Polyamour.info

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le kremlin-bicêtre (France)

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le vendredi 23 novembre 2018 à 15h25

Tout à fait d'accord avec toi @bonheur.
Comme souvent d'ailleurs, tes propos font mouche chez moi ;-)

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le vendredi 23 novembre 2018 à 09h53

J'ai mis du temps à bien tous vous lire, la digestion est passée !
Je crois que l'on oublie l'essentiel : nous sommes des adultes, libres d'exprimer ce que l'on ressent et d'écouter l'autre avec empathie et bienveillance. Et d'accorder nos violons en fonction de soi et de l'autre, en faisant peut-être des compromis. Je crois vraiment qu'il ne faut surtout pas être péremptoire et définitif dans sa prise de décision.
Je prends mon cas : cela fait un peu plus d'une semaine que je me renseigne sur le polyamour, que je me documente, que j'échange, que je discute avec mon amoureux, et en aucun cas je ne me sens apte à prendre une décision sur le vif (sachant que mes émotions fluctuent en ce moment charnière) qui aurait des conséquences sur nos deux vies et la vie de nos enfants. Nous sommes attentifs l'un à l'autre et nous essayons de nous entendre et nous comprendre.
De mon côté : je lui fais part de mon constat que si sa relation implique une intimité charnelle, sexuelle, ça me ferait très mal et me brouillerait l'esprit car en ce moment je suis en plein bouillonnement émotionnel et intellectuel et je souhaite vraiment avancer et prendre une décision avec toute ma tête. Je ne suis pas suffisamment bien dans mes bottes pour accepter pleinement le polyamour, mais j'y travaille. Et justement j'y travaille pour être prochainement capable d'accepter.
De son côté : il me fait part de son constat qu'il se sent au plus profond de son être polyamoureux et qu'il ne veut pas que l'on se quitte. ll souhaite pour lui et pour moi bonheur amour et épanouissement personnel. Et donc en filigrane son constat est que si j'accepte sa relation parallèle, notre couple perdure, mais si je ne peux accepter, ça sent le roussi.
La confrontation de nos constats et de nos ressentis entraîne donc discussions, argumentations, prises de position, compromissions. Car nous sommes deux individus avec des opinions, des sentiments, deux adultes bienveillants qui s'écoutent et sont capables de se remettre en question. Et qui ont envie d'avancer ensemble et de s'aider.
Ca me semble être ça l'important.

Message modifié par son auteur il y a 7 ans.

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le mercredi 21 novembre 2018 à 21h38

Tout ça donne matière à réfléchir.
Je conçois parfaitement que l'amitié peut être vue comme une forme d'amour, car c'est l'entente spéciale, le temps investi, les sentiments, la fidélité qui en font une relation forte et unique. Je crois d'ailleurs que je serais triste qu'un(e) très bon(ne) ami(e) avec le/la-quelle je partage une occupation exclusive (un truc à nous comme un jeu qu'on joue à deux) se mette à partager cette même occupation avec un(e) autre. De la même façon, j'aurais aimé penser que le sexe que je partage avec mon compagnon est notre petit truc à nous. En plus, pour moi cela implique une telle intimité, c'est se mettre à nu devant l'autre et donc offrir et recevoir la facette la plus intime de soi et de l'autre.
Je crois aussi que ce qui est le plus douloureux lorsqu'on envisage que son partenaire vit une relation intime avec quelqu'un d'autre, c'est la projection. Se questionner sur la façon dont il se comporte avec l'autre dans un tel moment où on ne réfléchit plus, on se laisse aller totalement. Est-ce la même façon qu'avec moi ? Est-il lui ou une autre facette de lui ? Comment me sentir encore unique à ses yeux et à son corps quand on fait l'amour alors que ce n'est plus notre truc à nous ?

Message modifié par son auteur il y a 7 ans.

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le mercredi 21 novembre 2018 à 14h50

@Caoline
Merci de partager ton point de vue, c'est sûr que chacun a son ressenti.
Tu me demandes : "Imagines tu pouvoir ne pas partager d'intimité avec quelqu'un que tu aimes, parce que quelqu'un d'autre te l'interdit ? " Franchement, je ne pourrais pas coucher avec l'autre personne si je sais que ça fait souffrir mon compagnon. Je préfèrerais attendre qu'il soit en mesure d'accepter.

Message modifié par son auteur il y a 7 ans.

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le mercredi 21 novembre 2018 à 14h43

@Caoline
Mais si je ne suis pas capable d'accepter pour l'instant car c'est trop douloureux et ça pollue ma réflexion ? Je dois accepter à contre-coeur et souffrir et stagner dans ma souffrance ?

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le mercredi 21 novembre 2018 à 14h22

@bonheur " le brutal est mauvais, il faudra laisser le temps au temps"
--> complètement d'accord !

A ce propos, la règle de base que j'avais demandé de respecter à mon compagnon et que je croyais acceptée nous a valu d'âpres discussions et luttes verbales. Le fait que je ne consente pas à ce qu'il ait des relations sexuelles avec son amie (alors que je consens à ce qu'ils se voient) lui hérisse le poil. Il se sent atteint dans ses libertés, il voudrait une liberté totale et du coup ne pas me dire ce qu'il fait ou pas car il a bien entendu que je ne suis pas capable d'encaisser qu'il ait des relations intimes avec une autre actuellement.
De mon côté, je veux repartir sur des bases saines et que l'on soient transparents. Mais j'ai besoin de digérer tout ça avant de prendre une quelconque décision quant à la tournure de notre couple.
Alors, et je sais que personne ne peut me donner LA vérité mais je souhaite juste confronter quelques avis, quelle serait la base la plus pertinente dans l'état actuel de notre couple (ou de tout couple en ébauche d'une mutation mono->poly)?
Je propose transparence et une seule contrainte qui ne tolère pas le sexe en dehors de notre couple pour l'instant (c'est vraiment un garde-fou pour moi).
Il propose de partir directement sur des bases de non-exclusivité et liberté totale (puisque "il faut bien se lancer et tester pour savoir si ça convient ou pas"), alors que je ne suis même pas en mesure d'accepter puisque je n'y ai pas suffisamment réfléchi et je ne sais pas ce que je peux/veux tolérer. J'aimerais digérer, faire partir ma douleur, et reprendre consistance avant d'y réfléchir sérieusement.
Vos avis ?

Message modifié par son auteur il y a 7 ans.

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le lundi 19 novembre 2018 à 14h53

"Il y a toujours un décalage entre notre imaginaire et la vie"
Ca me parle beaucoup, je suis très rêveuse et mes amis disent de moi que je m'accommode de la réalité...

J'ai beaucoup à retenir de ce que tu me dis, et notamment l'impermanence de la vie, se laisser à divaguer, se donner la possibilité d'être aventureuse, la vertu du questionnement (mais pas de la quête aux réponses à tout prix), et vivre. Je vais essayer d'arrêter de m'épuiser à chercher réponses à tout :-) et continuer dans ma démarche, ma remise en question, mon long chemin vers une vie amoureuse plus saine et plus légère... sans me sentir contrainte. C'est vrai qu'actuellement j'ai l'impression d'être au pied du mur, de ne pas avoir trop de choix... Mais j'ai envie d'être bien dans ma vie et de ré-inventer mon couple.
J'aimerais me sentir autant altruiste pour mon compagnon qu'il ne l'est pour moi, dans le sens où il a sincèrement envie que je sois heureuse dans ma vie (avec lui, avec d'autres, comme je l'entends). Une jour peut-être me réjouirais-je de son bonheur et de sa plénitude amoureuse, avec moi, avec une/des autre(s) personne(s).

"En quoi, le fait qu'un amour soit simultané au vôtre est différent ?"
J'y réponds quand même :-D Bon c'est classique, j'ai peur que cette nouvelle histoire (je n'arrive pas à la qualifier d'amour c'est encore trop dur...) ne prenne la place de notre histoire à nous.. de passer au second plan... Mais ça c'est un travail à faire sur moi, et j'y travaille :-)

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le lundi 19 novembre 2018 à 11h42

Merci de partager ton histoire avec moi @bonheur. Je suis bien d'accord avec toi, un témoignage n'est pas une vérité, mais lorsqu'on se sent perdu cela peut aiguiller.
A l'instar de ton mari, j'ai l'impression d'être en deuil de ce qu'était mon couple (deuil de la monogamie donc) et de faire face à des émotions douloureuses comme la peur de ne pas y arriver et la peur de l'abandon, c'est vrai.
Tu as bien raison d'insister sur le fait qu'une transition se fait dans le temps. Dans ma souffrance j'ai envie d'aller vite pour me reconstruire moi-même et renouveler mon couple. J'ai l'impression d'étouffer et d'avancer dans le noir... Patience, patience et travail....
Je vais lire, discuter, me faire du bien et avancer !
Avec l'accompagnement et le soutien de mon compagnon, j'espère que l'on réussira à créer de belles choses.

Ce forum est vraiment très précieux, c'est encourageant de constater qu'autour de nous, existent de belles histoires, de belles évolutions, de belles amours, et c'est rassurant que, comme tu le dis, un couple mono-poly peut perdurer merveilleusement.

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le lundi 19 novembre 2018 à 10h35

Merci bonheur pour ce rappel. Je suis nouvelle sur ce forum et j’ai passé une semaine à décortiquer les messages échangés (ceux qui me parlaient le plus évidemment), à intégrer les concepts autour des amours plurielles, et évidemment je ne peux qu’adhérer à la transparence, l’honnêteté, la franchise et la communication dans un couple. Le respect des libertés m’est important mais j’y mets néanmoins des limites, qui peut-être se modifieront dans le temps. J’y travaille.
Mais comme toujours entre théorie et pratique, il y a un fossé... Mon histoire je l’ai racontée ici , je ne vais pas la répéter, juste pour résumer : je suis en couple depuis 13 ans, nous ne vivons pas ensemble, nous avons deux petits garçons (3 ans et 6 mois). Mon conjoint me parle beaucoup de son désir de liberté (amicale, sentimentale, sexuelle) et de transparence dans notre couple. Il a une relation avec une femme depuis 9 mois, qu’il voit quelques fois par mois. Il souhaite que nous puissions envisager notre vie en tant que deux polyamoureux ou polyacceptants, car il ne se voit pas vivre autrement et il ne veut plus me mentir. Il me veut dans sa vie, toujours, mais il veut aussi pouvoir expérimenter les rencontres que la vie sème sur notre chemin (en l’occurence et maintenant : cette nouvelle relation).

Pour m’aider dans ma réflexion et mon évolution, j’aimerais vraiment avoir des témoignages de personnes qui sont passées de mono à poly-acceptant/-amoureux. Comment avez-vous fait ? Du fait de tout se dire, on doit donc supporter la réalité de la non-exclusivité.... Y a-t-il eu de la casse ? Comment avez-vous surmonté la jalousie ?
Et le plus important (si cela vous est arrivé) : comment avez-vous surmonté la blessure de la tromperie (il a commencé à la fréquenter et à passer des nuits avec elle alors que j’étais enceinte, et est partie la rejoindre deux jours en vacances alors que je luis avais dit que s’il partait pour retrouver qq’un ça me ferait souffrir...)

Par avance merci de votre aide, et désolée si mon post vous semble décalé par rapport à l’initiative initiale de bonheur.

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Discussion : Comment accepter le polyamour de mon compagnon ? Comment faire face à la jalousie ?

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Tempete

le samedi 17 novembre 2018 à 15h50

Bonjour à tous,

Je me décide à vous écrire aujourd'hui car je ne sais pas comment faire face à ce qui m'arrive et j'ai un milliard de questions à vous poser.
Ce qui suit est un énième témoignage d'une personne confortée dans sa vie conventionnelle de couple exclusif et qui se retrouve dans la tourmente face à l'évidence de non-exclusivité de son compagnon.

Avec A. nous sommes ensemble depuis treize ans, et nous constituons un couple assez peu commun car nous n'avons vécu sous le même toit qu'une année. Nous avons vécu dans deux pays différents pendant 7 ans, en nous voyant très souvent, et quand nous nous sommes retrouvés dans le même pays, nous avons décidé de construire une famille, nous avons deux beaux petits garçons, et nous ne vivons pas ensemble. Malgré les années, nous sommes toujours amoureux, nous nous désirons, et nous nous amusons. La plupart du temps.
Il y a un peu plus de deux ans, quelques semaines après la naissance de notre premier enfant, A. m'a fait part de son mal-être et de sa nécessité de vivre seul. Nous nous sommes donc séparés, et pas à pas, et vu l'amour fort qui nous unit, nous nous sommes rapprochés et sommes restés en couple. C'est aussi à cette époque qu'il m'a parlé de son besoin fort de liberté et de non-exclusivité. Étant dans un état émotionnel et physique éprouvé, je n'ai pas réussi à l'entendre, j'étais une jeune maman (dans le sens où mon bébé n'avait que 8 mois à ce moment, j'avais 39 ans) et je suis entrée dans un déni total, et avec la vie personnelle, familiale, professionnelle qui continue j'ai occulté son besoin de réponse qui sous-entendait un gros travail de remise en question de ma part.
L'année suivante j'ai réalisé qu'il m'avait trompée brièvement, nouveau coup de poignard dans mon petit coeur, et à nouveau déni et enfouissement du problème. Je lui avais toujours dit que j'étais très réaliste, et que je savais que la vie réserve des rencontres, et que dérapages il peut y avoir. Mais quand ça nous arrive, c'est un cataclysme... Dans la douleur, j'avais néanmoins consenti à lui dire que si jamais -et je ne le souhaitais pas - il rencontrait quelqu'un et que ça dérapait, je ne voulais pas le savoir, je ne voulais pas que ce soit sur notre lieu de travail (nous travaillons au même endroit, mais pas dans les mêmes bâtiments), et je ne voulais en aucun cas que ça soit une intrusion dans ma vie. A l'évidence il ne m'a pas écoutée (ou il a écouté ce qui l'arrangeait - ce qu'il a depuis reconnu), car il y a dix jours je me rends compte qu'il a une histoire avec une collègue et qu'elle est venu chez lui (s'asseoir à ma place, dormir à ma place... pour moi c'est intrusif car je vis aussi dans sa maison).
Pour résumer, ils se sont vus en mars dernier et ont passé la nuit ensemble alors que j'étais enceinte de 5 mois de notre deuxième enfant (il me dit que ça n'a rien à voir avec ma grossesse, mais je pense que la frustration sexuelle a du jouer pour quelque chose). Ils se voient à peu près une à deux fois par mois, jamais sur le lieu de travail, elle a elle-même un compagnon, elle pensait (car il s'en était persuadé) que j'étais consentante mais que je ne voulais pas être au courant, ce qui la rassurait car elle ne voulait pas que leur relation épisodique détruise quoi que ce soit.
Ce qui m'est douloureux c'est qu'il tient à elle et qu'il ne veut pas cesser de la voir. C'est qu'il partage des choses intimes avec elle, c'est son amie, sa confidente et sa maîtresse.

Ce que je n'arrive pas à comprendre ni à accepter :
- comment a-t-il pu s'investir dans une relation sentimentale et intime alors que j'étais enceinte et donc vulnérable ? Alors qu'il savait que cela me détruirait ? Et qu'il a poursuivi alors que nous avions un magnifique petit bébé, que c'était bouleversant, et que c'est un moment de la vie où on a envie d'être dans un cocon avec son amoureux et ses bébés ?
- il est parti en vacances "seul" pendant une semaine en juillet et en a profité pour la rejoindre deux jours alors que je lui ai dit à plusieurs reprises que je me doutais qu'il ne serait pas seul et que je ne voulais pas, que je ne supporterai pas, que je vivrai un calvaire pendant tout l'été... il ne m'a pas écoutée... ça ça ne passe vraiment pas...
- il est extrêmement fatigué (et moi aussi) car nous avons deux enfants en bas âge, et je me rends compte que les moments où il insistait pour rester se reposer chez lui, et que les lendemains il se plaignait de fatigue, mal de dos, que sais-je... en fait il la voyait.

J'avoue, et j'ai beau lutter, je suis jalouse de la relation qu'il a tissé avec elle et de l'intimité qu'ils partagent. Je les imagine ensemble chez lui et j'en souffre. Je l'imagine dormir en la tenant dans ses bras et j'en souffre. Je l'imagine lui dire les mêmes choses qu'à moi et j'en souffre.
Lui me rassure autant qu'il peut : je suis son amoureuse, il m'aime intensément, me respecte, m'admire, me désire, compte bien me désirer toute sa vie, vieillir avec moi, il adore notre vie de couple et notre vie de parents et il espère que le mode de vie non-exclusif qu'il me propose nous permettra d'être heureux ensemble toujours... Je trouve ça beau, je l'aime et ai envie de la même chose, mais, et c'est un gros mais, je ne suis absolument pas sûre de réussir à accepter ce qu'il me demande... Je ne sais pas si je peux vivre dans la non-exclusivité. Alors bien sûr, j'ai aussi de mon côté des coups de coeur, des crush pour d'autres personnes, mais ça reste du jeu de séduction, ça ne va pas bien loin, je ne veux pas plus. Maintenant, je me sens tellement blessée, et je trouve notre couple si injustement déséquilibré, que je n'ai qu'envie de vengeance et de coucher avec n'importe qui. Ce qui serait destructeur pour moi je pense, j'en ai conscience. Je suis complètement perdue, est-ce que la seule façon d'accepter ce qu'il me propose, c'est que je me trouve un ami/amant pour rétablir un certain équilibre ? Mais en suis-je seulement capable ? Et je sais que la véritable question c'est : qu'est-ce que je veux vraiment ? à vrai dire je n'en sais rien.

Donc pour l'instant, et après les crises et les colères et les pleurs et les "je te quitte", et les "mais comment tu as pu faire ça???", il y a des moments d'accalmie, de forte excitation sexuelle aussi j'avoue, mais je ne cède pas, j'ai envie de le tenir un peu loin pour l'instant (certainement pour le punir un peu. et en plus ça l'excite, donc...). Bref, nous avons convenu que pendant que passe mon effondrement et mon long chemin de reconstruction personnelle, je consens à ce qu'il la voit mais je ne tolérerai pas de sexe entre eux, c'est impossible, je suis trop dévastée ET je n'ai pas encore décidé si j'acceptais tout ça. Donc on attend de se fixer des règles ensemble. J'espère un jour pouvoir l'accepter, car si je n'y arrive pas c'est la rupture et aucun de nous deux ne le désire.

A. veut m'aider dans cette quête de l'acceptation des amours plurielles, on se parle maintenant énormément (par le passé c'est vrai qu'il y a eu beaucoup de non-dits pour ne pas blesser l'autre ou le faire fuir, haha), il m'a donné de la lecture, nous allons participé à un café-poly prochainement, je vais voir un psy la semaine prochaine...

Je sais que ce sont des questions classiques, mais vraiment j'aimerais savoir :
Comment faites-vous pour concilier vos histoires amoureuses ? Comment cela n'impacte pas l'autre personne ? Comment réussissez-vous à vous investir sentimentalement et charnellement avec une autre personne ?
Et pour celles et ceux qui ont accepté la non-exclusivité imposée par leur partenaire : comment avez-vous fait ? Comment avez-vous retrouvé confiance en vous ? En l'autre ? Comment ne pas se sentir lésé, blessé, touché, jaloux... ? Avez-vous du coup recherché une liaison amoureuse parallèle ?

Merci pour l'existence de ce forum et pour vos réponses que j'attends avec Impatience !

Message modifié par son auteur il y a 7 ans.

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