Participation aux discussions
Discussion : L'amour en double

bonheur
le lundi 11 décembre 2017 à 17h11
Bjr MCF
Tu vois l'amour comme un partage. Pourquoi ? L'amour est un quelque chose qui se développe en nous. Un amour ne prend rien, n'enlève rien à un autre amour déjà existant.
Tu as rencontré l'une... puis l'autre... C'est ainsi ! Tu aimes l'une et l'autre... C'est ainsi ! Un amour est-il plus pertinent qu'un autre ?
Ne pas confondre ce que l'on ressent et ses actes. Ne pas confondre l'amour qui nous habite (ou les amours) et la vie que l'on mène, que l'on choisi, ainsi que les engagements pris.
Comme beaucoup, tu as débuté ta première histoire sur des bases implicites d'amour exclusif et d'engagements (vie commune, biens communs, enfants, chiens, compte commun...)
Je suppose que tu désires les rendre heureuses et les aimer. C'est de cela que tu dois t'ouvrir. Le constat : je l'aime et je t'aime quand même (comme dans la si chanson si représentative de ta situation, enfin je suppose, de Julien Clerc "j'ai le coeur trop grand pour moi" - 1976)
Opposer un amour à un autre ?
Ici, le site s'appelle polyamour.info et les membres sont pour la clarté, la franchise, l'honnêteté, la sincérité et l'authenticité. Nous concevons en général tous la compersion en place de la jalousie (livre "compersion : transcender la jalousie dans le polyamour" de Hypatia from space). La compersion c'est se réjouir du bonheur de l'autre bien que l'on ne soit pas à l'origine du bonheur en question. Découvrir également que l'amour amplifie l'amour.
J'ai cité ci-dessus des qualificatifs importants. Le plus important est sans doute la proximité, la complicité, qui fait que l'on peut tout se dire et tout entendre.
La culpabilité d'aimer ? Il n'y a rien de honteux à ressentir. Ne pas confondre culpabilité et responsabilité. Lutter contre un ressenti c'est se renier, c'est être souvent dans le dénie. Du moins, je le perçois ainsi. Enfouir ses ressentis au lieu de les extérioriser ? Je pense que ce n'est pas bon pour une vie saine, sereine et vivre en phase avec qui l'on est, est important.
D'autre part, tu as dit que tu avais été dans une phase compliqué où tu as eu besoin d'aide et que ta nouvelle amoureuse était dans ce cas. Aider rapproche surtout si l'aide est une écoute. Qui dit écoute dit confidences et donc rapprochement et donc lien. Ne pas mélanger, ne pas confondre, bien qu'il puisse y avoir les deux.
On ne doit rien à une personne qui nous a aider. On n'attend rien d'une personne que l'on a aidé. L'aide, l'entraide, est un don. Certes la reconnaissance, mais pas un retour. Tout comme en amour d'ailleurs. On offre, on reçoit, mais juste pour le geste (comme dirait Florent Pagny). Tout ceci est gratuit, c'est ce qui est beau d'ailleurs. Des cadeaux de la vie, à conserver en soi précieusement.
Pour quitter, il faut reconnaitre ce précieux. Il faut lui faire une belle place dans son coeur et dans sa mémoire émotionnelle. Se dire que l'on a eu le bonheur d'avoir au moins vécu cela, connu cela, ressenti cela.
Faire attention au grand écart. Tu discutes ici avec nous. Tu évolues sur différents thèmes et ta pensée, tes actes s'en trouveront également en évolution. Attention à ce que ta compagne ne fasse pas un grand écart, qu'elle ne se retrouve pas devant une personne qui en sera une autre. Ta démarche est individuelle et l'intérêt d'en parler avec ces deux femmes, c'est que vous soyez dans une dynamique commune d'évolution.
Ca fait beaucoup. C'est pour toi certainement une période d'avancée personnelle, de développement personnel. Je ne peux donc que recommander de se prendre par la main de s'offrir différents outils pour te découvrir (on ne se connait jamais, on évolue toujours).
J'ai eu aussi un réveil, ressemblant fortuitement au tien. C'était en 2007. Avant de passer aux actes, j'ai ouvert mes ressenti à mon mari (18 ans de mariage, 3 enfants, un maison, un chat, un compte commun)... Aujourd'hui, le chat est décédé, 2 des enfants ont pris leurs envols, et je suis polyaffective (relations secondaires asexuées) et je suis bien ainsi. Je sais désormais qui je suis, mon mari à mes côtés (monoamoureux, monosexuel) et sans le polyamour, ce ne serait pas le cas. Sans doute serions nous divorcer, aurions nous vendu la maison et aurions des comptes séparés. Cette autre réalité nous aurait offert également, différemment.
Le plus difficile fut les ruptures. Ce n'est pas parce que l'on aime que l'on peut vivre sur la durée des relations heureuses. Parfois, les personnes que l'on aime n'assume pas de leur côté et oscille dans un flou artistique qui peut ne pas convenir (j'aime les situations claires, les ressentis clairs) ou d'autres incompatibilités imprévisibles au début de la relation.
L'amour est naturel et simple. Aimer est compliqué.
Discussion : La question d'aborder

bonheur
le dimanche 10 décembre 2017 à 11h44
La question est peut être "quel est ma démarche ?". Draguer pour me rassurer et flatter mon égo OU avoir un comportement naturellement avenant et ouvert ? (ou autres)
Discussion : La question d'aborder

bonheur
le dimanche 10 décembre 2017 à 11h39
J'invite hommes comme femmes à être soi même et à garder une spontanéité et un naturel. Ce qui est nuisible, c'est l'intention et quiconque à un minimum de 6ème sens ressentira si oui ou non c'est de l'intention sincère et authentique.
Il faut faire confiance à ce qui se passe en nous.
Discussion : Célibataire amant d’une femme mariée

bonheur
le dimanche 10 décembre 2017 à 11h36
Pour Cmoi, il me semble t'avoir envoyé un mp. Si tu veux me joindre en dehors d'ici, aucune hésitation. Fais le !
Désolée pour la tournure prise par ce fil de discussion et désolée Cmoi pour ce parasitage à ta requête et à tes questionnements :-/
Discussion : Célibataire amant d’une femme mariée

bonheur
le dimanche 10 décembre 2017 à 11h35
Cmoi a posté suite à un coup de foudre ancien qui le hante et un déracinement volontaire. Quel rapport avec un plan cul ?
Les antillais sont toujours dans l'implicite (enfin ne généralisons pas, de ce que j'en ai connu) et l'explicite les confronte à eux-mêmes. Ce qui est dérangeant. Ils sont "cousins" et reconnaissent ce caractère d'infidélité presque normative. Toutefois, je répète que ce n'est pas du polyamour. Du couple libre éventuellement, même si les couples libres sont plus également dans l'explicite.
Pour en revenir à ton histoire personnelle Unhomme86, savoir qu'avoir des rapports sexuels avec un même personne et d'une façon suffisamment rapprochée et répétée entraine physiologiquement de l'attachement. En faisant l'amour (y compris quand ce n'est que du sexe) nous sécrétons une hormone qui provoque de l'attachement. Il est donc normal que cette femme et toi ayez fini par vous attachés.
Après j'ai indiqué à Cmoi qu'il ne vivait pas non plus une histoire de polyamour, j'en ai fait autant pour toi Unhomme68. Par contre, lui n'est pas dans une recherche de sexe facile, mais plutôt dans une histoire d'amour tellement intense et qui perdure et dans laquelle il s'enlise. Je ne vois aucune comparaison.
Le titre de ce post peut décrire un nombre impressionnant de situations différentes.
Discussion : Célibataire amant d’une femme mariée

bonheur
le samedi 09 décembre 2017 à 20h19
Un rapport entre ces deux histoires ? Alors là, faut m'expliquer !
Je connais quelque peu les antillais (les hommes) et si c'est caché si ce n'est pas explicitement débattu. Je doute qu'elle parlait de ses escapades avec Monsieur. Après, il ne sont pas naïf, ça c'est certains. Le terme amant n'est pas utilisé dans un vocabulaire poly.
Discussion : Célibataire amant d’une femme mariée

bonheur
le samedi 09 décembre 2017 à 09h23
Je ne constate pas de polyamour dans ton récit Unhomme86... Ou j'ai mal lu.
Discussion : La question d'aborder

bonheur
le samedi 09 décembre 2017 à 09h21
Démuni parce que c'est rare ?
Je crois qu'il faut amplifier les bonnes résonances, surtout si elles surviennent naturellement. Et puis, ça permet de faire un travail sur soi : qu'est ce que je ressens ?
C'est curieux car autour de moi, les femmes que je côtoie parlent en terme de caractéristiques physiques. Hier apm, une collègue me disait : "tu vois, c'est le type d'hommes qui me plait..." Ca m'a frappé car moi j'ai pas de type d'hommes (caractéristiques physiques) mais plutôt une attitude et des caractéristiques de convivialité (éclat du regard, sourires...) qui feront que j'aurai envie d'amplifier et de faire perdurer une rencontre fortuite.
Je ne suis donc pas comme toutes les autres, et c'est bien comme ça !
Discussion : La question d'aborder

bonheur
le vendredi 08 décembre 2017 à 23h02
Oui ! l'éclat du regard, l'éclat du sourire et d'un visage illuminé. L'attention aussi et surtout, surtout, aucune intention inadéquate. C'est fini le séducteur avec émail diamant, la tenue "beau gosse" et les gestes surfaits (clin d'oeil par exemple). Moi j'aime les personnes naturelles et qui se sentent naturellement bien en mon contact. Déjà ça, c'est à la fois peu et à la fois beaucoup en soi.
Discussion : La question d'aborder

bonheur
le vendredi 08 décembre 2017 à 21h22
C'est curieux car perso je différencie les gros lourds à qui je fais du rentre dedans, histoire de remettre à sa place ceux qui, à mes yeux, le méritent (et je suis indulgente certainement en comparaison de ce que j'observe autour de moi) ET quelqu'un qui me sourie, s'enthousiasme en mon contact.
Pour ce qui est de faire le premier pas pour une femme, je crois que là, messieurs, désolée de le dire mais ça vous effraie. Là encore c'est un constat. Dès que je tente parfois de pouvoir communiquer plus sérieusement, c'est la fuite. Donc aujourd'hui, faire le premier pas, ça reste dans mon optique (pas obligatoirement question amoureuse), mais si je tend une perche et qu'elle n'est pas saisie, je m'éclipse et hop, c'est comme s'il n'était jamais rien arrivé.
Discussion : Si on laissait tomber Facebook
Discussion : Pris au piège

bonheur
le jeudi 07 décembre 2017 à 08h04
Personne ne peut prendre de décision à ta place. Personne ne peut prendre de décision à la place de cette amoureuse.
Sans sexe, l'amour reste de l'amour. Donc, oui, l'adultère affectif ça existe. Si tu es ici c'est que ce n'est pas de l'amitié homme-femme, qu'entre elle et toi c'est un peu plus que ça.
Notre conscience, doit-on l'envoyer balader ou doit-on abonder dans son sens ?
Voici ma réaction, mon cerveau à peine sorti du brouillard de la nuit.
Discussion : Célibataire amant d’une femme mariée

bonheur
le mercredi 06 décembre 2017 à 22h16
Tu l'auras certainement compris Cmoi, jamais je n'encouragerai un adultère et être co-responsable de celui-ci est à mes yeux, aujourd'hui, toxique.
Par contre, comprendre cet amour qui t'habite, ça oui, je le peux.
J'ai pour habitude de tenir le discours qui me parait juste, y compris s'il est mal perçu ou s'il dérange. Et puis, si l'on ne me comprend pas, ou que l'on ne plussoie pas, et bien ce n'est pas mon problème, c'est celui des personnes concernées.
Je rejoins par contre sur le côté trop sacrificiel et trop prenant. La vie, l'amour,... l'amour dans la vie. Chez moi aussi, la place de l'amour est vraiment importante. Ces dernières années, j'ai fini par faire le constat que l'on ne peut s'engager sans un engagement en retour. Il y a ce que l'on offre et il y a ce que l'on reçoit. Il y a le décalage entre ce que l'on pensait recevoir (un minimum admissible pour soi) et ce que l'on nous offre. Dans ce type d'amour, l'anarchie relationnelle ou relativiser n'a pas sa place. Il faut un minimum où l'on souffre. Il faut encore plus d'assurance et de sécurité et on l'obtient peu souvent.
Ce que j'ai appris, c'est qu'une telle relation qui a pris fin une fois, s'enlisera dans un cercle vicieux. Si le "premier essai" n'a pas de place, les autres n'en n'auront pas non plus. Souvent, cet amour impossible n'est pas rendu impossible par de l'étranger à la relation mais plus capote à cause des individus et de la relation elle-même. Je veux dire par là, on trouve des prétextes extérieurs parce que l'on ne veux pas regarder la réalité en face.
Ca fait hyper mal d'ouvrir les yeux et de regarder tout ça en face. C'est toutefois nécessaire pour vivre, continuer à vivre. Et pour aimer de nouveau, coup de foudre (pourquoi pas) ou différemment. Nous n'avons qu'une vie !
Je ne dis pas qu'il faut rompre, surtout si tu ne t'en sens pas capable (je suppose) mais continue à vivre, continue à aimer... car aimer au pluriel c'est possible et un amour ne vient pas systématiquement en briser un autre, au contraire, un amour nouveau en amplifie souvent un plus ancien.
Pour ce qui est du côté adultère de ton amoureuse, à toi de gérer à ta guise. Juste regarder là encore la réalité en face. Tu cautionnes ses mensonges, ses trahisons, indirectement. Aussi, penser que le secret sera éternel ???
Prendre aussi en considération que construire ensemble une nouvelle vie sur la base de la révélation d'un adultère et de ses conséquences ???
Ca c'est pour l'avenir mais peut être le plus tôt serait le mieux. Si ça te tombe dessus prochainement... Songe y, prépare toi à cela, ça peut arriver.
Discussion : Amour avec un grand A, coup de foudre, âme soeur...

bonheur
le mardi 05 décembre 2017 à 13h54
Personnellement, je fais parfaitement ces distinctions à titre individuelle (le "je"). Je ne classe pas, je fais la distinction, c'est pas la même chose.
Aussi, je perçois ces discours comme positif certainement parce que j'ai vécu mon premier coup de foudre jeune. Celui-ci ne m'a pas empêcher de continuer à vivre. Juste je reconnais un impact important sur moi.
L'âme soeur est en effet plus dans un prolongement et un rapprochement.
Un relation peut transformer l'un, l'autre et même le nous peut se transformer.
On ne peut jamais se reconnaitre complètement dans un mot, un sens, une explication. Outre se dont on se reconnait, il y a l'avancée que le propos nous permet.
Par exemple, j'ai eu que des coup de foudre sans sexe... et des amours mesurés sexués alors que ma vie de couple était sexuée dans une mesure importante.
Merci Camille_B d'avoir indiqué le mot abstrait. Ce qui est concret pour moi, ne le sera à jamais que pour moi. Parler d'amour ne peut avoir un sens concret que pour soi.
J'ai évolué ma vie de polyaffective dans un sens de flou (ne rien nommé, faute de mal nommé) et du coup ça n'a semé pour moi que chaos. Sans doute ai-je besoin d'affirmation.
Discussion : Amour avec un grand A, coup de foudre, âme soeur...

bonheur
le mardi 05 décembre 2017 à 11h30
Le grand amour est à vie. Donc oui, on peut avoir plusieurs grandes amours, sinon autant se suicider immédiatement car pour moi, l'amour est une essence de ma vie
Discussion : Amour avec un grand A, coup de foudre, âme soeur...

bonheur
le mardi 05 décembre 2017 à 11h28
je crois que ce que l'on n'a jamais vécu, on ne peut le comprendre. Ca semble être le cas des remarques, justifiées, aux yeux de polyarthrite.
Chaque amour est unique. Vivre plusieurs amours d'intensité et de formes différentes est du polyamour.
J'ai eu un coup de foudre en 1985, alors que je n'étais pas encore majeur. Evidemment, on peut remettre en cause, ce qui serait légitime si on veut remettre en question mes propos. J'ai aujourd'hui 49 ans. L'amour revient en boucle lorsque les deux ou l'un des deux fuit, puis l'empreinte revient, elle refait surface. Un petit rien ravive.
Je ne crois pas qu'il soit opportun de contrarier ce qui se passe en nous. On peut contrarier ses actes mais pas ses ressentis. Libre à nous de faire en sorte qu'il y ai de la place pour chaque amour car aucun ne s'oppose. L'auteur indique bien qu'après le le grand Amour, on vit toujours d'autres amours mais que l'individu sera transformer intérieurement. C'est dans la tête des personnes qui veulent comprendre que le grand Amour est dévastateur qu'il l'est. Ce type d'amour transforme, il ne détruit rien et n'enlève rien à l'avenir.
Les hyperémotifs et hypersensibles font partis de ce monde. Même s'ils énervent, il faudra bien faire avec eux. j'ai certainement une facilité à "tomber amoureuse" mais jamais aucun amour n'a été à mes yeux banal et commun, bien au contraire.
Message modifié par son auteur il y a 8 ans.
Discussion : Amour avec un grand A, coup de foudre, âme soeur...

bonheur
le mardi 05 décembre 2017 à 11h12
Yves Alexandre Thalmann a fait un livre sur les âmes soeurs. Pour moi, c'est un amour différent du coup de foudre ou du grand amour.
On peut avoir plusieurs âmes soeurs si l'on vit dans un trouple ou en communauté par exemple. Pour moi l'âme soeur serait mon mari, car on se complète et on vit bien ensemble. J'ai eu un autre amour avec qui je vivais bien l'évasion dans la nature et un autre l'évasion personnelle.
Les coup de foudre ou grand Amours, j'en ai eu trois. Je veux dire, pour que ça n'arrive pas, l'Amour, il aurait fallu que jamais l'on se retrouve dans le même espace temps. Malgré moi et sans savoir qui est l'autre, la marque de l'Amour est venu se graver, à mon insu. L'instant d'avant elle n'existait pas et soudain, elle était là.
Il n'y a pas à comprendre, il y a à vivre... ou pas. Dans tous les cas, on ne sera plus le ou la même. Cette empreinte est comme un tatouage que même des lasers n'enlèveraient pas. Inutile de vouloir remettre à plus tard mais on peut fuir. Sauf que l'on y revient. L'intensité n'est pas une aide, au contraire. On la déguste et ensuite on souffre. On ne peut garder que de l'intense et donc de l'irraisonnable. Ce qui dépasse le pensable, l'imaginable est irrationnel et irraisonnable.
Ensuite... il faut réapprendre à vivre et le mot Amour prendra une saveur particulière. On aura une échelle de valeur, un amouromètre et on distinguera mieux nos ressentis.
Voilà ce que je peux dire de moi et de mon vécu. Voilà pourquoi je lis autant. Voilà pourquoi je suis polyaffective : ouvrir les yeux et le coeur sur chaque amour, quelque soit sa forme.
Désolée pour le pavé
Discussion : Amour avec un grand A, coup de foudre, âme soeur...

bonheur
le mardi 05 décembre 2017 à 10h34
Voici les extraits que j'avais intégrés dans mon essai écrit en 2011-2012 lorsque j'avais eu connaissance du terme polyamour et que j'avais voulu lire et comprendre... expliquer aux autres également, notamment mon mari.
Discussion : Amour avec un grand A, coup de foudre, âme soeur...

bonheur
le mardi 05 décembre 2017 à 10h33
« On confond souvent amour et bien-être. La romance « saine », celle qui doit être cultivée comme grand amour, est supposée être une liaison sérieuse entre personnes sensibles et bien intentionnées. De fait, ce type d’amour peut nourrir des unions durables, mais après qu’une grande passion vous a ouvert les yeux. Le travail essentiel de l’amour ne saurait se résumer aux qualificatifs louangeurs. Un amour calme peut instruire, mais il ne transforme pas… »
« …La passion déclenche le grand amour et c’est ce complet don de soi qui renouvelle complètement notre vision des choses. Cette initiation est incontournable. Seulement, une passion qui ne mène nulle part et n’apprend rien n’a pas rempli son rôle. Quelqu’un qui tombe sans arrêt amoureux semble vivre un feuilleton, tourner en rond et ne rien connaître à l’amour.
La passion ne laisse pas indemne. Elle produit du changement. On agit différemment quand on a rencontré le grand amour. Cela, les couples formés pour des raisons de convenance, ou par souci d’une vie plus sécurisante, ne le comprennent pas. Ils ignorent que l’amour, s’il combine la passion et la durée, induit une rupture avec le passé. …les exigences du grand amour, qui renouvelle la personnalité des amants ainsi que la vision qu’ils ont d’eux-mêmes. Ayant perdu leur innocence, ils s’ouvrent au monde. »
« Ceux qui ont connu le grand amour croient en leur histoire. Cette certitude les caractérise. Ils savent exactement ce qu’est la passion, ce qu’elle signifie pour eux. Ils savent qui est l’amour de leur vie et que leur histoire est un parfait exemple d’amour unique. Ils éprouvent pour elle une fidélité absolue. Ils déclarent tout cela avec une fierté, une conviction merveilleuses… Certaines personnes ont pourtant du mal à croire en leur grand amour, en dépit des signes… Croire est un acte affreusement difficile. L’amour passionné emporte, balaye tout. Garder la conviction d’avoir vécu l’amour profond et transformateur est infiniment plus ardu. Passer le restant de ses jours avec son bien-aimé ne dispense pas de définir ce à quoi l’on croit. Le quotidien changera éventuellement la conception de la relation, au risque de la banaliser, voire de la rendre pesante…»
Extraits du livre de Susan Baur "Aimer, coup de foudre, passion et grand amour"
Discussion : Amour avec un grand A, coup de foudre, âme soeur...

bonheur
le mardi 05 décembre 2017 à 10h30
Voici des extraits de livres :
« Certains types de liaisons amoureuses sont à la fois impossibles à vivre et impossibles à oublier. Qu’elles durent un mois ou s’étalent sur des années, ces amours « impossibles » marquent nos vies bien au delà du temps passé à les vivre. …impossibles à vivre, impossibles à abandonner et impossibles à comprendre. »
« Les gens travaillent très dur pour se prendre eux-mêmes en main… et c’est l’amour qui les prend par la main. Ils restent vigilants, généralement lucides sur eux-mêmes. Ils s’efforcent de contrôler au mieux le monde extérieur. Autrement dit, ils travaillent dur pour un peu d’amour et de sécurité. Ils s’attendent à devoir continuer de travailler toute leur vie. Ils ne se sentent jamais vraiment rassurés ni liés. Ils ne se sentent pas encore les bienvenus dans le monde ni choisis comme êtres aimés. Certains renoncent finalement à trouver leur place : il leur faudrait s’abandonner totalement à une autre personne ou à une cause. Or ils ne veulent pas renoncer au contrôle de leur vie. Ils se retrouvent alors piégés, inquiets de leur avenir. »
« tous les amours impossibles nous imposent une discipline d’intériorisation »
Jan Bauer "la nécessaire folie du coeur"