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Discussion : P'tit nouveau qui se présente !

Siestacorta
le mardi 21 octobre 2014 à 12h59
En fait, la fidélité qu'on peut offrir dans le temps, c'est la loyauté. C'est ce qui fait que même après les premiers temps de passion, même après les difficultés plus tard, même après d'autres rencontres, même après s'être éloignés, tu es capable d'être présent et de répondre à la personne.
Pour faire une image, la différence entre la fidélité mono et la fidélité poly, c'est un peu comme la différence entre un chien qui reste près de la maison parce qu'il est attaché à sa niche (et oui, là dans l'exemple on suppose qu'il est parfaitement capable de s'être attaché tout seul) et un chien qui revient toujours à la maison même sans qu'on lui ait mis d'attache.
Discussion : Café poly à Rennes 2014

Siestacorta
le mardi 21 octobre 2014 à 01h53
Yohann
Oui, dans la même veine, mon idée initiale allait plus dans le sens d'une certaine régularité, d'un certain rythme, et, dans le groupe, j'ai bien entendu qu'il n'y avait pas vraiment ce souhait-là.
Tente le truc, tu verras si tu as des gens qui reviennent ou pas.
Et puis les gens qui étaient là parlent pas au nom de ceux qui n'ont pas pu venir ou n'ont pas encore entendu parler du rendez-vous.
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : D'un point de vue polyamoureux: différence entre 'aimer' et 'être amoureux'

Siestacorta
le lundi 20 octobre 2014 à 17h39
(il y a un mélange, dans mon intervention, de ce que chacun pourrait expliquer pour parler de polyamour et de ma conception personnelle des sentiments et des relations, c'est à dire que tout ça est juste mon écho, pas un truc indiscutable et monolithique)
Discussion : D'un point de vue polyamoureux: différence entre 'aimer' et 'être amoureux'

Siestacorta
le lundi 20 octobre 2014 à 16h50
Salut !
astrogirl
dès lors qu'on se met dans le polyamour, on ne pense plus nécessairement au couple comme objectif (...). Et même, on ne pense plus nécessairement à 'construire' des choses ensemble, mais plutôt, disons, à 'vivre' des choses
Je suis pas certain que le polyamour exclue la construction.
Tu dis quelques messages plus loin
astrogirl
Je considère que cette relation a une épée de damoclès suspendue au dessus, et que le jour où sa compagne va découvrir la vérité, elle se brisera.
J'en conclue que toi, tu es poly, mais que la situation où tu es n'est pas une situation de polyamour pour les deux autres personnes.
J'insiste sur ce point, je m'excuse d'avance si c'est un peu rude, mais tes questions et ta situation doivent se recouper, ça me ferait bizarre de rien en dire.
Cette asymétrie dans vos pratique amoureuse fausse énormément tout ce que vous pouvez porter comme projets de construction, autant sur les moyens à mettre au présent (on ne peut pas construire si on refuse de partager temps et espace, comme tu le dis ) que sur les perspectives, les choix que vous pouvez faire ensemble (tu n'as pas eu voix au chapitre).
Bref, quand la personne te dit "je suis amoureux de toi, mais cela ne change rien dans ma vie", dans son cas précis, ce qui la contraint (et toi avec)dans sa façon d'aimer, c'est pas le polyamour ou la qualité du sentiment (amoureux ou aimant), c'est l'adultère.
Maintenant, qu'est-ce qu'on peut construire en polyamour, si on est dans la situation où tout le monde a assumé l'existence des autres ?
Ma première réponse fera écho à ce que tu dis : il y a, pour certains, dans un certain nombre de situations, une partie de la vie polyamoureuse où on ne vit pas en terme de but, de constructions, mais de moments amoureux.
Que ce soit parce qu'on est une personne qui ne souhaite par monter très haut sur l'escalator relationnel, ou parce que la relation elle-même est définie comme secondaire par les personnes concernée (pas superflue, éjectable ou dispensable... non : secondaire, c'est juste qu'il y en a une première qui de fait prend plus de temps et d'espace, le polyamour c'est aussi dire que dans la relation, représenter "plus" et "tout" c'est différent).
Mais évidemment, ces modes de relation ne représentent que certaines possibilités. C'est déjà beaucoup de les avoir, mais on peut bien sûr parler d'amour avec un temps long en tête.
Quand je partage la relation principale, il y a une transformation de la relation traditionnelle et de son "encouplement", pour se donner la marge correspondant à nos capacités de multiplicité amoureuse. Mais il n'y a pas beaucoup plus d'obstacles concrets ou théoriques pour aimer et construire que dans une relation exclusive. Ca dépend des rencontres. C'est souvent plus complexe que dans les histoires de monsieur et madame Toulemonde, mais c'est la complexité ou/et le confort affectif qui nous va, alors on fait le travail et les compromis quand même.
Quand je ne ne partage pas la relation racine, fondatrice d'un mode de vie (le mien ou celui de mon amant), ce qu'on peut construire ensemble a
- des limites à court terme. On peut parler de projets communs (soirées, w-e, vacances)
- un cadre nouveau de moyen terme : on peut se faciliter la vie, prévoir d'habiter plus près, ou de se donner les moyens d'une régularité (s'organiser pour l'autre, c'est s'engager aussi).
- un autre type de long terme : on se dit " ma vie avec toi c'est ça, et je veux que ça demeure, donc on fait des projets où on se promet qu'on compte pas éjecter l'autre, on peut effectivement rentrer sur un fonctionnement "familial" avec le partenaire et ses partenaires (vacances communes, réflexion commune sur l'emménagement, tâches ménagères échangées ou partagées...)
Ya aussi l'option "on vit tous ensemble parce qu'on s'aime", mais disons que le vivre ensemble à plus de deux est un gros pari, que je ne vendrais pas sans être sûr que les personnes savent être rassurantes, bienveillantes, patientes, capables de se faire oublier et de fiche la paix aux cohabitants... Que les gens "se trouvent". Et pour moi, les gens qui pensent s'être trouvés l'un l'autre dans les relations avec un "objectif couple" ont souvent pas fait le boulot sur soi et sur la compréhension des autres que ça demande.
Or, justement, une fois passés
- la première période romantico-hormonale
- le changement autoréalisateur : on s'engage parce qu'on a un sentiment fort et la peuve, on s'engage !
aimer c'est justement continuer à vivre son sentiment d'attachement malgré et avec les contraintes matérielles. Est-ce que l'autre en est capable, en général, et qu'est-ce qui en moi m'assure que ça va être agréable pour lui de le faire vivre pour moi en particulier.
C'est là où on parle de pratiques et de rapports, sans que le sentiment suffise à les rendre bons, épanouissants, constructibles...
Oui, je crois qu'en polyamour on peut très bien faire ça, chacun à sa manière, dans chaque relation d'une façon un peu différente.
Polyaimer, c'est pas du tout incompatible avec vivre dans un temps long et pas juste dans le moment, mais ça demande un travail plus gros. Il faut se sentir capable de ça, et c'est là que le principal argument de l'amour monogame n'est pas du tout romantique, mais pratique : pas penser à ce qu'on fait avec des autres amoureux, c'est quand même plus simple au quotidien. Moins de questions, de changements autres qu'intérieurs, une promesse qui trace bien proprement les limites des changements amoureux... c'est irréaliste (on change quand même amoureusement), mais au moins, on sait quand le changement est pas désiré (puisqu'on la dit au début : on reste entre nous et on ne donnera jamais de droits durables à d'autres amants sur notre situation).
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : Café poly à Rennes 2014

Siestacorta
le lundi 20 octobre 2014 à 12h59
Yohann
. Il est ressorti qu’il y avait un risque à faire des café-poly à répétition : les “nouveaux” viennent découvrir ce que vivent les autres et, lorsqu’ils commencent à être plus posés dans leur cheminement, ne ressentent plus le besoin de continuer ces rencontres, du coup, c’est toujours de nouveaux “nouveaux” qui viennent et le Café-poly devient quelque chose de répétitif finalement...
Le phénomène existe probablement, et il sera sans doute plus sensible si le groupe qui se rencontre est pas gros.
Mais :
- les nouveaux peuvent rester et vouloir que les rencontres continuent, parce que le café poly représente un bain d'énergie, un fil rassurant quand, tout le reste du temps, la société leur parle d'exclusivité et à tendance à leurs dire "bon, arrête tes conneries ça te passera". Même si t'es content de ta vie poly, qu'on est moins dans la métamorphose récente que dans la pratique à long terme, pouvoir juste papoter normalement de ce qui t'arrive avec des gens qui te jugent pas, ça reste bénéfique. Ce n'est plus la même attente, certes, mais un besoin en remplace un autre.
- ça devient répétitif... oui, certaines questions, certains contenus et raisonnements sont répétés. Mais, déjà, "tout ce qui a été dit n'a pas été entendu", donc ça vaut un peu le coup. Ensuite, sur le long terme, on s'est retrouvé à traiter des questions que ne se posent pas forcément les nouveaux, ou en tout cas, pas avec la même approche du tout. Il y a les sujets classiques, les trucs qu'on peut dire à des gens qui découvrent, mais il y a aussi tout un SAV qui concerne des gens qui ont fait un choix poly, et se retrouvent avec des difficultés et des expériences différentes de celles que traitent les couples mono, ou de celles qu'ils avaient au début.
Les petits évènements "sans débat" que vous vous êtes proposés, je crois que c'est une bonne idée, on fait quelque chose d'un peu similaire parcheunous, les "goûters" et pique-niques. Mais ça s'ajoute aux cafés plutôt que ça ne s'y substitue.
L'intérêt d'une continuité à rythme raisonnable (mensuel, bimestriel), c'est que même si certains peuvent pas venir à chaque fois, il y en a qui s'engagent à venir parce qu'ils voient la répétition, donc la solidité du rendez-vous dans le temps, et que ça leur donne confiance, et aussi une visibilité pour réserver leur soirée en avance pour ça.
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : Compte-rendu du café poly du 23 septembre 2014 à La Cantada

Siestacorta
le lundi 20 octobre 2014 à 00h24
En plus de remercier Vaniel, je voulais ajouter un petit argument que j'avais développé : il peut y avoir un consentement raisonnable pour un poly à vouloir vivre une relation avec une personne adultère.
Parce que les limites de ce cadre de relation permettent aussi de vivre une relation sentimentale stimulante,avec certaines satisfactions, en ayant en échange du renoncement aux privilèges d'époux, aucune obligation de promettre de monter sur l'escalator relationnel classique. Certains moments ou certains caractères polyamoureux peuvent être à l'aise avec cette perspective moins forcée que d'habitude...
On doit pas se donner de faux espoirs avec une notion de souplesse poly qui tiendra pas forcément la longueur ("bah pour moi c'est pas grave je tolère la (le) légitime parce que je suis poly en plus d'être arrivé après, et parce que je suis poly je suis autonome toutvabientoutvabientoutvabien") : les limites données par le mensonge et par le bon-vouloir du couple officiel (annulations de dernières minutes, communication directe impossible, perspectives et projets peu plausibles) se feront toujours sentir.
Mais on peut, en sortant du cadre moral classique, et à condition d'accepter d'être dans les limites d'une relation secondaire, tirer les avantages d'indépendance que donne le cadre adultère - aussi bien que les monos l'ont toujours fait, mais avec peut-être une posture éthique plus émancipatrice, puisqu'on a alors encore moins de raisons de respecter une demande d'exclusivité de la part de la personne adultère, d'être disponible à la demande sachant que notre vie amoureuse ne nous y autorise de toute façon pas forcément.
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : Mardi, c'est Poly (octobre)

Siestacorta
le samedi 18 octobre 2014 à 18h40
EDIT : il y avait déjà un autre sujet posté sur l'évènement (maintenant; sujet E), désolé, j'ai zappé.
+
Sujet F, donc, compartimentation ou ouverture, comment on fait quand deux partenaires n'ont pas la même attente en la matière.
J'aime bien aussi.
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : Mardi, c'est Poly (octobre)

Siestacorta
le samedi 18 octobre 2014 à 17h27
Ya actuellement une petite 30aine d'inscrits sur l'évènement FB.
Les sujets proposés jusqu'ici :
A dans quelle mesure sommes nous responsables des sentiments de l'autre (pas du tout ou un peu quand même)
B les attentes implicites dans une relation poly / vos attentes en commençant le poly, quels non-dits, quelles conséquences ?
C les vestiges de schémas amoureux monos dans la façon d'aborder les relations non-exclusives (avec hiérarchisation parfois, ou au contraire tout vouloir sur le même plan), quel rapport de confiance pour tenter de se déconditionner de nos cadres antérieurs
D avec un partenaire en situation de NRE. Quelles difficultés à anticipé ? Quelles ont été vos réactions si ça vous est déjà arrivé ? Quelles solutions ?
E Quelle perception des rapports avec les amants de nos amants (les tiers-aimants - NDSiesta), de nos zones de conforts et d'inconforts ? Comment éviter de blesser sans le vouloir une personne avec laquelle nous ne sommes pas en relation directe ? Comment réussir à expliciter son point de vue sans établir une "vérité" ?
Les six ont déjà un bon potentiel de débat.
Le B et le C se recoupent, mais je voudrais pas passer à côté de leur spécificité.
Le A est chouette parce qu'il s'adresse aussi bien aux nouveaux qu'aux anciens. Par contre il me faudra sans doute du soutien de témoignages persos pour pas être dans le pur café philo.
Le D, ben on a tous vécu ou observé, je le trouve assez accrocheur.
Le E a le potentiel de donner lieu à des exemples pratiques assez facilement, je crois.
Vous pouvez encore m'en ramener quelques uns, à vous ou récupérés dans les sujets non-traités des précédents cafés poly, ou essayer de m'aider à formuler au mieux chacunes des questions pour nous assurer que tout le monde sentira de l'intérêt de passer presque une heure à tenter d'y répondre.
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : Café poly confidentiel à Lyon, retour d'expérience

Siestacorta
le samedi 18 octobre 2014 à 00h47
Ah bah j'en attendais pas tant, mais je te remercie d'autant plus de l'avoir raconté, et je suis super heureux que ça ait pu aider de se livrer et de mettre des mots sur tout ça !
Bonne chance à tous pour les suites !
Discussion : Mardi, c'est Poly (septembre)
Discussion : Banal mais que faire...

Siestacorta
le mercredi 15 octobre 2014 à 18h43
Question banale, réponse banale : plus la situation dure, plus tu souffres et fais souffrir "dans le vide".
Trancher et prendre une décision fait un mal de chien, mais on peut se remettre d'une blessure, tandis qu'on peut pas se remettre d'une menace.
Discussion : Café poly confidentiel à Lyon, retour d'expérience

Siestacorta
le mercredi 15 octobre 2014 à 14h54
Non, pas un résumé de ce qui s'est dit, un résumé de la question posée avant le rendez-vous.
Idéalement, tu demandes à la personne, ou elle le balance si elle a capiche le truc, mais ça permet de savoir si on a un témoin qui a juste une histoire qui pourrait répondre, et aussi de savoir si quelques autres se retrouvent à la fois dans la question et la demande d'un petit groupe.
Quitte à pas raconter les détails persos ici (puisque c'est le but aussi, du "confidentiel", quand même), mais au moins donne un aperçu des questions qu'on s'apprète à traiter.
Discussion : Café poly confidentiel à Lyon, retour d'expérience

Siestacorta
le mercredi 15 octobre 2014 à 13h33
Ceci dit, là, c'est carrément pas un café confidentiel, c'était carrément de l'underground et le maquis :-)
Idéalement, pour que l'initiative puisse être facilement reproduite, en plus de la recette de "recul" saine que donnait Bouquet, c'est aussi bien de faire un résumé, même un peu impersonnel, de la situation.
En gros, cette part de transparence garantit qu'on passe plus de temps à aider au polyamour qu'à constater avec compassion une impasse adultère...
Discussion : Questionnement sur le choix de vie - 30 ans, polyamour et enfants
Discussion : Poly perdu ou en recherche

Siestacorta
le mardi 14 octobre 2014 à 10h59
alaingood
Le problème c'est que avant même d'avoir fais ou tenter quelque chose je me sens coupable et j’oscille entre stress et désir par rapport à cette nouvelle rencontre.
(...)
Ma difficulté est de ne pas assumer totalement mon coté polyamoureux.
(...)
Ça m'oblige à sortir de ma "zone de confort" (ce que j'ai comme repaires "moraux" et monogame) pour aller vers l'inconnu : le Polyamour.
Bon, et je ne sais pas si tu as lu les articles, mais être polyamoureux, ce n'est pas juste aimer plusieurs personnes. Ca, en vrai ? tout le monde ou presque ressent des choses pour plusieurs personnes. Tout le monde en fait pas quelque chose.
Ce qu'il faut assumer (comme tu dis) dans l'histoire c'est :
le dire à l'autre quand on agit dans ce sens (et l'expliquer - "'j'aime quelqu'un de plus", comme je te dis, c'est quelque chose qui arrive à plus de gens qu'on ne croit, mais "j'ai envie de passer aux actes", c'est tes motivations et ton caractères qui sont en jeu, l'amour en soi ne fait pas ça à tout le monde, et le polyamour non plus...).
+ écouter les partenaires (dont l'ancien) presque autant qu'on écoute ses propres désirs, dialoguer sans se braquer
+ accepter de sa part qu'il agisse et s'exprime de même
+ être ouvert à aux changements dans la vie de la relation, bien sûr aux changements apportés par une nouvelle, mais aussi, surtout, aux changements que va demander le premier partenaire - et être prêt à prendre en charge ses réactions
+ être préparé à ce que l'autre nous envoie promener, plus ou moins loin de son lit, de son domicile, ou de sa planète.
.
Comme tu conçois tes difficultés à en arriver à parler, tu peux concevoir tes difficultés à accepter que l'autre fasse comme toi, et celles que l'autre aurait si tu lui parlais.
Les habitudes de ce que c'est qu'aimer et être aimé, avec l'exclusivité et le droit à l'exclusivité sur l'autre, ça se travaille, le changement se décrète pas.
Et dire la vérité accélère parfois le changement, mais l'honnêteté n'en fait pas un changement parfait : "hé mais j'ai été honnête, pourquoi tu pars ?", c'est une situation qu'on peut facilement rencontrer. Et c'est normal : c'est pas notre honnêteté qui garantit par elle-même le confort affectif du partenaire à qui on va parler d'amour ou de polyamour (ni l'aveu "honnête" d'un adultère d'ailleurs), c'est notre volonté de maintenir, consolider et poursuivre l'engagement.
Connaître la vérité sur soi-même et la dire, c'est juste le coup de feu qui lance le marathon.
Sinon, la culpabilité...
La culpabilité, c'est pas mauvais en soi, hein.
C'est le signe qu'on est dans un dilemme moral par rapport à nos valeurs, à nos actes antérieurs.
C'est aussi une façon d'éviter des ressentis, quand on se représente une partie d'une action passée ou à venir.
En agissant, on a fait/ ferait quelque chose qui nous attriste. Mais en se sentant coupable, on s'évite cette étape, tout en la racontant déjà comme si elle était arrivée. C'est une façon qu'on a de se donner un rôle, ou de le préparer.
(je sais pas si c'est clair ce que je raconte, là).
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : Poly perdu ou en recherche

Siestacorta
le lundi 13 octobre 2014 à 16h18
Bienvenue sur le site.
Pas le temps de beaucoup t'écrire de suite, mais tu as bien fait d'être honnête auparavant, et de pas encore bouger sans avoir un peu fait le point.
Tu es à une adresse où on comprend que les gens en aiment plusieurs, mais aussi où on demande de pas se servir de l'amour comme passe-droit pour dire "c'est pas ma faute".
Commence à parcourir les articles du site, si c'est pas déjà fait. Ca te donnera quelques mots et quelques réflexions.
J'essaierai de venir te répondre bientôt.
(yen aura sans doute qui auront réagi avant)
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : Présentation d'une nouvelle…

Siestacorta
le dimanche 12 octobre 2014 à 23h57
Hmmm...
Il y a des situations où quand le partenaire apprend qu'il pourrait y avoir quelqu'un ça lui en fait presque autant baver que s'il apprend qu'il va y avoir, qu'il vient presque d'y avoir...
Le truc avec la confiance c'est qu'on décide de la donner à partir de notre propre état d'esprit autant qu'à partir de ce qu'on sait des faits. Du coup, on peut la perdre parce que la façon dont on imagine et projette des virtualités change notre état d'esprit.
C'est pas rationnel, parce que la confiance non plus ne l'est pas vraiment. C'est un pari, qui est moins risqué lorsqu'on a bien conscience de le prendre : c'est à dire en assumant que si on perd, c'est qu'on a joué... même si on a tout joué (parce que, bien sûr, l'amour c'est plus beau quand ya une menace de banqueroute à chaque fois, hein, sinon ça voudrait dire qu'on est plus des être humains que des héros Romantiques Victimes du Destin, et ce serait la fin de tout).
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : [Paris/IDF] Café-poly confidentiel, pour Yohann et Jezebel

Siestacorta
le dimanche 12 octobre 2014 à 23h26
Oui, j'ai noté la priorité, par contre il faudra que tu remplisses une inscription au site pour ça.
Discussion : [Paris] Goûter poly - 11 octobre

Siestacorta
le dimanche 12 octobre 2014 à 12h31
CathL, j'ai même pas eu l'occasion de te parler 2 minutes, tu t'es sentie bien ? T'as entendu des histoires qui t'ont intéressées ?
Discussion : [Paris] Goûter poly - 11 octobre

Siestacorta
le dimanche 12 octobre 2014 à 12h30
C'était chouaaaaaitte.
25 personnes, je dirais ?
Plein de petit nouveaux, j'espère que vous vous êtes sentis à l'aise et accueillis.
Plein de sucre, mais alors plein.
Les gens du bar sont toujours cools, profitons-en parce que leur coin canapés ne peut que devenir le prochain centre d'attraction de la copinitude du quartier, tellement il est confortable.
Je bise et hugge tous ceux que j'ai pas eu l'occasion de.
Le prochain café poly (avec débat) c'est le 28 octobre, le prochain goûter deux ou trois semaines après.
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.