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Paris (France)

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Discussion : Liens entre polyamour et genre

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Loic

le vendredi 06 janvier 2017 à 19h46

tsampa
Je viens de regarder cette vidéo, elle est vraiment vraiment bien ! 45 min de retours d'expérience et de propositions concrètes pour éviter d'exclure les gens. Merci Loïc !

You're welcome !

Petite citation que je trouve très puissante :

Peppermint en anglais dans le texte
There is a basic rule of the system of oppression, where it is advantageous for the people who are on the winning end of the system of oppression to not know very much about the system of oppression. It is advantageous for the people who are on the losing end of the system of oppression to know as much as possible about the system of oppression, as it is often a matter of survival. So the knowledge about the oppression is located on the less powerful end.

Peppermint en français
Il y a une règle basique dans tout système d'oppression: les personnes qui sont privilégiées par un système d'oppression ont intérêt à ne pas trop connaître le fonctionnement de ce système. Les personnes qui sont non-privilégiées par ce même système d'oppression ont intérêt à en connaître le plus possible sur son fonctionnement, car c'est pour elles souvent une question de survie. Par conséquent la connaissance sur un système d'oppression est entre les mains des personnes opprimées.

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Discussion : Liens entre polyamour et genre

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Loic

le vendredi 06 janvier 2017 à 19h34

@Acajou : si tu as l'impression de constituer un groupe opprimé par l'ensemble des femmes à toi tout seul, c'est probablement que le problème est ailleurs.

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Discussion : Liens entre polyamour et genre

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Loic

le vendredi 06 janvier 2017 à 16h47

Acajou
Donc l'oppression se définit en l'écoutant chez la personne, comment cette personne la vit, et pas seulement sur le point de vue extérieur sur des critères généralisants.

Avant de connaître véritablement la personne, je préfère partir de l'hypothèse qu'elle a déjà subi des manifestations d'oppression sur son non-privilège, plutôt que l'inverse. Je préfère entendre un "oui je suis homo mais tout va bien mes parents aussi et je n'ai jamais eu de problème avec ça même au boulot" plutôt qu'un "oui bon effectivement les homos sont beaucoup plus reconnus maintenant mais j'en ai quand même beaucoup bavé et j'en bave encore".

Acajou
Là où je me sens un peu dépassé, c'est de lire partout que l'homme cis blanc hétéro est toujours l'oppresseur, le parfait privilégié. J'en ai marre de lire ça sérieusement.

Ça reste un fait, historique, économique, social, etc.
Plus je le dis, en tant qu'homme cis blanc hétéro etc, plus je permets aux autres hommes cis blanc hétéro de prendre conscience de leurs privilèges. Ainsi qu'à moi-même, parce que je l'oublie parfois.

Acajou
les abus psychologiques, humiliation, rejet et mépris, principalement des femmes.

Pour ma part j'en ai subi autant des hommes que des femmes. Etre non-privilégié ne vaccine pas non plus contre la bêtise et la méchanceté. Cela n'a juste rien à voir.

Message modifié par son auteur il y a 9 ans.

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Discussion : Liens entre polyamour et genre

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Loic

le vendredi 06 janvier 2017 à 16h24

Oh tiens je vais rajouter une autre observation:

- Ce n'est pas parce qu'on est non-privilégié sur un domaine qu'on est en position de ne pas pouvoir comprendre/entendre/empathiser avec les problèmes de non-privilégiés sur un autre domaine. Le non-privilège ne vaccine pas contre la position d'oppresseur.

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Discussion : Liens entre polyamour et genre

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le vendredi 06 janvier 2017 à 14h36

Petit lien vers une excellente conférence donnée par Peppermint (en anglais) à laquelle j'ai assisté il y a un an sur les privilèges et l'organisation d’événements inclusifs:

https://www.youtube.com/watch?v=PtomatYBJQE

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Discussion : Liens entre polyamour et genre

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le vendredi 06 janvier 2017 à 14h05

Ce qui est chouette à te lire, @Maxence_Lascombe, c'est que tu démontres très exactement ce que j'explique. Comme un parfait contre-exemple. Merci ! :-)

Message modifié par son auteur il y a 9 ans.

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Discussion : Liens entre polyamour et genre

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Loic

le vendredi 06 janvier 2017 à 13h19

Hello à tous

Je débarque et je survole cette discussion où j'observe de loin toutes ces invectives...
En communication non-violente on appelle ça : l'expression tragiquement suicidaire de besoins non satisfaits.

Ultra-Kudos à Siestacorta qui sait si bien conserver son calme et explique toujours avec la même patience. Love!

Je me permets de partager mes réflexions de béotien (attention je vais enfoncer des portes ouvertes):

Il me semble que quand on dit à une personne qu'elle fait partie d'un groupe d'oppresseurs, elle le prend souvent immédiatement personnellement et répond que non, elle n'a jamais oppressé personne, et qu'elle en a marre d'être associée à des gens méchants, parce qu'elle elle est gentille en fait.

Je pense que plusieurs sauts de raisonnement sont nécessaires pour faire avancer le dialogue:

- Le privilège n'est pas un choix du privilégié. En général il est né avec. Il est donc compréhensible qu'il ne comprenne pas qu'on l'accuse d'être privilégié, et qu'il se défende en disant: ce n'est pas mon choix. Mais ne pas avoir eu le choix d'être privilégié n'enlève pas le bénéfice de l'être.

- Quelqu'un qui bénéficie d'un privilège ne peut pas en être pleinement conscient tant qu'il n'a pas échangé avec une personne ne bénéficiant pas de ce privilège et qui lui expliquerait ce que l'absence de privilège provoque dans son quotidien. Avez-vous déjà discuté (avec empathie) une heure avec un non-binaire pour qu'il vous parle de son expérience de vie?

- Même en ayant conscience de son privilège, le privilégié doit réellement faire un effort pour comprendre en quoi son privilège lui épargne toute une série d'expériences et de pensées désagréables que les non-privilégiés connaissent.
Quelques exemples simplistes et non exhaustifs:
En tant qu'homme je ne connais pas les insultes sexistes, la crainte de sortir le soir seul dans la rue, la discrimination au travail...
En tant que blanc je ne connais pas les insultes racistes, la discrimination au travail...
En tant qu'hétéro je ne sais pas la difficulté du coming out (et tout ce qui le précède et le succède)...
En tant que non-handicapé je ne connais la difficulté à vivre dans un environnement conçu par des gens comme moi...
Et en tant que cis-genre je ne connais pas la difficulté à définir puis à faire reconnaître mon genre en l'absence de modèles culturels...
etc...

- L'effort de compréhension rationnelle et/ou empathique de l'effet d'un privilège n'est jamais suffisant pour comprendre pleinement le vécu des non-privilégiés. Si on est privilégié on ne PEUT PAS faire l'expérience de l'absence de privilège. On n'a pas la même histoire de vie, on ne vit pas dans le même monde. Un privilégié n'aura jamais la vie d'un non-privilégié, et ne vivra jamais les mêmes traumatismes. C'est triste (!) mais c'est comme ça. La conséquence est qu'un privilégié n'est pas la bonne personne pour prendre des décisions pour aider des non-privilégiés. Le non-privilégié est la seule bonne personne qui peut savoir quoi faire concrètement pour réduire l'impact du privilège.

- On passe de privilégié à oppresseur quand on refuse de reconnaître son statut de privilégié, l'existence des non-privilégiés, leur revendication à exister et à diminuer l'impact de l'absence de privilège sur leur vie, ou sa propre incapacité à vivre la vie d'un non-privilégié. Ce qui a été le cas de l'ensemble de la population blanche-hétéro-cis-mâle-bien portante jusqu'à ce qu'on commence à combattre ces privilèges (il y a juste quelques dizaines d'années ?...)

- Un privilégié fait PAR DEFAUT partie des oppresseurs pour tout non-privilégié qui aurait été traumatisé par des privilégiés, jusqu'à ce qu'il ait expliqué clairement sa position quant à son privilège. C'est un réflexe de défense normal et naturel pour toute personne qui a subit un abus ou un trauma. Un privilégié doit donc systématiquement accueillir ces réflexes de défense et rassurer le non-privilégié. C'est NORMAL, on peut considérer cela comme le (tout petit) prix à payer pour son privilège.

- Un privilégié qui, au-delà d'un effort de compréhension déjà difficile, veut participer à l'effort de réduction de l'effet de son privilège dans la société, peut le faire en offrant aux non-privilégiés des espaces d'expression et d'échange, en discutant avec d'autres privilégiés pour leur faire comprendre ce qu'est leur privilège, et en faisant en sorte que les non-privilégiés ne ressentent plus l'effet de leur non-privilège (par exemple en luttant activement contre la discrimination au travail, en offrant la possibilité d'indiquer le pronom de son choix, en protégeant, etc). En bref, communication, éducation et action positive, en support (et non en décisionaire).

Merci d'avoir lu. J'espère que ça vous aura fait avancer dans vos réflexions.

Message modifié par son auteur il y a 9 ans.

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Discussion : Café Poly - Paris - 22 mars 2016

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Loic

le jeudi 17 mars 2016 à 23h17

Bonjour à tous. C'est moi qui animerai ce prochain café poly. Outre les questions de la désormais classique Boîte-à-questions, je propose que nous abordions les thèmes suivants :
- une rapide mise au point (plus qu'un réel débat) sur les notions de consentement et de respect des limites dans un cadre social comme le café poly,
- un panorama des questions souvent abordées par les polyamoureux débutants: définition du polyamour, le dire ou pas, la gestion de la jalousie, hiérarchie ou pas, etc.

N'hésitez pas à m'envoyer par MP ou dans les commentaires des suggestions sur ces thèmes ou d'autres questions.

A mardi
Loïc

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Discussion : [Festival] Retour sur la conférence "Non-Monogamies and Contemporary Intimacies", Lisbonne, 25-27 Sept 2015

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Loic

le jeudi 29 octobre 2015 à 12h10

Bonjour à tous

Vous trouverez ci-dessous un retour sur la conférence "Non-Monogamies and Contemporary Intimacies" à laquelle j'ai assisté, avec un résumé rapide et des liens. Je me tiens à votre disposition si vous avez des questions.

Loïc

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La conférence "Non-Monogamies and Contemporary Intimacies" s'est déroulée à Lisbonne, Portugal, du vendredi 25 au dimanche 27 septembre, à la Faculté des Sciences Sociales et Humaines de la Nouvelle Université de Lisbonne. Elle a été principalement organisée par Daniel Cardoso.

Site de la conférence: https://nmciconference.wordpress.com/

Organisation

La conférence s'est déroulée sur 3 journées, du vendredi au dimanche.
Chaque journée commençait à 9h par deux conférences plenières, des "keynotes" de 45 minutes chacune (9h-9h45, 9h45-10h30, puis des questions pendant 30 minutes), puis suivaient quatre plages de conférences/ateliers de 1h30 chacune (11h30-13h, 14h30-16h, 16h30-18h, 18h30-20h). Pour chaque plage on choisissait une des 3 salles où se déroulaient soit un atelier d'1h30, soit 3 conférences de 30 minutes chacune. On avait 30 minutes de pause entre chaque atelier, où tout le monde se retrouvait dans l'espace entre les salles avec un buffet/boissons, et 1h30 de pause le midi.
Au total la conférence a donc proposé 6 keynotes, 85 interventions ou ateliers, et 2 films, ainsi qu'une Soirée de Lancement le jeudi soir et une soirée d'adieu le dimanche soir.

La majorité des personnes présentes étaient les speakers eux-mêmes, les membres du staff, et quelques observateurs internationaux.
Très peu de Portugais assistaient en plus.
Au total je pense qu'il y a eu autour de 150 participants.

La conférence se déroulait directement dans les locaux de l'Université, qui étaient assez bruyants (proximité de l'aéroport), et la forme des salles rendait certaines conférences parfois difficiles à voir ou entendre si on était mal placé.
L'organisation a été très efficace : des buffets à chaque pause, démarrage des conférences à l'heure, gestion remarquable des imprévus, communication efficace des changements du fait du lieu assez restreint, bureau de permanence.
Les repas n'étaient pas assurés mais il y avait un restaurant directement dans l'enceinte de l'université pour le midi.
Question logement, le quartier comportait de nombreux hotels très proches, et AirBnB a fort bien fonctionné pour les mieux préparés qui arrivaient à se regrouper.
Une attention particulière a été portée aux minorités : accès handicapés, et les badges où on pouvait indiquer son nom comportaient une zone "pronoun" indiquant s'il fallait utiliser "il", "elle", ou autre chose.

Conférences & ateliers auxquels j'ai assisté :

L'ensemble du programme avec des liens vers des résumés de chaque intervention est disponible sur :
https://nmciconference.wordpress.com/calendar/prog...

Vendredi

Les Keynotes du vendredi (Meg John Barker - Non/monogamies: de nouvelles règles / Ana Christina Santos - Normaliser la salope ? Citoyenneté relationnelle, soins et quotidien de l'intimité) sont visibles sur : https://www.youtube.com/watch?v=lDS7JO8AR3Q

17h30 : Pierre-Yves Wauthier (Belgique) - Changements sociaux et transformation des pratiques de liens familiaux. Approche ethnographique des familles non-monogames en Europe francophone.
Pierre-Yves a présenté le cadre de son étude et des premiers éléments de conclusion.

18h30 : David Hampson (UK) - Intimité de moi et de l'autre, une analyse psychosexologique de la monogamie et de ses distractions
David a lu un texte philosophico-psychanalytico-poétique.

19h00 : Manja Visschedijk (Australie) - Eviter les récits dominants et dé-humanisants dans nos vies et en thérapie
Manja nous a parlé de quelques moments de sa vie de lesbienne polyamoureuse et de sa famille et de l'importance des constructions narratives dans les choix de vie.

19h30 : Chun Yang (Chine) - 90 minutes d'intimité
Chun Yang nous a parlé (en chinois sous-titré!) de sa profession de prostituée / sexothérapeute en Chine et de son approche unique des relations intimes et mutuellement satisfaisantes qu'elle crèe avec ses clients

Samedi

Les Keynotes du samedi sont visibles sur : https://www.youtube.com/watch?v=NZBuhUc0Zi8

9h00 - Keynote 1 : Brigitte Vasallo - Démanteler la monogamie, bien au-delà de la question d'exclusivité sexuelle
Brigitte (activiste lesbienne espagnole, perderelnorte.com/ ) nous a parlé de l'influence des représentations monogames sur la sphère politique et économique, et sur l'importance cruciale du polyamour pour établir de nouveaux rapports communautaires alternatifs au capitalisme.

9h45 - Keynote 2 : Nathan Rambukkana, Des Sujets hors-cadre : Intimité, privilège et femmes polygammes dans la sphère publique canadienne
Nathan nous a parlé des conséquences néfastes de l'interdiction de la polygamie sur la vie des "autres" femmes émigrées au Canada.

11h30 : Victoria Rosa Sturley, Folami Bayode (UK) - Atelier interactif - Apprendre à négocier (dilemmes, outils, stratégies)
Durant cet atelier de jeu de rôles nous avons créé plusieurs constellations polyamoureuses et appris à gérer les négociations multipartites lors de changements de vie (maladie, infidélité, déplacement géographique, etc), ce qui nous a amenés à réfléchir sur l'importance de la définition de ses propres besoins et de la communication claire et ouverte à la négociation.

14h30 : Artyom Anikin (NL) - Histoires des non-monogamies en Europe
Artyom nous a rappelé les différents cadres de relations polyamoureuses au cours de l'histoire européenne: expression du pouvoir (rois et concubines), conception religieuse ou normative (Sparte, Rome), norme laïque (artistes et écrivains célèbres)

15h00 : Eje Kim (Corée) - Un rétro-futur feministe; le mariage dans la société matrilinéaire des Minangkabau à Sumatra, Indonésie
Eje Kim nous a parlé de la société des Minangkabau chez qui, en dépit d'un islamisme assez prononcé (port du voile), les femmes contrôlent la vie économique de la sphère privée, car les héritages se transmettent de mère à fille ; lors des mariages, arrangés par les femmes, ce sont les maris qui déménagent dans la maison de leur nouvelle femme.

16h30 : Isabelle Broué, « LUTINE »
La présentation du film d'Isabelle Broué s'est fort bien déroulée, avec beaucoup de rires et quelques larmes, et un public dans l'ensemble très favorable.

18h30 : Présentation et dédicaces de livres
Maria Pallotta-Chiarolli - Border Sexualities, Border Families in Schools, New York: Rowman & Littlefield, 2010 // Love You Two, Sydney: Random House, 2008
Maria Silvério - Swing: Eu, Tu… Eles, Lisboa: Chiado Editora, 2014
Marlene Wasserman - Cyber Infidelity: The New Seduction, Human & Rosseau, 2015
Nathan Rambukkana - Fraught Intimacies: Non/Monogamy in the Public Sphere, Vancouver: UBC Press, 2015

Dimanche

Les Keynotes du dimanche sont visibles sur : https://www.youtube.com/watch?v=PtomatYBJQE

9h00 - Keynote 1 : Pepper Mint - Qui n'est pas là ? Pouvoir et diversité dans la recherche et l'organisation d'évènements.
Pepper Mint (activiste polyamoureux de San Francisco) nous a parlé de la nécessité d'inclure des représentants des minorités non-privilégiées (sexuelles, ethniques) au plus haut niveau des comités d'organisation car eux seuls seront attentifs aux moyens d'inclure au maximum ces minorités dans les évènements et les communications.

9h45 - Keynote 2 : Maria Pallotta-Chiarolli - Poly et autres vont au cinéma: Analyse des représentations des polyamoureux et des orientations sexuelles alternatives dans les films
Maria nous a fait une présentation très humoristique et très intéressante des représentations des polys et LGBT dans les films, basée notamment sur les recueils d'exemples disponibles sur www.listal.com/list/poly-movies et polyinthemedia.blogspot.com.au . Pour les personnes intéressées, j'ai une copie de la présentation, disponible également sur s000.tinyupload.com/?file_id=30976547839756996534

11h30 : Janet Bennion (US) - La polygamie est-elle le prochain combat sur le mariage?
Janet a évoqué le cadre (il)légal de la polygamie aux US (mormons, émigrants musulmans) et présenté les arguments pour (protection des femmes et des enfants) et contre la légalisation, invitant à s'inspirer du cadre légal sud-africain où la polygamie est légale.

12h00 : Daniela Danna (IT) - Qu'est-ce qu'une famille ? Liens sexuels et de dépendance dans la loi et en utopie
Daniela nous a proposé de repenser le cadre légal de la famille en sortant des conceptions habituelles des liens par relations sexuelles et dépendance économique.

12h30 : Lisa Poole (UK) - Pouvoir et privilège : Consentement et abus dans les relations et les communautés polyamoureuses
Lisa a initié une discussion avec la salle pour définir les notions de consentement et d'abus, pour trouver les mesures à mettre en place pour limiter les abus dans le cadre polyamoureux.

14h30 : Marlene Wasserman (US) - Cyber-infidélité, la nouvelle séduction
Marlène, psychothérapeute de couple, nous a parlé de son livre et de sa recherche théorique et pratique sur les sites de rencontres; elle nous a évoqué la minimisation de leur responsabilité par les utilisateurs, et l'effet dévastateur que cela peut avoir sur le couple même sans passage à l'acte, en invitant en conclusion les couples à discuter de ce cadre tout aussi sérieusement que des infidélités réelles.

15h00 : Shahin Payam (NZ) - 'Infidélité', 'Tromperie', 'À-côtés'? Analyse du discours dans les relations extra-maritales
Shahim nous a cité des témoignages de personnes infidèles pour montrer les éléments d'attirance voire d'addiction déraisonnable et les effets sur le dėveloppement des personnes et du couple

15h30 : Myrte Esther Hamburg (NL) - Drague interdite ! Normes et satisfaction relationnelles
Myrte a parlé des théories de l'attachement sécure ou insécure issus de l'enfance, et a montré par analyse d'un échantillon de polyamoureux que, contrairement au cadre souvent pré-établi par les chercheurs, les polyamoureux n'ont pas plus d'attachement insécure que les monogames.

16h30 : Redfern Jon Barrett (UK) - Un trio futuriste; Le polyamour dans la science-fiction
Redfern nous a parlé de deux romans de science-fiction souvent considérés comme fondateurs par les polyamoureux: "Stranger in a strange land" de Robert Heinlein (1961) et "Woman at the edge of time" de Marge Piercy (1976).

17h00 : John Button (UK) - Choisir les relations non-conventionnelles pour les plus de 60 ans
John nous a parlé de l'utilité du polyamour pour les personnes de plus de 60 ans, en particulier les veufs/veuves, et de l'importance de préparer cette période de la vie pour créer un cadre de vie communautaire permettant à ces relations de se développer.

18h30 : Roos Reijbroek (NL) - Brique par brique; Choix et éléments pratiques pour construire une communauté polyamoureuse
Roos, fondatrice et animatrice de la communauté polyamoureuse néerlandaise meerminners.nl/, nous a parlé des questions que doivent se poser les animateurs de communauté poly.

19h00 : Leehee Rothschild (Israel) - Le Polyamour en Israel
Leehee nous a fait un historique de la communauté polyamoureuse en Israël depuis sa création en 2005 et des difficultés rencontrées dans le cadre de son pays et ses communautés.

Message modifié par son auteur il y a 10 ans.

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