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Valeurs du polyamour

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PolyEric

le samedi 28 juillet 2012 à 14h08

BenjaminL
Alors qu'en fait, il y a autant de cons partout.

Donc y compris chez ceux qui rejettent les dogmes.

C'est un peu le même problème que l'ouverture d'esprit. Est ce que quelqu'un ouvert d'esprit doit pousser cette ouverture jusqu'à être ouvert à la fermeture d'esprit ?

Personnellement, je pense plutôt que oui, mais dans certaines limites, ce qui pose un problème théorique, car cela veut dire que l'ouverture n'est jamais totale, il y a toujours une fermeture à quelque chose. Ici, c'est une fermeture à la fermeture, tandis que là, il y a une fermeture à l'ouverture.

Au final, essayer de comprendre me parait judicieux, tandis que tenir sa position avec fermeté et conviction me parait également judicieux.

Lorsque j'ai organisé le week-end chez moi, j'ai accepté tous ceux qui se présentaient sans rien demander d'autre que de s'inscrire. Et la première question que l'on m'a posé en arrivant, a été : "tu n'as pas peur d'inviter chez toi tous ces inconnus ?". Si, si, j'avais un peu peur, mais c'était tous des inconnus intéressés par le polyamour au point de s'inscrire sur le site et à l'évènement, et je ne sais pas pourquoi, mais j'avais confiance dans mon intuition selon laquelle les cons que l'on retrouvent partout, se feraient très rares ou très discrets ce jour là. Et il me semble que j'ai eu raison. Certes, j'étais là, mais je suis resté très discret.

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BobMorloch

le samedi 28 juillet 2012 à 14h55

Bonjour,

@ wolfram, merci, je saisis mieux la nuance entre vision individuelle et communautaire du polyamour en ce qui concerne la transparence. Il me semble à moi aussi évident que quand plus de deux personnes forment un couple, s’il y a des « cachoteries » et des comportements asymétriques entre certains membres du couple, cela risque fort de vite dégénérer… Et si un membre du trouple a une relation poly « extérieure » avec quelqu’un qui ne fait pas partie dudit trouple (et ne souhaite pas en faire partie), qu’en est-il de cette règle de transparence totale qui n’est peut être pas souhaitée par la nouvelle relation ?

Par contre, je ne perçois pas en quoi les autres valeurs proposées seraient difficilement compatibles avec la vision communautaire. Peux-tu m’éclairer à ce sujet ?

@ Eric 50, il est clair que la pratique du polyamour implique, pour ne pas dire impose, le respect de certains principes (ou valeurs) pour constituer une réussite épanouissante et durable. Comme je l’ai écrit ci-dessus, c’était d’ailleurs un des objectifs premiers de ce texte (plus que de tenter une hasardeuse définition) : attirer l’attention des candidats poly sur les exigences de cette voie et les changements de comportement qu’elle impliquait.

Cela dit, je pense que les personnes attirées par le polyamour ont (normalement) naturellement des affinités avec ce type de valeurs. Ce sont ces valeurs qui font qu’elles ne s’étaient pas senties totalement épanouies au sein d’un couple monogame classique et qui les a poussées « inexorablement » vers le polyamour. Il y aurait donc une part de choix et une part de « destinée » ( ?).

@ BenjaminL, Je ne pense pas que les polyamoureux soient plus valables que les autres (j’ai croisé assez d’abrutis pour en être sûr, en fait). Je crois en revanche que réussir sa vie polyamoureuse n’est pas facile et implique d’avoir (ou d’acquérir en cours de route, le plus souvent) un certain nombre de qualités. Et je constate que la plupart des poly de ma connaissance (inclus moi-même) sont loin d’avoir acquis toutes ces vertus et se débattent comme ils peuvent au milieu du chemin.

Les valeurs de ce texte sont une sorte d’idéal vers lequel tendre. Ce n’est pas un hasard si ce texte démarre par : « Les polyamoureux sont attachés à certaines idées et valeurs, qu’ils tentent d’intégrer au mieux dans leur vie quotidienne » et termine par : « L’humilité de savoir que le polyamour est un apprentissage progressif et dans la durée, n’excluant pas les tâtonnements, les erreurs, les périodes de doutes, voire de régression ».

Les poly qui tentent de leur mieux d’intégrer ces valeurs ne sont pas nécessairement plus valables que d’autres. Ils ont néanmoins le mérite de s’être remis en question et de tenter des voies de traverses a priori moins confortables que les boulevards habituels.

Mais cela ne justifie en rien un quelconque sentiment d’élitisme ou de sectarisme. Comme le sous-entend Coquelicot, à chacun de découvrir la vérité qui lui convient et ce n’est pas parce qu’on l’a trouvée (ou croit l’avoir trouvée) que celle du voisin doit être regardée avec dédain ou paternalisme. Au contraire, c’est en frottant sa vérité à celle de l’autre qu’on a le plus de chance d’évoluer et de progresser…

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wolfram

le lundi 30 juillet 2012 à 00h27

@BobMorloch Merci :) mais après ce texte sur communautarisme et individualisme, j'ai perdu trois followers sur twitter ;)

En fait, les autres points de divergence sont la conséquence en partie de celui dont tu parles.

Dans un esprit de communauté, ce qui est bon pour moi est ce qui est bon pour la communauté avec la notion que la somme des intérêts locaux ne concoure pas à l'intérêt général. Donc, il y a une notion d'engagement qui n'est pas présente dans le texte (un engagement on essaye de s'y tenir, on n'y arrive pas forcément).

L'ouverture à l'idée de voir arriver d'autres aventures ne fait pas partie non plus de notre vision. soit nous sommes en trouples, Soit nous sommes célibataires (avec la liberté inhérente). Par exemple, nous avons eu une aventure l'an dernier mais nous n'étions pas prêt à nous remettre en trouple et puis, deux mois plus tard, nous l'étions à nouveau avec un autre fille. il fallait que chacun soit d'accord, ça ne pouvait pas partir d'un seul ou de deux qui l'aurait imposé au troisième.

Dans notre esprit, il y a la volonté de vie commune pour créer un foyer mais à plusieurs. Aucun ne serait ouvert à ce que les autres aillent voir ailleurs. Notre amie actuelle est une amante, pas une amoureuse ; nous n'avons pas les mêmes exigences avec elle. Elle a plusieurs amoureux dont un "sérieux" et il nous arrive même de passer des soirées ensemble (juste la soirée, pas de cul ;)) mais nous ne sommes pas en trouple avec elle.

Ma liberté c'est de m'engager et de me créer une servitude volontaire au sein de laquelle je m'épanouie ; c'est la réponse à mon instinct de meute. Je me vois comme ces chien qui m'adorent et parfois plus que leur maître parce que dès qu'il me jauge, je réponds par les codes qu'ils comprennent. Ils ont ce sentiment d'être à leur place comme moi aussi.

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BobMorloch

le lundi 30 juillet 2012 à 12h08

@wolfram, désolé pour tes followers :-)

Effectivement, c’est cet « esprit de meute » qui nous différencie. Pour moi, si une famille (avec enfants, donc) dépasse la somme de ses membres, je ne trouve en revanche pas qu’un couple (ou un trouple) est plus grand que la somme des personnes qui le composent.

Mais donc, si je comprends bien, vous ne vous accordez et n’accordez pas aux autres membres du trouple la liberté d’aller aimer ailleurs. Cela est en fait assez particulier au regard de la vision habituelle du polyamour. Finalement, cela se rapproche assez bien d’une vision monogame classique, à la grosse différence près que le couple inclut plus de deux personnes. Non ?

Par ailleurs, si la nature des engagements est peut être un peu différente de ceux dans un trouple, je ne suis pas d’accord qu’il n’y a pas d’engagement dans une relation polyamoureuse. Il y a engagement mais c’est à chacun de voir sur quoi portent les engagements. Le texte y fait référence : « L’importance de la notion de fidélité, dans le sens du respect avec constance et bonne foi des engagements et des accords conclus entre partenaires, en vue de la création d’un lien de confiance durable »

Au fait, dans toute bonne meute qui se respecte, il y a une hiérarchie assez stricte entre les membres. Qu’en est-il dans les trouples ?

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(compte clôturé)

le lundi 30 juillet 2012 à 12h17

Tout seul, on s'emmerde.
À deux, on a un dominant et un dominé.
À trois, on a un dominant, un dominé, et un suiveur qui sert de caution à la domination.
À quatre, on a un dominant, un dominé, et un début de troupeau.
À partir de cinq, comme dirait Brassens…

Message modifié par son auteur il y a 13 ans.

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BobMorloch

le lundi 30 juillet 2012 à 13h49

Chouette vision...

Je pense que je vais opter pour le quintouple... :-)

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coquelicot (invité)

le lundi 30 juillet 2012 à 13h54

Serais ce un dogme?????
Nous sommes trois certes il y a un dominant;
mais c est normal c est le male!!!!!!
Et notre troupeau ne s en porte pas trop mal !

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(compte clôturé)

le lundi 30 juillet 2012 à 14h32

coquelicot
Il y a un dominant mais c'est normal c'est le male !

J'ose supposer que, comme moi, tu fais du second degré. :-P

Message modifié par son auteur il y a 13 ans.

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coquelicot (invité)

le lundi 30 juillet 2012 à 15h17

Second degres bien sur!!
Voyons quelle idee!!!!

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wolfram

le lundi 30 juillet 2012 à 21h22

Bon, ça dérive un peu ;)

Je vous propose de faire un tour sur mon blog pour l'histoire de la meute.

Pour l'engagement, il appartient plus à la vision communautaire car, théoriquement, la croyance précède l'engagement et donc, suivant que l'on croit en la communauté ou l'individu, on aura un engagement ou une implication.

L'implication est plutôt individuelle et l'engagement plutôt communautaire (avec la notion de comportement discrétionnaire).

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PolyEric

le lundi 30 juillet 2012 à 22h49

Euh, moi qui me pense plutôt communautaire, je déteste l'engagement.
Quand aux visions individuelles, je ne les considère pas comme incompatibles avec les visions communautaire. A mon sens, l'individualité s'épanouit mieux dans une communauté adéquate que dans l'individualité qui fuit la communauté. Autrement dit, l'individualité peut consister à créer ou à participer activement à une communauté, ça me parait évident qu'il n'y a pas de communauté sans individualité.

Message modifié par son auteur il y a 13 ans.

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BobMorloch

le mardi 31 juillet 2012 à 09h07

C’est sûr qu’on peut s’impliquer tout seul, tandis que si on s’engage, c’est à l’égard d’une ou de plusieurs autres personnes (pas forcément une communauté, donc).

Cependant, dans mes relations poly individuelles, je dirais qu’à l’égard de mes partenaires, je m’engage à m’impliquer… Comme quoi, les distinctions étymologiques ne sont pas toujours évidentes…:-)

Je suis d’accord avec Eric 50 qu’il n’y a pas de communauté sans individualité, sauf sans doute chez les fourmis ou les termites. Dans les communautés humaines, le but de la communauté me semble quand même de promouvoir l’épanouissement individuel à travers la participation à une communauté qui convient à ses membres.

En revanche, la communauté en tant que sa propre finalité ne me semble d’aucun intérêt. Si ses membres ne sont pas épanouis individuellement, c’est un leurre de penser que la communauté est épanouie (pour peu qu’on puisse parler d’épanouissement pour un groupe).

Sinon, comme dirait wolfram, tout ça dérive un peu de l’objet initial de ce post, étant les valeurs qu’il est souhaitable d’observer pour avoir une vie polyamoureuse épanouissante :-)

Message modifié par son auteur il y a 13 ans.

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Plusssdamour

le mardi 31 juillet 2012 à 10h25

L'épanouissement personnel passe aussi par l'amour, je fais partie de ces personnes !
Avoir besoin d'être aimée, pour s'impliquer et se réaliser individuellement, ce n'est pas un engagement, mais un état d'esprit !
L'implication personnelle pour la réussite dans une communauté et dans le polyamour, suggère l'épanouissement de chacun :-D

Message modifié par son auteur il y a 13 ans.

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BobMorloch

le mardi 31 juillet 2012 à 10h48

eve69, merci d'avoir si joliment résumé ce que j'ai laborieusement tenté d'exposer :-)

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Plusssdamour

le mardi 31 juillet 2012 à 11h50

De rien (+)

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wolfram

le mardi 31 juillet 2012 à 13h04

Bon :)

Vous n'en avez pas marre de refuser qu'il puisse y avoir deux points de vue totalement différents sans que l'on puisse juger qu'il y en ai un meilleur que l'autre ;)

Je reprends, l'implication n'est pas un engagement car avant l'engagement il y a une croyance. La croyance précède l'engagement. L'implication correspond plutôt au sens du devoir (le comportement que MA morale me dicte) ; l'implication est individuelle.

L'engagement conduit à un comportement discrétionnaire, c'est à dire que je fais des choses qui ne me sont pas demandé et je prends du plaisir à le faire==>la communauté et son bien, comme objectif qui me rend heureux.

Dans une communauté, il n'y a pas d'individualité mais des individus. L'individualité correspond à la reconnaissance de l'individualisme. L'individu doit y trouver du bonheur et cela se mesure par le comportement discrétionnaire. Quand ce comportement disparaît, la communauté en fait de même (elle survit un temps par l'implication ; c'est la période d'agonie). L'individu se reconnait dans une téléologie (un but immédiat pour lui et un objectif à long terme désincarné).

Les individus sont différents les uns des autres et leur comportements discrétionnaires ne seront donc pas les mêmes et c'est ainsi que se forme une communauté ; c'est l'assemblage harmonieux de personnes différentes mais qui se sentent inter-reliées : un village Schtroumpf.

La communauté est donc un système en équilibre et quand les individus changent, il faut que la communauté évolue aussi : la reconnaissance du polyamour est un exemple de changement que nous jugeons comme bon dans une démarche d'amélioration continue.

On peut lire l'article ce Coralie Delaume pour voir que nous avons encore du travail puisque, que nous soyons individuels ou communautaires, nous allons dans le même sens (mais pas forcément avec les mêmes valeurs ;)).

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PolyEric

le mardi 31 juillet 2012 à 22h39

Ouf. Et be, y lésine pas sur l'aspect abstrait des concepts que sous tendent les raisonnements asymptotiques judicieusement distribués dans les arcanes de la néo pensée philosophique à deux tours à la majorité restreinte des points de vue divergents qui n'en restent pas moins parallèles à la subdivision relative de l'espace de travail augmenté d'un bémol de soupe à l'oignon.

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BobMorloch

le mercredi 01 août 2012 à 08h36

@wolfram, Je respecte ton point de vue et ne le juge ni mieux ni moins bien qu’un autre. Cependant, pour reprendre Eric 50, il n’est point nécessaire d’en rajouter une couche de jargon qui ne sert qu’à habiller de vernis intellectualisant des idées sommes toutes assez simples (je n’ai pas dit simplistes) et a surtout pour résultat de rater son public. Histoire de vous titiller un peu, je dirais que c’est un travers assez français… :-)

Je ne pense donc pas utile de faire de savantes nuances entre individus et individualités, engagement et implication. Dans un couple de deux personnes (même monogame), on adopte également un comportement discrétionnaire auquel on prend plaisir, avec pour objectif le bien de l’autre et le bien du couple.

De ce que j’ai compris, la vision communautaire a beaucoup de point commun avec le polyamour mais en diffère suffisamment (principalement par le refus de relations extérieures au trouple) pour être dans une catégorie à part avec quelques principes distincts.

Cela dit, pour réussir un trouple réellement égalitaire, de façon harmonieuse et épanouissante pour tout le monde, cela ne doit pas être simple. J’imagine que cela doit requérir d’importantes qualités humaines et un haut niveau de développement personnel, avec la difficulté supplémentaire que ces qualités doivent être également réparties entre tous les membres.

D’un autre côté, si j’avais atteint un haut degré de développement individuel, je ne sais pas si j’aurais envie de me fondre dans une communauté…

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wolfram

le mercredi 01 août 2012 à 20h28

@BobMorloch Ce que tu écris est le bout de ce que je commençais à dénoncer dans mon précédent message !

Tu t'es permis de dire "la vision communautaire a beaucoup de point commun avec le polyamour mais en diffère suffisamment (principalement par le refus de relations extérieures au trouple) pour être dans une catégorie à part ". Cela signifie que ça y est, tu as ton dogme et ce qui ont une autre vision que toi (le trouple par exemple) en sont exclus !

Je n'utilise pas du jargon mais du français, c'est la langue qui nous est commune et chaque mot est porteur de sens et de concepts ; il ne serait pas convenable d'accepter de les dévoyer parce qu'ils ne vont pas dans ton sens !

Un individu n'est pas une individualité. Un engagement diffère d'une implication.

Ce qui nous rassemble c'est la reconnaissance qu'il est possible de vivre plusieurs amours simultanément.

Je peux faire plus simple, si je voulais caricaturer je dirais qu'un qu'un cocu c'est un échangiste qui ne le sait pas. Pour citer ma compagne qui est à mes côté, le polyamour serait-ce plus "je vais te faire cocu car ça va m'épanouir et ensuite comment te le faire accepter que tu sois d'accord ou non" ?

Accepte l'idée qu'il puisse y avoir plusieurs chemins pour mener au même endroit et que nous n'avons pas tous les mêmes mentalités. Prend exemple sur les mathématiques si le langage ne te convient pas. Il y a l'Algèbre, la Géométrie et l'Analyse qui conduisent aux mêmes résultats mais par des chemins différents. Pour te livrer de l'intime, je suis plutôt un algébriste ; tu comprendras ma vision ensembliste.

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PolyEric

le jeudi 02 août 2012 à 20h44

BobMorloch
De ce que j’ai compris, la vision communautaire a beaucoup de point commun avec le polyamour mais en diffère suffisamment (principalement par le refus de relations extérieures au trouple) pour être dans une catégorie à part avec quelques principes distincts.

Euh, là, j'ai eu un choc. Il s'agit donc d'un vision communautaire exclusive.
Le refus de relations extérieures au trouple est le propre de l'exclusivité et non de la vision communautaire. La communauté n'est pas forcément exclusive.

BobMorloch
Cela dit, pour réussir un trouple réellement égalitaire, de façon harmonieuse et épanouissante pour tout le monde, ...J’imagine que cela doit requérir d’importantes qualités humaines et un haut niveau de développement personnel, avec la difficulté supplémentaire que ces qualités doivent être également réparties entre tous les membres.

A moins que la participation à une communauté soit justement l'occasion d'acquérir d'importantes qualités humaines et un haut niveau de développement personnel.

BobMorloch
D’un autre côté, si j’avais atteint un haut degré de développement individuel, je ne sais pas si j’aurais envie de me fondre dans une communauté…

Se fondre dans une communauté ou y participer individuellement ?

Mettre son haut degré de développement personnel au service de la communauté que l'on choisie ou que l'on crée, et profiter en retour du haut degré de développement personnel des autres, est un bienfait dont ne peut se passer le développement personnel tout court. Autrement dit, et à mon humble avis, il n'y a pas de haut de développement personnel sans un brin de vision communautaire.

Le leurre, consiste à croire qu'on doit d'abord se développer personnellement avant de participer à une collectivité.

Cela revient à dire qu'il faut se développer personnellement avant de se développer personnellement.

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