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Paris (France)

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Discussion : Comment sortir du dilemne rompre ou ne pas rompre ? (dans un contexte mono->poly)

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HareRama

le samedi 30 novembre 2024 à 11h37

@Tiao88 pour ma part, la non-exclusivité n'existait pas dans nos mondes culturels au moment de la constitution de notre couple. Ça n'est pas qu'elle ait eu une mauvaise image, elle n'en avait aucune - était complètement impensée à l'époque. J'espère que ça n'est plus le cas aujourd'hui pour les plus jeunes générations

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le vendredi 29 novembre 2024 à 12h44

@Miamou ah mais pas du tout, il y a de l'amour des 2 côtés (pas la même chose, car histoires / personnes / temporalités différentes, mais de l'amour - même si définir l'amour n'est pas simple). Il y avait de l'amour pendant toutes ces années, même dans les périodes plus douloureuses (en effet, sans ça, rester ensemble n'aurait pas eu de sens, et probablement qu'a certaines périodes il était moins evident).

En revanche, il n'y a pas de construction long-terme dans la nouvelle relation, et ça n'est pas sur la table à ce stade

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le vendredi 29 novembre 2024 à 08h28

@LilouM merci pour ta réponse - je suis désolé que ton histoire évolue de la sorte... J'espère que ça sera pour le mieux

"qu'est-ce qui fait "couple", ou plutôt qu'est-ce qui fait la relation

Bonne question: parentalité, projets communs (dont un gros projet qui peut devenir projet de vie) évidemment. Il y a une très grande affection de part et d'autre, du soutien, et depuis peu un renouveau sexuel époustouflant. En tout cas le désir n'a jamais fait défaut.

l'autre personne

J'ai choisi sciemment de ne pas trop en parler, car ça n'est pas le sujet ici - mais ses besoins et attentes sont évidemment essentiels. On ne s'est rien promis, mais il me semble évident (et je crois, pour elle aussi) que nous ferons partie l'un comme l'autre de la vie de l'autre (pas forcément en tant qu'amants, mais au moins comme amis très intimes). C'est une déchirure actuellement de ne pas pouvoir se voir, et elle gère cela comme elle le peut (y compris par d'autres rencontres, ce qui n'en finit pas de tester ma compersion...). Sera-t'elle toujours là si moi je deviens disponible ? Je n'ai pas la réponse à cette question...

Ce qu'elle m'a apporté: révélation sensuelle (la preuve que ce que j'espérais avec ma femme depuis plus de 10 ans était possible et même au-delà de mes espérances - dont une réelle envie d'exploration, ce qui n'a jamais été le cas de ma femme), proximité intellectuelle, ouverture sur des domaines qui m'étaient étrangers (essentiellement culturels), et certaines valeurs communes.
À cela j'ajoute évidemment la nouveauté de la découverte, le fait de découvrir une autre personne, un autre esprit, un autre corps.
Enfin, après 25 d'exclusivité amoureuse (et 20 d'exclusivité sexuelle), la redécouverte de l'amour et de la passion - ce qui n'était pas évident pour moi

Message modifié par son auteur il y a 9 mois.

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le jeudi 28 novembre 2024 à 15h52

@Tiao88 faire des choses chacun de son côté, on le fait un peu, et il n'y a aucun blocage à ce niveau (même si en pratique, les amis et les activités sont souvent commune). Il faut probablement qu'on cultive chacun notre jardin secret, mais ça n'est pas un sujet conflictuel.
À la limite, la relation que j'ai toujours (à distance, et sans contact physique) ne pose pas de problème non plus (je la situerais entre l'amour - mais platonique maintenant donc - et une amitié intime).
C'est donc le fait de faire des choses (sexuelles ou autres) avec cette personne qui pose problème...

Assez curieusement (pour moi en tout cas), la révélation de cette autre relation a eu pour effet de nous rapprocher, ma femme et moi, sur le plan sexuel (à un point jamais atteint en 25 ans de vie commune). C'est d'ailleurs un exemple d'effet bénéfique croisé d'une relation sur l'autre.

Quand tu dis que le manque peut faire du bien, je veux bien te croire, mais en pratique, il n'y a pas de place pour le manque (car nous sommes quasiment toujours ensemble).

Ta remarque sur la "possessivité/contrôle" de l'autre (en tout cas de son corps et de son temps) : je suis totalement d'accord, mais ça ne semble pas couler de source pour tout le monde...

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le mercredi 27 novembre 2024 à 17h58

@GeorgyPorgy merci pour ta réponse. J'entends les autres voies vers la non-exclu (donc non amoureuses ou sexuelles). C'est autant de pistes à explorer, mais dans l'état qui est le mien, j'ai un peu du mal à me projeter (pour faire vite, certes je pourrais partir seul faire un stage de macramé, mais face à une relation amoureuse et sexuelle intense, franchement, ça ne fait pas le poids).
Peut-être que j'arriverai à identifier d'autres façons de satisfaire mes besoins (une fois ceux-ci identifiés)... L'avenir me le dira.

En ce qui concerne cette autre relation, contrairement à ce que j'ai compris de ton histoire, le lien n'est pas rompu. C'est la proximité physique qui l'est. Les échanges continuent, certes souvent tristes car emplis d'amertume, mais ils restent fréquents, profonds et je ne pense pas que ça s'arrête un jour. Ça entretient également la possibilité d'une continuation plus complète, et n'aide certainement pas à passer à autre chose, mais c'est un lien que je chéris et qui me fait du bien.

Pour ce qui est du chemin vers l'ouverture, la discussion est en cours, ça avancera ou pas, mais au moins, on arrive à parler de nos ressentis et de nos besoins (avec l'aide d'un psy).

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le mardi 26 novembre 2024 à 20h51

@Miamou merci pour ta reponse. Je n'ai rien contre le ressenti ni l'intuition, mais quand on est face a un objet impensé (le polyA est a l'opposé de nos mondes culturels de départ), je ne pense qu'elle soit systématiquement gage de clairvoyance. Donc la connaissance aide et éclaire. Ça ne garantit pas un changement d'avis, mais au moins ça etaie l'avis... (Je mets dans cette connaissance la déconstruction du schéma monogame dont tu parles, ça n'est pas qqch qui va de soi, il faut y réfléchir, et ca prend du temps et des efforts).

Pour les peurs infondées: je ne nie pas la douleur ressenti ou le sentiment d'insécurité. Mais les témoignages que j'ai pu lire ou écouter disent, pur certains en tout cas, que l'appréhension de la difficulté est plus effrayante que la difficulté elle-même.

Le cadre non menaçant dont tu parles est essentiel, en effet. Il n'aide pas à mon avis qu'elle projette sur moi les pensées qu'elle a pu avoir lors de sa propre infidélité (il y a des années), où il semble qu'elle ait envisagé très sérieusement une séparation (ça n'a jamais été mon cas).

Le traumatisme du poly-acceptant est très dur à vivre, en effet... Mais voyons les choses du bon côté, elle n'est pas partie en claquant la porte...
Déjà réussir à en parler sans que ça dérape trop est une bonne surprise...

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le mardi 26 novembre 2024 à 17h23

LeGrandStyle
Cependant si notre partenaire souhaite profondément vivre dans un pays spécifique, et que cela nous ne correspond pas, la seul solution est le deuil de la relation.
...
Si on me proposait, même juste pour un court voyage, d’aller dans un pays un guerre, je refuserais catégoriquement et il n’y a rien à négocier. Je peux comprendre qu’une personne complètement monogame soit dans la même position face à la non-monogamie.

C'est le côté absolutiste de la décision à prendre: soit on ouvre, soit on n'ouvre pas mais je ne comprends pas l'entre deux... (ensuite se pose la question de comment on ouvre, mais c'est à la limite secondaire par rapport à cette question).
Le deuil d'une des 2 relations - en effet...

LeGrandStyle
Par profondément, j’insinue un choix mûrement réfléchis, ressassé encore et encore.

Je ne crois pas qu'on ait atteint ce point de la réflexion (et je suis, je pense, beaucoup plus avancé dans ma découverte de ce qu'est le polyamour (en théorie - je me suis plus documenté qu'elle sur le sujet, et je sens encore certains préjugés dans son discours)).
D'où le besoin d'exemples (idéalement positifs) pour montrer que c'est un choix viable et qui correspond dans la durée à certains (ce qui n'est pas de la manipulation - elle en fera bien ce qu'elle veut - mais ce que je peux faire, c'est nourrir nos discussions d'éléments extérieurs qui expliquent ce à quoi il faut s'attendre, les difficultés, les joies également...).

J'ai encore l'espoir que les blocages soient dus à des peurs infondées (par exemple, l'insurmontabilité de la jalousie - alors que ce que j'en ai lu, c'est que c'est gérable - je ne dis pas facile, ni indolore, mais gérable)

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le mardi 26 novembre 2024 à 14h01

@artichaut pas de problème pour les échanges tranchés - ce qui m'intéresse c'est de me confronter aux points de vue des autres, tout ce qui peut enrichir la réflexion et les discussions sur ce sujet est bon à prendre.

Ah pardon, je me suis trompé.
Mais du coup qui cherche à "ouvrir le couple" ? Toi ou elle ?
Si c'est toi, et vu que tu dis être d'accord, ça ne change pas grand chose.
Si c'est elle (et que j'ai vraiment tout compris de travers) alors tu peux lui faire lire mon message.

C'est moi qui propose l'ouverture, mais c'est son résumé de l'état de nos discussions et de nos "positions" respectives.

Je suis ouvert à toute alternative à l'"absolutisme" - je veux bien que tu développes le continuum exclu - non-exclu.

J'imagine que les mêmes questionnements reviennent régulièrement sur ce forum que je ne suis pas en continu, donc n'hésite pas à me renvoyer à d'autres fils de discussion si cela paraît pertinent.

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Discussion : Comment sortir du dilemne rompre ou ne pas rompre ? (dans un contexte mono->poly)

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le mardi 26 novembre 2024 à 13h54

Ouverture du fil de discussion suite aux échanges avec @artichaut

Je reprends les échanges concernés ici:

artichaut

HareRama
Donc je suis face au dilemme suivant: soit on se quitte et on perd tous les 2 ce qu'on a construit (…), soit j'abandonne une partie de moi que je viens de toucher du doigt (…), soit elle accepte.
3 "solutions", et pas une seule de bonne.

Je n'ai pas tout lu, mais ce passage m'interpelle, et me semble assez illustratif d'une manière de penser que je pourrait qualifier de simpliste, ou même de monogame (le simplisme de la pensée monogame, si on veut). Presque j'aurais pu dire binaire, s'il n'y avait pas 3 solutions.

Qu'il y ai un nombre fini de solutions, et un nombre aussi petit, m'interpelle.

- soit on se quitte et on perd tous les 2 ce qu'on a construit
Pourquoi se quitter serait forcément synomyme de perdre quelque chose ? Est-ce que vous avez capitalisé votre relation, ou est-ce qu'une relation se vit à chaque instant ? Pourquoi arrêter quelque chose, ou se_quitter serait forcément vécu comme négatif ? Pourquoi le nombre d'année (25 ans) serait-il forcément important, vu comme un critère négatif au lieu de positif ? Et si ça faisait 15 ans que tu aurait déjà du partir ? Et si l'on pouvait fêter honorer ces 25 ans et s'arrêter là ? Et si se séparer et reconstruire devenait une joie ?

- soit j'abandonne une partie de moi
De même pourquoi penser en terme d'abandon ? Abandonner l'autre, se faire abandonner, abandonner une partie de soi ?
Pourquoi renoncer en bloc à tout ? Pouquoi penser cette "partie de toi" comme séparée ? Mais qu'est-ce vraiment que cette "partie de toi" ? Vouloir être poly pourrait-il être un fantasme, et qu'il y a t-il vraiment derrière ce fantasme ?

- soit elle accepte
Alors là j'ai envie de dire : "c'est mort". On ne fait pas — sans dommage important — faire accepter quelque chose à l'autre qui nous concerne soi.

Dans les 3 cas, je ressent quelque chose comme un refus d'accepter que certain choix te reviennent à toi et uniquement à toi (et que c'est à toi d'en assumer les conséquences), ou inversement un refus, ou du moins une réticence, à ce que la co-construction relationnelle transforme véritablement l'image fantasmée de ce vers quoi tu voudrais aller.

C'est un peu comme si tu habitais dans un pays avec une personne, que tu a envie d'aller dans un autre pays. Et que les seules solutions que tu envisage sont
- partir seul dans ton pays
- renoncer complétement à ton projet et te morfondre de ça
- obliger l'autre (lui faire "accepter") à venir avec toi dans cet autre pays

Si tu pars seul, ou si tu fait accepter à l'autre, tu impose ton choix, ton point de vue, en possiblement laissant entendre (ou en te faisant croire à toi-même) que le choix est partagé, alors qu'il n'est que de ton fait.
Si tu renonce, le choix est de ton fait, mais il y a un fort risque que tu accuse l'autre d'en être responsable.

Dans les trois cas, je vois l'éventualité d'une volonté d'imposer son point de vue en même temps qu'un déni de responsabilité. Le tout dans un fonctionnement un peu "binaire" de, c'est ça, ça ou ça. Avec l'idée (que soutient paradoxalement le truc de la lenteur "aller au rythme du plus lent") qu'on va quelque part, qu'il y a un but à atteindre (changer de pays, de gré ou de force).

N'y a t-il pas mille autres possibles ?
Changer de ville, sans changer de pays ? Aller en vacances quelque part sans déménager pour autant ? Rénover l'appartement ?

Il y a t-il forcément une binarité (tu es poly ou tu es mono, tu vis le polyamour ou tu ne le vis pas) ou pourrait-il y avoir une infinie façon de vivre les choses ?
Renoncer au shème mono, c'est renoncer à vouloir recréer une deuxième relation avec les même marqueurs que la première. Ne pas vouloir tout tout de suite, ne pas vouloir dédoubler sa relation mono. Sinon il faut être clair que l'on veut dédoubler la monogamie, et ne pas prétendre déconstruire quoi que ce soit. Que c'est une façon (égoïste ou égocentrée) de vouloir +++, et qu'en ce sens ce sera forcément une façon d'enlever quelque chose à l'autre (le fameux critère de l'emploi du temps non extensible). Et c'est pas mal d'en avoir conscience et de l'assumer.

HareRama
@artichaut le constat n'est pas le mien mais celui présenté par ma femme en l'occurrence. Et je la rejoins sur le fait que si l'éventualité même d'une ouverture du couple (sans parler des modalités) la met dans une situation de rupture, soit j'ouvre mais on se quitte, soit l'un des deux change de position sur la non-exclusivité.
Ça n'empêche pas de parler du ressenti de chacun, ce qu'on essaie de faire via une thérapie, mais pour le moment les issues possibles n'ont pas évolué d'un pouce.

Je ne comprends pas les autres modalités possibles, et la comparaison au voyage ne me parle pas : quelles sont les autres modalités ? Quel serait l'équivalent d'aller dans une autre ville ? (Désolé pour mon incapacité à suivre la métaphore)

La séparation n'enleve pas le beau de notre histoire, mais c'est la fin des projets communs engageants. Ça sera un traumatisme pour la famille (quand je dis la famille je parle essentiellement des enfants), et, pour ma part, mais je pense que c'est partagé, de notre amour qui nous a fait tant de bien (et parfois du mal aussi). Je n'ai jamais dit que le bonheur ne pouvait pas exister (ou plutôt resurgir) dans cette voie, mais ça n'est pas ce que je souhaite aujourd'hui.

Le (mon) renoncement serait renoncer à vivre une histoire qui m'a fait un bien fou, m'a fait me découvrir sur des aspects que je ne soupçonnais pas, et même si ce que j'ai vécu m'appartient pour toujours, j'ai peur de vivre dans le regret de cela et de passer à côté d'une partie de ma vie. C'est ça que je devrais abandonner dans la voie du retour au couple monogame (au delà de la reconformation à un modèle dominant que je n'avais jamais questionné mais qui ne me paraît plus comme allant de soi ou même souhaitable).

Sur l'acceptation, c'était dans le sens "poly-acceptant" (que j'ai pu lire ici et là). Même si je préférerais un polyA partagé (car plus équitable, et que je suis convaincu que ça enrichit la personne et même les autres relations), la question n'est pas sur la table.

Qui a parlé de dédoubler le schéma mono ? Je n'ai pas parlé de l'autre relation, car ça n'est pas le sujet ici, mais ça n'a jamais été mon intention. Je ne suis pas sûr de te comprendre

artichaut

HareRama
@artichaut le constat n'est pas le mien mais celui présenté par ma femme en l'occurrence.

Ah pardon, je me suis trompé.
Mais du coup qui cherche à "ouvrir le couple" ? Toi ou elle ?
Si c'est toi, et vu que tu dis être d'accord, ça ne change pas grand chose.
Si c'est elle (et que j'ai vraiment tout compris de travers) alors tu peux lui faire lire mon message.

HareRama
soit j'ouvre mais on se quitte, soit l'un des deux change de position sur la non-exclusivité.

C'est nottament cet "absolutisme" que je critique.
Voir l'exclusivité ou la non-exclusivité, comme un bloc.
Mais ça mériterais un développement, qu'il n'est sans doute pas judicieux d'avoir ici, pour ne pas continuer de détouner ce fil de son sujet.

Peut-être créer un nouveau fil de discussion ?
Par exemple : Comment sortir du dilemne rompre ou ne pas rompre ?
ou tout autre titre qui te (ou me) conviendra.
Si toutefois ça t'intéresse de poursuivre cette discussion, bien sûr (je peux notamment être tranché dans mes propos et mes positions, ce qui n'est pas forcément au goût de tout le monde, et je sens que j'ai moins de patience/bienveillance qu'avant sur ce forum).

Message modifié par son auteur il y a 9 mois.

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Discussion : Stigmatisation et auto-stigmatisation de la non-monogamie

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HareRama

le mardi 26 novembre 2024 à 12h54

@artichaut le constat n'est pas le mien mais celui présenté par ma femme en l'occurrence. Et je la rejoins sur le fait que si l'éventualité même d'une ouverture du couple (sans parler des modalités) la met dans une situation de rupture, soit j'ouvre mais on se quitte, soit l'un des deux change de position sur la non-exclusivité.
Ça n'empêche pas de parler du ressenti de chacun, ce qu'on essaie de faire via une thérapie, mais pour le moment les issues possibles n'ont pas évolué d'un pouce.

Je ne comprends pas les autres modalités possibles, et la comparaison au voyage ne me parle pas : quelles sont les autres modalités ? Quel serait l'équivalent d'aller dans une autre ville ? (Désolé pour mon incapacité à suivre la métaphore)

La séparation n'enleve pas le beau de notre histoire, mais c'est la fin des projets communs engageants. Ça sera un traumatisme pour la famille (quand je dis la famille je parle essentiellement des enfants), et, pour ma part, mais je pense que c'est partagé, de notre amour qui nous a fait tant de bien (et parfois du mal aussi). Je n'ai jamais dit que le bonheur ne pouvait pas exister (ou plutôt resurgir) dans cette voie, mais ça n'est pas ce que je souhaite aujourd'hui.

Le (mon) renoncement serait renoncer à vivre une histoire qui m'a fait un bien fou, m'a fait me découvrir sur des aspects que je ne soupçonnais pas, et même si ce que j'ai vécu m'appartient pour toujours, j'ai peur de vivre dans le regret de cela et de passer à côté d'une partie de ma vie. C'est ça que je devrais abandonner dans la voie du retour au couple monogame (au delà de la reconformation à un modèle dominant que je n'avais jamais questionné mais qui ne me paraît plus comme allant de soi ou même souhaitable).

Sur l'acceptation, c'était dans le sens "poly-acceptant" (que j'ai pu lire ici et là). Même si je préférerais un polyA partagé (car plus équitable, et que je suis convaincu que ça enrichit la personne et même les autres relations), la question n'est pas sur la table.

Qui a parlé de dédoubler le schéma mono ? Je n'ai pas parlé de l'autre relation, car ça n'est pas le sujet ici, mais ça n'a jamais été mon intention. Je ne suis pas sûr de te comprendre

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Discussion : [Livre] La jalousie amoureuse, une effroyable opportunité qui vous fait grandir de AC Ziegler

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HareRama

le mardi 26 novembre 2024 à 10h12

@GeorgyPorgy (je dépile toutes tes contributions, mais il y en a tellement !!!) concernant les témoignages positifs, je ne pense pas qu'ils puissent, à eux-seuls, régler tous les problèmes, mais être exposé à ces témoignages permet peut-être d'entrevoir que c'est possible et viable.

Pour cela, il faut des exemples auxquels s'identifier un minimum, et dans le cas d'une ouverture d'une relation mono préexistante, il faut que la comparaison tienne la route: engagement réel, situation qui tient dans la durée, et probablement tous les doutes qui auront été rencontrés sur le chemin.

J'ai reparcouru hier le Nouveau guide des amours plurielles, et les parcours de vie à la fin ne m'ont pas tellement touché (trop éloigné de ce que je vis).

J'ai en tête un extrait (je crois d'un ouvrage de Simpère également, mais je ne sais plus lequel) comparant des un vieux couple mono exclusif sans joie extérieure avec une autre grand-mère commentant avec humour et bienveillance les nombreuses infidélités de son mari (ma mémoire étant ce qu'elle est, je ne garantis rien). Disant qu'il y avait probablement plus d'amour dans ce 2ème couple que dans le premier qui pourtant avait respecté le sacro-saint couple mono. J'avais été ému par ce témoignage par exemple, et ce type d'exemples qui me ferait du bien (et permettrait de montrer le bonheur que le polyamour peut apporter). Pas le bonheur immédiat de la satisfaction des sens, ni la NRE, mais le bonheur et l'attachement long.

Rares sont les témoignages de passage mono->poly qui ne se soldent pas par une rupture de la relation historique - dernier exemple en date, Ella Silloe dans son podcast "Lignes de désir" (https://polyamour.info/discussion/-cWG-/Ma-participation-au-podcast-Lignes-de-desir/#msg-121167)
Quand on propose un tel changement dans un couple, il ne me semble pas anormal de proposer également des ressources permettant de montrer / expliquer à l'autre ce dont on parle, et commencer par un témoignage qui passe par une séparation ne me semble pas très judicieux.

À ce titre, j'ai fait une terrible erreur en regardant (avec ma femme) "Le Bonheur" d'Agnès Varda - qui se solde quand même par le suicide de l'épouse...

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Discussion : Stigmatisation et auto-stigmatisation de la non-monogamie

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HareRama

le mardi 26 novembre 2024 à 07h59

@GeorgyPorgy décidément je n'avais pas les yeux en face des trous hier - je vais répondre sur tes différentes contributions dont certaines résonnent particulièrement pour moi... (ça évitera de polluer ce thread)

Concernant le forçage / consentement éclairé: je suis dubitatif à ce sujet. Évidemment qu'il serait préférable d'avoir ce fameux "Fuck Yes !" et de partager tant l'idéal théorique polyamoureux que l'excitation de se lancer dans une aventure exaltante et enrichissante... mais ... Dans le cas qui est le mien, la question du polyamour (et de la non-monogamie quelle que soit sa forme) n'existait pas quand on s'est mis en couple ou marié (pas dans notre culture à chacun, donc encore moins dans nos échanges de l'époque). J'ai cheminé seul sur ce sujet (en partageant mon enthousiasme suite à la découverte du polyamour, mais sans susciter le moindre engouement en face...).
Donc je suis face au dilemme suivant: soit on se quitte et on perd tous les 2 ce qu'on a construit pendant 25 ans (amour sincère et réciproque je pense, famille, projets et peut-être une lutte lors de la séparation qui sera très douloureuse pour tous), soit j'abandonne une partie de moi que je viens de toucher du doigt et qui me plaît (donc risque de flétrissement, voire de retour à une santé mentale pas top, en tout cas beaucoup de regrets), soit elle accepte que je poursuive dans cette voie et trouve (avec mon aide évidemment) les moyens de surmonter la douleur (supposée) dans laquelle cette nouvelle situation pourrait la mettre.
3 "solutions", et pas une seule de bonne. De mon point de vue, choisir "la meilleure" est un vrai casse-tête et j'oscille entre chacune de ces solutions sans jamais en choisir une définitivement.
Donc le consentement enthousiaste, c'est un doux rêve, mais je ne vois pas comment il pourrait s'appliquer dans mon cas. Et pour autant, la séparation ne nous convient pas non plus (ni à moi, ni à elle).
On fait comment dans ce cas ????
Mon choix actuel est par conséquent de clarifier ce que j'entends par polyamour (je ne pense pas qu'elle ait fait le tour du sujet), et de lui montrer que ce modèle, s'il n'est pas majoritaire, reste viable sur le long terme (rappel: l'idée c'est de trouver ce qui va nous porter pour les 25 ans à venir !), d'où ma question sur les exemples "longs". J'essaie d'avancer sur le plan des idées, en espérant que ça débloque qqch chez elle (ou chez moi, mais pour le moment, je n'ai rien lu qui me ramène à souhaiter la stricte monogamie).
Ma version "d'y aller au rythme du plus lent" est d'avoir mis sur pause (pendant 1 an à ce jour) l'autre relation qui me manque et qui risque de m'échapper si cette pause dure trop longtemps (peut-être est-il déjà trop tard).

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Discussion : Stigmatisation et auto-stigmatisation de la non-monogamie

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HareRama

le lundi 25 novembre 2024 à 18h59

2 questions qui n'ont pas grand chose à voir avec le sujet principal mais que vos contributions font émerger:

@LilouM "en relation ouverte avec des dizaines d'années d'engagement au compteur" Je cherche depuis longtemps des exemples de polyA qui fonctionnent sur le long terme. Témoignages, récits, je prends tout ce qui pourrait aider à démontrer que le polyA n'est pas contraire à l'engagement, et qu'il ne remet pas tout ce qui a pu être construit pendant ces longues années (en l'occurrence, en monogamie) en cause

@GeorgyPorgy: as-tu posté sur ton cas perso qq part (j'ai cherché, mais pas trouvé). Je suis dans un cas similaire, en début de "thérapie de couple" pour discuter de l'ouverture de mon couple monogame depuis 25 ans. C'est compliqué, et je vois bien l'injonction à "mettre la passade de côté" (pas du thérapeute, heureusement)

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Discussion : Ma participation au podcast Lignes de désir.

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HareRama

le lundi 18 novembre 2024 à 19h29

Bonjour,

Merci pour ce podcast. J'ai trouvé l'opposition frustration / jalousie éclairante (je suis clairement plus sensible à la frustration).

J'ai également beaucoup aimé la position sur la jalousie qui n'existe que pour «  décupler le sentiment d'être émotionnellement vivant» (dans l'idéal polyamoureux). La jalousie est une inquiétude majeure pour ceux qui sont confrontés au polyamour (en position d'acceptant particulièrement) et l'accepter sans la nier ni lui refuser une place me semble bien plus accessible que de la rejeter comme étant un «  mauvais» sentiment.

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Discussion : Couple mono + double adultère -> mono/poly : est-ce que ça peut marcher ?

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HareRama

le vendredi 02 février 2024 à 15h24

Merci @Topper.

Pour ce qui est d'accepter, on n'en est pas là - elles acceptent toutes les deux de considérer cette possibilité, mais rien n'est encore décidé.

L'exemplarité, j'essaie de mon mieux. Évidemment que tout ça doit se faire sans empressement.

La salope éthique, je l'avais effectivement sur ma liste, je vais le lire.

Existe-t'il des témoignages ? On m'a posé la question (les 2 l'ont fait): Est-ce que tu as des exemples qui ont marché ?

Et non, je n'ai pas ça dans mon environnement familial ou amical.
Je n'ai pas ça avec des gens qui nous ressemblent (désolé pour ça, mais je pense que pour qu'un témoignage soit parlant, il faut pouvoir s'identifier un minimum).
Les témoignages sont souvent de personnes qui sont de façons multiples en dehors de la norme (encore une fois aucun jugement de valeur): le témoignage d'une personne non cis / bi sur ce sujet est, je pense, moins pertinent car ça associe le comportement (poly)amoureux à d'autres sujets qui ne sont pas liés. Et je doute que le message porte autant, voire que ça soit même contre productif ("si tu me montres un témoignage d'une personne bi poly amoureuse, c'est donc que tu veux être / que je sois bi et polyamoureuse", alors que le seul aspect que je cherche à montrer, c'est la polyamorie).

Donc je cherche des témoignages de personnes ayant vécu la non monogamie éthique et qui sont par ailleurs cis (c'est notre cas à tous les 3), et plutôt dans notre tranche d'âge (40/50) ou même beaucoup plus vieux (pour montrer que ça tient l'épreuve du temps).

J'espère que je ne choque personne par mes positions "classiques", encore une fois aucun jugement de valeur.

Aucune urgence, mais une très grosse incertitude sur ce que ça va donner. C'est la période des montagnes russes...

Message modifié par son auteur il y a un an.

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Discussion : Couple mono + double adultère -> mono/poly : est-ce que ça peut marcher ?

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HareRama

le vendredi 02 février 2024 à 10h33

Hello tout le monde,

Alors je sais, le titre n'est pas vendeur, mais la vie est ce qu'elle est...

Je : H46
Ma femme: F45
La "maîtresse": F45

Je résume et pourtant ça va durer des plombes:
couple mono (milieux très classique, 3 enfants, en apparence tout va pour le mieux, 25 ans de vie commune). Il y a 15 ans je commence à verbaliser certains manques (présents depuis très longtemps, mais je n'arrive à en parler qu'à ce moment) - il y a du sexuel qui rapidement évolue vers un intérêt pour les autres formes de relations. Refus de ma femme à l'époque (tant sur la découverte sexuelle que pour l'ouverture) -> grosse frustration + tension qui aboutissent à une forme de résignation de ma part. Qqs passages de dépression intense (pas seulement dus à ça, mais je suis convaincu que cette insatisfaction chronique y est pour quelque chose).

Fast forward il y a 18 mois, j'ai perdu tout espoir d'évolution côté sexuel dans mon couple- je vais voir ailleurs pour des histoires sans lendemain - avec une demi autorisation de ma femme - qui ne m'apportent pas grand chose - et - sans le chercher - je fais une rencontre inattendue (sexuellement et amoureusement) - s'en suit une relation adultère intense avec NRE et tout ce qui va avec, voire beaucoup plus.
Au passage ça relance également ma vie de couple (sexuelle mais pas que). Je vis ma meilleure vie, ma femme aussi (elle a confirmé, même si maintenant elle réinterprète cette période). Tout va bien et je m’accommode de la culpabilité. Au tout début de cette 2eme histoire, j'avais relancé l'idée du polyamour (pour éviter le mensonge), mais refus très clair de ma femme...

Au final je suis découvert (c'était il y a 15 jours !), mon monde s'effondre, je pense tout perdre. La discussion avec ma femme prend une tournure amusante (rire jaune) quand elle m'avoue une vieille infidélité qui a duré 2 ans (pas une paille) alors qu'on était au plus bas de notre entente de couple (sexuelle, mais ça rejaillissait sur tout le reste) - je lui en veux d'ailleurs d'avoir offert à un autre ce que je lui demandais depuis déjà au moins 5 ans à l'époque, mais ce qui est fait est fait.

"Un partout, la balle au centre", on discute beaucoup, aussi curieux que ça puisse paraître le sexe est très intense (probablement le meilleur de notre vie de couple), je relance sérieusement la question du polyamour (je n'ai pas toutes les nuances en tête, mais pour moi ça serait une relation principale avec une relation secondaire beaucoup plus espacée - mais rien n'est arrêté tout est envisageable).
On essaie de ne pas compter les points, on a chacun des choses à se reprocher, mais l'amour et le désir restent très présents pour les deux.

Parlons un peu de l'autre (ma "maîtresse" donc, même si le mot ne me plaît pas): elle a espéré que je quitte ma femme pour elle alors que j'ai toujours été très très clair sur le sujet. Ça a été une cause de douleur pour elle tout au long de notre relation mais je pense qu'elle a accepté finalement. Elle est ouverte à l'idée de continuer, sur un mode plus éthique.

Je me retrouve alors dans la situation où:
- j'ai touché du doigt les relations amoureuses multiples (mode non éthique) et - hors culpabilité et mensonge que je ne veux plus - c'est mon idéal (c'est de loins la période la plus heureuse de ma vie)

- ma vie de couple (relation principale) n'a jamais été aussi apaisée, le sexe aussi intense, que depuis que j'ai cette double vie (NRE rejaillit sur le reste - mais j'étais pleinement dans chacune des relations - je n'avais pas la tête ailleurs) - ma femme en convient (sauf qu'elle la revit a posteriori différemment). J'ai personnellement toujours (depuis que j'y réfléchis) été convaincu que les relations se nourrissaient les unes les autres

- ma femme accepte d'envisager une nouvelle forme de relation - mais souffre à l'idée de moi avec une autre et reste très insécure ayant peur que je la quitte pour l'autre. Elle ne manifeste aucune envie d'avoir d'autres histoires d'amour

- la «  maîtresse» a aussi du mal à accepter de partager (je sais, c'est étrange mais comme ça) - mais apprécierait une forme d'officialisation (pouvoir rencontrer des amis communs, ne plus avoir à se cacher,...). Elle semble avoir accepté le fait que je ne souhaite pas quitter ma femme

Du coup c'est un peu le bordel maintenant. On a fait beaucoup de chemin sur l'expression de nos envies respectives, de nos attentes, de nos craintes et de nos frustrations en très peu de temps, et on (ma femme et moi d'abord, avec la 3eme ensuite) cherche un chemin pour reconstruire qqch qui nous conviennent à tous.

J'ai bien conscience que tout à été fait à l'envers dans cette histoire, mais c'est comme ça (ça prend du temps de déconstruire certaines convictions).
Est-ce que vous avez des avis / conseils à donner pour nous aider à avancer ?

Sur les points précis qui posent problème:
- insécurité de ma femme: comment la rassurer sur mon envie (réelle pour moi) de ne pas la quitter (envie réelle, l'amour et le désir sont toujours là - même renouvelés par rapport à il y a 2 ans - mais certes pas la même énergie qu'une passion naissante après 25 ans de vie commune). Je n'imagine pas abandonner tout ce que l'on a construit (notre relation, notre désir retrouvé, et - mais c'est presque annexe - nos projets de long terme et notre famille)

- douleur de m'imaginer avec une autre (valable pour les 2 - ma femme et ma "maîtresse"): je ne ressens pas cette douleur - l'idée de ma femme avec son amant ne m'a jamais fait mal (l'idée qu'elle lui donne qqch qu'elle n'a meme pas essayé d'avoir avec moi m'a fait mal, mais pas l'idée de leurs corps enlacés, ou même de leur amour passionné). La question de ma femme est "et quand tu rentreras d'être allé la voir, comment me consoleras-tu ?" et je ne sais pas quoi répondre...

- crainte que si on revient au mode mono exclusif qui était le notre avant cette histoire, les mêmes causes ayant tendance à produire les mêmes effets, on retourne à un mode de frustration pour tout le monde (peut-être encore plus maintenant que j'ai touché à l'intense bonheur de la relation qui commence - quelle connerie que ce mode dominant qui interdit justement ce qui apporte un des plus grand bonheur que la vie puisse offrir !)

Merci à ceux qui auront eu le courage de lire jusqu'ici.
Je prends tous les avis / conseils (y compris de lecture / film qui pourrait éclairer cette situation - je vais relire Simpère, mais pas sûr que ça parle à ma femme).

Bonne journée et plein de bonheur à tous

Message modifié par son auteur il y a un an.

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Discussion : Débutant - comment gérer les images mentales (sexuelles) de l'autre avec un autre

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HareRama

le mercredi 31 janvier 2024 à 16h59

Kief
Désolée j ai apparemment fait un hors sujet 😅

J ai cru que tu parlais d images qu elles avaient pendant qu elles câlinaient avec toi...

Pas de problème, j'avais bien compris ;-)

Kief
Et je demande à mon chéri s il peut de m envoyer un message quand ils ne sont plus ensemble pour relâcher la tension que des fois génère en moi ce moment ☺️

Ça c'est pratique, facile à faire et une très bonne idée

Merci en tout cas

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Discussion : Débutant - comment gérer les images mentales (sexuelles) de l'autre avec un autre

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HareRama

le mardi 30 janvier 2024 à 14h15

Bonjour à tous,

Nouveau(x) sur le chemin du polyamour (mode hiéarchisé). Comment gérer les images mentales qui peuvent arriver lorsque l'on sait que l'autre est avec un(e) autre ?

Cette question s'adresse particulièrement aux femmes (je ne suis moi-même pas sujet à ce problème, je suis plutôt excité à l'idée, ou au moins content pour l'autre - mais ce n'est pas le cas de mes 2 partenaires), mais tout témoignage pourrait aider.

Ces images peuvent être obsédantes. Avez-vous des resources qui vous ont permis d'apaiser la douleur ? Des livres, des films ? Des trucs pour les éviter autant que possible.

Je sépare bien l'insécurité affective des images sexuelles - et c'est sur ces dernières que ma question porte.

Merci pour votre aide,
HR

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Discussion : Polyamoureux et tantriques

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HareRama

le mardi 02 décembre 2014 à 17h46

Je n'y étais pas - mais je suis intéressé par le sujet. Comment as-tu trouvé le stage ?

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Discussion : Polyamour oui mais comment faire pour ne pas se comparer à l'amant

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HareRama

le vendredi 05 septembre 2014 à 14h50

Le fait que le weekend chambre d'hôte vienne d'elle est tout de même un bon indicateur de l'attachement qu'elle a pour toi (y compris sexuellement...).

Pour ce qui est de discuter des expériences sexuelles extérieures, cela permet d'enrichir mutuellement les relations, de sorte que les 2 en profitent - donc pas forcément contre indiqué - et cela sans candaulisme aucun...

En tout cas, bon courage pour ce moment si tu l'appréhendes.

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