Participation aux discussions
Discussion : Je veux en parler au monde entier !

Anouk
le vendredi 06 avril 2012 à 14h34
Salut Anna!
Tes messages exsudent le bonheur, bravo! Je comprends pourquoi ils ont inspiré tant de réponses. Tu as tant à lire que je serai brève:
J'ai des enfants de deux hommes avec qui je vis. C'est merveilleux, et je ne pourrai que t'encourager à réaliser ton rêve.
Seulement ne mens pas. Surtout pas à tes enfants. Le mensonge est une faute irréparable, une tâche indélébile. On ne peut pas maîtriser la vérité. D'ailleurs mes deux filles ressemblent de façon frappante à leur pères respectifs. Chacune semble plus attachée à son parrain qu'à son père, mais elles savent qui sont leurs parents, car leur histoire leur appartient.
Discussion : Comment en finir avec la culpabilité?

Anouk
le vendredi 06 avril 2012 à 14h22
Ecoutez, j'ignore si ce sont vos conseils qui ont porté leurs fruits, mais ça va mieux.
Je persiste à penser que Yellow a eu raison de m'enjoindre à la patience. Car on n'a pas tous la même acception des mots "patience", "attendre"... Pour moi, il n'a jamais été question d'attendre que mon compagnon se décide à accepter ma liberté pour jouir de celle-ci. Non, pour moi, le problème, c'était surtout la patience à son égard. Que faire de quelqu'un qu'on aime, qu'on fait souffrir, et qui, par là, nous fait souffrir?... Le quitter?
Yellow a raison: il faut lui laisser du temps. Je me sens moins coupable. Il joue moins les victimes. Je suis plus douce, il est plus drôle...
Merci à tous, ça fait du bien d'avoir vos avis!
Discussion : Comment en finir avec la culpabilité?

Anouk
le vendredi 30 mars 2012 à 14h25
Merci, Yellow, pour ces pistes. Et merci aussi pour ce soutien, car ces temps-ci, je me sens seule. Seule face à la société. C'est sans doute mon côté parano, mais j'ai l'impression d'être jugée, jugée, jugée... Pas facile d'être une femme vivante, une femme sincère, quand le monde nous impose d'être raisonnable.
Je vois un psy depuis trois mois, et aujourd'hui, j'ai eu une révélation: et s'il me faisait du mal?... Un mot m'est revenu, mot concernant mon goût de la séduction et de la liberté: "vicié"... Bizarre, non?... D'autant plus bizarre que je ne suis pas une allumeuse compulsive, que je fais de belles rencontres, et que je ne jette pas mon dévolu sur des hommes mariés (par dégoût du mensonge). Bref, ce mot n'est-il pas chargé d'un jugement lourd?
Voilà qui n'a certainement pas arrangé mon sentiment de culpabilité!
Tu as raison. Je dois persévérer dans ma voie. Etre patiente (qualité qui me fait cruellement défaut!) Rien ne se fait en claquant des doigts. Merci de me remettre les idées en place! Bisous reconnaissants.
Discussion : Comment en finir avec la culpabilité?

Anouk
le mardi 27 mars 2012 à 15h22
Pénible?!... Pas du tout, Yellow! Je suis même touchée par l'intérêt que tu portes à mon histoire!
Mon amoureux a-t-il poursuivi dans cette nouvelle voie?
Non. Il est dans le déni. Déni de sa jalousie.
Il prétend régulièrement ne pas être jaloux... Tout en m'envoyant des fléchettes perfides au quotidien. Il change d'humeur. Il est tendre, il devient ombrageux, il est léger, il vire amer. Et toujours, toujours en filigrane, c'est le discours victimaire qui affleure à n'importe quelle occasion. Il me promet de mythiques revanches, sans jamais rien faire pour sortir de cette impasse. Il me menace, il m'agace, mais il ne prend pas sa vie en main. Il coule en m'enjoignant à le laisser couler tranquillement, puisque j'ai l'autre.
Je n'arrive plus à l'aimer.
Et puis, lorsqu'il redevient lui-même, drôle, joueur, complice... Je cède, je me laisse attendrir, trop heureuse de le retrouver, oubliant qu'il est cyclothymique. Eternel recommencement épuisant d'une relation destructrice...
A chaque fois, c'est son refoulement qu'on paye. Mais le temps passe: mon nouvel amoureux, parti pour trois mois, revient bientôt. La réalité qu'il veut ignorer se rapproche...
Rien ne sert d'enterrer le monstre de la jalousie... On n'a aucune chance contre cette puissance qui monte du plus profond de notre être. La seule chose qu'on peut faire, qu'on DOIT faire, c'est s'adapter pour survivre. Il ne met rien en place pour s'adapter. Il résiste. Il résiste imbécilement à des sentiments qui sont en lui, qu'il le veuille ou non.
Le pire, c'est que, sans doute, s'il me rendait la monnaie de ma pièce, il me ré-attirerait à lui. S'il recouvrait sa liberté, s'il se battait intelligemment, s'il acceptait que je ne lui appartient pas, et partant, qu'il doit me conquérir, il n'aurait plus cette image de loque à mes yeux! Je serais piquée, intriguée, mon attention se détournerait forcément de son rival! Je lui trouverais les charmes qu'un enfant trouve au jouet qu'il a délaissé et qu'un autre lui fauche!
Mais il préfère geindre.
Il est tout le temps fatigué, ou triste. Ou triste et fatigué. On est loin du fringant partenaire qui m'inviterait dans une belle joute amoureuse!
Discussion : Vos âges ...

Anouk
le vendredi 16 mars 2012 à 12h23
32 dans quelques jours...
Polyamoureuse depuis l'âge de 19 ans. Mais je pense, je suis même sûre que je l'étais bien avant.
Adolescente, je ressentais continuellement la suggestion monogame sans cesse répétée par autrui. J'étais convaincue d'être intrinsèquement "volage", ce qui me donnais l'impression d'être un cancre social. Je m'astreignais donc à cette espèce de rigueur qui me semblait totalement artificielle, mais je ne pouvais pas être hypocrite. Je choquais quand même mes vertueuses copines par mon franc-parler.
Ce n'est qu'à dix-neuf ans que je me suis résolue à vivre selon mes désirs et mes principes.
Discussion : Comment en finir avec la culpabilité?

Anouk
le mardi 13 mars 2012 à 12h12
La jalousie...
C'est intéressant. Sur le sujet de la culpabilité (se ronger soi-même), on est passé à la jalousie (ronger l'autre)... Comme si les victimes finissaient toujours par prendre la parole aux bourreaux. (Oui, je sais, Eric: ce n'est pas parce qu'on aime ailleurs qu'on est un bourreau!)
Et pourtant, j'ai trouvé dans votre discussion avec P'tite Julie une piste à propos de mon questionnement sur la culpabilité.
Je suis - contrairement à Eric qui, appartenant à cette caste rarissime des non-jaloux, ne peut tout simplement pas comprendre les tourments de P'tite Julie - EFFROYABLEMENT JALOUSE.
Une lame de fond de d'effroi, de douleur, de fureur m'arrache à la raison quand l'autre se dérobe à notre amour. D'ailleurs, dans la confusion des sentiments qui s'agitent en moi quand j'éprouve la jalousie, je n'arrive même plus à parler, dans un premier temps. La première fois qu'il m'a été infidèle, je suis restée alitée toute la journée. Anéantie.
Dans "anéantie", il y a "néant". Voilà, j'étais tombée dans le néant. Parce que son désir, son plaisir s'étaient portés ailleurs le temps d'un rapport charnel.
Il m'avait oubliée, alors je n'existais plus.
Et le pire, c'est que je l'aimais d'autant plus de m'avoir été assez fidèle pour me dire la vérité!... J'étais coincée entre deux eaux, car je souffrais à cause de lui (donc j'étais victime), mais je ne pouvais pas lui en vouloir un instant, car il avait été honnête vis-à-vis de lui-même et de moi (donc je n'étais pas victime). Mais je pouvais toujours réfléchir!... Toute la force de mon intellect était impuissante face à cette émotion irrésistible de la jalousie.
Alors qu'est-ce que j'ai fait?... (Allez, vous avez compris que je suis une grande prosélyte de la revanche!) Et je peux vous dire que Cougar a raison... L'immonde douleur peut se muer en plaisir.
Discussion : Comment en finir avec la culpabilité?

Anouk
le jeudi 08 mars 2012 à 15h15
Bon allez! Je réponds à Yellow, qui me fait rire avec sa curiosité!
Je vous préviens: je suis bourrée de névroses dans lesquelles je me débats courageusement, mais un peu vainement jusqu'à maintenant... Je sens d'ailleurs d'ici que Eric et Popol vont pousser des cris en lisant l'anecdote que je présente comme une "solution".
La dernière fois que j'ai décidé d'avoir une aventure avec un homme, nous avons convenu, avec mon amoureux, qu'il aurait, au même moment, une relation avec une femme. Pourquoi cet accord? Parce que, lorsque quelques mois avant, j'avais fauté avec un bel Argentin, il avait très mal vécu de rester sur la touche, tout seul, gentil papa dupé par l'extravagante. C'est cette impression d'abandon, de solitude qu'il n'a pas digérée.
Nous avons donc mis ce projet à exécution. Projet dont j'étais l'instigatrice, projet que j'ai lancé et soutenu jusqu'au bout... Je devais "vouloir" pour deux, car mon amoureux était trop pris par la souffrance pour se laisser aller au désir d'une autre. Mais il l'a fait. Pour survivre. En fait, ça lui a fait un bien fou.
Le savoir infidèle m'a piquée, mais ça m'a libérée, et ce sentiment a été réciproque. Nous nous sommes retrouvés avec bonheur, contents d'être "à égalité", nous avons pu transformer la jalousie et nous exciter mutuellement avec les souvenirs fantasmatiques que nous avons partagés...
Cependant, je suis bien consciente que nous avons joué avec l'aliénation, plus qu'avec la liberté. C'est un arrangement, que nous n'aurons sans doute pas toujours l'occasion de réitérer.
J'ai sans doute "pris en charge la part de l'autre", comme dit Lilitu, en le poussant à l'infidélité. Mais en même temps, je pense l'avoir forcé à "trouver une autre voie que la victimisation", comme dit Popol.
Tout cela m'a évité l'effroyable sentiment d'être cruelle... Même si je suis tout à fait d'accord avec Eric: dans la mesure où je ne trouve aucun plaisir à faire souffrir l'autre, ce n'est pas de la cruauté. De l'indifférence, alors?... Une indifférence salutaire pour tous, qui préserverait la liberté de chacun...
Discussion : Vivre en groupe ?

Anouk
le mardi 28 février 2012 à 17h17
Certes. Mais il est très rare de trouver des gens clairs là-dessus!
Discussion : Comment en finir avec la culpabilité?

Anouk
le mardi 28 février 2012 à 17h12
C'est riche, tout ça!
Je rejoins Yellow: génial de pouvoir discuter avec des êtres pensants! Car le polyamoureux est enfermé en lui-même non seulement par la bonne morale monogame, mais aussi par l'injonction à ne "pas se prendre la tête" qui a cours en ce moment.
Or, on est hanté par des milliers de problèmes qu'on choisit de nier, ou d'affronter.
Vous m'avez beaucoup aidée. Vous m'avez renforcée dans ma volonté d'affronter. C'est énorme. Car la tentation de cesser de faire des vagues, de rentrer dans le droit chemin, de ménager la paix dont parlent Eric et Popol, d'"arrêter les conneries", comme je dis à mon amoureux, est constante.
Mais veut-il vraiment que j'arrête les conneries?
C'est sans doute ce qu'il aime chez moi. Ma liberté, ma cruauté... C'est là que je répondrai à la question de Popol: pourquoi son petit air triste m'atteint-il? Parce que, pendant un instant, je renonce à ma cruauté, qui n'est autre que mon intégrité. Yellow, d'après son témoignage, semble avoir renoncé à sa cruauté... ça m'a fait réfléchir.
Eric a raison: on a beaucoup de mal à assumer sa liberté tout seul, on voudrait que l'autre ne subisse pas, on voudrait que l'autre soit heureux... Mais il faut sans doute accepter sa solitude. Pire: sa cruauté.
Cependant, j'ai fait une expérience intéressante dont il faut que je vous parle... Mais là, j'ai peur que mon message ne s'efface, alors je me dépêche de l'enregistrer. A plus tard!
Discussion : Comment en finir avec la culpabilité?

Anouk
le samedi 25 février 2012 à 19h42
Ah oui! Pour Popol! J'ai fait psychanalyse et hypnose... Pour l'instant, je reste dans l'impasse!
Discussion : Comment en finir avec la culpabilité?

Anouk
le samedi 25 février 2012 à 19h40
Bon, bon, bon.
Merci Lilitu pour la chanson, que j'ai bien sûr écoutée la larme à l'oeil. Merci Yellow, pour ta compréhension (et ton doux éloge!)... C'est vrai, l'effet siamois que recherche le pauvre amoureux peut être plus que pesant, lorsqu'on a envie de s'envoler vers d'autres bras.
Je réfléchis aux axes de réflexion bien rationnels de LittleJohn. Certes, il faut mettre les choses à plat, et se demander s'il y a victime... Pour se rendre compte que la sincérité du polyamour n'autorise justement pas qu'il y ait un dindon de la farce. La franchise inhérente à notre éthique rend chacun libre de décider de son rôle... Cependant, c'est RATIONNEL! Moi, je parle d'une lame de fond émotionnelle!
Allez! Je m'attaque au bouquin de Wotan.
Discussion : Comment en finir avec la culpabilité?

Anouk
le mercredi 22 février 2012 à 16h50
Non, ça, rien n'y fait...
Même si, à chaque fois que le sentiment de culpabilité m'envahit, mon intellect sort l'artillerie lourde: inutile de refouler des envies que le déni ne fera qu'exaspérer, la liberté permet au désir de respirer, si je renonce à la liberté je dépéris, il n'a qu'à faire la même chose, ce qui compte c'est la sincérité, je ne l'ai pas pris en traître, il a toujours su que je ne me priverais pas au nom de la fidélité, déjà cent fois bafouée quand la question vient à se poser...
Et pourtant.
Impossible de n'être pas torturée par la voix de la culpabilité, qui me désigne son petit air chiffonné, son ton discrètement attristé, et même sa façon si douce, si résignée, d'accepter mes frasques indignes. Indignes de sa bonté, de sa patience, de son sacrifice... Car qu'est-ce, sinon un sacrifice, que de construire sa vie avec une infidèle?
Et l'intellect de revenir à ma rescousse: infidèle mais franche, infidèle mais sexy, joyeuse, vivante! En somme, infidèle mais... fidèle!
Alors je m'éloigne, le coeur gros. Arrachée à mon pauvre amour délaissé. J'y vais par principe, même plus par envie. Je n'ai plus envie de rien. M'enterrer avec lui (car si je "cède", je renonce pour lui: catastrophe) ou me perdre avec un autre (si je résiste, je le blesse: c'est entendu)... Je choisis de résister, et de vivre ma vie, mais ce sale sentiment de culpabilité a gâté mon plaisir, saboté ma fête... Du moins, au départ. Il me faudra un amant bien divertissant pour me rendre à l'insouciance!
Voilà des années que je vis ainsi, et j'ai fait le coup à plusieurs hommes. "Faire le coup": voyez!...
Comment en finir avec la culpabilité?
Discussion : Vivre en groupe ?

Anouk
le mercredi 22 février 2012 à 15h29
Oui, mais Popol... Cette vie en communauté était-elle fondée sur la colocation ou sur l'amour?... Il me semble que les relations ne deviennent réellement compliquées dans la vie en communauté que lorsque les membres sont attachés les uns aux autres, non seulement par l'amitié, mais aussi par l'amour!... Sachant que la promiscuité peut créer des tensions sexuelles qui n'arrangent rien...
Discussion : Bientôt la Saint Valentin, les polyamoureux y seront-ils plus à la fête ?

Anouk
le samedi 18 février 2012 à 17h30
Merci pour ton avis, Cougar... ça fait du bien! Il m'est arrivé de me demander ce que je leur avais fait... On a parfois l'impression qu'il y a pénurie d'hommes!
Discussion : Vivre en groupe ?

Anouk
le samedi 18 février 2012 à 17h20
Eh bien il me semble que tout est dans l'adjectif "tacite". Cette charte ne peut en aucun cas être fixée, et ce pour deux raisons.
D'abord, on n'aurait jamais assez d'imagination pour envisager à l'avance tous les cas où il faudrait avoir recours à une charte.
Ensuite, l'établissement d'une charte supposerait une discipline imposée peu ou prou.
Je pense que pour que la vie communautaire fonctionne, il faut que chacun des membres le veuille. Le veuille profondément. Si l'un des membres accepte, ou consent à contre-coeur, c'est voué à l'échec, car, inconsciemment, il fera tout pour saboter ce que les autres cherchent à construire.
Cependant, il ne faut pas rêver non plus, il y a toujours des disputes... Mais les disputes valent mieux que les tensions! En fait, il faut surtout quelqu'un (la femme entre les deux hommes, ou l'homme entre les deux femmes) pour faire exploser ces tensions; pour que tout le monde revienne "en phase"... En tout cas, dans mon parcours, c'est ce que j'ai pu observer:
C'est le drame de mon cher Victor: incapable de jouer l'arbitre!
Discussion : Vivre en groupe ?

Anouk
le mardi 14 février 2012 à 12h24
Bonjour à tous!
Moi, je vis en petite communauté depuis que je suis indépendante. Nous sommes trois. Quand nous nous sommes installés ensemble, nous étions déjà en "trouple" depuis cinq ans: c'est l'un de mes amoureux qui a inventé ce terme. Nous avons toujours été bien, tous les trois... Et les disputes n'avaient que très rarement rapport avec le fait qu'ils dorment avec moi une nuit sur deux ou qu'ils doivent partager les tracas de la vie quotidienne.
Le temps a passé, et j'ai fini par "rompre" sexuellement avec le premier (Victor) qui, dès lors, s'est mis à avoir des relations amoureuses hors de notre cercle, cercle que nous souhaitions élargir à une quatrième complice... Mais jusqu'à maintenant, ça s'est avéré impossible. Rejet de notre mode de vie, ou au contraire, invasion maladroite...
L'équilibre fondé sur la sincérité et le respect dans lequel nous vivons naturellement à trois est invariablement violé par ces femmes qui n'arrivent pas à m'accepter, malgré la discrétion que je cultive pour favoriser le bonheur de mon cher ancien amoureux (qui est aussi le père d'une de mes filles)... Discrétion que me reproche d'ailleurs le second (Bruno), qui se charge de faire régner l'ordre lorsqu'il sent que la nouvelle venue dépasse les bornes...
La vie en communauté peut être douce, formidable, lorsque tous les membres respectent une espèce d'éthique... Une charte tacite à laquelle chacun se soumet pour le bien-être des autres.
J'espère qu'un jour, Victor pourra jouir du plaisir de réunir sa famille avec son amoureuse, que nous pourrons partager nos rires et nos discussions passionnées avec elle!...
Discussion : Bientôt la Saint Valentin, les polyamoureux y seront-ils plus à la fête ?

Anouk
le mardi 14 février 2012 à 11h46
Bonjour à tous!
Je suis nouvelle sur le site, et ravie de sortir de mon isolement de "polyamoureuse" incurable! Voilà quelques jours que je lis vos témoignages: excellente thérapie contre ma misanthropie.
Petite anecdote de Saint Valentin: pendant longtemps, je l'ai fêtée avec mes deux amoureux au restaurant, et je peux vous dire qu'on faisait scandale! Pourtant, malgré quelques gestes tendres, nous évitions la provocation... Mais les gens nous regardaient d'un air outré. Paradoxalement, cette polyandrie a toujours plus choqué les femmes!... Moralité conformiste ou jalousie inconsciente?