripts monogames.
Et pourtant, c'est vrai que même dans le monde poly, la NRE est souvent considérée comme normale, acceptable, allant de soi, etc. On ne peut pas lutter contre. Juste attendre que ça passe.
Et tout les dégâts causé au nom de la NRE, idem.
Ça pourrait être remis en question, mais c'est s'attaquer à un gros, très gros morceau de la monogamie réflexe, et aux parts les plus vulnérables de nos êtres : de nos proches, voire de nous-même.
Moi aussi, quand c'est l'autre qui la vit, j'attends que ça passe.
Quant à moi je l'ai vécue, mais j'aime pas trop ça. Enfin, j'ai aimé ça sur le moment, les permières fois. C'est même Whaouuu. Mais avec le temps ça me laisse un goût amer, et ça ne me donne pas envie d'y retoucher.
J'aime pas les mensonges.
Et je n'ai jamais été trop attiré par les drogues…
Discussion : Culpabilité, NRE etc.
artichaut
le vendredi 10 janvier 2025 à 14h48
À propos de NRE je signale ce fil générique : La NRE, vous connaissez ?
et ce post, où je recense des liens vers d'autres pages sur le sujet.
Discussion : Polyamoureuse, phobique de l'engagement ou difficulté à vivre une sexualité épanouie en dehors de la phase passionnelle ?
artichaut
le vendredi 10 janvier 2025 à 14h48
À propos de phase passionnelle et de NRE je signale ce fil générique : La NRE, vous connaissez ?
et ce post, où je recense des liens vers d'autres pages sur le sujet.
Discussion : Phase passionnelle et polyamour
artichaut
le vendredi 10 janvier 2025 à 14h47
À propos de phase passionnelle et de NRE je signale ce fil générique : La NRE, vous connaissez ?
et ce post, où je recense des liens vers d'autres pages sur le sujet.
Discussion : Durée de la phase passionnelle - retour d'expérience
artichaut
le vendredi 10 janvier 2025 à 14h45
À propos de phase passionnelle et de NRE je signale ce fil générique : La NRE, vous connaissez ?
et ce post, où je recense des liens vers d'autres pages.
Discussion : NRE destructrice, engagement + ERE (Energie de relation existante)
artichaut
le vendredi 10 janvier 2025 à 14h41
À propos de NRE je signale ce fil générique : La NRE, vous connaissez ?
et ce post, où je recense des liens vers d'autres pages sur le sujet.
Discussion : Revalorisons l'amitié, les amitiés, le lien dit amical.
artichaut
le vendredi 10 janvier 2025 à 13h52
J'ai envie de ramener ici quelque chose que @Alabama à dit sur un autre fil :
Alabama
Je suis ok de m'engager à certaines choses en "amitié" que beaucoup de gens réservent au couple (ex: prévenir de mes dates de vacances, échanger des nouvelles régulièrement, discuter des modalités de relation...)
Voilà quelque chose de très important pour moi. En amitié, je fait de la meta-relation : j'aime discuter des modalités de la relation, nommer ce qui se vit, mettre des mots sur les choses, être explicite, discuter de nos besoins dans la relation, se parler de nos jalousies (ne pas faire comme si ça n'existait pas en amitié), etc.
J'aime aussi que la relation soit incarnée, ne soit pas une relation_sans_corps. Qu'il puisse y avoir du tactile, de la tendresse, idéalement de la co-nudité (et même pourquoi pas de la sensualité ou du sexe, parfois). Des co-dodos aussi, pourquoi pas.
Bref dans revaloriser l'amitié, il y a aussi cela : venir y mettre des choses, que par habitude (ou norme sociale) on réserve au couple.
Discussion : [Lexique] Amitié — définition(s) —
artichaut
le vendredi 10 janvier 2025 à 13h42
MPB
Et pour ma part, je me rends compte que les frontières entre amitié et amour sont bien plus poreuses que je ne le pense, à tel point que je considère qu'en fait, nos rapports avec tous les gens qui nous entourent ne sont que de l'amour, sous différentes formes.
(…)
D'ailleurs, beaucoup de gens disent parfois "mon mari est aussi mon meilleur ami", dans cette dimension de "confident".
Oui,
il y a souvent de l'amitié dans ce que les gens nomment relation_amoureuse_de_couple. Pas au début, mais au bout d'un moment. Et c'est souvent le plus beau. Mais alors pourquoi en passer par l'amour-amoureux ? Allons directement au plus beau !
il y a de l'amour dans ce que les gens nomment amitié (ou parentalité, ou etc) du moins quand elle est suffisamment développée et assumée/revendiquée.
Les concepts gagnent à être poreux.
Ça pourrait se traduire dans la définition.
Amitié : forme d'amour… etc