Participation aux discussions
Discussion : Vers la non exclusivité sexuelle.

Siestacorta
le samedi 09 mars 2024 à 17h21
(pas lié directement, mais quelques accords de genre dans ton texte m'ont poussé à imaginer la même confidence avec toi en femme et elle en homme. Expérience de pensée qui permet parfois de faire émerger une dynamique.
Ca marche qu'à moitié : si c'était un lui, l'option de te tromper ou de partir sans vraiment expliquer aurait été plus plausible. Et je crois que je l'aurais moins senti constructif dans vos discussions.
Pour toi ça marche par contre vachement bien cette inversion... Cette qualité d'introspection n'est pas couramment masculine.
(c'est vraiment mes préjugés, que ça... et mon expérience d'écoute ici, qui commence à faire)
Je suppose que ton côté hypersensible a du jouer sur cette évolution de ta façon de penser tes propres émotions, bien obligé d'être vigilant...
Ce test met surtout en valeur la qualité de votre communication, et a priori sa bonne volonté à elle. Parce que même sous cette lumière ça semble fonctionner pareil.
Je trouve ça prometteur, pas que pour le PA).
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : Comment gérer l’autre homme de ma femme

Siestacorta
le samedi 09 mars 2024 à 17h07
C'est pas tant la question, quand même. La symétrie pour la symétrie, si on sait pas ce que tu veux ou veux pas... T'as pas forcément les mêmes besoins qu'elle. Et c'est pas grave !
Par contre, si vous n'êtes plus d'accord sur comment vous satisfaire mutuellement, si vous n'en parlez pas, là elle pourrait ne pas être poly (je sais pas, elle pourrait adopter toute une ménagerie qui prendrait tout son temps) et que ce soit ça, le problème.
Discussion : Vers la non exclusivité sexuelle.

Siestacorta
le samedi 09 mars 2024 à 16h55
Hello @dany ! Ça fait toujours plaisir de te lire. Je crois que ça tient à ta capacité d'introspection qui répond à tes émotions, tu laisse résonner les choses plutôt que t'arrêter aux premiers mouvements. Ça te rend très clair quand tu t'expliques, je suppose que c'est un atout dans ton couple.
Compliments pour ce chemin pendant le voyage de ta compagne, la façon dont ton mal-être est devenu ta motivation à te mettre au taf. Tu as trouvé de la ressource dans le changement...
Là tout de suite en te lisant j'ai une réaction :
dany
Ce que je cherche dans une relation amoureuse, c'est une connexion profonde avec une autre personne, une complicité, une connaissance intime de l'autre.
Tu sais que t'as ça en commun avec beaucoup de polyamoureux ?
Je veux dire... Je sais que tu ne juges pas du tout ni ta compagne ni les poly, que tu ne dis pas que c'est pas ce qu'on recherche et que ce que tu cherches est meilleur. Ca va au-delà : ça peut ne rien changer, de ce point de vue. Cette connexion dans un couple se maintient et peut même se développer encore plus fort dans la non-exclusivité. Je ne te vendrai pas quelque chose de facile, clés en main ; seulement que pour ceux qui font ça avec amour, respect, responsabilité... ça peut être aussi bien que ça.
Je sais que l'exclusivité ne pose de toute évidence pas que cette question-là, et tu peux définir autrement là où ça ne se rencontre pas.
Mais quand même, on peut s'attarder sur ce point. Pour obtenir ce qui t'épanouit dans votre relation, concrètement, qu'est-ce que vous faites ? A quels moments, dans quelles perspectives tu sens que vous faites ce qui te rend heureux ? Ce que vous partagez, ce que vous vous regardez être, ce que vous espérez ensemble. Dans une journée, un mois, des années, concrètement, matériellement.
Quand tu as définis ça, tu vois ce que du dois entretenir et développer pour que ce soit la relation. Et tu vois aussi si tout ça serait matériellement impossible avec pour elle un tiers-aimé dans le paysage.
Je pose ça un peu autrement encore : tu as décrit plus haut une démarche d'autonomisation, d'indépendance (les psy disent "individuation" aussi, mais c'est plus large).
En principe, ce que tu cultives là pour toi ne vole rien à votre relation. Dans ton cas c'est même enrichissant pour la relation parce que la confiance que tu retrouves et développe te rend moins anxieux, donc plus disponible à ce qui va bien entre vous deux.
Bien sûr qu'un amour parallèle ce serait différent pour plusieurs raisons, mais ça a ça de commun que ce qui épanouit quelqu'un ailleurs ne rend pas son épanouissement avec nous impossible : si ta compagne tient autant à vous deux que tu le laisses croire quand tu écris (elle semble bien soucieuse de ton bien-être, a préféré passer par la communication que par un coup de force), elle pourra participer à construire avec toi cette nouvelle version de votre cadre. Elle ne peut pas promettre de ne pas changer, pas être affectée par ses rencontres et découvertes. En revanche, elle peut probablement définir en positif ce à quoi elle tient entre vous, un peu comme tu le fais dans les lignes que je citais où tu décrits tes besoins. Et si elle peut définir cela, si ça se recoupe avec toi, il peut y avoir moyen de définir ce qui symbolisera ce fonctionnement, maintenant qu'il est affirmée, explicité : les temps ensemble qui doivent rester vos temps (à table, en vacances), les fragilités, les projets que vous lâcherez pas selon qu'il y a eu une mauvaise ou une bonne semaine entre vous...
Ces pratiques concrètes peuvent rendre "la place à prendre" par une autre relation moins menaçante, moins immense par son côté flou, parce qu'il y a des lieux et des temps où c'est pas "à prendre", et qu'ils ont été décrits en positifs. Moins comme des interdits que comme des besoins communs.
Et d'un autre côté, ce que tu a commencé à vivre pour toi, pareil, sera quelque chose qui résistera aux changements et même peut-être à des gros changements.
Après, je fais toujours attention à l'angélisme. C'est impossible que les rencontres ne changent rien (même les sexuelles que tu regardes de côté, là. On sait pas. Tu te connais, tu connais pas ce que tu vas vivre). C'est possible que ça la mette sur une autre route que votre couple....
Le risque des rencontres dans la monogamie, c'est que le seul changement possible implique de finir une relation. Le risque des mêmes rencontres en poly, c'est que ça demande plus d'efforts (en quantité, pas en intensité) pour garder la relation existante et que pourtant la relation peut finir quand même, ya pas plus de garantie.
Je crois comprendre pour une partie pourquoi beaucoup de gens ont une trouille bleue de ce risque-là : parce que ça implique d'être partie prenante plutôt que, face au changement, de pouvoir se raconter que c'est totalement l'autre, ou que c'est un accident si des gens pouvaient lui plaire, ou qu'on est tellement nul et maudit que ça devait arriver. Non, on a réfléchi, on sait qu'on s'aime, on sait que c'est possible que d'autres amours soient vécus, alors on fait avec, avec... amour, respect, responsabilité, qui a déjà entendu ça ?
Enfin je voudrais ajouter : tu as fait beaucoup d'efforts. Un peu pour garder votre relation, un peu pour te retrouver toi. Félicitations... C'est le mieux à faire, je crois. Mais tu dois pas être celui qui fait l'effort de la sécurisation quand elle n'aura qu'à faire celui de l'exploration.
Si ta compagne veut aller par là, elle va devoir faire plus que partager tes efforts. Pas juste dire "je serai une bonne fille promis", mais : "aujourd'hui, je vais concrètement faire ci, ça et ça pour que ce soit pas ma découverte d'un mec qui soit l'histoire, mais mon chemin vers des relations multiples, où le plaisir du nouveau ne me cache pas la chance que j'aie d'un cadre et compagnon qui me le permettent, et où j'entretiens consciencieusement ce cadre".
Voilà, Siesta l'a fini son prêche, allez en paix :-P
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : Mon partenaire vit une crise amoureuse

Siestacorta
le samedi 09 mars 2024 à 13h05
Bonjour @Gladios
Gladios
Ça va faire plus d'1 an qu'on est ensemble, et il a déjà rompu avec une relation dans le passé mais il n'y a jamais eu de conséquence avec notre relation à nous deux. Mais récemment il a eu un début de relation avec une autre femme qui date depuis 4mois, mais il me semble que ça ne va pas perdurer car il me dit qu'entre eux c'est devenu froid car elle ne se sent pas bien dans sa vie et qu'elle n'accepte pas vraiment le polyamour, du coup, depuis un moment mon partenaire est moins attentionné et aimant envers moi. Il me dit que c'est en parti à cause de ça et de sa vie en général qui ne le rend pas heureux. (Je tiens à ajouter qu'on est en relation à distance et la dernière fois que je l'ai vue, c'est à dire le mois dernier, il était froid et peu aimant envers moi). Du coup je me demande si c'est normal et surtout ce que je peux faire pour l'aider à aller mieux
Il y a des effets domino dans les relations poly. On nous serine que c'est fastoche d'être poly, on a toujours des œufs dans notre panier... La vérité c'est qu'ils sont pas moins fragiles que les autres et qu'un œuf qui tombe peut en briser d'autres ; et comme l’œuf c'est pas une personne mais la relation qu'on a avec avec elle, c'est pas plus séparé de nos autres vies qu'on ne l'est soi.
Maintenant...
- les relations à distance, on a beau dire, ça demande des états d'esprit et des attentions spécifiques pour tenir. Elles peuvent avoir une vraie place affective pour les deux, mais se penser ensemble et être ensemble dépendent, comme tu le constates à cette occasion, beaucoup de ce qui est extérieur à la relation. Et dans une relation à distance, ce qui se passe en dehors de la relation a nécessairement plus de chances de prendre de la place. Surtout si votre relation est encore jeune...
La longue-distance laisse de la place à l'ouverture, tant mieux. Les relations classiques qui se vivent alors peuvent avoir du poids. Qu'elles se passent mal ou bien ! Donc ce n'est pas qu'une histoire de rencontre ou du caractère ou de gérer les relations multiples, c'est aussi de la solidité de la longue distance, qui pourrait tout aussi bien être éprouvée par d'autres évolutions de la vie d'un partenaire.
- même ceci posé, ce comportement de la part de ton partenaire est alertant. Ce qu'il dit de son éloignement et ce qu'il montre quand il te voit. La question que je vois en premier c'est pas "comment l'aider à aller mieux" mais "veut-il encore la relation" ?
Je suppose que si tu n'en parles pas c'est que l'éventualité t'effraie... Mais les gens sont parfois lâches. On peut se le reprocher, mais le changement qui nous fait être lâche (en cachant nos motivations, ou en évitant de poser certaines questions...) demeure, c'est souventdes choses banales. C'estle changement lui-même qu'on assume pas. Et c'est un mélange d'empathie et de lâcheté qui fait qu'on dit pas les choses : on veut pas faire du mal, on est pas sûrs... Alors on laisse durer et on (se) fait plus de mal le temps où ça se dégrade. Quand on a bien posé la question de si on veut vraiment que la relation dure, chaque réponse a un mérite : non, et donc on va arrêter d'espérer quelque chose qui n'est plus, oui, et on peut se mettre à deux à trouver quoi faire.
- a deux, parce que c'est là où je suis d'accord et pas d'accord avec Kief dans son post plus haut. D'accord, dans le sens où ton partenaire étant celui qui a plusieurs relations, c'est à lui que reviennent plus de responsabilités et d'efforts à faire. Pas d'accord, parce que bien sûr une relation ça se cultive à deux.
Quelles sont vos pratiques de relation à distance ? Qu'avez-vous inventé pour vous sentir ensemble ? Tous les quand vous voyez vous ?
Et... quel âge avez-vous, par ailleurs ?
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : Jalousie et déroulement couple libre

Siestacorta
le samedi 09 mars 2024 à 00h33
Intermittent
Quand à séparer l'émotion de la perception, il s"agir bien d'une distinction "intellectualisante" bien trop subtile visant à culpabiliser celui qui en est victime.
La perception de l'émotion est l'émotion, les deux ne peuvent être distinguées.
Si.
Quelqu'un d'extraverti peut être aussi bien vu comme à l'aise que comme incapable de supporter le silence.
Le regard qu'on a, qu'il a, sur son désir de parler n'est pas son émotion.
Si je pleure devant une pub herta tu sauras pas si je craque ou si j'ai juste un moment où je lâche prise dans une journée tranquille.
Si un homme pleure (pas bourré), selon certain ce sera une faiblesse, pour d'autre une sensibilité.
Une culture peut construire la réaction aux émotions, les exalter ou les censurer.
Bah tu as beau dire que les exemples donnés n'existent pas, de fait, si. C'est pas intellectualisant de voir plus loin que le bout de son nez ! Pas tant que ça...
Tu as raison en revanche, si quelqu'un se plaint de la jalousie en monogamie, elle sera en partie considérée comme un problème... faut lui dire de se calmer ce macho. Mais quand même... le provoques pas, tu le connais, et ça veut dire qu'il t'aime au fond quand même.
Ou : ah non t'as raison il parle trop à cette fille, méfie-toi.
Ça se dit.
Alors que le rapport du jaloux à son émotion, les besoins de chacuns, c'est moins significatif, on traite cette émotion comme plus porteuse de sens qu'une ouverture.
C'est un choix de normalisation ou non...
Et de valorisation, dès lors qu'on confond la pratique d'exclusivité et la vertu de fidélité : le jaloux a raison parce que la norme lui dit que ce qui définit un couple, c'est de pas aller voir ailleurs.
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : Comment gérer l’autre homme de ma femme

Siestacorta
le vendredi 08 mars 2024 à 23h20
Titsam48
Je vois que mon sujet fait beaucoup de débats multiples.
J’aimerai connaître vos impressions : pourquoi une femme n’arrive plus à toucher son homme et peut le faire avec l’autre ?
Je ne permettrais pas de répondre avec des certitudes en sachant plutôt peu.
Tu auras sans doute des généralités plus ou moins abusives en réponse.
Et ma propre réponse peut bien en faire partie, n'hésite pas à me me dire.
Mais en ayant suivi tes confidences ici, votre relation paraît deéséquilibrée... et la part sexuelle est impactée comme le reste.
J'imagine (et ce n'est peut-être que ça, mon imagination) que tu n'as pas une bonne image de toi-même.
En tout cas je le crains.
Et ça peut participer dans son rapport à toi si de son côté elle a une attirance récente pour quelqu'un, déjà que ça joue dans des couples ouverts sans cette question là...
C'est un effet secondaire de la New Relationship Energy, on est tellement bien dans une ambiance que la relation historique passe au second plan.
Sauf que le terme NRE est là pour que les poly apprennent à faire le point, pas pour être une excuse à faire ou laisser faire quelque chose de néfaste au lien.
Donc, réponse un, comme d'habitude tu as dû lire ça 100 fois, communiquez. Honnêtement. Cette communication plus développée fajt partie de la "nouvelle vie" que tu disais accueillir plus haut. Pour que votre couple tienne, en faire l'économie sera très difficile. Ne pas parler de ce qu'il se passe ne fera que normaliser les problèmes sans les résoudre.
Réponse deux : construis ta confiance en toi. Si c'est particulièrement lourd, fais toi aider d'un psy. Investi du temps pour toi. Les aventures de mme doivent te laisser plus souvent avec les enfants... que tu n'aies pas ton propre temps pour toi invisiblerait le changement, à ses yeux à elle et aux tiens.
Et dans ce temps, tu fais quelque chose qui t'épanouis. Amis, hobby, découverte... Ou tu cherches ce qui pourrait tenir ce rôle. Pour (re)devenir quelqu'un qui se sente assez bien pour pas trouver normal de passer au second plan.
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : [Jeu] Polyamour mondes virtuels...

Siestacorta
le vendredi 08 mars 2024 à 10h54
En jdr je crois qu'ya moyen de mettre facilement du poly dans friponnes rpg
Discussion : Les sentiments envers la meilleure amie de ma femme deviennent forts.

Siestacorta
le jeudi 07 mars 2024 à 17h31
xX-Dude-Xx
Lorsque nous sommes tous les trois, je me sens vraiment entier, ma femme est également beaucoup plus zen.
Par ailleurs, ou par allèlement, cet aspect m'interroge.
La zenitude entre toi et ta compagne, c'est une question qui serait à traiter même en dehors de ton projet de trouple ?
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : Les sentiments envers la meilleure amie de ma femme deviennent forts.

Siestacorta
le jeudi 07 mars 2024 à 16h56
Je te vois pas en chasseur, déjâ parce que t'en es pas là.
Et chasseur ici ne veut pas dire "dragueur". Ce qu'est embêtant pour la licorne, c'est pas d'être un piment mais d'être une relation rêvée.
C'est la situation fantasmée par une personne vs une vie pratique, qui me semblait intéressante comme matière à reflexion.
On tombe anyway rarement sur quelqu'un qui s'identifie au couple historique en train de fabriquer le cadre parfait pour trois (ou "chasseur de licorne) mais le côté contraignant de cette case peut se manifester.
L'exercice de se mettre à la place de la troisième personne oblige à imaginer pas tellement la déclaration que tu voudrais faire que mille autres compromis... une vie comme ça où on en parle aux amis, parents, enfants...
Pour moi (c'est une hypothèse sans te connaître donc ça vaut peut-être que ce que moi je projette) : ton mariage approchant stimule un imaginaire. En réponse. Il n'a pas besoin d'être particulièrement déchaîné en quantité et en plaisirs, juste de te convenir pour être intense.
Moi je dis qu'une partie de sa fonction est d'être quelque chose d'autre que cet engagement que t'es en train de prendre.
Quitte à être un fantasme d'engagement plus grand encore.
A côté de ça, cette femme te plaît, oui ; mais si être attiré par une troisième personne les veilles de mariage est à mon sens pas rare, tous les gens concernés n'imaginent pas le même genre de choses dans ces circonstances.
Donc une des questions, pas la seule et tu as raison de t'en poser d'autres, c'est à quels besoins ça répond pour toi maintenant, avant "en quoi ça serait top si ça se faisait".
Ça peut éclairer ce que tu pourras dire de connaître tes ressorts, pas seulement ton attirance.
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : Les sentiments envers la meilleure amie de ma femme deviennent forts.

Siestacorta
le jeudi 07 mars 2024 à 14h54
xX-Dude-Xx
J'ai juste envie que sa meilleure amie fasse partie intégrante de notre famille. Que se réveille ensemble, qu'on s'endorme ensemble, que nous fassions tout ensemble. Qu'on soit fidèles les uns envers les autres, comme un couple mais à trois. Le but n'est pas uniquement de "s'éclater au pieu" à trois. J'aimerais qu'on soit trois à élever nos enfants, qu'on n'achète à trois pour vivre heureux, tous ensemble, qu'on partage tout. Peut-être trop demandé de ma part mais c'est ce que je souhaite du plus profond mon être depuis que j'ai rencontré la meilleure amie de ma femme. J
Je pense effectivement qu'entamer une relation charnelle à deux pourrait être un bon début et je croise les doigts pour que cela se produise un jour.
Tu imagine cette partenaire en Licorne.
Tu la connais déjà, mais sans vraiment penser ni à ses attentes à elle, ni à ce que ça impliquerait.
Je crois que ce texte pourrait être utile. Ce n'est pas adapté tout à fait parce que tu n'as pas d'accord avec ton épouse, il est long, le format note facebook (accessible sans inscription) n'aide pas donc je conseille de copier-coller sur un autre document. Mais il me semble important à lire dans ta recherche, car il traite de pas mal des questions qui se poseraient dans la situation que tu imagines pour la meilleure amie de ta femme.
Ce qui pourrait te faire réfléchir à plein d'autres questions poly que tu imagines pas en dehors de ton désir.
La discrétion, l'honnêteté, la confiance que c'est la bonne personne pour deux, certaines formes spécifiques de jalousie, protéger la relation pré-existante... Une fois qu'on creuse ces sujets, on se fait une idée un peu plus concrète du mode de vie "trouple débutant avec une nouvelle".
https://m.facebook.com/notes/polyamour/on-vous-a-a...
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : Pensées polluantes

Siestacorta
le mercredi 06 mars 2024 à 13h41
Et puis l'hypothèse de la rupture nécessaire part sur deux prémices :
- ça va mal se passer
On en sait rien. Qualifier de tant de termes paniqués les émotions ne fait que souligner une projection
- si elle annonce un besoin poly, c'est que la compagne a déjà commencé quelque chose avec quelqu'un.
On en sait encore rien, et on enjoint donc à la rupture - en considérant d'emblée que si une proposition nouvelle est posée, la démarche ne peut qu'être malhonnête. Ce qui marque de nouveau la projection sur la situation. C'est de "l'empoisonnement du puits", d'une certaine façon.
Et transformer le questionnement normal d'un partenaire en soupçon accusatoire et rupture obligatoire est, a minima, hâtif.
Je dis pas que le cas du PA mal négocié après une rencontre n'existe pas. Je dis que chaque couple fera ça différemment. Imparfaitement souvent, péniblement à certains moments ; mais de là à considérer qu'on ne peut jamais dépasser les crises, que l'apprentissage est stérile, que ce changement ne peut pas être seulement à vivre ni pire ni meilleur qu'un autre... On sait pas ça pour eux, ça tiendra plus à eux qu'à la non-exclusivité.
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : Pensées polluantes

Siestacorta
le mercredi 06 mars 2024 à 02h08
benhur
Pourquoi donc ces décomptes, ces notes, ces questionnements, ces interprétations et autres délices de la même engeance.
Pour que ta partenaire ai un bonheur complet?
Pour déclarer l'état de (du) bonheur dans une relation, ça vaut sans doute la peine d'être deux.
(Au moins).
La jalousie est une alerte.
La confondre avec le danger lui-même est une erreur.
Polygui
Si je suis déjà dans cet état là alors que rien n'est fait pour le moment, comment gérer ces sentiments de tristesse et de honte une fois que cela sera acté ?
Je retrouve plus où je l'ai déjà sortie, j'ai une comparaison, valable sur le moment de découverte de la jalousie lors de l'ouverture du couple.
Quand on emmène des enfants à leurs premières semaines de maternelle.
Ya des enfants curieux, des inquiets, des insouciants. Mais des drames spectaculaires. Grosses larmes, grosses craintes, sentiments d'incompréhension, d'abandon, de trahison. Et des parents qui font difficilement les fiers...
Faut-il tout stopper à cause de ces émotions ?
Parce que finalement, des habitudes finissent par mettre au passé la part la plus violente de ces émotions.
Pas tout, hein, yen a qui ont pas de bons souvenirs scolaires, ont même détesté... mais c'est pas la séparation des êtres aimé et les nouvelles rencontres le soucis.
Bon, les pensées "polluantes" ici sont sur le sessque.
J'avoue que mes ressorts de jalousie jouent pas là-dessus.
Mais c'est une question d'intimité, je n'offre pas facilement la mienne en amour... dès lors j'ai pas le sentiment qu'on me vole une part de moi-même quand une autre intimité d'amants se fait.
D'expérience je suis pas du tout représentatif des poly sur ça, on y vient pas tous de la même façon. Mais je peux au moins dire que l'intimité, même sexuelle (une des plus intimes des intimités) et ses barrières psychologiques sont de fausses évidences.
Un choc de l'intimité l'emmène ailleurs de là où je l'ai toujours connue, ne signifie pas forcément que cet ailleurs sera fait de chocs.
Je promet pas des lendemains qui chantent au son des rasages gratuits : c'est probablement du boulot, bcp, et il ya effectivement des possibilités que ça n'aboutisse à rien.
Mais à mon sens, la peur de l'inconnu n'est pas le seul argument à écouter à ce moment-là, les dialogues, recherches, bien-être encore existants et appréciés, et pourquoi pas, hein ?, l'amour vécu et déclaré peuvent encore être pris en compte.
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : Jalousie et déroulement couple libre

Siestacorta
le mardi 05 mars 2024 à 13h40
Tout ceci étant dit, la jalousie comme toute émotion est un signal, une alerte, des sensations on va bien sûr pas s'interdire de les ressentir.
Si on me marche sur le pied, je vais plutôt pas oublier la douleur par un simple effort de volonté.
Mais j'ai le choix entre :
- taper la personne
- repousser la personne en disant "dégage enfoiré ou je te tape"
- faireune poussée modérée mais ferme en disant "décale-toi, tu me marches sur le pied"
- et pourquoi pas après : "on et serrés là, c'est quoi ce qu'on peut faire tous les deux pour avoir le plus d'espace de mouvement possible et être là où on a tous les deux besoin d'être" ?
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : Pensées polluantes

Siestacorta
le mardi 05 mars 2024 à 13h21
Pierre-Yves Wauthier, un sociologue qui a bien bossé sur le polyamour disait que le cas spécifique de femmes polycurieuses qui veulent ouvrir le couple après une première époque de monogamie classique (avec enfant scolarisés par ex) veulent en fait "tordre les barreaux de la prison conjugale", c'est à dire retrouver une vie affective stimulante sans jeter la relation historique avec l'eau du bain.
Il s'agit donc autant de se chercher une vie nouvelle que de secouer l'actuelle pour la revitaliser.
Dans une partie de ces cas (pas tous, on le répètera le PA n'est pas un antidote magique au désamour, seulement une ouverture de possibles) la démarche d'un partenaire qui en deuxième réponse à l'ouverture demandée participe à revaloriser la relation historique amène des chances de renforcer et rembellir le lien.
Noter aussi que si le "mono surpris" se retrouve à devoir faire un travail salvateur sur lui-même et sur la relation, ça vaudra probablement rien si le polycurieux ne fait pas de même, voir plus.
Pas seulement rassurer verbalement, mais montrer l'amour qu'il met à revenir de ses découchages, à rester disponible sur les temps cultivés dans le couple historique, à sanctuariser les temps du couple historique qu'on prend désormais soin de s'offrir explicitement plus que par automatisme du "nous-deux".
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : Jalousie et déroulement couple libre

Siestacorta
le lundi 04 mars 2024 à 23h41
Disons qu'ya des monos qui sont un peu content.e.s quand même quand lea partenaire se montre "un peu jaloux mais pas trop lol", c'est un aspect attendu de la passion, quand dans le poly la même expression c'est plutôt "pas grave, mais signal qu'il faut communiquer quand même".
Et qu'en couple exclusif, si ya des crises un peu ou très violentes, la jalousie peut être citée comme une circonstance atténuante, quand en polyamour si la cmunicaton et le compromis n'y changent rien ça sera désigné comme un problème en soi, voir un motif de rupture.
Avant qu'on en soit à la jalousie maladive.
Ça résume qu'une partie des situations mais c'est assez vrai pour imaginer quand la monogamie valorise au moins une partie de la jalousie.
Ce qui est construit, c'est pas l'émotion elle-même, c'est sa perception.
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : Je peux être fou amoureux de deux femmes à la fois

Siestacorta
le lundi 04 mars 2024 à 10h19
Rebonjout @Cestmoi
Cestmoi
Je m'interroge car étant très très amoureux de ma femme, il m est arrivé de la trompé pas par "envie sexuelle ou autre" mais par réelle attirance voir plus.
Maintenant que tu as pu lire la différence entre poly et infidèle (qui tient à la fidélité à un engagement , pas à l'immuabilité des sentiments), pourquoi faire une différence entre "envie sexuelle" et "réelle attirance" : qu'est-ce que ça change sur le moment, et qu'est-ce que ça te fait imaginer comme choix de vie ?
(Tfaçon une envie c'est réel. Si ça passe mais que ça revient tout le temps, faut faire avec, pareil qu'une attirance ou un découverte amoureuse de nouvelle personne apparue dans notre monde (incroyable !, yavait jamais de gens qui pouvaient faire ça avant !)).
Cestmoi
Oui je mets trompé car non elle n'est pas au courant. Et par peur de la blesser, je n'ose pas en parler car égoïstement, je n'accepterais pas la situation inversée.
Ce qui blesse, c'est beaucoup plus le mensonge, la différence entre ce qu'on fait et ce qu'on a dit qu'on ferait, et donc les bases de la confiance entre vous deux, que l'égoïsme de l'asymétrie - puisque de toutes façons ta compagne n'a jamais, à ce que tu en dis, demandé une non-exclusivité pour elle.
Donc t'as peur de la blesser et surtout, de plus être aimé comme tu es, donc quitté.
Et toi tu ne l'aimerais plus pareil si elle était comme toi.
Le premier soucis est donc entre toi et toi, avant d'être entre toi et elle : comprendre pourquoi la confiance que tu as dans tes "réelles attirances" tient, mais pas assez pour être avouée à quelqu'un que tu aimes et qui t'aime, pas assez pour imaginer une confiance parallèle.
Je ne parle toujours pas de son caractère, ses attentes, mais de pourquoi croire solide ton fonctionnement sentimental mais pas assez pour l'avoir posé avant votre "installation" en couple.
Mon positionnement ? Notre confiance sur ce qui est significatif dans nos attirances et engagements est surestimée. On ne se connaît souvent pas assez soi-même pour les engagements qu'on prend, surtout quand on a "toujours été comme ça" - là c'est souvent la vie qu'on sous-estime en plus de surestimer notre constance.
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : Scénarios et jeux sexuel

Siestacorta
le dimanche 03 mars 2024 à 20h12
chrisclau
Donc, ma recherche, peut être puis je vivre des relations avec plusieurs personnes, en des activités sexuelles polygames, à voir, soit à plusieurs, mais pas vraiment qui soient forcement d'ordre du réel, plutôt qui soit fantasmées, par des des échanges de scénarios sexuels dont la, ou les personnes, pourrait(ent) choisir de position(s), de situation(s), de rôle(s). Voila mon sujet, ma question, et de savoir si cela peut ou pourrait se faire, si des personnes seraient possiblement intéressées pour cette forme de partage de scenarios et jeux sexuel ?
Tu parles de triolisme et de melangisme, de faire du RP à l'écrit sur ce thème.
Ce n'est pas un lieu vraiment adapté.
Le polyamour n'implique pas plus ces pratiques que la monogamie : ça arrive, mais ça dépend des envies de gens, la non-exclusivité relationnelle ne change pas cet aspect-là.
Je te recommande de faire cette recherche dans des espaces dédiés à l'écriture érotique plutôt que sur un forum parlant de questions relationnelles et sentimentales réelles.
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : Ma femme est-elle ce qu'on appelle une polyamoureuse ?

Siestacorta
le samedi 02 mars 2024 à 14h57
Cestmoi
Bonjour,
Je m'interroge car étant très très amoureux de ma femme, il m est arrivé de la trompé pas par "envie sexuelle ou autre" mais par réelle attirance voir plus.
Maintenant bien précisée la différence entre poly et infidèle (qui tient à la fidélité à un engagement d'exclusivité, pas à l'immuabilité des sentiments), pourquoi faire une différence entre "envie sexuelle" et "réelle attirance" : qu'est-ce que ça change sur le moment, et qu'est-ce que ça te fait imaginer comme choix de vie ?
(Tfaçon une envie c'est réel. Si ça passe mais que ça revient tout le temps, faut faire avec, pareil qu'une attirance ou un découverte amoureuse de nouvelle personne apparue dans notre monde (incroyable !, yavait jamais de gens qui pouvaient faire ça avant !)).
Cestmoi
Oui je mets trompé car non elle n'est pas au courant. Et par peur de la blesser, je n'ose pas en parler car égoïstement, je n'accepterais pas la situation inversée.
Ce qui blesse, c'est beaucoup plus le mensonge, la différence entre ce qu'on fait et ce qu'on a dit qu'on ferait, et donc les bases de la confiance entre vous deux, que l'égoïsme de l'asymétrie - puisque de toutes façons ta compagne n'a jamais, à ce que tu en dis, demandé une non-exclusivité pour elle.
Donc t'as peur de la blesser et surtout, de plus être aimé comme tu es, donc quitté.
Et toi tu ne l'aimerais plus pareil si elle était comme toi.
Le premier soucis est donc entre toi et toi, avant d'être entre toi et elle : comprendre pourquoi la confiance que tu as dans tes "réelles attirances" tient, mais pas assez pour être avouée à quelqu'un que tu aimes et qui t'aime, pas assez pour imaginer une confiance parallèle.
Je ne parle toujours pas de son caractère, ses attentes, mais de pourquoi croire solide ton fonctionnement sentimental mais pas assez pour l'avoir posé avant votre "installation" en couple.
Mon positionnement ? Notre confiance sur ce qui est significatif dans nos attirances et engagements est surestimée, on ne se connaît souvent pas assez soi-même pour les engagements qu'on prend, surtout quand on a "toujours été comme ça" - là c'est souvent la vie qu'on sous-estime en plus de surestimer notre constance.
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : Ma femme est-elle ce qu'on appelle une polyamoureuse ?

Siestacorta
le samedi 02 mars 2024 à 13h45
Vanessia
Coucou,
Le plus hilarant, c'est que dans la plupart des cas, il est difficile pour la personne polyamoureuse d'accepter la situation inverse.
Je connais un ami qui a commencé à tromper sa femme depuis son EVG et jusqu'à présent, il est toujours infidèle. Cela fait 3 ans. Pourtant, il ne supporte pas lorsque sa femme complimente un autre homme. C'est devenu de la jalousie maladive.
Dans la situation que tu décris, il n'y a pas de polyamour, puisque le PA est justement un cas où chaque partenaire accepte la non-exclusivité des autres.
Un polyamoureux se definit donc plus par ce pluralisme polylatéral que par celui qui le concernerait lui-seul - qu'est seulement un fonctionnement banal voir normal des attirances et intérêts.
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : Comment gérer l’autre homme de ma femme

Siestacorta
le vendredi 01 mars 2024 à 20h49
Pour ce qui est du capitalisme, il faudrait un outillage et une pédagogie pour dire que ceci
Suze
En développant nos relations, nous multiplions nos richesses. Chaque femme que j'aime m'apporte des richesses : affection, sexe, cadeaux et je transmets à chacune de mes compagnonnes de l'affection, du sexe et des cadeaux.
est un résumé plus qu'insuffisant des relations, même amoureuses.
Je n'en dispose qu'occasionellement.
Message modifié par son auteur il y a un an.