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Siestacorta

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Discussion : Comment survivre au polyamour quand nous n'en sommes pas un

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Siestacorta

le lundi 25 juillet 2011 à 11h02

Merci de ce récit complet et plutôt honnête (avec même l'indispensable et souvent oublié "il faudrait que l'autre amne son propre point de vue" ! Ca, ouais, c'est de l'honnêteté intellectuelle comme j'aime).

Le thérapeute de couple n'est pas la solution, il est une modalité de dialogue qui mène à une solution (et un choix).

Cela dit, thérapeutes de couples, yen a des bons et des moins bons. Essayez de vous informer avant, dans les assos de mère au foyer, les forums en ligne sur le divorce... Demandez des contacts.

Enfin, pour ce que tu en sais : la recherche de ta compagne est l'évasion, comme on parle de "roman d'évasion", ou le changement de vie ? Son aventure change-t-elle beaucoup votre quotidien ?

Les tournants des histoires sont marqués par les désirs, certes, (désir de changer, de conserver, d'exploer, d'aller vers un truc particulier), mais aussi par leurs conditions. Il faut connaître très précisément ce qu'on recherche et ce qu'on fuit, et comment ça a lieu en pratique.

Donc, l'état des lieux (ça devrait te parler, ça, si le déménagement a marqué une étape) compte avant de projeter des fonctionnements. "Et si tu fais ça ?" est une question "morale", mais le principe de réalité vient avant.
La réalité ici, c'est qu'elle a un amant. Yep ?
Bon.
Alors, tu envisages toi le polyamour.
Je dis pas que tu vas y arriver. Mais tu peux, par exemple, lui dire "on change pas en pratique ce que nous vivons aujourd'hui, on change de regard sur aujourd'hui". Donc... Une clé de polyamour, disons, de la polytolérance déjà, c'est dire "j'accepte que tu vives un peu ta vie comme ça, mais je voudrais préserver notre vie commune, les enfants, toussa". Donc "organiser l'existant" pour le transformer en neuf, si tu veux.

En l'occurence, faire le point toi sur ce que tu ressens envers cet étranger. Envers elle qui a menti. Envers elle qui s'éclate et qui tire peut-être du bonheur de ça. Envers toi qui pourrait profiter de son bien-être en continuant à être là. Envers toi qui a peut-être de la peine. Il y a plusieurs facettes à la situation, chacune mérite de l'attention, pour pas rater ce qui motivait vos comportements et motivera les prochains.

En pratique : quand va-t-elle le voir, qu'est-ce que vous pouvez et ne pouvez pas vous dire sur ces rencontres, et, le top, est-ce que tu peux rencontrer l'amant sans le détester, mépriser ta compagne d'aimer quelqu'un de différent de l'idéal que tu as des amants ni te détester de ne pas être meilleur ?
Si tu peux faire ça, tu proposes : "je sais pas trop pour la suite, pour l'instant je peux pas avoir de légitimité à dire tu fais ci ou ça, mais on le rencontre, on parle ensemble tous les trois, et on voit".
Ce sera sans doute pas facile, mais moisn difficile que de vire plus tard un truc après avoir fui cette possibilité.

Ca veut pas dire que vous deviendrez potes... Ca veut dire que cet inconnu va devenir une personne, normale, avec qualités et défauts, sans la puissance de "tout peut arriver", mais juste son rôle de "ben le monsieur il veut ça et vit ça".

Voilà mes réactions, suggestions... C'est pas un mode d'emploi, hein, c'est un "autre" point de vue.

Message modifié par son auteur il y a 14 ans.

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Discussion : Attirée par un couple...

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Siestacorta

le dimanche 24 juillet 2011 à 15h28

Quand je parle à Oasis de la nécessité de prendre en compte les réactions explicites de séduction du couple qu'elle aime, avant de se raconter une histoire "virtuelle" (au se mathématique, pas au sens informatique), elle me répond :

Oasis86
Là je trouve que tu penses trop en tant que polyamoureux... eux sont mono ET casés, et en plus amoureux l'un de l'autre... comment pourrait ils être intéresser envers quelqu'un d'autre et encore plus explicite envers moi... ?

S'il ne seront pas explicites parce qu'il y a d'emblée l'obstacle de leur relation, pourquoi projète-tu une relation avec eux ?

Je dis pas que c'est "mal", je dis que soit il peut y avoir un échange qui construise une relation, soit il n'y a pas d'échange, et dans ce cas il n'y aura pas de relation.
Il y a eu ce message FB, c'est bien. Soit ça marque une étape positive dans une relation possible, dans le sens où c'est un premier échange explicite, soit de leur point de vue c'est non, et c'est la manière la plus soft de le dire.

Pour interpréter ce que leur réaction peut pouvoir signifier, tu n'as que les échanges "non-amoureux" qu'ILS ont eu avec toi. Est-ce que ça ouvrait une possibilité, est-ce qu'à certains moments ça pu laisser croire qu'il pourrait y avoir relation, ou est-ce que l'ambiguïté entre ça et ton désir amorueux, il n'y a que toi pour pouvoir la pointer ? Est-ce que si quelqu'un l'avait vu faire, il dirait plus facilement "ya une ouverture", ou "heu, non, ils sont juste sympas, ça arrive ?"

Enfin, même si ta mère réagit en psy, je veux juste souligner qu'elle te dit à pêu la même chose que la fille du couple et que ce que je t'ai écrit : tu projette un idéal d'histoire, mais tu n'en vis pas encore une.

Une déconvenue amoureuse, c'est déjà une expérience concrète, qui a be&aucoup plus de valeur pour la suite q'une fuite : tu apprends sur toi, et sur les relations aux autres.
Un rêve, ça n'est qu'un truc qu'on peut entretenir à volonté, indépendamment du réel.
Par exemple, j'ai une histoire rêvée fantastique avec ma voisine. Des fois elle me sourit. Et je lui dirai jamais rien, mais dans mon coeur je sais que tout est possible, et même si elle a un mari, qu'elle déménage dans deux mois, et qu'en plus elle déteste Paris, au fond, je sais que l'amour strobo et que ce serait génial si on s'en parlait, mais bon, on dit rien comme ça pas de déception.

(je suis dans la satire, pour ce dernier paragraphe, je pense pas que tu en sois à ce point, mais c'est pour faire un schéma de l'impasse relationnelle de l'attitude "je vous aime de loin même si rien ne permet de dire que ça change quelque chose pour vous".)

Message modifié par son auteur il y a 14 ans.

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Discussion : Comment survivre au polyamour quand nous n'en sommes pas un

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Siestacorta

le dimanche 24 juillet 2011 à 14h00

Alors, le polyamour n'est pas la panacée, mais ça peut représenter une possibilité pour ton couple. Pas en un coup d cuillère à pot que ça se fera, mais ça se mijote....

Sinon, pour le titre "survivre au polyamour quand on en est pas un"...
Si "un", c'est toi, alors la phrase n'a pas de sens : on ne meurt pas du polyamour.
Si "un", c'est votre couple, alors la phrase est une opinion : celle que la non-exclusivité tue le couple. Ce qui est pas plus vrai que pour l'exclusivité, les habitudes, le temps...

Enfin, rappel, ta femme et toi n'avez pas commencé cette situation dans un cadre polyamoureux, puisqu'elle te cachait la situation. Le polyamour est basé sur le fait que chacun peut avoir d'autres relations, que chaque personne concernée est informée de la situation, et qu'on fait ça volontairement.

Autrement dit, toi ou elle parlerez de polyamour quand ce sera devenu un choix, ou même un essai de ce choix.
Pour l'instant, vous êtes plutôt dans la phase de réflexion qui précède ce type d'entrée dans la non-exclusivité...

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Discussion : Attirée par un couple...

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Siestacorta

le vendredi 22 juillet 2011 à 14h33

Clown_Triste
A vrai dire, je suis plutôt d'accord avec Siestacorta quand il évoque la tentation de vivre une situation basée sur des histoires que tu te raconterais plutôt que sur des faits, des paroles et des actes réels.

1) J'ajoute : des actes réels de ta part, Oasis, et des prises en compte des actes réels de la leur. Des gestes explicites qui montrent que eux, ou même l'un d'eux, est intéressé par toi dans le sens amoureux où toi tu es intéressée par eux.

2) EN relisant le début de tes interventions, j'ai cru pouvoir conclure que tu n'avais que des expériences de "tomber amoureuse", et pas vécu de relation amoureuse.
C'est exact ?

3) Enfin, Oasis, comme Clown Triste je crois évidemment que c'était bien d'avoir exprimé ton sentiment.
Mais tu es comme beaucoup d'autre internautes qui sont venus parler de leur situation. Dans l'amour, ils ne regardent jamais le fond de leur propre fonctionnement, à chaque fois qu'on leur en parle, ils répondent "oui mais la personne fait ça, dit ça, et je me demande ce que ça veut dire".
Ils regardent toujours du côté où ya du mouvement, mais jamais la cause. Sans jamais se demander " qu'est ce que je sais de l'amour, à part ma fascination pour ce sentiment ? Est-ce que je sais ce qui me rend amoureuse, pourquoi, dans quelles époques de ma vie ? Est-ce que je sais aimer pour de vrai, ou est-ce que je vis une passion ?"

Passion, je te cite wikipedia pour décrire l'origine du mot :
"Passio est pour sa part issu du verbe patior signifiant « souffrir, éprouver, endurer » autrement dit un ensemble d’états dans lesquels un individu est « passif », par opposition aux états dont il est lui-même la cause."

Message modifié par son auteur il y a 14 ans.

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Discussion : Attirée par un couple...

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Siestacorta

le vendredi 22 juillet 2011 à 02h34

Oasis, c'est pas un non franc et massif, mais ça te dit quand même "je comprend pas ton truc" ; et si l'homme était intéressé, il répondrait.

Disons que l'absence de preuve ne constitue pas une preuve, quoi : je peux pas prouver qu'il n'y a pas de licornes roses invisibles, donc il y en a peut-être.
Je peux pas être sûr qu'ils refusent ma demande, donc il l'accepteront peut-être.

Je suis désolé de me montrer un peu rude, mais depuis le début - il y a trois mois - tu racontes une histoire où tu es dans un désir solo, de ton côté, sans qu'ils montrent eux même un jeu de séduction, ou expriment le besoin de plus que de l'amitié.
Typique du fait que tu ignores longtemps le côté seul, : tu dis "on a parlé", alors que de fait, il y a eu une proposition, un refus, pas une discussion entre vous trois. Bon, le pas que tu as fait est un début, mais faut pas te dire que c'est le début d'un succès, que peut-être oui par magie... Non. Tu agis, ou pas.

Ca fait un peu comme les filles au collége, qui étaient amoureuses d'un mec à la récré, mais qui lui ont jamais dit. Désolé pour la comparaison... Mais le mécanisme est le même.

Je cite Littlejohn, qui te disait ça il y a 4 pages :

Littlejohn
- ne jamais croire que tu sais ce que les gens pensent tant qu'ils ne te l'ont pas dit;
- et corolairement : il vaut mieux risquer de passer pour un imbécile en posant une question que de ne laisser aucun doute sur le sujet en ne la posant pas...

Le ressenti amoureux solitaire, vivre le sentiment seul sans que l'autre n'aie vraiment un mot à dire, même si lui a pas envie d'en entendre parler, faire ça quand même dans son coin ça peut être aussi satisfaisant psychologiquement que vivre concrètement une relation, avec ses hauts et bas.
Et même plus satisfaisant encore, puisque dans notre tête secrètement, on peut carrément jurer une fidélité éternelle à quelqu'un qui n'a rien demandé.
"donner sa chemise à des pauvres gens heureux", comme chante Brel...

Mais... si l'amour c'est censé être si merveilleux, pourquoi ne pas essayer carrément de vivre une relation, avec les étapes de séduction, d'incertitude, de découverte intime mutuelle, et aussi les étapes de malentendus, le choix de rester plus longtemps ou de passer à autre chose, le courage d'affronter la peine qu'on a quand ça finit.

SI l'amour est merveilleux, tout cela serait facile et toujours agréable.
Ca ne l'est pas...Des fois oui, des fois non.
Mais c'est pas si grave.

Encore faut-il essayer, et ne pas se planquer derrière la timidité : "les innocents sont des coupables qui manquent d'expérience", alors les timides sont justes des gens qui ont peur de ne pas séduire, mais qui adorent être séduits... Sans rien dire, parce que, ho, si on devait changer de vie, qu'est ce qui se passerait ?

L'aventure, la vraie.

Message modifié par son auteur il y a 14 ans.

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Discussion : Rencontre le mardi 19 juillet 2011, Paris (la Villette, fontaine)

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Siestacorta

le mercredi 20 juillet 2011 à 16h10

Ah. Ben ça fait une super super grosse vingtaine :-)

34 sur place, t'es certain ? Ou inscrits ?

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Discussion : Rencontre le mardi 19 juillet 2011, Paris (la Villette, fontaine)

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Siestacorta

le mercredi 20 juillet 2011 à 15h15

Ben juste pour dire, on était une grosse 20aine malgré la pluie, on était tranquille au sec sous la halle, yavait plein de bon manger, du vin, de la bière,du cidre, des gâteaux fait maison.

Et c'était bien agréable de voir anciens et nouveaux (venus en nombres, bravo et merci pour votre intérêt). Bravo surtout à Zina et aux deux personnes venues du Danmark. j'espère que tout le monde a pu papoter autant qu'il voulait !

Tout ça était souriant, super gentil, blablas et partage d'expérience et d'idée.
On refait bientôt ?

On a rencontré une journaliste de France Inter, Marjolaine, qui cherche des contacts pour une émission en direct début aout.

Entre France Inter, Rue89, le nouvelobs qui cherche un contact aussi, Psychologies mag... Je crois qu'on est en train de passer une étape média. C'est l'été, il cherchent des sujets légers... mais ce sera un dossier de presse qui commence à prendre une belle épaisseur, et notre communauté (j'utilise ce terme à défaut d'autre chose) va continuer à s'étendre.

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Discussion : Rencontre le mardi 19 juillet 2011, Paris (la Villette, fontaine)

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Siestacorta

le mercredi 20 juillet 2011 à 12h45

kerdekel
Siesta, le café, ça te dit quelque chose ? :) ^^

Ca peut se faire. En journée, à des heures de fumistes.
Mais le kréma demeure, parce qu'il faut que je laisse causer mon enfant intérieur, et que j'arrête de le saouler avec des mots à 5 syllabes.

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Discussion : Rencontre le mardi 19 juillet 2011, Paris (la Villette, fontaine)

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Siestacorta

le mercredi 20 juillet 2011 à 02h03

Arf, Kerdekel, je peux pas faire mieux que des krémas...

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Discussion : Rencontre le mardi 19 juillet 2011, Paris (la Villette, fontaine)

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Siestacorta

le mercredi 20 juillet 2011 à 00h27

Je viens de me rendre compte que j'ai oulié mon parapluie à La villette. Fail...

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Discussion : Rencontre le mardi 19 juillet 2011, Paris (la Villette, fontaine)

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Siestacorta

le mardi 19 juillet 2011 à 16h56

Yep, whatever, je viendrai.
La halle est vraiment immense, donc pour l'aspect humide... Ben ce sera un peu comme être dans un gymnase, ou sous le préau d'une école.

Message modifié par son auteur il y a 14 ans.

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Discussion : Rencontre le mardi 19 juillet 2011, Paris (la Villette, fontaine)

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Siestacorta

le mardi 19 juillet 2011 à 14h01

Je suis assez pour garder le format pique nique dans la mesure du possible, pour des questions de liberté de mouvement.

Venez bien couverts, et emportez un thermos.

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Discussion : Rencontre le mardi 19 juillet 2011, Paris (la Villette, fontaine)

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Siestacorta

le mardi 19 juillet 2011 à 10h23

Ben j'ai pas trouvé de bar "piknik-friendly" aux alentours.

Pour l'astuce, ben à part se garer hors Paris près d'une Gare RER et prendre le train jusque gare du nord, puis le métro, je vois pas.

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Discussion : Ateliers découvertes communications transformatives

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Siestacorta

le mardi 19 juillet 2011 à 09h41

Secte, non (ça se définit aussi comme des trucs qui détiennent la Seule Vérité, et comme un rapport particulier aux leader de groupe), mais pub commerciale pour attrape-gogos, un peu, oui.

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Discussion : Infidélité dans Le Monde

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Siestacorta

le lundi 18 juillet 2011 à 23h03

Popol
Pourquoi tant te préoccuper de tout ça ?

Parce que ça m'intéresse.
Et oui, je le souligne dans le texte, je suis en contradiction avec moi-même. Et m'en trouve satisfait.
Hail Eris !

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Discussion : Rencontre le mardi 19 juillet 2011, Paris (la Villette, fontaine)

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Siestacorta

le lundi 18 juillet 2011 à 22h53

1) bon, il fera sans doute plutôt moche, et je n'ai pas trouvé de salle où on peut amener son manger. La grande halle a un espace extérieur couvert immense, donc on sera pas mouillés.
Venez néanmoins avec des vêtements bien chauds.

2) heu, je sais pas si c'est l'effet rue89, mais il y a beaucoup de petits nouveaux inscrits. J'insiste sur le masculin dans "nouveaux", qui me pousse à souligner un truc : les polyamoureux, garçons ou filles, ne sont pas particulièrement libertins.
Croyez-moi, j'en suis depuis assez de temps pour l'assurer.
Ils sont pas prudes non plus, mais, avis à la cantonnade, si vous cherchez juste des câlins et pas trop d'engagement... Vous serez très probablement déçus.
Donc si j'entends un peu trop un plan du genre "hooo, mais vous êtes trop inhibés, faut se lâcher, vive les hugs", je vous lis des passages de Guy Debord à pleine voix. Je vous assure, débandade assurée.

Message modifié par son auteur il y a 14 ans.

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Discussion : Rencontre le mardi 19 juillet 2011, Paris (la Villette, fontaine)

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Siestacorta

le lundi 18 juillet 2011 à 13h11

khany
Je ne veux pas laisser ta devinette sans réponse plus longtemps Siestacorta, mais je ne mérite pas le Krêma. J'ai juste recherché si j'étais passée pas loin de cette référence un jour. Donc j'ai recherché, et j'ai trouvé : Siva (la trilogie) Système Intelligent Vivant et Agissant (en anglais : Vast Active Living Intelligence System), un roman de SF de Philip K. Dick. Je n'ai pas lu cet auteur, mais j'aurai pu, j'ai croisé un de ses bouquins dans l'étagère de mon frère.

Héhé, bien joué.
Une des théories du roman est que "le temps n'avance pas".
Il y a eu un empire, l'empire romain, et depuis, nous vivons dans l'illusion que les choses changent et évoluent, mais le temps est en fait fixe, nous sommes depuis toujours dans le même "moment" du monde humain, et "l'empire n'a jamais cessé d'exister".
Donc, comme cette théorie est juste, ce n'est jamais moi qui me trompe de date ou d'heure, c'est que le temps est une illusion.

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Discussion : Rencontre le mardi 19 juillet 2011, Paris (la Villette, fontaine)

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Siestacorta

le lundi 18 juillet 2011 à 13h06

Bon, je vais faire un tour dans le coin cette aprème, vers 15h, je serai du côté du café de la musique, et j'irai chercher des plans B.

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Discussion : Infidélité dans Le Monde

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Siestacorta

le lundi 18 juillet 2011 à 12h56

Popol
Le mécanisme que tu mets en avant, pourquoi pas, mais… et alors ? C’est mon binz, il fonctionne très bien, je ne vise pas le pouvoir, je n’en ai aucun, et aucun moyen non plus de savoir ce que fait autrui de ce que je dis. Si c’était le pouvoir que je visais, je ferais autre chose.

Mais un imprécateur ne vise pas le pouvoir !
En passant, un imprécateur se différencie du troll, que tu n'es plutôt pas, qui lui vise le pouvoir de détruire le lieu de débat. Je constate bien que tu n'es pas du tout dans cette optique.

Tu viserais un pouvoir, je discuterais de pouvoir...
Il s'agit de rôle, et si tous les rôles sont faits pour nous valoriser, ils ne sont pas tous définis par l'exercice du pouvoir sur les autres. Ici, on peut avoir un une recherche de pouvoir sur soi qui utilise le regard de l'autre pour se valider lui-même (j'en suis là aussi, hein).

L'imprécateur fait son binz pour dire certaines choses, mais aussi pour "affirmer" une idée de lui-même. Il se regarde parfois en train de faire ses imprécations, plus qu'il ne cherche à développer l'échange réel. C'est le désir de s'affirmer dans l'opposition qui différencie cette posture de la personne "assertive". C'est ça que j'appelle une certaine mise en scène de soi.

Oui, c'est seulement l'image que je me fais de toi. Inexacte, et surtout incomplète. J'imagine bien que tu es une personne aux facettes riches, qui mange de cheesecake et rit au vent, qui parle d'autre chose dans la vie, déconne et pète un coup de temps en temps, tout à fait fréquentable probablement. Très probablement.

Mais tu revendiques aussi, dans tes interventions, un désir d'accompagner les autres.
J'observe que, pour ce que je lis ici, ton accompagnement est de l'ordre de l'exercice en art martial. Apprendre à apprendre dans le conflit, plus souvent que dans d'autres postures. Je souhaite dire "c'est super, j'aime bien, ça sert bien, j'emmerde tous les grégaires qui y verraient une violence gratuite", mais j'ajoute "ça suffit pas si tu veux vraiment aboutir à des débats riches".

Je ne valorise donc pas du tout une attitude de débat passive, consommatrice, toujours "suiviste".
Je veux tendre vers la multiplicités des jeux, des genres d'échange, des rôles à interpréter. C'est comme ça qu'on ne peut jamais se retrouver enfermé par l'autre dans une image, parce que peu après, on tiendra, sur le même sujet ou sur un autre, une autre posture apparemment contradictoire qui viendra abolir les limites de la précédente.

Ces différents "masques", postures de débats, permettent aussi de s'adapter à la personne à qui on parle, de ne pas être seul avec son bon discours. La danse des postures d'expression, consciente, aide à une exigence d'écoute "bienveillante" aussi solide que l'exigence de pertinence dans la participation à l'échange.

Message modifié par son auteur il y a 14 ans.

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Discussion : Infidélité dans Le Monde

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Siestacorta

le lundi 18 juillet 2011 à 10h13

Popol,

Texte pas très clair... Il m'arrive d'être filandreux et nébuleux.

Je m'intéresse à tous les gens qui s'expriment et pensent en décalé, tout en y mettant assez de densité pour que leur interlocuteur puisse y prendre quelque chose.
Je vois bien que tu tiens ce type de discours assez riche pour m'intéresser même lorsque je ne suis pas bien d'accord avec.

Dans les intrerventions que tu as faites jusqu'ici, il y a un goût du contre-pied, un penchant pour contradiction aussi moteur des réponses que les valeurs éthiques que tu donnes derrière.
Alain disait "penser, c'est dire non"
Tu appelles ça "assertivité".

Je pense que dire "non" plusieurs fois, face au même public, sur plusieurs thèmes... C'est un peu penser bien sûr, mais c'est aussi se construire un rôle, l'attitude d'un imprécateur. Les diatribes perdent leur pouvoir dans la répétition... aussi quand on comprend que la personne fait souvent des diatribes, qu'elles ne sont donc pas circonstanciées sur le sujet, mais sont un mécanisme de la personne.

Je dis que pour sortir d'un tel rôle, comme tu exhortes à sortir du mécontentement flou, il faut de l'écoute.
Et c'est pas passer la pommade. C'est pas dialoguer pour que tout se passe dans la plus grande harmonie, avec des papillons et des faons qui courent dans la plaine autour de nous.
Ecouter, c'est s'intéresser au contenu du débat (ce que tu fais plutôt bien), à la personne, au moment dans lequel est la personne, au moment dans lequel tu es toi en entendant son discours, au émotions et aux termes qui reviennent, à ceux qui manquent.
Arriver à répondre, non pas au contenu explicite ou étendu, mais aussi exactement ce qui serait bon de répondre à telle personne à tel moment pour que tel contenu soit développé ou compris.

Et même, parfois, comme le professe l'assertivité, savoir se taire plutôt que d'afficher une soumissions ou une volonté de soumettre.

Ce qui vaut donc ici.

Hem.

Message modifié par son auteur il y a 14 ans.

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