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Siestacorta

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Discussion : Poly amour et incompréhension

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Siestacorta

le mardi 10 mai 2011 à 18h40

wotan
Bon Siesta, t'as pas bientôt fini de t'excuser d'être ce que tu es.

Je m'excuse pas tout à fait de cela, mais d'avoir pas été assez finement moi-même, plutôt... Comme tu peux le lire, je revendique la franchise, voir la rudesse. Je me suis excusé parce que je crois que la franchise, dans une discussion conflictuelle, ça marche avec l'empathie.

Je m'excuse pas de ce que je suis... Je suis assez (sainement) narcissique pour ne pas m'imaginer être nase.

Mais je suis convaincu qu'il faut montrer tout qu'on ressent l'autre, lui exprimer ces émotions de solidarité, se donner l'occasion de le faire, surtout quand on sait que notre franchise va nous mener à dire ce que l'autre a pas envie d'entendre.
Si on a senti qu'il a pas envie, c'est bien qu'on a l'empathie. Alors faut s'en servir sur l'ensemble de ce que dit la personne, autant sur la part qu'on veut contredire que sur celle qu'on veut encourager.

La franchise, c'est une vertu quand on est bienveillant. Si on est "franc sans honnêteté", sans s'intéresser à ce qui est vrai ni à qui on parle, c'est à dire franc juste pour pas s'emmerder à se mettre un peu à la place de l'autre, c'est pas de la franchise, c'est ne pas savoir se maîtriser...
La franchise pour faire chier, c'est de l'insolence. Mais faut être pertinent pour que ça vaille quelque chose. Et pour cela, on doit d'abord écouter les autres, pas juste soi-même. Parce qu'être pertinent que pour soi-même, c'est pas bon signe.

Message modifié par son auteur il y a 14 ans.

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Discussion : Poly amour et incompréhension

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Siestacorta

le mardi 10 mai 2011 à 18h07

prince_lutin
Façon de parler et de résumer les propos trop virulents (à mon gout). J'en remettais une couche suite aux propos de tentacara et de boucledoux :-/

Oui mais justement... Je comprend bien l'impression brute que ça donne. Mais en même temps, il y là une limite qu'on a pas franchie : celle de préconiser autre chose que de la réflexion et, dans les moments constructifs, du dialogue.
On a parfois dit crûment notre pensée : "je pense que... votre relation... ton aimé... ta situation". Mais les mots restent assez choisis, équilibré sur le refus de prendre l'autorité sur la personne à qui on s'adresse, et distancié par la subjectivité explicite des formules. On ne lui dis ni "fais ça" ni "pense ça". Seulement "je pense".

La radicalité est là, parfois la rudesse, éventuellement la brusquerie, bref, des trucs qui peuvent être ressentis comme violente - mais il y a toujours cette limite, un respect de l'autre. J'en suis convaincu.

Message modifié par son auteur il y a 14 ans.

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Discussion : Poly amour et incompréhension

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Siestacorta

le mardi 10 mai 2011 à 17h57

@tentacara

Vrai ! Mais faut pas non plus que je verse du bon vin direct sur la tête des gens quand ils ont pas l'habitude de boire, déjà...
Merrrrrronrrrronrci pour le "bon" vin.

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Discussion : Poly amour et incompréhension

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Siestacorta

le mardi 10 mai 2011 à 17h52

@Prince-Lutin
Heu... "quitte-le" ? on l'a beaucoup dit, ça ?

Cela dit, effectivement, tu as raison, la première réponse à donner, c'est celle qu'à faite C.T, c'est "parles avec lui". Pas pour dire "je veux la liberté", pas de suite, mais au moins "je trouve ça injuste et je souffre".
Ca, c'est finalement ce qui a pu être dit... par rebond, parce que le monsieur a lu le forum. Mais la base, c'est parle-lui direct. Apapeur. Afépamal de dire ce qu'on ressent.

Message modifié par son auteur il y a 14 ans.

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Discussion : Poly amour et incompréhension

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Siestacorta

le mardi 10 mai 2011 à 17h49

tentacara
PS : Siesta, beaucoup des "vous" de ce discours étaient pour toi. Ne change rien.

Rrron-rrrron.... :-)
Mais quand même, si, je peux changer un côté. Si je veux que la compréhension des choses que j'ai passe, il faut que je sois un tout petit petit petit peu plus... délicat / habile. Un peu plus à l'écoute ET un peu plus "maquignon", ce qui demande la même empathie, en l’occurrence.
"Ask Questions", le secret de la vie de Nick Hornby dans Haute Fidélité... Et sans doute un peu de patience, quand j'ai une intuition.

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Discussion : Poly amour et incompréhension

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Siestacorta

le mardi 10 mai 2011 à 17h40

Fleur
Effectivement mon discours pouvait prêter à confusion... Ce n'était pas intentionnel. message modifié car je suis entièrement d'accord.

Heu, quelle partie était confuse et a été modifiée ? Moi je trouvais rien à redire ?

Fleur
Parler violemment et en faisant du rentre-dedans, je ne suis pas sur que ça fasse évoluer les choses, ça n'est pas l'équivalent d'un électrochoc positif. ça sert juste à braquer et à blesser les personnes.

Ben... Violent et "rentre-dedans", j'essaie de distinguer.
C'est ce qu'on disait avec Tigre-minou : un prof de boxe est pas là pour te casser la gueule, il est là pour t'apprendre des trucs, des réflexes, à finalement avoir le moins mal possible dans les "vrais" conflits, et aussi à prendre les joutes non pas comme des moments de destructions mais comme des jeux entre partenaires.
Je crois que dans les discussions, la polémique peut relever de la même ambiance.

Mais, pour ça, il faut justement ne pas être dans le facile, le gratuit, mais dans un bon équilibre de ce qu'on dit et répond. Etre super attentif à ce que l'autre a comme expérience.
J'essaie d'apprendre ça pour moi... Je crois que c'est une voie utile.
L'aspect électrochoc... c'est un truc à faire à un moment donné, où tu sens bien que l'autre est déjà dans cette recherche. Et là, j'aurai dû attendre un peu, par exemple, avant d'envoyer les charges les plus fortes. Et laisser souffler...

Maïeutique, discussion, respect... Pas facile à combiner avec l'intégrité de marquer son désaccord quand il est profond, mais souhaitable.

Message modifié par son auteur il y a 14 ans.

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Discussion : Poly amour et incompréhension

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Siestacorta

le mardi 10 mai 2011 à 17h27

Si ça intéresse quelqu'un, faudra qu'on débatte quelque part des effets indésirables ou "de bord" de la légitimation du polyamour en cours.

Ca été déjà une question périphérique quand on a eu la proposition de loi sur la polygamie...
Mais c'est quelque chose qu'on a déjà vu - je sais pas si c'est ce qui se passe ici maintenant - qu'en tombant sur le mot "polyamour" est ses contenu positifs en sentiments et en éthique, qu'une personne tente de se se rassurer, essaie de voir sous un angle flatteur le comportement de son aimé... quand de fait on devine pas trop les valeurs altruistes et honnêtes chez l'aimé en question.

La résolution du truc étant, je crois, de considérer ces situations difficiles (à vivre, mais à appréhender calmement aussi, quand on a pas un recul naturel ou pro... comme j'en ai un peu manqué ici...) comme des étapes d'un développement, soit de la personne, soit de sa relation.

Bon... Je sais pas s'il y a grand chose à dire là-dessus, dites-moi.

En même temps, un peu ironiquement, le titre du fil tombe bien... On est dans le sujet.
Peut-être une variation : "les malentendus du polyamour" ? Si j'étais pas glandeur, dramaqueen, et un peu réaliste sur ma tendance un peu orchidoclaste, je crois que j'aurai déjà fait un article, là-dessus.

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Discussion : Amours pluriels et couchsurfing

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Siestacorta

le mardi 10 mai 2011 à 15h53

Barf... comme personnage politique, il est effectivement assez répugnant, mais c'est un bon copiste et un vulgarisateur correct.
Et, quoi qu'on en pense, il causait de non-exclusivité avant nous.
Mais c'était histoire de donner une origine au concept, quoi, pas me l'attribuer...

Message modifié par son auteur il y a 14 ans.

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Discussion : Amours pluriels et couchsurfing

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Siestacorta

le mardi 10 mai 2011 à 11h52

Ben plusieurs explications :
- la middle-class transationale, ces gens qui se ressemblent plus entre eux à des milliers de kilomètres qu'avec leur voisin.Version low-cost de l'hyperclasse rêvée par Attali.
- la marge est toujours plus agissante : disons que pouvoir chercher sa marge au delà des 50 bornes faisables à pied dans la journée, ça motive plus les minorités que les autres... L'habitus dont tu parlais.
- l'intimité à l'heure de la communication individuelle hors frontière. Le point commun entre couchsurfing et polyamour, c'est aussi de définir une intimité contrôlée non par cloture de nos sphère, mais par ouverture discontinue.

On est peut-être en train de passer affectivement et émotionellementt de l'énergie à courant continu à celle à courant alternatif ? Ou, plutôt, à décentraliser nos affects (pas sur une seule personne, pas dans un seul lieu), pour être chacun producteur individuel et partageur individuel (un peu similairement ce qu'imagine Rifkin, quand il dit qu'on va tous avoir une petite centrale de production d'énergie chez soi et la partager comme on partage nos données, en réseau P2P. )

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Discussion : Poly amour et incompréhension

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Siestacorta

le mardi 10 mai 2011 à 10h21

Fleur et Kei

Merci d'apprécier mon humilité, c'est sincère.
Derrière mes "effets de style" bravaches, et autre petites tentations vaniteuses de "coup de baguette intellomagique", il faut vous imaginer plutôt un Don Quichotte mâtiné Woody Allen, plein de névroses et de doutes, plutôt qu'un Gandalf mâtiné Torquemada.... (ce qui donne Magneto, mais je devrais peut-être pas préciser ce genre de connerie).

Je doute...Mais j'ai fini par dompter mon doute, par lui apprendre des tours.
Alors des fois, le "ta gueule siesta tu sais rien" ne semble pas explicite dans mes interventions. Mais je vous promet que quand je dis "prenez l'enfant effrayé qu'il y a dans votre coeur, emmenez-le à la foire d'attraction, payez lui ET les manèges, ET le trop sucré trop gras ET la montagne russe, ET la maison hantée, s'il a la trouille maintenant et est un peu effaré par la foule, il sera super content après...." : c'est le "ta gueule siesta tu sais rien" qui m'inspire encore.
Parce que mon "ta gueule siesta" sait quand même que c'est en faisant qu'on apprend, qu'il a du se taper ce qui lui faisait peur pour avancer.

Bises.

Pardon Kei d'avoir squatté ton fil avec mes justification/introspections. C'est dire que je suis pas toujours aussi à l'aise que je le laisse croire.
Pour revenir à ton questionnement...
Parler avec lui, s'il t'écoute, s'il tient assez à toi pour le faire plutôt que de dire "c'est ça ou rien", c'est vraiment ce qui vous tirera d'une impasse.
Mais, dis-nous... Avant lui, en quelques lignes, ta vie amoureuse ? Parce que c'est sans doute utile de cerner un peu cela, pour savoir qui est cette Kei qui a rencontré un homme marié...

Message modifié par son auteur il y a 14 ans.

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Discussion : [Lexique] Compersion - définition(s) - le contraire de la jalousie ?

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Siestacorta

le mardi 10 mai 2011 à 10h01

C'est probablement une répétition de ce qu'on a dit au dessus, et de lo'article de wikipedia : mais éprouver de la compersion n'empêche pas d'éprouver un peu de jalousie.
Les deux émotions se vivent à propos de la même situation, mais pas forcément au même moment, et ne se nourissent pas des même ingrédients intérieurs pour chacun d'entre nous.
Connaître sa compersion, essayer de la favoriser
Connaître sa jalousie, la dire (elle a un côté vampire, chez les poly : si au lieu de te la cacher tu en parle en plein jour, elle a plus de mal à survivre), et construire avec l'autre des modalités qui permettent de pas trop lui donner prise.

Cela dit, des deux actions, c'est quand même favoriser l'empathie (et la conjouissance, donc...) de la compersion, sa générosité, qui en nous rendant plus heureux, nous fera paraître la jalousie comme une "fausse alerte narcissique".

Et conjouissance, ça se conjugue pas, tel que je le vois.
Ca demande plus une redéfinition de "je comprend", moins intellectuelle et plus physique, où on com-prendrait, on prendrait pour soi et pour l'autre en même temps...

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Discussion : Poly amour et incompréhension

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Siestacorta

le lundi 09 mai 2011 à 18h45

Alors, au plus urgent...

@Kei

Je ne voulais pas te "casser", en étant dur. Je souhaitais obtenir une réaction de toi... je l'ai eue, tu es partie. C'est pas du tout comme ça que j'imaginais les choses !
Comme tu as pu le lire, ça ne me laisse pas la conscience tout à fait tranquille, d'avoir fait cela.
Je salue donc le courage que tu as eu à revenir sur ta décision, à venir expliquer et exprimer tout ça. Vraiment... Oui, ça être capable de prendre sur soi, quand on a été blessé, qu'on a de la peine ou de la colère, et revenir parler... oui, c'est du vrai courage.

Pour ma part, je m'excuse, pas tellement pour ma rudesse, mais pour n'avoir pas su en faire une force constructive pour toi.

Je pense, pour être tout fait honnête, que je ne t'ai pas posé assez de questions.
Pourquoi ai-foncé bille en tête ? Parce que dans le monde des poly, ce que tu décris n'est pas rare. Cette situation, je l'ai vécue, vue vivre, et ici on en lit une similaire une ou deux fois par saison. Du coup, on identifie vite quelques schémas communs entre elles, et il y a certaines choses qu'on doit dire.
Mais... le faire "trop fort, trop tôt" comme je l'ai fait, c'est ne pas essayer de te connaître, tes particularités, comment tu ressens.
Voilà, donc désolé pour ma trop grande réactivité.

Par ailleurs, je voudrais souligner cela que ce que dit Fleur ainsi :

Fleur
Ce qu'il faut que tu saches c'est que personnes ne peut savoir mieux que toi ce que tu ressens, personne ne sait mieux que ton compagnon ce qu'il pense. Tu es la seule qui puisse décider de tes choix, la seule qui puisse répondre à tes questions.... Personne ne peut t'aider la dessus. (...) Tout au plus, on peut peser le pour et le contre et donner des pistes de réflexion.

Je considère cela comme évident dès le départ.Tellement que je ne le rappelle pas. Et que je fais semblant de ne pas le savoir...
Même si je me met à vociférer et à donner l'impression de baver de rage aveugle sur mon clavier, la base de la base, c'est que je sais que tout ce que je pourrai écrire ne sera jamais qu'un petit avis personnel, sans aucune prétention à être autre chose.
Je suis pas thérapeute comme le souligne Tigre, pas un grand frère, pas un sage. Je te dis ce que je pense, mais ce n'est que moi. Et ces mots sont fait pour te parler, pas t'engueuler...
Comme je te dis... j'aurai dû poser plus de questions.

Enfin, tout à l'heure tu disais :

Kei
je n'ai pas trouvé la réponse que j'attendais, je n'ai pas trouvé la solution et je n'ai pas trouvé pourquoi il a tant besoin de vivre deux relations et deux vies.

"pourquoi il a tant besoin...", ce n'est pas la question que tu as posée, au départ, alors que c'est celle qui semble te faire du soucis.
Tu sembles aussi te demander, parallèlement, "pourquoi ce n'est pas moi, la seule et unique ?". Est-ce que je suis dans le vrai, là ?

Bref... De nouveau, mes excuses si mon intervention n'a pas fait de bien du tout.
Crois-moi, malgré l'acidité de l'expression, je suis tout ce qu'il y a de bienveillant, et je souhaitais vraiment te donner des mots pour faire ton propre schmilblik, rien de plus.
(si, un peu plus : je frime un peu en passant, et ça c'est nul... la vanité... disons que je sais que j'en ai un peu, et que je voudrais pouvoir en "jouer" plutôt que la faire subir).

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@Tigre

Tigre
etant un ancien boxeur, je suis sensible à l'argument MAIS un coach doit quand meme doser la difficulté pour eviter à la fois l'anesthesie par la facilité et le degout par le KO systematique....

Mhumpfffgrrrmll.
Mais message enregistré, comme tu imagines... J'aurai sans doute du mal à appliquer, mais je comprend très bien, et j'essaierai !

Message modifié par son auteur il y a 14 ans.

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Discussion : Poly amour et incompréhension

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Siestacorta

le lundi 09 mai 2011 à 14h48

Je ne pense pas qu'a la productivité industrielle.
Je pense aussi au "sens du devoir" républicain, basé lui aussi sur "faire", dans le sens où l'individu "produisait" la société et la communauté en y participant. Paradigme valable, à l'époque... A peu près jusqu'à la fin des trente glorieuses, où les moyens de productions et la richesse ont dépassé de loin la responsabilité individuelle.
Du coup, il reste à inventer une participation à la société aujourd'hui qui ne soit pas une recherche d'avoir une "vertu sans vertus".

Je sais pas si je suis clair, je peux y revenir plus tard, si personne ne m'a chassé à coups d'emballage de doliprane.

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Discussion : Poly amour et incompréhension

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Siestacorta

le lundi 09 mai 2011 à 12h59

Wotan merci

Tigre : Ben les grandes gueules, je leur répond pas ça... Je suis moins rapide dans ces cas-là.
Et par ailleurs, les gens pour qui le boulot compte, là on touche à un domaine où je suis encore plus subjectif....

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=>Attention, grosse balise HS...(menfin l'intitatrice du fil étant partie, et comme j'ai déjà bien pris en charge la suite...)
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Il y a des gens qui font leur boulot super bien, consciemment, amoureusement. En Inde et dans plusieurs pays d'Asie, un homme qui bosse très bien dans un domaine peut être considéré comme un "maître", au sens modèle moral, parce que son rapport avec son domaine particulier tend vers l'universel.
Je veux dire que je sais et comprend qu'il y a une bonne façon d'être très impliqué dans le travail. Et même quelques autres, si on prend en compte la créativité et l'émulation.

Mais on vit à Macdopolis. Et ici, "bien travailler", c'est pas une "voie"... Pas la place, pas le temps, pas l'ambiance. Pas le but ! Le but "occidental" est non-pas de se sentir en phase avec le travail, mais en phase avec la communauté pour ne pas s'en sentir créditeur. Et comme la communauté, notre société, est quand même psychiquement super désiquilibrée, on mesure son travail à l'échelle de la machine, de la productivité.
A quoi correspond l'idée de santé dans une société malade ?
Si le "bon travail" y est un critère, c'est bien souvent une pression qu'on se met soi-même. On veut faire bien, mais, par éducation et par cadre, on devient plus productif et utile que efficace et pratique. On entre dans la course à l'échalote, dans l'espoir de se sentir légitimé. Et c'est dans cet attente qu'on va être blessé. Dans une estime de soi qu'on a mesuré aux critères du monde du travail. C'est à cet endroit qu'on a pas construit avec de l'estime de soi, mais avec une image de soi... en utilisant le filtre de lecture d'une société à qui on "doit" son travail.

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Fin du HS un peu luddite traumatisé sur les bords
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Discussion : Départ du site

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Siestacorta

le lundi 09 mai 2011 à 10h49

Heu...
Hum, désolé d'être un peu maladroit, mais "ta belle", il s'agit bien de ta compagne, pas d'une amante plus récente ?
Ca semble peut-être évident, mais déjà dans notre contexte ça l'est un peu moins qu'ailleurs, et surtout, même si ça va sans dire, ça va mieux en le disant...

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Discussion : Poly amour et incompréhension

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Siestacorta

le lundi 09 mai 2011 à 10h31

Oui, tiens, t'as raison LittleJohn... j'ai laissé ma phrase en suspens.

Mais ici...

Ici, à propos d'un comportement qui nous met souvent en porte-à-faux avec notre entourage, je préfère effectivement faire du rebrousse-poil bienveillant. Ici, avec le parti pris annoncé (et parfois lourdement répété) que je suis pour beaucoup de liberté ET beaucoup de responsabilité personnelle, je veux émettre des critiques constructives... Différentes, ne serait-ce que dans la motivations, des critiques qui nous tomberont dessus par l'entourage.
Mes critiques sont parfois plus dures, plus frontales que celles des gens qui sont simlement "pas d'accord" avec la personne, ou qui disent "assume" en ne présentant comme sortie que le retour dans le rang.

Mais mes critiques un peu boxeuses sont aussi faites avec l'envie que la personne trouve en elle l'énergie de combattre, au départ parfois "contre" mes propos, contre moi si elle y tient, mais avec la possibilité de se rendre compte que cette énergie de la dignité est au final la même que celle qui la fera sortir de la situation dont elle souffre.

J'essaie généralement de dire que c'est de n'avoir pas construit sa responsabilité, son estime de soi et son honnêteté qui permet aux attaques des autres de nous atteindre. Je veux offrir la conscience que cette construction est nécessaire, et que c'est une fois celle-ci consolidée qu'on vit nos amours plurielles avec le moins de risque de souffrir deux fois plus que dans la monogamie.

Mais, encore une fois : si vous trouvez que je merde... C'est où ? Je dis pas que je serai d'accord, mais que je crois qu'il faut que j'y réfléchisse pour avoir le moins de chances possibles de blesser ou braquer sans obtenir d'autre réactions plus "résolvantes".

Message modifié par son auteur il y a 14 ans.

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Discussion : Recherche de la carte géographique des polyamoureux

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Siestacorta

le lundi 09 mai 2011 à 10h17

Sur la page d'accueil du site, dans la colonne de droite, tu as un "annuaire des membres". Il est coordonné avec un outil googlemap.

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Discussion : Poly amour et incompréhension

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Siestacorta

le lundi 09 mai 2011 à 10h15

LittleJohn
+1 avec Janis

merci (mais de toi avec qui je suis tellement souvent d'accord que des fois je regarde derrière moi si tu me dictes pas des trucs, ce même avis c'est plus attendu...)

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Discussion : Poly amour et incompréhension

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Siestacorta

le lundi 09 mai 2011 à 10h13

Janis> Merci pour ta réponse et ta bénédiction.
Je crois qu'on doit s'attendre à ne pas recevoir que compliments et caresses, parce qu'Internet est comme le reste du monde, avec un peu moins d'autocensure.
Mais je sais que ce qu'on vient chercher, au départ plus naïvement, c'est parfois un retour qui conforte le narcissisme. Il y a des endroits d'Internet, et je crois que c'est encore plus saillant outre-atlantique, qui sont vraiment dans cette ambiance "réconfortante maternante"...

Je pensent que certains cherchent ça, et l'obtiennent toujours. Mais ici...

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Discussion : Poly amour et incompréhension

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Siestacorta

le lundi 09 mai 2011 à 10h00

"Compte clôturé".
Heu... Camarades forumeurs ? Vous croyez que j'ai été trop dur ?

Ma méthode "assume sinon crève", ça peut faire mal sans faire de bien du tout ? Parce que je sais pas si c'est sensible mais dans ce genre d'échanges j'essaie, sous mes dehors cassants, d'être accompagnant et du même camp que la personne qui exprimes une souffrance.
Je sais pas, je me dis que de la compassion et commisération indulgente, ça se trouve sous le pas d'un cheval (psy, prêtre, copines, doctissimo...)

Vous trouvez que je semble exagérément condamner Kei (ou d'autres...), ou vous comprenez ma démarche, dans ce genre de situation ?

(je compte pas forcément changer de manières, hein, c'est pour me faire une idée...)

Message modifié par son auteur il y a 14 ans.

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