Polyamour.info

Alcaloide
Elle réalise parfaitement ma souffrance actuelle mais elle a l'air de penser qu'il suffit qu'elle me dise qu'elle m'aime et que je serais toujours l'amour de sa vie pour que je me sente mieux.

Qu'aimerais-tu qu'elle fasse ou dise de plus ? Tu penses qu'elle est sincère ? Quel est son degré d'empathie en général ? (nous n'avons pas tous la même empathie, ou la même façon de dévoiler notre empathie)
Elle dit cela pour que tu ailles mieux ou parce que ça vient du plus profond d'elle-même ?

Encore une fois, des questions pour toi, pas pour que je valide ou non tes réponses. J'alimente ta réflexion individuelle.

Alcaloide
Le seul compromis que j'ai obtenu est qu'elle continue à le voir comme un ami, donc plus de sexe sauf si elle sent que la relation s'étiole.

Leur amitié n'était pas dérangeante ? Donc, si la situation revient comme avant elle pense que ça résout la situation (le hic, c'est que tu n'as plus confiance en elle).

Si elle sent que quelle relation s'étiole ? La vôtre ?

Alcaloide
Ce qui ne me convient pas du tout, le début de cette relation est basée sur le mensonge, comment croire qu'elle respectera cet engagement ?

Ca c'est le gros morceau. Retrouver une confiance et croire enfin qu'il y a de la transparence et un vrai climat de discussion (consensus possible ?)

Message modifié par son auteur il y a 3 ans.

Du coup @Alcaloide, tu pourras lui exprimer ta vision de l'amour, du polyamour et l'informer que ce qu'elle vit n'en n'est pas.

Tu es adulte, et tu as ton champ de réflexion. Le témoignage de @CamRog intègre une notion importante. Ce n'est pas parce que j'ai des difficultés avec cette notion (qui n'en n'ai pas pour ceux-celles qui y sont confrontés) que j'ai raison.

Sans doute parce que initialement, amoureuse ou non, je fuis l'inconstance et l'instabilité. Aussi, je ne vivrai jamais dans un climat de non-dit, mensonge et etc. J'ai peut être ce "lanceur d'alerte automatique" qui s'active en moi.

Tu l'aimes, alors respecte là. Et si tu n'obtiens pas l'inverse, agit en conséquence. Pour info, une NRE peut durer largement plus de quelques mois.

Je trouve dommage que tu viennes ici aujourd'hui. Plus tôt aurait sans doute été mieux (peut-être ?). Il s'agit aujourd'hui du présent. Le questionnement "si c'était à refaire ?" peut être intéressant pour une introspection. Ca permet de mettre en lumière ce que l'on a aimé, ou pas aimé, ou on ne sait pas trop.

En dehors de ta femme et de votre histoire, le polyamour, as-tu envie d'en savoir davantage ? Si oui, voici un lien sur des livres qui traitent du sujet (et des avis)
/discussion/-bRf-/-Livre-elaboration-d-une-Bibliog...

Sache que d'une manière générale je n'impose ni ma présence ni mes propos. Et oui, il arrive qu'il n'aille dans le sens de ce que l'on veut entendre. Après, mes mots ne sont que miens et je ne détiens aucune vérité absolue. Juste j'ai été complètement paumée lorsque j'ai découvert mon amour pour un autre homme que mon chéri de vie, certains poly en devenir, souffre aussi de la situation. Et crois moi, si ta femme ne se considère pas comme un monstre, alors tant mieux pour elle. Je suppose qu'entre deux extrêmes, le juste milieu est délicat à trouver. Je suis une éternelle optimiste qui croit en l'humain, malgré ses failles.

Qui a parlé de polyamour dans votre couple @Alcaloide ? C'est elle ?
C'est important pour moi, pour la réflexion que je me fais, et qui n'est certainement pas pertinente à 100%, de votre situation.
Je passe sur le mot "toxique" qui sort par les naseaux tellement il est utilisé souvent pour tout et n'importe quoi (enfin pour dire que l'on ne conçoit pas soi même). Une personne vraiment toxique ça peut exister. C'est rare. Et surtout c'est permanent, je dirais, chez ses personnes. Or si elle était toxique, je crois que le révélateur ne serait pas cette histoire.

Elle vit et oui, une femme peut vouloir être heureuse et se sentir vivante. Elle prend sa part de bonheur que la vie lui offre. Et non, ce n'est pas en soi du polyamour. D'ailleurs, pourquoi venir ici, sur ce forum précisément, @Alcaloide ?

Ce qui me frappe un peu, dans les réactions, c'est cette façon que tu laisses des inconnus quasiment insulter la femme que tu aimes. J'avoue que ça me laisse perplexe. Je suppose que c'est parce que tu es paumé, toi aussi, dans la situation. Perso, je n'aime pas que l'on s'en prenne à moi et que l'on me juge. Je sais que si on s'en prend à mes amours, je peux devenir méchante, vraiment.

Juste pour l'interrogation, pas pour moi, mais plus pour ta réflexion personnelle (autrement dit je me fous de ta réponse) : ça ne te fais rien tout ce qui a été balancé sur ta femme, ici ? Tu accuse réception et peut être tu applaudis ?

Le fait est que si l'un ou l'autre (ou les deux) sont dans l'optique de compter les points ou d'un règlement de compte... je laisse imaginer. Sortir de l'aspect jugement et se concentrer sur le côté "comment l'aimer sans la détruire ? me semble judicieux. Autrement dit, sortir de qui est fautif ou pas.

Elle exprime un ressenti qui va en défaveur de ta "liberté". Ben c'est son ressenti. Après, elle ne te possède pas non plus. Ce que je peux dire aussi, c'est que ce n'est pas forcément sain, de prendre ta liberté juste pour lui rendre la pareille. Fais le si pour toi, pas pour la "punir" du mal qu'elle te fait.

J'aurai aimé indiqué tout ceci, toutes ces nuances plus tôt, désolée. Après si tu désires que je n'intervienne plus sur ton fil de discussion @Alcaloide, il suffit de me l'indiquer franchement. Il existe une fonction qui permet de se déconnecter d'un fil de discussion, je l'utiliserai.

@lau93 Bravo et merci !
Beaucoup de nuances et de lucidité à mes yeux, dans ton discours.
C'est là que je m'aperçois que mon chéri de vie est merveilleux. Heureusement qu'il a été là pour moi à chaque fois que j'étais paumée, dans le brouillard.
On me demande comment j'ai pu avoir cette évolution, et bien elle s'est fait à deux, dans l'amour.

@Donald. Pour le coup, moi non plus !

Et bien quitte là. Pourquoi venir chercher des solutions.

Aimer une personne que l'on pense nous avoir trahi et nous trahira encore ? Moi je ne pourrai pas.

En revanche, je sais que si j'étais paumée, submergée par un amour "incorrect", je serai en attente de soutien de la personne qui m'aime. Si c'est la façon de venir offrir ton soutien, alors je peux intervenir. Si l'idée c'est juste de venir défouler la hargne ici. Aucun intérêt. Tape dans un coussin, ce sera plus libérateur.

@Donald. Tu as parfaitement le droit de ton opinion. Sauf qu'ici les personnes viennent chercher des infos ou des solutions concernant le polyamour. Pas systématiquement se voir renvoyer dans les dents que les hommes sont des saints et les femmes des ???

Il ne te saute pas aux yeux @Donald que tu n'as qu'une seule version. Et puis, moi ce que je constate, c'est cette façon de parfaitement comprendre dès le départ de quoi il retourne et de poser exactement les interdits qui permettent de couper court à la fois à la situation et à la fois au débat.
Ce n'est pas de l'ouverture, ça. C'est une façon manipulatrice de fermer toute ouverture, judicieusement, sous le manteau, sans en avoir l'air. Passer pour quelqu'un d'ouvert sans l'être.
Et puis, elle est peut-être poly et non "couple libre" façon je fais ce que je veux, du moment que tu ne m'emmerdes pas". Si elle l'était, ben il serait en effet juste cocu (il y en a pleins) et basta. Fin du débat puisque pas de débat. Là le débat est autre, justement. Débat biaisé pour empêcher le bonheur.
Tu veux du virulent @Donald, en voilà. Je préfère habituellement le judicieux de la nuance, mais bon.

@Donald. Ton regard est stéréotypé. Tu considères comme l'amant interventionniste et semeur de troubles. "Ken" ? sérieusement ? ( ou alors j'interprète mal ce mot ).

Si ça se trouve, le mari est ok et les enfants, jouant avec leurs camarades, ne verront même pas son absence.

Faut arrêter de voir le mal partout et de considérer avec tes yeux, le reste du monde.

Alcaloie
Et oui j'ai fortement l'impression d'être cocu.

Es-tu prêt à entendre ce qu'elle veut exprimer ? Il est tellement difficile de dire à quelqu'un qui de toute façon sera contre et ne veut pas entendre la réalité.

Le polyamour n'est pas "je fais ce que je veux et tu fais ce que je veux". D'ailleurs le polyamour n'est pas, d'après moi, une question de liberté ou de réciprocité. C'est plus le respect d'offrir à l'autre son choix de vie. Bon après, perso, l'amour en dehors de ma vie de famille (affectif et non sexuel) fut plutôt le choix d'un non-choix à la base.

Vous avez eu des incompréhensions (volontaire ?) qui mènent à la méfiance plus qu'à la transparence. La compréhension est parfois sélective, et c'est involontaire. Aussi, ce que l'on pense exprimer et la résultante des mots, dits ou écrits, sont souvent en décalage. Bref, la communication n'est pas aisée.

La façon dont l'histoire est présentée, incite à réagir comme le fait @Donald. Cette version de l'histoire incite en effet à manquer de considération pour ta femme et à te conseiller de quitter pour vivre ta vie.

Le tout étant de savoir, pourquoi tu poses des conditions ? Si tu es ok pour que ton épouse est des aventures, pourquoi enfermer dans ce carcan du plan cul sans suite (ou alors je n'ai pas compris ton intention "d'autoriser").

Moi c'est ce que je retiens de cette histoire. L'un qui emprisonne et met des conditions intenables et l'autre qui agit à l'encontre de l'accord puisqu'il est inadmissible, sous couvert d'un semi-mensonge...

Si cet homme n'est ni nuisible, ni manipulateur et la rend heureuse ? Est-ce le côté amour émotionnel et sentimental qui te dérange ? Moi, à sa place je comprendrais, fais ce que tu veux de ton cul, mais ton coeur est à moi et que à moi. Je te possède.

Je suis donc un peu plus nuancée. D'autre part, la non réciprocité est un autre débat. Ma conclusion serait, vous avez un sacré boulot à faire tous les deux. Et de nombreuses autres discussions en perspective.

Si elle est polyamoureuse, enfin tend à l'être, l'avenir de votre couple, sur une telle lancée, me semble en effet incertain. Mais, bon, à suivre (qui sait ?) !

Nos enfants, enfin deux d'entre eux, vivent toujours à la maison. Toutefois, ils ont 26 et 24,5 ans. D'ailleurs nous avons parlé ce midi, tous les trois à table, de la venue de mon amoureux. Ils sont super contents de pouvoir enfin le découvrir (et moi aussi) en chair et en os. Il faut dire que mon amoureux est à peine plus âgé qu'eux. Surtout, découvrir quelqu'un provenant d'un autre continent, c'est wahoo ! Nous aurons tellement à apprendre de lui.

Nous souhaitons que son séjour chez nous l'apaise. La situation économique et géopolitique dans son pays d'origine est catastrophique. Depuis peu, ses deux parents sont malades :-( . Chez nous, justement, il aura une autre forme de "famille". C'est un mot important pour lui. Il dit que nous sommes sa famille en France.

J'ai toujours été dans ce "tous ensemble". Certes mon chéri de vie est à apprivoiser tel qu'il est (très différent de moi). L'essentiel est que chacun s'ouvre à l'autre. Il m'est arrivé déjà plusieurs fois de recevoir mes amours à la maison. Même pour un anniversaire, nous étions avec plusieurs amoureux à moi (et une métamour). Ca c'est toujours bien passé, dans la convivialité et le respect. Mon chéri de vie est un hôte admirable, qui cuisine pour la maisonnée, et fait des merveilles lorsque l'on reçoit. En plus, il s'adapte aux régimes alimentaires variés. Nous trouvons toujours des solutions, pour que chacun-e se régale, sans s'obliger.

Pour répondre à @Donald, tout dépend de l'implication de la famille et des enfants. Moi je parle à table de mes amours, je donne des nouvelles, etc. Comme je le ferai pour des amis, sauf que tout le monde sait mes émotions et mes sentiments et ma façon d'aimer câline, etc. Je ne fait offense à personne en invitant à la maison et m'enquière toujours de la façon dont mon invité sera reçu (la considération à son égard). L'enrichissement les uns des autres sera à sens multiples et nous apprendrons tellement. Lorsque mes jeunes invitent, je me nourris des invités, même si ce ne sont pas les "miens". Lorsque j'invite, mes jeunes se nourrissent de mes amoureux.

Et puis, en 2014 et 2015, alors que j'avais séjourné chez un amoureux en Suisse, c'est un autre amoureux plus proche géographiquement qui avait veillé sur mes jeunes, restés en autonomie à la maison. Entre amoureux, on se rend des services, etc. Si l'un de mes jeunes va mal, mes amoureux à minima s'inquiètent. Là, je m'inquiète pour la santé des parents de mon amoureux. Que puis je y faire ? Rien ! Etre présente est déjà beaucoup, je le sais.

Je considère mes amoureux avec attention, et ma maisonnée aussi.

Personnellement, mon temps de vacances, je profite au contraire. Début août, je reçois à la maison un amoureux. Pour lui s'extraire de son quotidien et pour moi profiter de sa présence (enfin !)
L'avantage du tous ensemble, c'est qu'au final, je passerai du temps avec mon amoureux alors que mon chéri de vie travaillera et du temps en commun. Je prévois que mon amoureux "invité" puisse aussi avoir des temps à lui. Il aura une chambre pour lui, donc un espace d'intimité. Je pense qu'il appréciera.
Les vacances, pour moi, signifie se libérer du travail (en préoccupation comme en temps consacré). Donc, je suis beaucoup plus disponible pour tout le monde.

Ben voilà. Ce fil n'a pas offert d'opportunités de débats. Peu en tout cas, malgré la pertinence. Ca rejoint ce que je pensais. Aucun intérêt, ou si peu.
Merci à ceux-celles qui ont participé et tenté de rendre vivant ce fil de discussion.

Polyamour signifie plusieurs amours. Concernant ce thème précisément, puisqu'il concerne ce forum, comment définis tu "aimer" ?

NB : pas la peine de mettre un "s" à polyamour, car poly signifie déjà plusieurs.

Message modifié par son auteur il y a 3 ans.

Je rebondis sur cette phrase :

Neels
Découvrir étant bien mieux avec des amis habitués.

Attention aux fausses soirées un peu osées qui débouchent entre amis sur un grand n'importe quoi. De cela, je garde un mauvais, mais alors un très très mauvais souvenir. Pour le coup, il vaut mieux s'immerger dans le vrai milieu libertin. Des clubs organisent des soirées "débutants". Et puis, il existe des livres adaptés ou autres.

Ce que je trouve dommage, c'est que l'on peut faire parfois l'apprentissage des "codes" à ses dépens. C'est la raison qui nous avait poussé à aller à cette conférence, en prévision d'aller plus loin dans le libertinage. Pour le coup, en ressortant, seul le mot polyamour tournait dans ma tête et dans celle de mon chéri

@Neels. Speed signifie rapide (sauf erreur de ma part, je ne suis pas du tout anglophone). Je suppose que ça dépend de ce que l'on place derrière ce mot. Je fais partie de ces personnes qui prennent le temps.

Professionnellement, je fais du job dating. Suivant les cas, d'un côté ou de l'autre de la table. Le bon point, c'est que l'on met dans la même pièce des personnes qui offrent et des personnes qui demandent. Bon ceci dit, un employeur va dans ce type d'évènement lorsqu'il ne sait plus comment faire autrement pour trouver. Il est dans ce besoin et dans l'urgence, souvent. D'autre part, il n'aura pas de candidats idéaux. Il devra composer avec ce qui se présentera comme candidats. Il n'a pas la possibilité d'étudier avant, mais après. Aussi, faire la queue à une table, bof :-/ . Voilà ma vision du "dating". Pour ce qui est du "speed", @coquelicot a très bien exprimer, je ne reviens pas dessus.

Voilà ma vision du "speed dating". Après oui, dans l'organisation, on peut améliorer et faire que le "speed" le soit moins, et que le "dating" soit autrement. Après il reste le côté "je recherche" "j'ai besoin" "urgence"...

Mon vécu, au plus proche du sujet, qui m'amène à savoir un peu ce à quoi je crois. Voici mes "préjugés", pour parler idéalement, puisque je n'ai jamais fait. J'accepte d'en avoir, sachant qu'ils ont un fondement.

Après oui, je suis curieuse de savoir comment tu organiseras, les points positifs, les points moins positifs, les réactions, etc. D'où ma demande dès le départ d'un compte rendu :-) . Pour savoir vraiment (réellement et concrètement).

MarieT
Mais beaucoup de gens confondent les 2.

J'ai connu quelqu'un qui avait fait la connaissance de son amoureux dans le cadre du libertinage. Puis ils ont développé des sentiments et c'est devenu du polyamour, avec les difficultés liées à l'acceptation de son mari de la situation affective et du fait que les relations sexuelles ne seraient plus à 3 et plus que sexuelles. C'est le parfait exemple que les deux ne peuvent se confondre.

Perso, il fallait que je me cherche, alors je me suis cherchée. Au final, c'est grâce à ma façon d'oser que je me suis découverte. Merci @homesincere d'avoir fait que ce conférencier aborde le sujet du polyamour, pour y expliquer, justement, la différence.

L'un n'empêche pas l'autre. Aussi, j'ai été surprise de moi même, de ma façon de me montrer ainsi, etc. Les personnes rencontrées sont merveilleuses et initialement, c'est grâce à cette assurance d'être soi libertine (en particulier ce travesti) que j'ai abouti ma démarche de devenir moi. Il m'a montré une sorte de chemin, à minima d'aboutissement.

Je crois que c'est une question de personnes et de climat, d'ambiance (donc résultant d'un collectif) que l'on s'y sent bien ou non. Je retrouvais les mêmes personnes d'une année sur l'autre et communiquais par mail avec quelques-unes. J'étais "attendue" car nous nous amusions beaucoup et mes tenues faisaient la surprise. Je me changeais parfois deux fois dans la journée ! J'avais un budget que pour ça, à l'époque. J'y ai découvert, n'en déplaise, l'art (car oui, c'est un art) de la fessée.

De rien. Après l'orage, enfin mon ordi de bureau :-D

Orage donc internet éteint. Je tente depuis mon téléphone.
J'ai osé, avec mon chéri de vie, aller à un salon de l'érotisme (2008 Besançon) si ma mémoire est bonne. Mon chamboulement de vie était enclenché depuis quelques mois. J'y étais allée juste avec un décolleté car c'était de toute façon déjà mon truc. Sur place je découvre la nudité naturelle et les tenues érotiques. J'en portais déjà mais vraiment dans l'intimité de ma relation de couple.
L'année suivante, nous y sommes retournés les 3 jours. Le premier presque habillée normalement puis de plus en plus en tenue érotique. Au bout de deux ans, j'étais en tenue très transparente. J'aime plus l'érotisme que la nudité en fait. Et puis, je me retrouvais systématiquement dans l'espace BDSM et troisième sexe.
J'ai été abordé par des hommes qui ont demandé et n'ont jamais insisté crûment. Toujours corrects.j'ai fait le constat de l'exhibition que j'ai expérimenté ensuite dans une manifestation de rue grand public. Ça c'est toujours bien passé.
Dans ce milieu j'ai rencontré un homme se sentant femme et se travestissant. Nous avons posé pour des photos et ensuite avons organisé une longue séance de photos chez lui, avec des tenues et des décors... Mon chéri de vie était derrière l'objectif.
J'ai coupé les ponts car il s'attachait à moi. Marié, sa femme voyait ce rapprochement d'un mauvais oeil, d'autant que l'érotique nous l'avions poussé à l'extrême. Cet homme m'a vue me changer (donc nue) et a touché des parties de moi qu'aucun de mes amoureux n'a touché. C'était pour le rendu des photos et tout le monde donnait son accord au préalable. Sauf l'épouse de ce monsieur, qui avait fait en sorte d'être absente.
J'ai eu de nombreuses discussions avec les loueurs de stand, les animateurs et animatrices, etc.
J'ai eu des stimulations en voyant des shows masculin comme féminin, donc je sais que je suis voyeuse. Avec mon chéri de vie, nous avons diversifier et expérimenté ensemble pas mal de nouveautés. Nous avons appris et avons été surpris de nos découvertes. Je ne parlerai que de moi, évidemment.
Je n'ai pas eu de pénétrations ou autres actes de sexualité tel que je les definirai.
Je ne me suis que rarement sentie en difficulté car toujours bien entourée et pas seulement par mon chéri. Les libertins présent n'aurai pas admis d'abus. Après il faut savoir ce que l'on veut et être ferme sur le non.
Il m'est arrivée d'être plus importunée et avec insistance du mec qui comprend non comme un oui en boîte de nuit ordinaire. Faut dire qu'une tenue un tout petit peu osée y est considérée comme autre chose que de la simple exhibition. C'en est navrant.
Voilà la réponse que je peux faire.
Il existe l'excellent livre de Pierre Des Esseintes "osez le libertinage"
Bon après, oui tes sentiments sont à laisser à l'entrée. Moi je m'étais plus faite des amis et avait appris sur moi.
C'est lors d'une conférence sur le libertinage que j'ai entendu pour la première fois le mot polyamour. Je garde de merveilleux souvenirs de cette époque

Message modifié par son auteur il y a 3 ans.