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Discussion : Un dimanche à Paris ?

Siestacorta
le mardi 15 janvier 2013 à 15h59
Coucou.
Je voudrais savoir s'il y aurait des gens partants pour se retrouver à un goûter-poly, un dimanche à Paris.
Je cherche aussi un bon lieu, pour un fonctionnement informel (on circule à sa guise, pas de débat ou de témoignage "obligatoire"), donc où on peut avoir pour nous une partie du lieu.
Sinon, on peut éventuellement s'arranger pour qu'il y ait des Monsieur/Madame Loyal, pour présenter les gens qui se connaissent pas.
J'avais pensé au comptoir général et au rosa bohneur, mais je sais pas si c'est pas un peu blindé, même le dimanche aprème.
Message modifié par son auteur il y a 13 ans.
Discussion : Mariage gay et polyandrie

Siestacorta
le mardi 15 janvier 2013 à 15h40
Bon, qu'est ce qu'on fait, on se vexe ?
Ca fait un certain temps déjà qu'on entend "le mariage gay c'est la porte ouverte à toutes les fenêtres"... et mettre dans le même sac polygamie et inceste.
Dans cet article, c'est encore plus sensible.
C'est pas l'opinion des journalistes et interviewers, mais ça semble pas plus les déranger que ça.
Et en même temps, ça me donne presque mauvaise conscience, c'est à dire : si on se met à dire "nan mais lâchez-nous un peu, la polygamie c'est pas sale, c'est la société qui change", on se retrouverait peut-être avec des pro-mariage qui diraient "n'écoutez pas ces radicaux égarés".
Je reviens sur mon idée de définir et pratiquer une politique sensuelle progressiste, pro-sexe...
Discussion : Nouvelle et besoin de répères... help

Siestacorta
le lundi 14 janvier 2013 à 18h03
Chacun a ses limites, déjà, t'inquiète pas d'en avoir, c'est humain.
Ensuite, nécessairement, ouvrir (même par étapes patientes, bravo pour ce passage) un fonctionnement mono au poly, ça signifie aussi reprendre la définition de la relation antérieure.
Pas seulement avec de l'agenda (même s'il faut bien trouver un moyen et une confiance pour dire quand on se voit et quand on est ailleurs), mais aussi avec une conscience de vous, ce que vous faites ensemble, ce que vous avez envie d'être ensemble. Est-ce que vous sortez, faites l'amour, parlez... Maintenant que vous avez décidé de faire des choses en plus, il faut aussi affirmer, à deux, que vous voulez encore les anciennes, et choisir les moments qui seront faits pour ça (sorties, jours déterminés, que dites-vous sur quoi...)
Sinon, dans ton récit, je crois n'avoir pas vu de description des sentiments de ton compagnon à ton égard.
La chronologie refus / puis relation secrète / puis textotage "ouvert" / puis revendication de plus de temps pour ses autres amours... Qu'est-ce qui dit lui, sur vous deux ?
La limite, c'est quelle intimité entre vous deux, quelle intimité avec les autres personnes concernées (les textos des autres dans ta vie, ça compte, oui).
Personnellement, même si ça ne me conduirait plutôt pas à rompre, si à plusieurs reprises je sens que l'autre n'est pas avec moi (tel, ou simplement attitude), je demanderai à trouver un arrangement, je pourrai pas faire comme si de rien.
C'est pas tant une question de contrainte que de "dire" ce qui se passe, ce que vous ressentez, et que si ça continue c'est voulu par vous deux. Si il y a un trop grand non-dit sur ce que recouvre votre vie ensemble, si ce n'est pas discuté entre vous, le problème, c'est que les personnes à l'extérieures, ton amant, son amante, sauront pas à quel moment vous n'êtes pas disponible.
Un peu comme on autorise plus les enfants dans la chambre, passé certain âge...
Message modifié par son auteur il y a 13 ans.
Discussion : Poly horror picture show 2013

Siestacorta
le lundi 14 janvier 2013 à 12h41
Rose tints my world, keep me safe from the trouble and paaaain !
Discussion : La question du bonheur.

Siestacorta
le samedi 12 janvier 2013 à 19h32
Bon, j'ai pas beaucoup approfondi le sujet, mais tu pourrais peut-être trouver matière à réflexion là-dedans...
Discussion : Poly & LGBT : quels rapprochements possible ?

Siestacorta
le jeudi 10 janvier 2013 à 15h39
C'est plus sur une revendication de tolérance à la sensualité (et une promotion d'icelle...) que sur un combat anti-discrimination que le pont peut se faire.
C'est vrai que ça me semble intuitivement plus simple avec les militants lgbt, au départ, puisque les questions de sexualité et de genre sont posées... Mais hélas, une politique sensuelle est une réponse facilement écartée par les acteur politiques traditionnels.
Discussion : Polyamory compliquée avec deux monogames

Siestacorta
le jeudi 10 janvier 2013 à 15h08
Bonjour, Chloé.
Le cas spécifique "avec le pote de mon amoureux" peut poser problème même dans un cadre non-exclusif.
Pas systématiquement, ça dépend des gens évidemment, mais ça se comprend.
Ca ne signifie pas forcément que ton amoureux s'est dédit de votre accord de départ, mais peut-être qu'il a une limite dans l'intimité qu'il désire avec tes autres amoureux, ou sur la connaissance qu'il veut avoir du reste de ta vie amoureux.
Il y a des poly qui ont ce type d'accord "je sais pas où et avec qui tu vas et j'y tiens pas trop". Et peut-être que ton amoureux fonctionne comme ça...
J'ai une tendance excessive à compartimenter ma propre vie. Ca a plein de défauts, mais il y a une motivation que je souhaite voir respectée, dans mon cas : quand j'ai quelqu'un à qui je tiens en face de moi, avec qui j'ai des échanges, ça me prend déjà beaucoup émotionnellement d'être à l'aise, d'écouter. En construisant, je me pose des repère en fonction de cette "perméabilité" des émotions dans une relation. Si un tiers, proche de moi, devait interagir avec moi + mon amoureuse, ce serait souvent deux fois plus exigeant pour moi, alors que si je ne fréquente pas la personne , ça devient gérable.
Après, c'est aussi une question de "se voir vivre ça" et de le vivre réellement, et de constater que ce n'est pas si terrible... Mais ça demande beaucoup de patience pour toi, et de compréhension pour eux. Ca vaut nécessairement le coup d'essayer, mais se déclarer non-exclusif ne résout pas la chose d'un coup.
Courage !
Discussion : Poly horror picture show 2013

Siestacorta
le mardi 08 janvier 2013 à 19h44
Comme je suis une tanche et que j'ai pas repris l'organisation assez tôt, je vous encourage fortement à penser à passer par la caisse du ciné avant la séance, si possible dès demain, parce que les résas par allocine web sont déjà bloquées.
Discussion : Amours plurielles en milieu rural

Siestacorta
le mardi 08 janvier 2013 à 11h37
Coucou.
- pourquoi te vexer de la réaction légère d'un garçon de 20 ans au sujet de ses attirances ?
Le désir d'honnêteté t'honore. Effectivement, il vaut sans doute mieux que soit tu assumes vraiment à fond, soit ton compagnon assume un peu aussi publiquement, pour que la réputation soit gérable, qu'elle vous prenne pas par surprise.
Pour le ménage à trois... Tu as déjà un foyer, une relation durable. Tu peux t'assurer de sa solidité, mais tu n'as pas à tout faire sur le même mode.
Si être à trois est une option qui se présente, pourquoi pas. Mais si aucun des deux autre n'en rêve, vis ce que t'as à vivre avec honnêteté, écoute ce qu'ils souhaitent de leur côté (avec toi et ailleurs), et bonne route !
Message modifié par son auteur il y a 13 ans.
Discussion : Une découverte !

Siestacorta
le samedi 05 janvier 2013 à 14h31
C'est possible de faire un contrat sur le respect des intimités amoureuses, ou sur la définition des vies affectives supplémentaires.
C'est une des difficultés récurrentes en PA, c'est que soit tu commences avec juste de la théorie en tête et tu essaies de prévoir l'imprévisible, soit tu vis avant de contractualiser, mais quand tu en parles ça semble alors moins un essai et plus une institutionnalisation.
En fait, le contrat a pas forcément à être précis, s'il est évolutif et part du principe que vous avancez en terrain inconnu. Donc si l'un manifeste un mauvaise réaction et veut revenir sur un truc, si l'autre a plus besoin de temps avec la nouvelle personne ou de marquer une réassurance des liens anciens... c'est nécessaire, possible.
C'est par ailleurs une bonne chose de préserver comme vous souhaitez le faire la sensibilité de chacun, de pas s'engager à détailler, ouvrir, donner un droit de regard. Mais faut bien se dire que la parole et les échanges demeurent souvent très importants.
Polyamour (ou lutinage, ou amours pluriels, ou non-exclusivité, whatever...), ça désigne des relations complexes. Pas nécessairement compliquées, mais pour décrire une relation de ce type, tu vas forcément prendre plus de temps que pour parler de la simplicité (souvent illusoire) de la description d'une relation classique "moi et untel".
Tu décris des nuances d'affection, des libertés et des engagements, des durées ou des fréquences.
Et ça, ça se fait rarement "sans parole" avec ton partenaire.
Qu'on ait besoin de comprendre ou de se faire comprendre, on est souvent amené à pas mal parler. C'est plus une qualité de dialogue qu'une question de faits établis. Mais il y a des détails concrets qui ressortent ("oui, à l'hotel là bas, non là j'étais déjà en route pour revenir, oui il n'a pas d'autre relation se son côté".)
Le tout est de garantir la confiance dans laquelle vont se faire ces expériences et ces échanges, le fait qu'on aime l'autre et qu'on aura son bien-être à coeur.
Cette garantie, elle se dit et se montre au fur et à mesure, il suffit (généralement) pas de la poser et de ne plus y penser ensuite.
Désolé si je semble un peu rabat-joie. J'ajoute qu'en revanche, le sentiment de liberté et de confiance qu'on peut découvrir peu à peu sont immenses et valent vraiment la peine que l'entente et la compréhension se développent.
Comme pour toutes les tentatives amoureuses, on prend un risque en sachant qu'il y a de l'épanouissement dedans et après...
Message modifié par son auteur il y a 13 ans.
Discussion : Histoire compliquée mais vraie

Siestacorta
le mardi 25 décembre 2012 à 17h48
A quels précédents tu penses, clown ?
J'ai une impression mais rien de précis en tête.
Discussion : Poly & LGBT : quels rapprochements possible ?

Siestacorta
le jeudi 20 décembre 2012 à 14h48
je crois que c'est faisable, souhaitable...
A mon avis, notre "combat" serait moins dans la reconnaissance de droits d'une minorité (le polyamour n'étant pas une identité sociale mais un choix individuel) que dans une revendication de liberté de moeurs.
Une extension du domaine de la lutte des féministes pro-sexe...
Les lgbt ont des combats à mener contre des discriminations civiles, le polyamoureux peut être désapprouvé, mais ne sera pas désavantagé dans sa vie publique : travail, guichets...
Le seul point, c'est sur un contrat civil à plusieurs, un polypacs (pour le mariage, à moins de faire reconnaître la wicca comme minorité, je crois qu'on va ramer...). Mais je crois pas que ce soit vraiment une revendication si commune aux polyamoureux.
Discussion : Le suis-je vraiment ?

Siestacorta
le lundi 17 décembre 2012 à 08h36
Attention, hein, quoi qu'on dise ici, c'est pas une pression, pas une Vérité Révélée. On en sait toujours moins que les témoins sur leurs relations, histoires.
Je crois que beaucoup de gens ici sont prêts à reconnaître, sinon à comprendre que mentir n'est pas nécessairement une attitude égoïste et irrespectueuse : on ne doit pas simplifier.
Bien sûr, ici, il y a une attitude globalement plus "pro-honnêteté".
Et souvent, on va répndre "le mensonge, c'est pas bon".
Mais non sans avoir déjà félicité les gens de réfléchir à une autre solution... Tout en encourageant à creuser leurs besoins et peurs, et à dialoguer et avancer progressivement plutôt que de foncer tête baissée.
Et enfin, faut se dire que si on ne cautionne généralement pas le mensonge, c'est pas juste pour faire la morale. Il est arrivé à beaucoup de poly de devoir se débattre avec la vérité, avec des amants exclusifs à qui s'était difficile à dire. Il nous est, pour la plupart, arrivé de devoir dissimuler, au au moins arrivé d'en avoir très envie.
Il y a bien sûr plein de gens pour qui dire la vérité part de la morale...
Même si on en trouve ici aussi, je souhaite attirer l'attention sur une autre motivation poly : lorsqu'on a un coeur poly, ce dont on protège l'autre (et surtout soi-même) par le mensonge finit par revenir en plus difficile à gérer. On parle de mensonge à longs termes, qui aboutissent souvent à ce qu'on aurait préféré éviter : devoir faire le choix de monogamie, avec l'amoureux ou avec le nouveau.
Une vérité poly assumée n'offre pas nécessairement une acceptation de la part de l'autre.
La vérité peut faire mal, elle se balance pas comme ça d'un bloc, on doit évidemment y aller en faisant attention à l'autre, à ce qu'on veut faire comprendre, à la portée à long terme.
Mais elle est au final souvent plus vivable et pratique que le mensonge ; parce qu'on se bouffe moins le coeur à culpabiliser, déjà, mais aussi parce que même si c'est lent, la construction sur la vérité tiendra mieux le coup, elle est fait d'un respect qui peut consolider l'avenir des relations.
Le mensonge, c'est un genre de garantie à court terme, à long terme c'est casse gueule.
La vérité est une prise de risque à court terme, mais une vraie assurance pour la suite.
Faut adapter le moment où on parle, de quoi, comment on le présente, bien sûr. Mais si on ne dit jamais à l'autre ce qu'on vit, on ne sait souvent pas soi-même ce qu'on est en train de faire. On crée une menace en suspens au lieux de pratiquer des choix.
Message modifié par son auteur il y a 13 ans.
Discussion : Le suis-je vraiment ?

Siestacorta
le dimanche 16 décembre 2012 à 19h17
Hm, c'est pas quantitatif, non plus. C'est vrai qu'un équilibre des amants aide à un effet mirroir, donc à se comprendre, et surtout s'organiser.
Mais on peut avoir un compagnon poly et équilibrer en vivant pour soi, sans forcément que ça signifie avoir un amant de plus. Loisirs, entourage, projets... Ya pas mal de possibilités pour qu'il n'y ait personne de lésé.
Je repense à ce texte, qu'on peut prendre comme une des "options" de la pratique du poly :
www.liberation.fr/societe/0101618815-plaidoyer-pou...
Discussion : Polyamoureuse ou femme adultère ?

Siestacorta
le samedi 15 décembre 2012 à 16h34
Oh.
Bon, ben même question pour le second, alors : qu'est-ce qui te bloquerait si ton amant rencontrait quelqu'un, alors que toi tu connais les vertus du pluriel ?
Discussion : Polyamoureuse ou femme adultère ?

Siestacorta
le samedi 15 décembre 2012 à 11h01
Judith,
Ce qui te pousse à dissimuler peut être lié à pourquoi tu n'apprécierais pas que ton mari ait lui même une autre relation. Il peut y avoir une corrélation ! Tes sentiments, ta façon de voir le monde, te font interpréter les actes des autres à ta manière... Et ça fausse parfois la réflexion.
Donc, on part de ce qu'on connait : qu'est-ce qui te bloquerait si ton mari rencontrait quelqu'un, alors que toi tu connais les vertus du pluriel ?
Message modifié par son auteur il y a 13 ans.
Discussion : Le suis-je vraiment ?

Siestacorta
le jeudi 13 décembre 2012 à 16h07
Quel type de réaction crais-tu de ta femme, pourquoi ?
Discussion : [Médias] Appels à témoins, témoignages, médias divers, etc.

Siestacorta
le mercredi 12 décembre 2012 à 13h32
Tiens, je suis tombé sur un supplément du monde (samedi 8). Le sujet était la sexualité féminine. Une partie conclusive parlait de l'émancipation des rapports de couple/ fidélité.
Le journaliste cite Ethical Slut... puis le site polyamour.... .FR .
Aaaaah, presque-presque !
Message modifié par son auteur il y a 13 ans.
Discussion : Polyamoureuse ou femme adultère ?

Siestacorta
le mercredi 12 décembre 2012 à 12h29
Non, c'était dans un des messages précédents, elle expliquait qu'elle ne souhaitait pas être reconnue, car son compagnon ne sait pas encore qu'elle décrit sa situation, mais risque de l'apprendre si elle évoque le "polyamour" dans la discussion : ya pas deux mille endroits francophones où l'échange pourrait avoir lieu, et le soupçon nous rend parfois très pertinent dans nos recherches...
Discussion : Polyamoureuse ou femme adultère ?

Siestacorta
le mardi 11 décembre 2012 à 19h54
Judith
Mon questionnement à moi, c'est : suis je une sale égoïste qui veut avoir le beurre et l'argent du beurre ou mes revendications sont elles légitimes ?? ?
Mon opinion, à partir de ce que tu exposes, c'est que ton mari pompe beaucoup d'oxygène, même si on se plaçait d'un point de vue mono.
En commençant une autre relation, tu as créé un point de conflit, un peu comme si tu te forçais toi-même à prendre parti... C'est à dire qu'au lieu de modifier auparavant ton rapport à lui sur des choses de l'intimité (quand il se sent délaissé parce que tu t'occupes de toi), lui faire respecter ton besoin, tu t'es mise dans une situation où il y a beaucoup moins de négociation possible.
Tu avais peut-être tellement besoin d'air que tu as ouvert la plus grande fenêtre possible...?
Ton besoin de liberté et d'intimité est tout ce qu'il y a de plus légitime. Maintenant, faire accepter ton nouveau cap à ton époux alors que tu l'as habitué à faire passer ses besoins avant les tiens, c'est un grand tournant. Ca dépend beaucoup des autres aspects de sa personnalité.
Est-ce que son côté intrusif fait partie profondément d'une logique de son caractère, ou est-ce qu'il a pris de l'importance à travers votre relation ?