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Discussion : Violence, rejet, humiliation, trahison : comment un homme se perd… et cherche à se réparer (témoignage sans réserve)
Siestacorta
le dimanche 16 novembre 2025 à 10h36
J'étais pas loin de l'intuition de @crest : l'autoflagellation me semble avoir un motif inavoué.
Se montrer coupable, même honnêtement, dans ce contexte, c'est effectivement donner un sens "simple" à l'histoire de la compagne.
"C'est ma très grande faute, chu bien puni, et j'en souffre".
Et faut que la souffrance s'arrête.
Et comme j'ai des mauvaises habitudes, pour moi ça va être compliqué de changer.
Tandis qu'elle, elle fait surtout ça par déception, et je sais j'ai fait d'la merde.
Elle m'a grillé, alors je vais à fond dans l'honnêteté sans fard, j'avoue tout et même le reste.
Je souffre parce que j'aime, je le clame, alors peut-être qu'elle en tiendra compte et fera le premier pas - arréter SA non-exclusivité ?
C'est l'impression que me laisse cette confidence-confession.
Ptett je me trompe.
@Jojodabro en te racontant ainsi, tu parles d'une histoire qui tournerait autour de toi.
C'est pas faux ! Mais partiel.
Oui la non-exclusivité de ta compagne serait ptett pas arrivée si t'avais été plus décent... Mais ptett que sa vie de femme elle la fait pour elle, pas contre toi.
Probablement les deux en même temps.
Mais il s'agit pas d'être le méchant de l'histoire pour pouvoir devenir le héros à la fin, juste de se comporter comme une personne décente.
Ça veut sans doute dire soigner tes vieilles plaies.
C'est pas sûr que ça aidera à soigner votre relation, peut-être que ça n'aura d'effet "que" sur toi.
Mais c'est certain que ne pas le faire garantira non seulement des difficultés avec elle, mais aussi pour toutes les relations que tu pourrais avoir - même ta relation de père à enfant. Tu te souhaites sans doute plus aimant que ta famille ; tu l'es sans doute, mais pour pas faire de merde catastrophique t'as pas d'autre choix que te remettre d'équerre dans ton rapport à toi-même.
Voilà.
Cette situation pourrie te donne l'opportunité de commencer un chemin pour te réparer.
Limite, tu pourrais remercier ta compagne de t'obliger aujourd'hui à te regarder en face. Et d'être encore avec toi jusqu'ici.
Reste qu'admettre que t'es cabossé et que tu fais de la merde, c'est un début de chemin, pas l'avant-dernier acte precédant un happy end, où ta compagne aurait juste à être plus raisonnable que toi pour que ça puisse se faire.
Transforme ta peur en motivation pour te reconstruire toi mieux.
Message modifié par son auteur il y a 3 jours.
Discussion : Polyamour et ambivalence
Siestacorta
le lundi 03 novembre 2025 à 14h49
Ma_douce_de_nuit
Je me demande quelle est la place de l’ambivalence dans une relation polyamoureuse.
Comment gérer le fait que l’autre ne donne plus de nouvelles du jour au lendemain, puis revienne ensuite ? Est-ce le signe d’une relation saine ?
Parfois, lorsqu’une personne est plongée dans d’autres amours, son énergie se déplace, ce qui impacte la relation et crée une certaine distance. Cela me dérange, car j’ai tendance à essayer de répartir mon énergie de manière équilibrée entre mes relations.
Quel est votre point de vue ?
Bonjour !
Les modus vivendi varient.
Mais c'est pas parce que l'autre a bien le droit de pas être comme nous qu'on peut économiser d'inventer ce qu'on va faire pour notre relation. Chacun fera probablement quelque chose d'un peu différent de ce qu'il ferait d'habitude.
Encore faut-il avoir au clair ce que chacun ressent, pour pouvoir ensuite demander des actes concrets. C'est bien, les actes concrets. C'est limité à ce qu'on demande, et on sait facilement si on peut (a pu) les faire.
Discussion : Cocu→Candaulisme→Polyamour
Siestacorta
le lundi 03 novembre 2025 à 14h23
Slump94
Salut.
Je dois dire que les séances de thérapie nous ont fait énormément du bien sûr le plan de la communication. Dans tous les domaines. On parle mieux, c’est comme si on se redécouvrait alors qu’il n’y avait pas trop de problèmes avant, mais on voit une différence.
Maintenant, sur le plan personnel.
Comme je l’ai expliqué auparavant, je le suis bcp documenté, bcp lu d’articles, de livres et de témoignage.
On va dire que j’ai changé d’approche et de philosophie de la vie. J’ai compris et j’accepte à 100% ce qu’il s’est passé, je n’en souffre plus. J’ai convaincu mon épouse qu’elle pouvait le revoir.
(...)
Je suis parti une semaine chez mes parents avec les enfants, et à mon retour elle m’a dit qu’elle lui en a parlé à son collègue.
(...)
Depuis j’ai vu ma femme heureuse, joviale. Elle m’a dit qu’elle se sentait bien, plus légère.
Vraiment heureux de lire à propos du travail sur votre relation... Quoi qu'il arrive par la suite, je crois que vous apprenez beaucoup.
Je ne sais pas à quel point c'est lisible quand je réponds, mais j'ai un mélange curieux d'optimisme et de... stoïcisme (qu'est un pessimisme sans tristesse, dans un sens).
Donc, je te souhaite bien sûr les meilleurs résultats pour le travail que vous faites et que tu as fait de ton côté.
Et mon optimisme, c'est de penser que quoi qu'il arrive, des gens qui s'aiment peuvent au mieux continuer à être bons l'un pour l'autre, au pire voudront faite le plus possible pour éviter de se faire mal juste parce qu'ils ont eu mal.
C'est un optimisme, parce que les gens font rarement ça, même après avoir été amoureux.
Optimiste, mais. Bah oui, mais.
J'oublie pas que vous partez de fonctionnements de monos, que c'est l'essentiel de ce que vous avez vécu en amour, que ça va jouer sur comment vous agirez.
Je dis pas que c'est un mal en soi, mais que le changement de régime amoureux, c'est justement un moment ou les choses changent, et pas seulement celles pour lesquelles tu es prêt. Et pas toujours vers quelque chose avec lequel tu serais bien.
Je veux pas te faire peur pour te faire peur, mais pointer une partie du travail sur soi qui pourrait rester à faire.
Je pense que si tu as eu la confiance de re-proposer la non-exclusivité à ton épouse, c'est après avoir été
- rassuré parce que vous ne vous êtes pas séparés
- heureux de découvrir que vous pouviez vous ouvrir et communiquer plus profondément qu'avant
Il y a de quoi être heureux. Dans le meilleur de cas que je te souhaite, vous avez appris d'une crise et vous mûrissez, et c'est vraiment très bon.
Mais, donc, mais.
Ça peut ne pas être pour autant le signe que votre couple va durer.
Non, je fais pas de pessimisme gratuit, vraiment. Et j'ai pas de boule de cristal.
C'est juste que je pense pas inutile de réfléchir à ça pour avoir une idée d'où vous en êtes.
Dans ce temps de changement, t'es prêt à ce que ce travail mène à terme à la fin de votre couple ?
Pardon si ça attaque, sincèrement.
Mais il y a un monde où, éduquée en mono, ayant pas eu besoin du travail de reconstruction que tu fais de ton côté, ton épouse ne soit pas au point sur ses propres intérêts à construire autre chose.
Bien que partiellement pragmatique, sa demande de confidentialité (je suppose à l'égard de votre famille et de vos amis ?) est symptôme de ça. C'est à dire que pour que vos rencontres se fassent, ce sera sous le secret. C'est pas un changement qui s'affirme trop : vous n'assumeriez pas devant les autres "on fait plus comme avant". Et ça sélectionne vos amants en fonction de ça : ils ne peuvent pas être des gens qui veulent vivre les relations non-exclusives de façon ouverte.
Ya une option, on va dire modeste, où toi tu peux avoir des amantes plutôt pour du sexuel, elle reste dans sa relation extra-conjugale, et qu'il n'y ait pas d'autres besoins pour ni aucun de vous deux, ni son amant, ni ton/tes amante.s.
Et cette option me semble possible partant de vos besoins actuels, et du fait que cet homme est lui-même dans un adultère qu'il souhaite conserver sous cette forme.
Mais ça me semble un équilibre fragile.
Toi et elle, sortis de l'ancien régime, n'avez pas fini de découvrir vos besoins, les nouveaux comme ceux qui n'en seront plus pour vous.
L'amant... Ben sa vie aussi peut changer, son épouse pourrait découvrir et avoir des demandes, une rupture, bref.
Des amantes... Disons que celles qui ne voudront que du sexe sont pas les plus courantes, et que même en ne voulant que du sexe au départ, beaucoup peut se passer.
Je pense que tu te sens loyal envers ton épouse - limite dépendant comme on en a parlé. Dans ta tête, c'est ça qui permet l'équilibre.
Pour moi, on est pas loyal et amoureux parce que c'est vertueux et qu'on est vertueux, mais parce qu'on a besoin que ça tienne. Et c'est ok parce que ça peut prendre plein de formes, que ça tienne.
Mais vous avez eu une histoire d'amour où ça tenait par la monogamie.
Pour que ça tienne autrement, il faut que tu aimes autrement, dans un sens. Pas juste dans ce que tu vis et es ok pour qu'elle vive, mais probablement aussi dans ta façon d'être heureux pour elle - ou pas heureux pour toi et pour vous, d'ailleurs.
Faut que tu saches de quoi t'es pas capable, dans le nouveau cadre.
Faut que tu saches comment toi et elle pourriez conserver un lien même si il se passe quelque chose que tu ne te sens pas capable d'accepter dans votre couple.
Faut que ce soit dit, c'est pour ça que je te fais envisager des issues autres que votre couple.
Faut qu'elle sache pour elle-même ce dont elle est capable et le dise, aussi.
L'une des choses dont je suis le plus curieux dans l'histoire, c'est de savoir si elle se sent changer, si ça lui fait quelque chose de s'ouvrir comme elle le fait dans la thérapie.
Tu l'as décrite ici comme vraiment pas bonne en dialogue (elle a menti, rementi, voulait pas revenir sur cette histoire, a pas su te dire plus tôt ce qu'elle voulait ou non avec toi sexuellement...).
Que la thérapie change quelque chose à ça me parait très fort, indépendamment de votre relation.
Mais est-ce que cela, au-delà de la joie de pouvoir vous parler plus sincèrement, va être une ressource pour vous deux ?
Ça peut, mais, tout ce que j'essaie de te dire là, c'est que c'est pas dit.
Ya-t-il des éléments, autre que "on s'aime vraiment", des aspects un peu concrets qui font que tu croies que vous pourrez vous respecter quoi qu'il arrive ? Est-ce que je te parle d'un travail qui est déjà en cours, ou que tu penses devoir faire ?
Est-ce que de ton côté, tu te sens capable de devenir moins dépendant, pas seulement d'elle, mais en relation ?
Parce que je pense aussi que ta façon de ressentir restera dans tes rencontres, que tu vas voir dans d'autres liens avec d'autres femmes un attachement qui se nourrira dans ta façon de regarder les amours. Et si tu es quelqu'un qui compense des insécurités pas traitées, elles agiront aussi dans les nouvelles rencontres. Et ça restera pas dans une petite boite de sexe, parce que ça se nourrira d'elles, mais aussi de ce que tu es toi.
Voilà...
Désolé pour la longueur et la lourdeur, désolé si j'ai l'air de mauvais augure.
Je crois pas au pouvoir de l'Hamour, ni de "mais bien sur que JE ferais pas ça, que ELLE ferait pas ça". En revanche je crois qu'on peut se donner les moyens de faire les choses en aimant, en se comprenant. Je te souhaite ça encore plus. C'est optimiste sans être idéaliste !
Message modifié par son auteur il y a un mois.
Discussion : Du candaulisme à la relation libre (très) mal vécue
Siestacorta
le vendredi 31 octobre 2025 à 17h54
Merci pour la confidence, le retour sur toi, la fin de l'histoire de ton couple et pour ce début de nouveau chapitre que je te souhaite aussi heureux qu'il t'apparait.
Discussion : Si on aime quelqu'un qui est déjà avec quelqu'un, est-ce du polyamour ?
Siestacorta
le mardi 28 octobre 2025 à 10h06
Je pense que si tu peux aimer et te sentir aimé.e de quelqu'un qu'est déjà aimé, oui, c'est plutôt un bon point de départ pour te sentir poly
Mais il y a un biais monogame, sensible aussi dans les situations d'adultère consenti : arriver en deuxième, c'est un cadre qui peut rassurer plus sur l'attachement naissant que d'être le partenaire historique qui va voir l'autre faire une rencontre et tisser un nouveau lien.
C'est différent d'être le sujet du changement de régime relationnel que d'en être l'objet, de rencontrer quelqu'un et de voir l'autre rencontrer.
Discussion : Polyamour vs adultère autorisé et dépendance affective
Siestacorta
le mercredi 08 octobre 2025 à 14h38
Je crois qu'Ayerdhal, pour remplacer la maxime de Rousseau sur la liberté, avait formulé "ma liberté ne commence que lorsqu'elle confirme celle des autres".
Message modifié par son auteur il y a un mois.
Discussion : Polyamour vs adultère autorisé et dépendance affective
Siestacorta
le mercredi 08 octobre 2025 à 11h26
Au fond, on peut parler de "consentement sans réserve".
Mais l'enthousiasme, dans le cadre non-exclusif, c'est plutôt utile : c'est finalement aspirer à la liberté - au sens la liberté des autres qui rend la mienne possible.
Et si y a pas une envie de ça, un enthousiasme, il y a des obstacles qu'on aura plus de mal à dépasser (dans le contexte de la culture exclusive).
C'est plutôt un enthousiasme dans la motivation que dans son expression.
Message modifié par son auteur il y a un mois.
Discussion : Amours compersives, amitiés compersives, ou la compersion comme modalité interactionnelle
Siestacorta
le samedi 04 octobre 2025 à 17h43
crest
J’ai l’impression que la compersion des polyamoureux est plus spécifique voire d’une autre nature que celle que souhaites conceptualiser ici. Je projette un peu ma vision dans ce qui suit mais c’est pour tenter de mieux cerner ce que tu veux dire.
Il me semble que la compersion des polyamoureux est plus (schématiquement) de l’ordre de l’excitation sexuelle, celle du caudalisme.
Il y a un « oubli » de soi fugitif qui peut faire penser qu’on a franchi un cap dans le lâcher prise.
J'ai bien compris que c'était dans un contexte personnel, mais je vais répondre :
- spécifique et d'une autre nature que d'autres empathies, je suis d'accord. Justement par le contexte des "RAS" qu'évoque @artichaut. Comme la NRE est différente de la "lune de miel" : parce que ces émotions se révèlent alors que c'est sur la nature d'un lien à tiers qu'elle arrivent. C'est peut-être les mêmes types d'émotion au départ, mais nécessairement vécues organisées différemment - parce que les liens ne sont pas vécus les uns sans rapport avec les autres.
Pour moi, la nature particulière d'émotion dans la compersion, cette façon de sentir le lien par des amants issus de la culture mono va forcément être déterminée par la question de la pluralité.
Après bien sûr que vivre de la compersion de non-exclusif va renforcer notre capacité d'empathie en général.
Mais inversement, on peut être un champion d'empathie et jamais avoir une compersion assez structurante pour faciliter la non-exclusivité. Ou pas plus facilement.
Bref, oui, ça me semble spécifique même si ouvrable.
- spécifique sexuelle... Peut-être pour les RAS, mais pas "comme les candaulistes". Dans le sens où tu éprouves la compersion à l'occasion, tu ne cherche pas à t'exciter, tu ne demandes pas aux autres de faire des choses pour atteindre ce plaisir, tu le vis "par rebond". Ya pas un desir brûlant d'avoir des details pour comperser plus fort, quoi. Tu as la compersion même si lea partenaire est pudique. Et tu peux être "non-jaloux" même sans que la compersion soit vraiment fortement éprouvée. Tandis que l'émotion candauliste, c'est forcément intense et actif.
Message modifié par son auteur il y a 2 mois.
Discussion : Cocu→Candaulisme→Polyamour
Siestacorta
le vendredi 03 octobre 2025 à 00h59
Hello @Slump94
Je suis pas assez régulièrement ici pour réagir à chaque fois, mais suis content de te lire dans un tel temps de retour sur toi.
Content que vous ayez tous les deux décidé de travailler en thérapie.
Toutes les (re)découvertes qu'on fait dans ces moments-là sont pas agréables, mais elles peuvent forcément aider.
Je te souhaite sincèrement que ton sentiment de progrès se confirme, sur vous ou même seulement sur toi.
Discussion : De polyamour et d'eau fraiche
Siestacorta
le dimanche 28 septembre 2025 à 13h58
Murgien
si je maintiens une relation sans l'Hamour, parce qu'il y a tant d'autres formes d'attachement à vivre, est-ce que ce n'est pas, quelque part, acter la hiérarchie des relations ?
acter que je ne m'essaierais probablement jamais plus à lui donner une importance égale à celle que je donne à ma relation ancre ?
Ça peut.
Tout le monde et toutes les situations ne sont pas comparables, donc je dis pas que la non-hiérarchisation est impossible.
Mais on fait des choix, on a fait des choix, autant assumer.
Si refuser ses choix parce qu'ils sont conséquents est la seule base d'une anarchie relationnelle, c'est pas bon pour les relations...
Tu as une relation ancre, ça compte pour toi de la cultiver, et d'autres relation ne t'engageront pas aussi profondément ?
C'est ok, posé ça et vis le reste en fonction.
Par ailleurs, ce n'est pas la personne qui est hiérarchisée, c'est notre relation à elle.
Ce qui, dans beaucoup de cas, n'empêche pas la relation secondaire d'être nécessaire...
Discussion : [Film] [Docu] Trust Me de Joanna Ratajczak, 2024
Siestacorta
le dimanche 28 septembre 2025 à 13h45
Pour répondre à ta question sur "est-ce que ça doit faire mal de quitter la monogamie", je crois que la question de la sécurité est centrale.
Et le problème, c'est que la "simplicité" de la réponse par la monogamie, bien que rarement appuyée sur un connaissance de soi vraiment solide, c'est psychologiquement convaincant.
Je peux l'imaginer facilement, encore plus avec le côté fixette émotionnelle qui y encourage, donc c'est moins effrayant que ce que je ne sais imaginer et n'ai pas vécu, ou pas eu l'occasion de désirer.
Pat ailleurs...
Comme c'est la norme, la non-exclusivité va en plus surgir plutôt que d'être d'emblée présent dans le paysage.
Ça surdétermine un parcours souffrant...
Message modifié par son auteur il y a 2 mois.
Discussion : De polyamour et d'eau fraiche
Siestacorta
le dimanche 28 septembre 2025 à 10h14
Bonjour @Murgien
Murgien
Voilà,Il veut tenter, encore et encore, de regénérer du désir de moi vers lui
et il y arrive
parfois (assez souvent, même)
mais dans le fond j’ai plus envie
je suis paumée
Si tu es paumée, c'est pas trop au niveau sentimental.
T'as compris ta dynamique actuelle et la sienne.
C'est au niveau moral que ça se joue pour toi : "c'est tellement injuste"...
C'est pas parce que l'amour amoureux fait du bien qu'on va pouvoir faire le bien pour un amoureux.
C'est pas un truc altruiste, l'amour - cet Hamour-là en tout cas.
Je dis pas non plus que c'est égoïste. Pour moi il rentre pas dans ces catégories, se définit pas par ça.
Le côté passionnel, le désir... Bah c'est la météo, on peut pas la contrôler, on peut pas l'ignorer non plus.On fait avec pour que ça soit vivable.
L'Hamour, (la lumière qui augmente avec sa saison 😏 ...) c'est parfois un carburant pour aimer (aimer, le "verbe d'action").
Mais il ya un moment où ce qu'on peut faire d'aimant ne suffit pas pour vivre de l'Hamour.
C'est pas juste, mais ça ne pouvait pas vraiment l'être avec seulement "les désirs, la NRE", tout ça.
Tu sembles dire que tu as annoncé la couleur à cet amoureux.
Est-que tu vous as avoué que tu n'es plus amoureuse ?
T'as fait ce que t'as pu, je crois.
T'as essayé de cultiver avec lui ce qui est là.
Et c'est dur de décevoir quelqu'un qui nous regarde comme ça.
Pour qui, en plus, on a de l'attachement, et encore du désir.
Et aussi, c'est rude de se regarder comme égoïste, de vouloir vivre ses envies et qu'elles puissent faire souffrir ceux avec qui on les a eues.
C'est rude mais c'est une bonne chose, je trouve, parce qu'on prend sur soi au moment de renoncer à ce qu'on ne sait plus vivre. On peut pas justifier à l'autre ce qu'on fait, mais l'honnêteté sur soi permet d'être honnête avec l'autre.
Et c'est là qu'il reste du potentiel d'être aimant : après.
Quand l'attachement après ça est autre chose que l'Hamour, il peut se manifester en acceptant la rupture définitive autant qu'en permettant que, plus tard, les plaies une fois cicatrisées, l'attachement vive encore sans que son carburant soit seulement" passionnel.
C'est, pour moi, l'option qu'il reste pour que ce soit pas que des histoires de solitudes.
C'est un des aspects de l'injustice que tu évoques : toi tu as une relation ancre, lui n'en a pas.
En termes de rapports de force, c'est à mon sens ta responsabilité, effectivement, de vivre une envie quand, par ton équilibre affectif, elle est plus "garantie" pour toi que pour l'autre.
Mais sans ignorer cet aspect, tu n'en es pas la seule responsable.
Lui l'est aussi, un peu. Il semble savoir ce qu'il faisait, où vous en étiez. Il en était informé selon ce que tu dis, et il a l'air d'être assez autonome pour pas criser dès que ça ne va plus ? Je crois ?
J'ai que des bouts, mais je crois.
Mais aussi plus globalement, même si certains polyamoureux arrivent à vivre leurs relations plurielles dans une société de pénurie affective où des gens manquent de liens, ils ne sont pas responsables de la pénurie.
Ce n'est pas une question de la disponibilité de richesses affectives : des gens et des rencontres yen a partout.
Il y a une culture de la pénurie.
On peut chacun trouver une place généreuse là-dedans, mais on ne peut pas rendre d'un coup cette culture obsolète.
Tu vas sans doute devoir priver cet amoureux de l'Hamour espéré.
Encore une fois, tour ce qu'il reste à déterminer, c'est si tu as autre chose à offrir après l'envie (après, sans doute longtemps après) et si lui en voudra.
Ça, ce serait la richesse d'attachement qu'il serait juste de cultiver plus.
Voilà.
Je suppose que je dis les choses tristes que tu te dis déjà, mais j'espère que tu y entends que t'es pas mauvaise de vouloir vivre aussi bien que possible.
La vie est rude, chacun fait comme il peut.
(Sorry pour le lieu commun, mais c'est une croyance utile pour moi).
Message modifié par son auteur il y a 2 mois.
Discussion : Couple avec 20 ans d'écart
Siestacorta
le mardi 09 septembre 2025 à 15h17
Aki
Sans verser dans la psychanalyse (au secours !), je me suis quand même souvent demandé si ça n'avait pas eu une influence dans leur choix de relationner avec un homme plus âgé.
Qu'en pensez-vous ?
J'ai eu plusieurs relations avec des écarts forts d'âge.
Disons : on ne faisait pas partie des même classes d'âges, quand l'un.e faisait ses premiers jobs l'autre était encore au collège, ce qui peut signifier aussi plus souvent au moment de la rencontre que quand l'un.e a un salaire l'autre est encore dépendant financièrement.
Plusieurs de ces relations étaient avec des femmes plus âgées, une seule avec une femme plus jeune.
Je voulais préciser ainsi que je ne parle pas depuis une posture morale trop manichéenne.
On part pas égaux face à cette situation d'asymétrie plurielle.
Le fait qu'avec ce genre d'écart, homme plus âgé que sa partenaire soit plutôt plus récurrrent et mieux intégré dans les normes sociales peut déjà donner un indice ?
Dans l'asymétrie il y aura
- le chiffre de l'âge
- une possible confiance supplémentaire (légitime ou pas, acquise anyway) dans l'expérience du corps, de la vie en société, le capital culturel si on part à classes sociales équivalentes
- éventuellement et souvent l'aisance matérielle et ses libéralités (même sans capital conséquent pour le plus âgé en bénéficiant).
- la question de risquer/pouvoir/vouloir un enfant pour une femme à l'âge où commence la relation
- et ... éventuellement ... le genre, avec ses éventuels privilèges ou dominations vécues
- et ...éventuellement ... les autres différences de conditions sociales (racisé / non racisé, riche/pauvre, hétéronormé/non-normé....)
Brefle. Dans le cas "homme plus âgé que partenaire femme", pour répondre à @Aki et je crois à @romeomarie70 , il faut voir ce que cette asymétrie renforce. Je veux dire que dans cette situation, les deux peuvent se comprendre et s'aimer aussi sincèrement que possible, une femme vraiment plus jeune prend probablement des risques relationnels et sociaux plus importants, et cela peut se renforcer à chaque étape de vie que l'un dépasse quand l'autre n'y est pas encore.
Message modifié par son auteur il y a 2 mois.
Discussion : [Outil] Questionnaire Polyamoureux
Siestacorta
le mardi 02 septembre 2025 à 20h54
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Discussion : Est-ce mal d'avoir des attentes dans nos relations (et dans la vie en général) ?
Siestacorta
le vendredi 22 août 2025 à 21h04
Je me relis pas assez.
4.
Je corrige.
Ce sont 4 aspects de ce que j'entends par "attente".
L'articulation
- pas d'attente c'est vraiment une position théorique
- car tout le monde en a
- donc on doit faire un gros travail de connaissance critique de soi et de dialogue, pas s'aveugler (soi et l'un l'autre)
- et une fois ce taf fait, on comprend que si on veut faire avec l'autre, il faut bien faire avec ses attentes.
Discussion : Est-ce mal d'avoir des attentes dans nos relations (et dans la vie en général) ?
Siestacorta
le vendredi 22 août 2025 à 15h35
Pour répondre à la question un peu rhétorique du sujet, quand je parle d' "attentes", j'ai quelques aspects du thème en tête :
A : ne pas en avoir je crois que c'est rarissime, et que pour des personnes plongées dans une société, quand ce n'est pas la fin d'un parcours douloureux, c'est plus un chemin philosophique ou spirituel. J'ai beaucoup d'intérêt personnel pour les bases stoïciennes d'Epictète (1), ça m'aide beaucoup à faire mon tri intérieur, je sais que beaucoup d'autres démarches personnelles valident clairement que c'est à attendre des choses qu'on se fait mal dans la vie et qu'on emmerde notre prochain pour pas grand chose. Mais j'ai, en pratique, pas le temps pour à la fois être vraiment sage et vraiment vivre ma vie, amoureuse y compris. Ceci posé, on va aller à l'autre aspect du terme, dans la vie amoureuse :
B : les attentes, c'est comme l'anus, tout le monde en a. On en est pas content, c'est pas facile de rendre cela intime à deux oiu plus et facile et joli, on sait pas bien en parler sans honte, on a tendance à pas regarder ce qu'on en fait parce que ça demande des efforts et moins de préjugés, on peut être tout crispé dessus ou être trop pressé de les vivre. En tout cas c'est là.
Sécurité relationnelle, matérielle, enfants, éthiques, mode de vie, densité sociale, temps pour soi, épanouissements autres qu'amoureux...
C : c'est un terme où je met implicitement un recul ou/et une autocritique quand je l'utilise.
- Ce sont mes attentes, tes attentes ; on est pas a priori responsable de ça chez l'autre.
- En pratique, c'est en premier lieu à moi de prendre conscience de mes attentes,
- il n'y a pas à les considérer comme évidentes, naturelles, bonnes....
- il y a une notion de durée à moyen-long terme dedans.
- je peux, mais rien ne m'oblige, y renoncer, les adapter.
- ma responsabilité, si j'agis en fonction de mes attentes, c'est d'en faire part aux partenaires. D'abord pour pas mentir sur ce que je veux sous prétextes qu'ils m'attirent. Ce serait maniplatoire et contre-productif dans beaucoup trop de cas. Après, les autres nagent à contre-courant sans savoir quand ou pourquoi ça peut nous créer des difficultés. "J't'e dis rien, c'est de l'amour" ou "on est entre adulte, tu sais quoi faire"... Ben non. Parle. Descend de ta licorne ou de ton cheval ou de ta bagnole ou des hauteurs suroxygénées de la pensée pure.
D : une fois qu'on connait cela de soi et de l'autre, on ne peut pas faire semblant que ça compte pas pour notre relation.
Déjà se mettre en relation en faisant gaffe que la séduction cache pas des attentes trop divergentes, c'est mieux.
Après en fait, ça va diverger de toute façon, la vie c'est ce qu'il se passe quand on s'aperçoit de ce qu'on avait pas prévu :-/
Mais même si on en est pas au départ responsable des attentes de l'autre, même si on ne le sera jamais totalement, une fois qu'on a commencé à vivre quelque chose ensemble et qu'on se connait, on va devoir faire avec les attentes qui demeurent ou se révèlent.
C'est pas parce que c'est que "tes attentes à toi" que "chat perché, ça me concerne pas" - puisque l'autre me concerne dès que j'y suis lié. Même quand l'autre a changé, même quand j'ai changé, je ne peux plus dire sans dommages "n'attends rien de moi". J'ai déjà répondu à une partie de ce qu'il demandait, lui retirer parce que c'est le jeu ma pauvre Lucette, ce serait de l'escroquerie : on a commencé à vivre une relation en connaissance de cause, a priori j'ai pas dit qu'à la moindre demande de ta part je m'éloignerai ou disparaîtrai, donc je vais faire... ce que je peux faire.
Ceci posé, un des aspects du terme, en relation, et encore plus dans le cadre poly : tout ne sera pas possible : les attentes peuvent être (/devenir) incompatibles, on peut ne pas avoir les moyens d'y répondre, et pas avoir non plus les moyens de renoncer (rappel : on tente de bien faire, mais la sagesse dans un monde maltraitant, c'est limite une méritocratie, on va peut-être devoir être plus indulgent avec soi et les autres).
Pour détourner un aphorisme, je considère les attentes comme des limites. Je sais qu'il y a des attentes comme je sais que je suis mortel (2).
(1) Epictète :
https://fr.wikisource.org/wiki/La_traduction_fran%...
(2) L'aphrisme sur avoir des limites être mortel :
https://fr.m.wikisource.org/wiki/Petit_Manuel_indi...
Message modifié par son auteur il y a 3 mois.
Discussion : Mon homme est polyamoureux aidez moi s’il vous plaît..
Siestacorta
le jeudi 21 août 2025 à 19h38
C'est toujours contextuel, tout le monde a pas les même envers tout le monde. « De chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins », quoi.
Après on peut ne pas considérer ses relations comme des proto-sociétés, "I am a rock I am an island" tout ça, mais bien qu'ayant une vraie tendance à l'insularité dans mon rapport au monde, je ne peux qu'être heureux qu'on ne m'y abandonne pas.
Message modifié par son auteur il y a 3 mois.
Discussion : Mon homme est polyamoureux aidez moi s’il vous plaît..
Siestacorta
le jeudi 21 août 2025 à 12h20
Note pour réflexions perso mais comme j'aborde souvent le point ici : les responsabilités ça vaut pas grand chose si ce n'est que "chacun prend les siennes sans réfléchir à ce que ça fait au lien, donc à l'autre".
La responsabilité individuelle c'est un repère en relation saine, mais en faire simple outil de confort personnel, chacun calcule ça de son côté, c'est nul et non-avenu.
C'est au moment où ça nous demande de faire des efforts juste(s) pour l'autre qu'une relation nous donne la chance de sortir de notre petit intérêt personnel crasse. C'est comme ça qu'on peut prendre de l'expérience nouvelle, donc mûrir.
Bref : c'est dans le dialogue ouvert, la précision de qui en est où, qu'on sait quels adultes se parlent de quoi, quelles vulnérabilités, quelles forces. Si on a qu'un modèle d'adulte capable de relation et pas des tas de gens et de choses à apprendre, c'est pas avec l'autre qu'on relationne... alors que lui relationne sans doute avec nous.
Faire des demandes et poser des limites, c'est pas poser ça sur les épaules de l'autre. C'est dire ce qu'on peut faire et porter ensemble, comment, avec quels moyens. On pourra toujours répondre "je ne peux pas/ je ne veux pas" - et même ça, ça ne met pas fin à la recherche.
Je comprend pas la logique de ça marche ou pas point barre. Les gens c'est du vivant qui bouge, s'adapte, change. Une personne ça "fonctionne" pas comme un adulte, un adulte c'est pas une pile.
Message modifié par son auteur il y a 3 mois.
Discussion : Suis-je une vraie relation ou juste un pansement ?
Siestacorta
le mercredi 20 août 2025 à 15h55
@Capuccino
Bonjour et merci de ta confidence.
Tes émotions de craintes ont plusieurs sources :
- ton investissement émotionnel fort. Tu es très épris de Claire. Même dans une situation plus classique, les incidents piquent facilement plus. Entre ce que tu décris de ta relation à Elise et le côté relativement bien structuré (explicite, assez détaillé sur les situations de chacun) de la partie non-exclusive, je pense que tu es surpris par l'aspect passionnel de tout ça. Tu sembles apprécier un cadre raisonnable, et vlà les émotions qui se pointent au galop. Tout ça pour te dire que ça, c'est juste la vie amoureuse. Ca veut pas dire qu'il ne se passera rien de mal, mais que c'est humain d'être sensible, même quand les choses sont lisibles. Tu n'es probablement pas un "pansement", mais tu investis et as peur de perdre quelque chose.
- un écho de ton rapport à Élise. Sans douter autant que les autres répondants de la solidité de cette relation historique, je crois que des insécurités dans ce cadre, de sa part ou de la tienne, peuvent muter en insécurité dans l'autre relation. Tout ça ne se compartimente pas, au moins au niveau émotionnel. Donc même si ce qui peut te troubler ailleurs n'est pas existentiel au point d'en parler ici, ça peut se rejouer ou se poursuivre, sous une autre forme, dans la plus récente des relations.
- l'asymétrie, qui vient appuyer sur l'investissement. Vous êtes clairement dans des non-exclusivités hiérarchiques. Le bon côté, c'est que pour l'instant vos couples historiques se correspondent de ce côté là. Mais ce cadre existe aussi quand les sentiments ont pas les mêmes proportions que les engagements.
D'un côté, je voudrais te dire qu'être dans une relation secondaire ne te rend pas nécessairement toi secondaire pour Claire. Son envie de relation avec toi a une vie propre, et si vous parvenez à cultiver plus ce que vous avez que ce qui vous manque, ça peut tenir et s'adapter.
D'un autre, moins rassurant mais nécessaire à garder en tête : dans ce cadre explicitement hiérarchique des deux côtés, on ne peut pas considérer comme injuste que la relation secondaire soit moins sécurisée que la primaire. Que ce soit l'esprit de compétition de Marc ou quoi que ce soit d'autre, il y a ce risque que ce soit plus existentil pour eux de maintenir leur relation que celle de Claire avec toi. Je veux dire qu'elle peut t'aimer sincèrement et en arriver à une situation qui fragilise votre relation.
Maintenant...Ce que tu dis de Marc, je ne sais pas à quel point c'est précis.
On ne sait pas vraiment ce qui tient de son ego, de ses insécurités, de ses désirs, de ses recherches. Et... peut-être que lui et Claire sont pas forcément au clair là-dessus.
Vous avez (collectivement) changé l'expérience que Marc a d'une relation. Il peut avoir autant peur de la liberté de Claire que de la sienne.
La difficulté, c'est pas que ça qualifie différemment ta relation à Claire (si tu suis ce que je dis sur les relations secondaires assumées), mais que tu ne peux pas avoir beaucoup de garanties sur comment réagis Marc (déjà qu'en avoir sur les relation d'un partenaire qu'on aime et même sur soi est souvent illusoire...).
Une chose que tu peux faire pour pas te sentir trop impuissant, c'est voir directement avec Marc si tu peux dire ou faire des choses qui lui donneraient confiance en toi avec Claire. Peut-être pas, et dans ce cas il faudrait sans doute pas insister. Mais si c'est le cas, tu aurais moins à spéculer.
Message modifié par son auteur il y a 3 mois.
Discussion : Jalousie ?
Siestacorta
le vendredi 08 août 2025 à 17h39
sansidentite
Comme épilogue, je dirai simplement que je suis révolté par les gens qui semblent ignorer la signification de respect, amour, éthique, trahison, fidélité...
Et moi, je crois que tu en as des définitions si restreintes et si avantageuses pour toi qu'elles desserviront toujours trop de monde pour être valides.
sansidentite
Je ne vous demande pas de m’approuver mais d’essayer de me comprendre ou de comprendre tout simplement.
Savez-vous pourquoi je dédie cette partie à vous deux seulement ?
A défaut de m’approuver, vous me comprendrez peut-être !
Je te le reformule : je crois que tu as renoncé toi à comprendre. Et tu l'as fais payer, et tu continues avec les forumistes.
Je dis pas que t'aurais dû supporter ce dont tu ne voulais pas. Je dis que tu exclus ta propre responsabilité,c'est à dire celle d'avoir imaginé où t'allais, puis, quand tu as vu que ça n'existerait pas, d'avoir refusé tout cheminement constructif - même dans la rupture.
Tu as construis quelque chose avec une femme qui a souffert.
Tu la répudies parce que tu penses que déconner, pour quelqu'un comme ça, c'est quelque chose à punir (l'insistance sur la perte de moyens matériels, clairement, c'est ta façon de dire "bien fait, c'est mérité". Donc, oui, punir).
Parce que c'est pas juste te séparer, justement. C'est te construire une idée de toi-même sauveur, puis de trahi, puis d'harangueur sur le sujet ici.
C'est cela qui est tellement simpliste que ça ne peut qu'être basé sur la façon dont tes propres erreurs ont rencontré ses errements. Et je penserais cela sans doute aussi même si c'était quelqu'un que je connaissais et dont j'aurais des raisons de critiquer le comportement (la prostitution et l'infidélité n'en font pas partie juste comme ça, sans connaitre les gens).
sansidentite
J’ai aimé cette femme et restez assis : je l’aime toujours et tout aussi follement.
(modéré)
Je l’aime toujours autant et je suis ulcéré qu’elle ait pu me faire ça !
Pourquoi ? mais pourquoi ?
C'est ce que j'appelle être malheureux, et dans ton absence de retour sur toi-même, tu le fais durer.
C'est probablement le but: tu remplaces ton amour avec de la rancune et de la peine aveugle, au moins tu peux te persuader que c'est toujours fort.
L'image dont tu veux te remplir n'est que cela : une image. Un souvenir de ce que t'aurais voulu.
Ca n'est pas là. Et au lieu de te dire que ça arrive pour mille raisons, tu dis que c'est sa faute. Parce que femme ingrate, parce que prostituée, parce que matériellement intéressée. Ces aspects de sa vie, si tu aimais, ç'aurait pas autant été une question de pardonner pas pardonné : tu l'aurais aimé avec (ou pas essayé). C'était déjà là avant. On a le droit de se faire des illusions. Penser qu'elles ne sont fondées que sur les mensonges d'un.e autre, c'est se surestimer, beaucoup.
sansidentité
Je ne te demande ni de l’empathie ni d’être <<juste >> envers moi, mais simplement d’arrêter de dire que mes propos sont misogynes, car ce n’est pas vrai et je n’ai rien contre les femmes, à moins d’imaginer comme l’a dit quelqu’un que je pense que toutes les femmes sont des putes. Ce n’est vrai !
Etre misogyne, ça veut pas dire que tu hais toutes les femmes que tu as rencontré. C'est juste que les femmes que tu condamnes, c'est d'une façon très prévisible. Toutes les femmes ne font pas ça, mais c'est pour toi "logique" qu'une femme le fasse. C'est du sexisme.
Bien sûr que je déteste pas tous les habitants deTlön, j'ai des amis habitants de Tlön, mais quand on me dit que c'est un habitant de Tlön qu'a fait le coup, je sais pourquoi, parce que quand même, on sait tous que bon...
C'est du racisme, même comme ça. Beh t'es comme ça avec les femmes. Tu l'es dans ta façon de raconter ton ex. Et avec celles dont tu parles ici. Tu peux être auss être jugeant avec des hommes, mais... De là où tu es, avec ton histoire de sauveur/Juge, clairement c'est pas aussi équitable que tu le crois.
Bref...
Voilà. J'arrête cet échange.
Désole @Claire2025, pour le squatt. Tu as posé à sansidentité une question qui méritait d'être posée depuis si longtemps que les réponses ont pris trop de place.
Je t'écris tantôt.
Message modifié par son auteur il y a 3 mois.